Ewen
La voix cristalline guidait Ewen dans les couloirs. Le chant, dans une autre langue, voguait presque dans les airs. La mélodie possédait une force qui le remuait au plus profond de son cœur. Elle emportait ses pensées directement vers Cyla, il avait envie de la prendre dans ses bras et de ne plus la lâcher. Une petite main agrippa une de ses mèches brunes et tira dessus. La jeune princesse, Kalie, lui adressa un immense sourire. Il la portait en biais contre sa hanche et avait pour mission de l’emmener voir sa mère. L’enfant montra sa gorge et s’exclama :
— Maman !
Ewen hocha la tête. La princesse se mit à imiter sa mère : il ne sortit de sa bouche que des sons nasillards et faux. Ewen se retint de rire devant le sérieux de l’enfant.
— Tu vas devoir t’entraîner, princesse, si tu veux t’améliorer.
— Tout le monde dit que je chante aussi bien que maman ! s’offusqua la petite fille.
Le dresseur haussa les sourcils. Quel intérêt de mentir à un enfant ?
Des soldates lui firent signe de s’arrêter. Elles lui enlevèrent ses armes et le laissèrent passer dans le couloir qui menait à la prison d’Astrée. Les murs étaient sobres, le plafond bas, le corridor peu éclairé. La voix d’Astrée résonna, montant si haut dans les aigus qu’il crut qu’elle allait se briser. Des frissons parcoururent sa peau. Jamais il n’avait entendu pareil don.
Hypnotisé, ses pas le portèrent vers l’origine céleste. Il pénétra dans une pièce froide, éclairée seulement par une fenêtre rectangulaire composée de barreaux anthracite.
La jeune reine attendait, le regard perdu dans le lointain. De loin, elle avait l’allure d’une enfant. Une voix si parfaite pour un corps si gracile… Elle se retourna, ses cheveux formaient un rideau doré autour de son visage, les dernières notes s’élevèrent autour d’eux. Le silence, glacial, remplaça soudain la douce quiétude qui l’avait bercée jusqu’à présent. Il avait envie de l’entendre encore. Le monde sans sa voix semblait terne et décoloré.
Les balafres encore rouges de ses joues durcissaient ce visage auparavant lisse et parfait. Ewen avait un faible pour les personnes atypiques, marquées, blessées. Peut-être car il ressentait alors une forte empathie pour eux, décelant dans leurs douleurs un écho de la sienne, dissimulée.
Il déposa la princesse au sol. Celle-ci se jeta dans les bras de sa mère. Rien n’indiquait leurs liens de parenté mise à par leur peau pâle. Il n’arrivait pas à croire qu’Astrée soit la mère de cet enfant. Encore moins que le Kâ ait été son père tant les traits de la petite n’avaient rien des caractéristiques des hommes du désert.
Astrée inonda sa fille sous ses baisers, elle pleurait de joie de la retrouver. Sa robe bleue se releva à cause du poids de la princesse et dévoila des mollets fins, parsemés de bleus et de saletés.
— Vous chantez magnifiquement bien, ma reine.
— Merci, Ewen, murmura-t-elle, le visage noyé dans la chevelure de sa fille.
— Je ne savais pas que vous aviez ce don.
— Il ne me reste que ma voix. On m’a enlevé le reste. Appelez-moi Astrée. Je n’ai plus droit à ce titre.
— Très bien…
Ewen se déplaça un peu dans le cachot. Pour tout mobilier, la jeune femme ne disposait que d’un lit simple et d’une bassine. Comparé à ses luxueux appartements, le changement devait être rude. Astrée croisa son regard et s’assit avec sa fille sur le lit rustique.
— Ce dénuement ne me dérange pas. Cela me rappelle mes tout premiers mois à Etioli, il y a six ans. Lorsque je suis arrivée avec la première expédition. J’ai séjourné de longues journées dans un cachot tel que celui-ci.
— Pourquoi donc ? interrogea Ewen poliment.
— Mon défunt mari me croyait espionne de Mallaig.
— Ce n’était pas le cas ?
Astrée lui lança un regard presque rieur.
— En partie… Mais la vie là-bas ne me manque pas. Même dans les conditions actuelles.
Elle s’empara des mains de sa fille qui tirait sur son corsage, réclamant sans doute plus d’attention, et les embrassa.
