Chapitre 20

Après avoir goûté à la douce extase de la disparition, Solola n’avait qu’une idée en tête : recommencer. Cependant Miko refusait catégoriquement tout nouvel essai tant qu’il ne la jugerait pas prête, ce qui avait le don de l’exaspérer. Au rythme où les choses allaient il ne elle ne serait jamais prête à ses yeux. Au moins daignait-il venir aux séances et partager avec Solola sa constante morosité.

Lorsque qu’enfin la séance d’entrainement physique commençait, c’était la délivrance. Léontine arrivait tel un boulet de canon, toujours en retard mais toujours de bonne humeur. Chaque jour, elle avait plus de conversation que la veille. Bien sûr sa rapidité et sa force étaient source d’admiration pour Solola, mais c’était finalement sa capacité à parler quotidiennement pendant deux heures de sujets toujours différents qui la fascinait le plus.

Bien que la détermination de Solola n’ait pas faibli, et malgré ses nombreux progrès, elle ne lui arrivait toujours pas à la cheville. Après l’endurance et le renforcement musculaire, elles étaient passées aux combats. Tanto attaquer, tanto esquiver. Face à Léontine, les deux exercices s’avéraient tout autant difficiles. Malgré l’affection naissante qu’elle portait à la coach sportive, l’esprit compétiteur de Solola (souvent bien échaudé par sa séance avec Miko) rageait de ne jamais réussir à la surprendre.

Léontine semblait bouger avec une telle facilité que le découragement n’était jamais très loin. Flexible sur ses appuis, Solola se concentrait sur le langage corporel de Léontine.

- Et tu vois, moi je pense que quel que soit ton métier, tu peux décider ou non de te mettre au service des gens.

Solola se baissa. Trop tard. Le coup la toucha à la tempe.

- A la limite si tu vois pas comment, tu fais du bénévolat quoi.

Cette fois-ci, elle n’eut pas le temps de voir venir le poing qui s’enfonça dans son ventre.

- Mais je pense que c’est plus une question de mentalité : quoi que tu fasses, si tu le fais avec bienveillance, alors tu aides certainement les autres.

Dans un saut précipité, le pied droit de Solola réussit à esquiver la balayette qui faucha tout de même le pied gauche. Allongée sur le dos, haletante, Solola s’accorda une pause normalement interdite avant la fin de la séance.

Léontine la poussa négligemment du pied. Ayant parfaitement conscience des distances et de sa forme, elle ne frappait jamais vraiment.

- Aller p’tit chou, debout ! Le Polymorphe te laissera pas prendre une pause tranquilou quand tu seras fatiguée hein !

Solola se redressa sur ses avant-bras, intriguée.

- Qui ça ?

- Le polymorphe, quoi ! Ne me dis pas que Miko ne t’en a pas encore parlé ?

Léontine trouva sa réponse dans l’air hagard de Solola. Levant les yeux au ciel, elle saisit la main de Solola et la releva d’autorité. Ses membres endoloris se déplièrent à contre-cœur face à celle qui ne paraissait pas connaître la sérénité de la position assise. A force de muscles, son postérieur avait-il oublié d’être confortable ?

- Quel imbécile celui-là, il n’en fait vraiment qu’à sa tête. Si Cordélia savait … Bref, c’est pas à moi de t’en dire plus, j’ai déjà trop parlé. Mais tu devrais quand-même en discuter avec Miko.

Le cerveau de Solola tournait à plein régime. Léontine en avait trop dit pour se taire et l’opportunité d’en savoir plus sur sa mission, plus palpable que jamais, ne se représenterait peut-être pas de sitôt. Face au goutte à goutte de paroles de Miko, elle mettrait certainement plusieurs mois à obtenir les informations prêtes à jaillir en geyser de la bouche de Léontine si elle s’y prenait bien.

- J’en ai déjà parlé à Miko. Il m’a répondu que j’étais bien trop mauvaise pour en apprendre plus sur ma mission, pour l’instant.