— Si j’ai bien compris votre discours durant le conseil, vous étiez plutôt une privilégiée…
— Oui, j’étais même la plus privilégiée. Comment vous faire comprendre... Mallaig est une cité de mirages. Vous ne vivez pas vraiment. Vous êtes dans une réplique du monde, insipide et terne.
Ewen acquiesça bien qu’il ait du mal à s’imaginer ce monde. Dire qu’il souhaitait, un temps, y emmener Cyla !
— Vous êtes donc d’accord avec cette guerre qui se prépare ? Pour libérer les hommes et les femmes de cette cité ?
Astrée se leva, épousseta sa robe et passa une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Kalie resta assise sur le lit en attendant sa mère.
— Ewen, on peut être contre un système, mais comprendre sa nécessité…
Elle semblait si jeune, mais paraissait connaître tant de choses. Elle lui rappela brièvement sa femme, dans ses propos, son attitude, sa singularité.
— De quoi parlez-vous ? Du projet de l’Odalisque ou de Mallaig ?
— De Mallaig. Pour la survie de l’espèce humaine, le clonage est la seule solution.
— Ma femme pensait que seule Astrakam possédait la solution.
— Votre femme venait de la cité des Dieux ?
— En effet.
— Comment justifiait-elle ses propos ?
— L’imperfection contre l’extinction.
Astrée haussa les sourcils puis se détourna, songeuse. Elle joua quelques instants avec les cheveux de sa fille puis ajouta, toujours le dos tourné :
— Vous êtes un homme plein de surprises, Ewen. Qui eût cru qu’un simple dresseur ait connu une Silleuse d’Astrakam et soit maintenant le bras droit de la femme la plus puissante de la Cité.
— Il est des rôles que l’on endosse malgré soi, constata amèrement le dresseur.
— En effet, je ne peux que confirmer. J’ai tellement endossé de rôles que j’ai l’impression de m’être perdue au passage…
— Vous étiez vous-même lorsque Kalie vous a été enlevée, releva Ewen.
— C’est vrai. Je ne pensais pas être capable d’aimer un être aussi fort. Kalie est en même temps ma force et ma faiblesse. Par contre, je crois que dans le domaine de l’éducation, je ne suis pas très douée…
Un rire cristallin s’échappa de ses lèvres. Ewen le trouva délicieux.
— Du moment que l’on aime son enfant et qu’il se sait aimé, je ne pense pas qu’il y ait de mauvaises éducations.
Astrée eut un sourire contrit, comme si elle se moquait gentiment de sa naïveté. Elle se rassit et commença à tresser les cheveux de sa fille. Une fois la coiffure terminée, elle murmura :
— Je suppose que Sinaï souhaite me soutirer de nouvelles informations contre une entrevue avec ma fille ?
— En effet. Le temps que vous aurez dépendra de la pertinence de vos renseignements.
— Qu’attend-elle de moi ?
— Elle souhaite en savoir plus au sujet de l’échange avec Mallaig, en particulier les termes du marché.
— Je ne reverrai pas ma fille si je n’accède pas à sa requête ?
— En effet.
La jeune femme déposa un baiser sur le front de Kalie et la serra fort dans ses bras.
— Alors, je ne vais pas la revoir avant longtemps.
Ewen la dévisagea, déconcerté. Il ne saisissait pas son refus. Dans la même situation, il aurait tout dit, même pour quelques minutes avec sa fille.
— Je vous déçois, n’est-ce pas ?
Ewen ne répondit pas, mais son silence en disait long.
— Vous ne voyez pas encore l’ensemble du tableau, Ewen. Un jour vous comprendrez pourquoi j’agis ainsi.
Le dresseur fronça les sourcils et soupira.
— Avez-vous eu d’autres visites ?
— Seul Kian est venu me voir, mais il est étroitement surveillé par les sbires de sa mère.
— Pourquoi donc ?
— Sinaï est persuadée que les Dieux n’apprécient pas son choix de faire la guerre à Mallaig. Elle est sur ses gardes. Kian a toujours été très imprévisible.
Le regard d’Ewen se perdit un instant par la fenêtre.
— Je pensais qu’elle ne croyait pas aux Dieux. Il me semble que c’est elle, il y a dix ans qui a fait interdire ce culte.
— En effet, mais ce dont elle a peur, c’est que les disciples soient prêts à tout pour plaire aux dieux.
— Vous voyez les Silleurs comme des disciples ?
— Oui.
— Ils ne décident pas de leur destinée. J’avais demandé à ma femme de me marquer, pour pouvoir rejoindre Astrakam avec elle. Ixtchel m’a répondu qu’elle ne choisissait pas. Seuls les Silleurs et les Imparfaits peuvent rejoindre la cité fondatrice.
— Ce sont des mythes, Ewen. Il n’y a pas de Dieux, seulement des tours de magie et de la science.
— Non, je vous assure que ce dont était capable ma femme relevait du miracle.
Astrée fut saisie du même rire cristallin. Ewen le trouva bien moins attrayant que la première fois, certainement car la condescendance transparaissait dans sa voix. Une garde entra dans le cachot.
— L’entrevue est terminée.
Astrée s’empressa d’enlacer sa fille et de lui chuchoter quelques mots à l’oreille. L’enfant se releva soudain, le visage rouge comme un raisin. Elle se mit à taper du pied et à hurler qu’elle ne voulait pas partir. Astrée tenta de la calmer, mais la princesse se perdit dans sa colère. Elle se roula au sol et vociféra de plus belle. La soldate, le visage aussi figé qu’une statue, s’approcha de la princesse, l’attrapa par le bras et la gifla violemment. Ewen ne fut pas assez rapide pour empêcher cette violence, mais saisit la gorge de la femme et l’immobilisa contre le mur. Ses doigts s’incrustèrent dans sa chair.
— Retouchez encore à cette enfant et vous êtes morte.
Kalie, sonnée, alla se réfugier dans les bras de sa mère, une main contre sa joue meurtrie. Ewen relâcha la garde qui reprit difficilement son souffle. Le dresseur tendit la main vers Kalie. Celle-ci, à contrecœur, se détacha de sa mère et accepta de le suivre. Astrée murmura un « merci » du bout des lèvres et les suivit du regard alors qu’ils disparaissaient dans le tunnel.
* *
*
Ewen pénétra seul dans les appartements de Sinaï. Il venait de laisser Kalie à ses gouvernants et appréciait ce moment de solitude. Durant ces derniers jours, il avait eu affaire à des dizaines de femmes différentes. Il était étrange de se retrouver soudain dans un univers régenté par les femmes. Il ne trouvait pas cela dérangeant, seulement déroutant. Les hommes ne leur parlaient qu’avec extrême précaution, n’essayaient pas de les toucher, baissaient presque les yeux à leur passage. Les entraînements avaient commencé depuis trois jours, ils commençaient à l’aube et se terminaient au crépuscule.. Chaque homme possédait un ordre de mission l’affiliant à un quartier de la ville. Les habitations avaient été réquisitionnées, les quartiers bouclés. Chaque Générale avait toute autorité sur son quartier. Les hommes âgés ou trop jeunes s’occupaient des repas pour l’ensemble des futures troupes et étaient les seuls à pouvoir se déplacer dans l’enceinte de la ville.
Ewen faisait le lien entre tous ces mondes clos. Il était reconnaissable, car il portait sur les ordres de Sinaï un ensemble vert émeraude. Les habitants d’Etioli, dès qu’ils l’apercevaient, ne cessaient de lui apporter des lettres ou des messages. Ils imploraient pour la vie d’un proche, un meilleur poste dans l’armée, une audience avec l’Odalisque, une femme non retrouvée, une femme infidèle, une fille disparue plusieurs années auparavant, un garçon exécuté.
Il était devenu leur seul interlocuteur.
Deux femmes soldats l’empêchèrent d’entrer dans les appartements de l'Odalisque. Il fut fouillé et on lui retira à nouveau ses armes. Il n’aimait pas ça. Sans ses armes, il se sentait nu, exposé.
Dans la salle principale, Sinaï recevait une Générale et trois hommes. Sur le marbre gris veiné de noir, les trois accusés, en génuflexion, la suppliaient. Sinaï portait un caftan rouge. Une dentelle dorée jaillissait de son cou et de ses manches. À droite de la pièce, le dresseur remarqua cinq femmes prostrées et vêtues de haillons. Leurs yeux hagards erraient dans la salle.