Depuis qu’elle était amenée à dissimuler son Talent au quotidien, Solola parvenait à mieux maîtriser l’art du mensonge, sans rougir ni hésiter. Bien qu’elle n’ait jamais posé la question à Miko, il lui semblait évident qu’une telle réponse lui aurait été opposée. Surfant sur la vague de l’agacement de Léontine, qui l’avait tout de même traité d’imbécile, elle devinait qu’elle ne le portait pas forcément dans son cœur. Il devait certainement lui adresser le même genre de réparties corrosives.

Pourtant Léontine paru surprise. Elle la sondait, les sourcils froncés. Sans laisser de place au doute, Solola adopta l’air le plus innocent possible. Dans un haussement d’épaules, elle abattit sa dernière carte.

- Mais bon, il a surement raison. Je suppose qu’on a encore largement le temps d’en parler plus tard.

Comme cédant à la tentation, Léontine abandonna toute volonté, déjà faiblarde, de se taire.

- Oh et puis zut. Tu as le droit de savoir après tout, comment tu peux te préparer sinon ? Bon aller, on court, ça m’aide à organiser mes idées.

Malgré les courbatures, Solola n’émit aucune protestation. S’il avait fallu courir un marathon afin d’extraire les dernières miettes d’informations de Leontine, elle l’aurait certainement fait.

- Depuis plusieurs mois, on a constaté à Panoï une augmentation de la criminalité. Ça a commencé avec des vols puis des agressions de plus en plus violentes … et tout ça en public, devant tout le monde, à visage découvert. A chaque fois, c’est le même schéma : l’action se passe très vite, l’agresseur s’enfuit, et lorsque la police se rend à son domicile, elle se retrouve face aux yeux de merlans frits du coupable qui clame son innocence. Le pire c’est que la plupart ont des alibis assez solides. Du coup, ils leur ont fait passer des tests, du style détecteur de mensonges et étude neurologiques. Les médecins sont formels : les agresseurs présumés n’ont réellement aucun souvenir de leurs prétendus actes. C’est là que la DNSTR est entrée en scène.

Toujours un pas derrière, Solola suivait Léontine comme son ombre, le plus silencieusement possible. Rien ne devait perturber le récit. Aussi, Solola s’attachait à survoler la piste sans rater un seul mot. Elle attendait depuis longtemps d’en savoir plus sur sa mission, mais ne se serait certainement jamais résolue à questionner Miko.

- Selon nos recherches, il s’agirait d’un Polymorphe. Un Différent qui aurait la possibilité d’adopter n’importe quelle apparence. Le souci c’est que c’est hyper rare comme Talent ! Ça fait plus de quatre-vingts ans qu’aucune Classe de détermination ne l’a détecté et la dernière personne à avoir eu ce Talent est morte depuis un bon moment … En gros ya quelque chose qui cloche, et on a aucune idée de la vraie identité du Polymorphe. Donc Cordélia s’est dit que la meilleure arme contre quelqu’un qui peut être n’importe qui, c’est quelqu’un qui peut être personne. Et c’est là que tu débarques.

Une sueur froide parcouru l’échine de Solola. Les yeux fixés sur ses chaussures, la concentration à son apogée, il lui était impossible d’assimiler ce qu’elle venait d’entendre. La DNSTR avait, jusqu’alors, représenté pour elle l’opportunité de maîtriser son Talent. La nébuleuse mission qui justifiait son recrutement flottait au-dessus d’elle, telle une chimère. A présent, la réalité venait la fouetter au visage.

S’imaginer agent d’une organisation secrète, prête à relever n’importe quelle mission avait le côté charmant du romanesque qui plaisait beaucoup à Solola. Mais la réalité d’une confrontation directe avec un individu dangereux perdait tout son charme à ses yeux. Elle avait profondément envie d’être capable de réussir ce genre de défis, mais elle ne pouvait s’empêcher d’en douter.

Solola termina son entrainement dans un état second, et c’est l’esprit embrumé qu’elle se laissa guider vers sa prochaine séance. Pour la première fois, l’ordre de ses entrainements avait été inversé. Son Armémoire l’amena devant une porte qu’elle n’avait jamais franchi auparavant. Du moins, c’est ce qui lui semblait. Malgré l’apparente homogénéité des couloirs et des portes, Solola commençait plus ou moins à se repérer au sein de la DNSTR.

La porte s’ouvrit sur une salle étroite, bien plus petite que celle où elle avait l’habitude de s’entrainer mais tout aussi dépouillée. Les murs, le sol et le plafond étaient recouvert d’épais coussins matelassés qui donnaient au silence une profondeur abyssale. Au fond de la pièce, dos dessiné de Miko lui faisait face. Il ne semblait pas avoir perçu sa présence et continuait à pianoter sur un ordinateur. Immobile, Solola profita de ce moment pour reprendre ses esprits. Lors de leur dernière séance, il avait accepté de passer la vitesse supérieure et de l’aider activement à maîtriser son Talent. Ravie de sa victoire, Solola n’avait pourtant aucune idée de ce qui l’attendait. Il était donc urgent qu’elle reprenne possession de ses moyens.

Lentement, le dos de Miko pivota et son regard se riva sur le sien. Décidée à garder l’ascendant et à lui cacher le vacillement qui ne manquait pas de s’opérer à chaque fois qu’elle percevait les effets de son Talent, Solola releva le menton et soutint son regard.

Miko s’avança vers elle, s’assit en tailleur sur le sol et l’invita à faire de même.

- Allons-y. On va commencer à bosser sur ton Talent, puisque c’est visiblement la seule façon de t’empêcher de prendre des initiatives douteuses. Par contre, niveau concentration c’est toujours pas ça, et puisque tu as décidé d’envoyer balader mon exercice de lecture, je te laisse bosser ça de ton côté.

Solola acquiesça en souriant. Elle n’avait encore rien dit, rien fait, et pourtant Miko semblait déjà agacé. L’agacement pouvait-il être considéré comme un trait de personnalité ? Se pouvait-il que parmi les gens joyeux, tristes, généreux ou colériques il y en ait certains continuellement agacés ? Plus étrange encore, ce mécontentement perpétuel déclenchait chez Solola une irrésistible envie de provocation. Pouvait-elle l’exaspérer encore plus ? Cette perspective revêtait un certain charme qu’elle projetait d’explorer.

Une réplique bien salée aurait d’ailleurs déjà passé le pas de ses lèvres si Miko ne l’avait pas surprise en se rapprochant. Naturellement, Solola avait laissé un bon mètre entre eux lorsqu’elle s’était assise. Or Miko venait d’abolir toute notion d’espace vital en ne laissant que quelques centimètres entre leurs jambes. Les coudes plantés sur ses genoux, il avança ses paumes vers elle.

- Donne-moi tes mains.

- Certainement pas !

Les bras croisés, Solola arborait son air le plus hautain. Quelques secondes plus tôt, elle était prête à attaquer. A présent, elle était sur la défensive. N’étant pas de nature très tactile, l’idée d’entrer en contact avec les mains de Miko l’effrayait particulièrement. Son Talent irradiait et il lui était impossible de savoir à quoi s’attendre si elle le touchait.

Miko soupira. Sur son front, une profonde ride du lion fit son apparition. Touché, coulé. Un nouveau stade d’irritation avait été franchi.

- Ecoute, si tu veux disparaitre en toute sécurité, on n’a pas le choix. Une fois invisible, ta seule manière de réapparaitre, c’est que tu produises un bruit, un mot… n’importe quel son qui trahirait ta présente. Or tu n’es pas assez expérimentée pour réussir à revenir volontairement, toute seule. Donc il faut que je te touche pour savoir où tu es et pour pouvoir te pincer pour que tu reviennes.

- Hum oui, passes-moi tes mains que je puisse te pincer, ça fait envie ! railla Solola qui constata avec satisfaction la consternation voiler le regard de Miko.