— Que se passe-t-il ? osa-t-il demander.
— Ewen, venez ici. Venez rencontrer ces déchets de l’humanité.
Le dresseur s’exécuta et se plaça près de l’Odalisque. La Générale n’avait pas vingt ans, on lisait sur son visage un mélange de fierté et d’effroi.
— Ces trois ordures, cher Ewen, ont enlevé et séquestré ces femmes pendant dix ans. Elles ont été violées et battues pendant tout ce temps, obéissant à leurs moindres désirs. Rien que de le raconter, j’en ai la nausée. Ma jeune générale, en vidant son quartier des habitants, a fait cette horrible découverte. Quelle doit être la sanction pour un crime aussi odieux ?
Ewen perçut la question comme un test. Il n’hésita pas :
— Selon nos lois, ils méritent la mort.
— Laissez-moi les torturer, intervint la Générale. Je peux les faire souffrir pendant des années.
— Non, Laïda. Ne nous abaissons pas à leur niveau…
Sinaï ne termina pas tout de suite sa phrase, s’approcha de l’un d’entre eux et lui releva le menton.
— Pendez-les et accrochez-les aux remparts. Faites savoir que ce châtiment sera réservé aux pédophiles et aux violeurs. Je vais aussi ajouter un amendement à l’article 5 concernant le viol. Toute personne coupable de viol ou d’attouchement sexuel est condamnable à mort. Il n’y a pas de prescription même si le crime date de cinquante ans. Si une femme se plaint, écoutez-la, considérez-la, rassurez-la et condamnez l’abomination. Faites passer la nouvelle. D’ici quelques jours, on devrait être débarrassés des porcs et des violeurs. Voyez ça comme un nettoyage de printemps.
Laïda accepta avec un immense sourire, fit signe aux gardes de venir et les hommes furent emmenés au cachot. Sinaï s’approcha des anciennes prisonnières.
— Mesdames, mes excuses n’apaiseront pas vos tourments, mais sachez que votre cauchemar est terminé. Nous allons prendre soin de vous. Suivez la Générale que vous voyez à la porte, elle vous mènera à vos quartiers. Demandez tout ce que vous voulez, cela vous sera accordé.
Les anciennes prisonnières prirent la direction de la sortie. Elles étaient si faméliques que leurs os semblaient transpercer leurs vêtements.
Sinaï fit signe à Ewen. Il lui emboîta le pas. Ils traversèrent deux corridors avant d’entrer dans une vaste chambre. L’Odalisque se pencha au-dessus d’une bassine emplie d’eau et se versa un verre sur la tête. Le liquide ruissela sur son visage. Elle s’assit sur le vaste lit à baldaquin en prenant de grandes inspirations. Ewen resta dos au mur, constatant que le récent évènement l’avait particulièrement ébranlée. Ses mains tremblaient.
— Vous voulez que je fasse venir quelqu’un à votre chevet ?
— Non. Ça va passer. Parfois, certains évènements de mon passé me reviennent en mémoire malgré moi. Ces crises ne durent jamais longtemps.
La pensée que l’Odalisque ait pu vivre un tel traumatisme le traversa. Cela pouvait expliquer bon nombre de choses. Bon nombre de décisions, voire son entreprise toute entière. En particulier sa volonté de libérer et de protéger les femmes.
L’Odalisque se releva puis croisa son regard.
— Le voilà.
— Quoi donc ?
— Le respect. Jusque là, je n’ai eu des hommes que du mépris, du dédain ou de la peur. Vous êtes réellement le premier à m’offrir ce cadeau. Ce qui est étonnant, c’est que mes sujets vous l’ont dédié presque automatiquement. Au conseil, je voyais cette constellation de regards respectueux tournés vers vous et j’en étais malade de jalousie. Qu’aviez-vous fait pour le mériter ? Voler un œuf stupide ? Que faut-il faire pour que nous, femmes, soyons respectées en tant que dirigeantes ?
Le dresseur resta muet un instant avant de répondre :
— Du temps. Ils changeront. Mais vous êtes plus impatiente que l’orage. Ne semez pas vos éclairs avant la pluie.
— Vous avez la carrure d’un combattant mais l’âme d’un poète, Ewen. C’est très troublant.