- Bon, eh bien puisque tu te crois au-dessus de tout ça, ok. Montre-moi que tu arrives à réapparaître toute seule. Une fois invisible tu n’auras qu’à ouvrir la bouche et émettre un son ou un grognement. Je n’ai rien à t’apprendre à ce sujet, tu sais déjà comment faire. Je ne te pincerai qu’en dernier recours.

Les mains moites, Solola observait celles tachetées de Miko. Plus présentes qu’ailleurs, les formes blanches de ses mains semblaient danser à mesure que ses doigts bougeaient. Sur le muscle de son pouce, une tâche en forme d’hirondelle retint particulièrement son attention.

Après une énième hésitation, Solola se décida à déposer ses mains sur celles de Miko. Elle voulait plus que tout apprendre à maîtriser son Talent et elle ne semblait pas avoir le choix. Adoptant l’air le plus désinvolte qu’elle pu trouver, elle avança ses mains qui trahirent son anxiété par un léger tremblement. Au moment où sa paume rencontra celle de Miko et où ses doigts se refermaient sur ses mains, une décharge d’adrénaline remonta le long de ses bras. Elle eut alors la sensation désagréable que tous ses organes venaient de faire une pirouette, comme lorsque Firmin l’avait accompagnée au parc d’attraction.

Dans un mouvement brusque, elle retira instantanément ses mains, à la recherche d’une explication à fournir au regard surpris de Miko. Ce qu’elle craignait se vérifiait : son Talent s’avérait agir plus fortement lors d’un contact physique. Troublée et ne souhaitant fournir aucune explication, Solola choisit donc l’esquive.

- Pourquoi tu ne m’as jamais parlé du Polymorphe ?

Miko laissa retomber ses mains, ses yeux, et plus généralement tout son corps s’affala. S’il avait pu pincer Solola tout de suite, maintenant, sans aucune raison valable, il s’y serait donné à cœur joie. Quoi qu’il fasse, elle refusait de se soumettre au protocole qu’il avait mis des années à créer. L’exercice de concentration ? Trop peu pour elle. Non, Madame voulait travailler son Talent. Et lorsqu’il acceptait de faire une exception et de passer directement à la pratique, cela ne l’intéressait plus, elle souhaitait discuter.

- Qui t’a parlé de ça ?

La question était rhétorique. Miko n’attendait rien du silence mutique de Solola, la réponse était évidente.

- Putain, elle sait vraiment pas tenir sa langue ! Je ne t’en ai pas parlé parce qu’il est censé y avoir des étapes à respecter. 1 : Exercer ta concentration ; 2 : Maîtriser ton Talent ; 3 : Maîtriser ton Talent en autonomie et seulement après 4 : Te permettre d’aller sur le terrain. Pour que tu sois intégrée sur la mission il faudrait que tu sois autonome au moment où on arrivera à localiser le Polymorphe et clairement, au rythme où les choses avancent, ça m’étonnerait beaucoup. Surtout si tu continues à refuser tous les exercices !

Définitivement blasé, Miko avança de nouveau ses avant-bras, les paumes tournées vers une Solola plus hésitante que jamais. Devant son air indécis et passablement effrayé lorsqu’il rencontrait ses mains, Miko perdit finalement patience et se releva rageusement.

- Bon j’en ai marre, j’ai autre chose à faire qu’attendre que Madame veuille bien coopérer !

Tandis qu’il se dirigeait vers la sortie, Solola se redressa, en alerte. Réalisant qu’elle était peut-être allée trop loin, elle eut peur d’avoir perdu sa seule opportunité d’apprendre à disparaitre. Si Miko ne revenait plus à leurs séances d’entrainement, saurait-elle se débrouiller seule ? Et s’il revenait, qu’elle excuse pourrait-elle lui opposer afin d’éviter de lui offrir ses mains ?

- Attend !