Sinaï avait un phrasé mordant et suave. Il ne voyait pas une femme, mais une chimère : serpent, lionne ou aigle, parfois mélangé, tour à tour attrayante ou effrayante.
— Pensez-vous que ma révolution soit une erreur ? reprit-elle
Ewen hésita. La franchise n’allait certainement pas lui garantir une vie longue.
— Je ne vous ferai pas jeter aux cachots, quoique vous disiez. J’ai besoin de vous.
Il joignit ses mains avant de répondre.
— Selon moi, l’erreur n’est pas la révolution. L’erreur a été de vous enfermer, de vous emmurer, de créer un entre-soi qui poussait les hommes à ne pas se remettre en question. Au lieu de chercher une solution commune, nous nous sommes éloignés, divisés. En y ajoutant la révolution, vous creusez davantage le fossé entre les hommes et les femmes.
La reine réfléchit.
— Parfois, nous sommes obligés de faire des choix critiquables pour protéger ceux que l’on aime.
— Je le sais.
— Vous-même, n’avez-vous pas choisi de travestir votre enfant pour la protéger ? C’est aussi une violence que de lui imposer un genre !
— Oui, je l’ai compris récemment.
— Où est-elle à présent ?
— Loin.
Ewen ignorait comment elle avait appris pour Cyla. Kian peut-être ?
— Vous voyez, vous la protégez une fois encore ! De moi, maintenant… Pourtant, je ne lui veux pas de mal.
— Je préfère qu’elle se tienne à l’écart pour l’instant.
L’Odalisque soupira et s’assit à son bureau. Elle se mit à rédiger des courriers.
— Dois-je disposer ?
— Non, attendez un instant. J’aime bien vous savoir à mes côtés.
Ewen sourit et s'adossa contre la fenêtre. Il laissa son regard se perdre vers les Montagnes Ocres. Cela faisait plus de cinq jours qu’il n’avait pas vu Cyla. Le jeune Nohan faisait le lien entre eux, allait la voir quasiment tous les soirs. Il lui donnait aussi des nouvelles des oisillons qu’il aurait tant aimé rencontrer.
Un étrange tintement attira soudain son attention. Un bruit de lame. Il fronça les sourcils. L'Odalisque se retourna et lui lança un regard inquiet. Il se rapprocha de la porte et jeta un coup d’œil dans les couloirs. Aucune trace de gardes.
Un silence pesant régnait dans les appartements. Cela n'était pas normal. Il chercha des yeux une arme.
Là, sur le mur, un tarkah de tournoi ! En grandes enjambées, il traversa la pièce et s’empara de la lance. Des bruits de pas résonnèrent. Sinaï le fixait, le corps figé par la crainte. Ewen mit un doigt sur ses lèvres pour lui faire comprendre de garder le silence.
Kian pénétra dans la pièce. Le tarkah qu’il tenait en main dégoulinait de sang.
— Kian ? s’exclama l’Odalisque, abasourdie.
Le jeune homme ne regarda pas autour de lui ; il observa sa mère un bref instant et s’élança en avant, le Tarkah dardé dans sa direction. Ewen n’eut pas le temps de réfléchir à l’incongruité de la situation ni aux raisons qui poussaient le Prince à cette attaque. Leurs armes se percutèrent et le dresseur arriva à dévier juste à temps l’arme de sa cible. La pointe vint se ficher dans le mur à quelques centimètres du visage horrifié de Sinaï. Aucune hargne, aucune animosité ne se reflétait sur les traits du jeune homme. Un masque impavide le possédait. Dans sa main libre apparut un ékri, attaché à l’aide de sangles à son bras droit. Ewen évita le dard en parant avec son arme d’apparat. Les piques de l’ékri vinrent crisser contre l’instrument de combat.
— Kian… murmura Sinaï d’une voix brisée, comme si la prononciation de son nom allait lui faire retrouver la raison.
Le Prince reprit sa lance. Ewen, qui jusqu’à présent faisait office de bouclier entre la reine et son fils, la poussa brutalement vers le lit. L’Odalisque passa par-dessus à quatre pattes, ne retenant plus ses larmes. Kian bondit à la poursuite de sa mère. Ewen lui agrippa une jambe et tira de toutes ses forces pour le retenir. Le prince lui asséna un puissant coup de pied dans la mâchoire. Ewen, bien que sonné, ne lâcha pas prise. Kian se retourna et projeta son ékri vers lui. Le dresseur arrêta l’arme avec sa main pour éviter qu’elle n’atteigne son visage. Les épines transpercèrent sa peau. La douleur remonta brutalement jusqu’à son cerveau et il grogna. Sa vision se troubla un instant. Un objet percuta la tête de Kian. Du verre et de l’eau ruisselèrent sur ses épaules. Les restes du vase se brisèrent au sol.
Ce bref gain de temps permit à Ewen de se ressaisir. Il lui tordit le poignet et arracha l’ékri de ses liens. Il s’empara de l’arme avec sa main valide et la pressa contre la carotide du prince. Tout son corps bloquait Kian.
— C’est fini ! Ne me force pas à te tuer !
Le Prince le regardait toujours avec cet air placide, comme s’il était absent de la scène. Ewen appuya davantage. Des gouttes de sang perlèrent à la pointe de l’arme. Le visage de Kian changea soudain du tout au tout. Ses traits se tirèrent, comme saisis par l’horreur, et ses yeux devinrent des miroirs d’angoisse.
— Lâchez-moi ! Je ne contrôlais rien !
Suspicieux, Ewen maintint la pression. Des gardes arrivèrent enfin dans la chambre, armées jusqu’aux dents. Sinaï, toujours en pleurs, leur fit signe d’approcher. Les femmes redressèrent le Prince et le ligotèrent. Ewen, la main sanguinolente, se servit d’une partie du linge de lit pour éponger ses blessures. Sinaï, recroquevillée contre le mur, restait pétrifiée par l’horreur alors qu’on emmenait son fils. Le dresseur la rejoignit et lui tendit sa main valide. Elle la saisit. Ils sortirent de la pièce et découvrirent le carnage qu’avait laissé Kian : six femmes soldats nageaient dans leur sang. Kian était prostré devant les corps sans vie. Il pleurait. Il marmonnait dans sa barbe une litanie de mots.
— Que fait-on de lui, Odalisque ? demanda une Générale.
Le regard de Sinaï passa de son fils aux cadavres puis de corps sans vie à son fils. Ewen la sentit vaciller, il l’attrapa par l’épaule pour la retenir.
— Vous savez ce que disent les lois, reprit la Générale.
Sinaï acquiesça, blême.
— Oui. La mort…
En prononçant ces mots, Sinaï devint plus pâle qu’un cadavre. Sa main se posa sur son ventre et elle vomit sur le marbre gris. Kian se retourna, sembla sortir de sa torpeur.
— Mère ! Je ne voulais pas ! Ils ont pris le contrôle ! Les Dieux ont pris le contrôle ! Je vous en prie ! Croyez-moi !
Les Générales le forcèrent à se relever. Le jeune homme ne cessait de dévisager sa mère, les traits irradiés par la souffrance. Elle baissa la tête, incapable de soutenir son regard.
Le Prince fut emporté le long du couloir alors qu’il hurlait :
— JE VOUS HAIS, LES DIEUX ! JE VOUS HAIS ! JE VOUS TROUVERAI ET JE VOUS TUERAI !
Ewen porta sa main blessée à sa poitrine. Des picotements désagréables parcouraient ses doigts. Il avait l’impression qu’une flamme invisible prenait possession de ses veines.
Une évidence s’imposa à lui : l’ékri était empoisonné.
N'empêche qu'avec ton précédent chapitre ahurissant de génie, j'ai trop envie de retrouver Jun et Alya. Mais bref, passons.
Tu te creuses bien la tête ! J'espérais que l'ékri soit empoisonné et oui il l'est ! Plus de piquant !
Sinon comme tu l'as bien sous-entendu dans ton précédent commentaire : le pouvoir de possession est incroyable de dangerosité ! Attention Alya ! Attention ^^
Enfin, depuis le soulèvement de Sinaï et la mort du Kâ, je me disais qu'Ewen et Sinaï allaient bientôt jouer dans le film 50 nuances d'Ewen. Mais là c'est certain, il va bientôt lui montrer son "ékri" ^^ (m'enfin il faut d'abord qu'il guérisse là)
Hâte d'en savoir plus !