A son plus grand étonnement, Miko s’immobilisa et tourna son visage furieux vers elle. Embarrassée, elle se décida à parler sans forcément savoir ce qu’elle allait dire. Et comme dans toute bonne explication spontanée, elle choisi de lui dire la vérité.

- Ecoute, je suis désolée d’accord ? Mais on ne peut pas avancer si on n’est pas sur un pied d’égalité. En tout cas moi je ne peux pas, parce que je ne te fais absolument pas confiance.

Miko se tourna vers elle, silencieusement intrigué mais toujours agacé.

- J’ai besoin de savoir quel est ton Talent. Toi tu connais le mien et moi je ne sais pas du tout à quoi m’en tenir ! Je ressens ses effets, je sens qu’il est puissant, mais je ne sais pas contre quoi je dois me défendre. Alors j’estime que c’est la moindre des choses, pour que nous puissions avancer, que tu me révèles ton Talent.

Tapis. Solola avait joué carte sur table avec une demande qu’elle jugeait tout à fait légitime. Pourtant la réaction de Miko la désarçonna. Dans un premier temps étonné, il avançait à présent vers elle, un sourire amusé aux lèvres. Miko avait donc la capacité de sourire. Première nouvelle. Nouvelle que Solola trouvait d’ailleurs particulièrement absurde. Fixant la tâche blanche en virgule qui soulignait sa fossette, une immense appréhension s’empara d’elle. Rien, dans ce qu’elle venait de dire, ne lui paraissait particulièrement risible. Pourtant la situation semblait amuser Miko. Il souriait. Il avançait.

Il s’approcha lentement jusqu’à planter sa grande carrure face aux bras croisés de Solola. Le regard plongé dans le sien, son air amusé ne le quittait plus. Devant n’importe qui d’autre, elle aurait reculé. Pourtant, il lui sembla primordial de garder la tête haute face à un Miko qui reprenait l’avantage de leur partie d’échec sans qu’elle n’en comprenne le pourquoi du comment.

- Quand tu dis que tu ressens ses effets… Qu’est ce que tu entends par là exactement ?

Ce fut au tour de Solola de froncer les sourcils. Elle avait le sentiment d’avoir exprimé une demande claire et légitime. Pourtant, elle ne recevait en guise de réponse qu’un sourire narquois et la sensation très désagréable d’être prise au piège. A quoi jouait-il ?

Après quelques secondes de face à face silencieux, Miko se détourna, emportant avec lui ses zygomatiques contractés. Seule dans la salle capitonnée, Solola ne sut que faire du sentiment de honte et de frustration qu’elle ressentait mais se promit d’obtenir ses réponses avant leur prochaine confrontation.

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Zoju
Posté le 07/06/2021
Salut ! Maintenant que je suis lancée, je continue ma lecture sur ton texte !
On en sait donc un peu plus sur la mystérieuse mission que Solola va peut-être devoir accomplir. Elle prend enfin conscience du véritable enjeu de son enrôlement et cela n'a rien avoir avec les histoires de roman. Ce serait face à l'urgence de la situation qu'ils ont mis les bouchées double pour trouver quelqu'un possédant le pouvoir de Solola ? En tout cas, heureusement pour nous et la jeune fille, Léontine a du mal à garder sa langue. Pour le reste, j'aime toujours autant les échanges entre Solola et Miko et j'ai bien ri quand il s'est avancé quand elle lui a demandé son talent. Cela faisait très félin XD J'en viens à me demander si c'est vraiment le talent de Miko qui fait cet effet sur Solola ou si c'est Miko lui-même qui les cause.
Quoi qu'il en soit, j'ai pris plaisir à lire ce chapitre ! Hâte de connaitre la suite ! :-)
MadelinePerlef
Posté le 09/06/2021
Ah oui, quand tu es lancée tu es lancée, ça ne rigole pas ! :D
Oui c'est exactement pour ça qu'il ont mis les bouchées doubles (et peut être pour une autre raison aussi mais chut ...haha)
Merci pour tes commentaires en tout cas !
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