Mais en attendant je rattrape ma nuit dernière ^^
Bises :)
Signé : le vil goupil
Contente que ce chapitre te plaise aussi. Ahlalala "fifty shades of ewen" pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt 😉.
"Mais là c'est certain, il va bientôt lui montrer son "ékri" ^^ =>"LOL comment je vais briser tes rêves dès le prochain chapitre 😅.
" N'empêche qu'avec ton précédent chapitre ahurissant de génie, j'ai trop envie de retrouver Jun et Alya. Mais bref, passons."=> tu vas les revoir bientôt ^^ ils vont bien s'expliquer !
Bon tu te rapproches à grand pas de la fin du tome 1 !!
Allez à bientôt 😘🍪🍪
Alors alors, les événements s'enchaînent ! Tous plus sanguinolents les uns par rapport aux autres, ce chapitre... était mené avec brio ! D'abord une discussion assez fine et profonde entre Astrée et Ewen, puis Ewen qui rejoint l'Odalisque, et ce sont à travers tous ces petits échanges que les personnages se révèlent et montrent leur fragilité. Je sais pas exactement ce qui a fait ça, mais j'ai été particulièrement émue par ce chapitre, tes personnages me font tous mal au coeur :( même Sinaï (et il en faut pour qu'on s'attendrisse sur elle !) mais je sais pas, quand elle a été attaquée par son fils, puisque lorsqu'elle vomit, je ne pouvais tout sauf la haïr, et c'est ce qui fait la force de ton récit, entre autres ! Des personnages tout gris, pas tout parfait, pas tout méchant, même si certains plus bons que d'autres... Ces petits bibous m'attendrissent, oui, d'autant plus que les événements deviennent de plus en plus brutaux et que je crains pour la suite ! Dooonc oui, tu as vraiment de jolies qualités de conteuse ! Une petite merveille cette histoire, et originale, qui plus est.
Et Kian à la fin, mouh, un de mes personnages préférés avec Nohan !
Sinon, quelques phrases phares qui m'ont marquée et que je voulais saluer :
— Comment justifiait-elle ses propos ?
— L’imperfection contre l’extinction.
Et:
— Vous avez la carrure d’un combattant mais l’âme d’un poète, Ewen. C’est très troublant.
Voili, encore une fois, un superbe chapitre ! <3
J'ai beaucoup aimé ta remarque si mes personnages "gris", je ne suis pas fan des grands méchants ! Pour moi, même les pires crapules peuvent être attendrissants et avoir leurs raisons d'agir ainsi.
"les événements deviennent de plus en plus brutaux et que je crains pour la suite ! "=> Oui, j'avoue que cela devient de plus en plus dur émotionnellement, une plume me disait que mon roman l'avait franchement angoissé vers la fin !
Tu me diras ;) (mais j'essaie d'alterner avec des moments mignons !).
C'est marrant, parmi les deux phrases que tu as relevées, l'une est centrale pour le tome 2 ;) Garde là en tête <3
Bon, j'ai hâte d'avoir ton ressenti final sur la fin du tome 1 ! (vu qu'en plus, je reprends mon tome 2 après plus de 8 mois de pause, ça me remotive trop !).
Pleins de bisous volants !
A bientôt sur ton histoire ou sur la mienne <3
Et comme ça fait 8 mois, ça va pas trop de peine à reprendre? :) <3
Alooooooors bon courage pour la suite ! surtout que tu me vends du rêve là, avec ton " Il y a tellement de personnages, tellement de lieux, tellement d'intrigues politiques (en même temps c'est pour ça que j'adore autant l'histoire mais bon parfois, j'ai un peu l'impression d'avoir été trop ambitieuse !) XD" Et non, jamais trop d'ambition, je suis sûre que tu vas réussir à te dépatouiller comme une cheffe !
J'ai beaucoup aimé aussi la relation d'Astrée avec son enfant... même si la pauvre n'est pas tirée d'affaire...
Oui, j'aurai bien aimé développé la relation Ewen/ Sinaï mais malheureusement, ma plume en a décidé autrement^^ ahaha
"J'ai beaucoup aimé aussi la relation d'Astrée avec son enfant... même si la pauvre n'est pas tirée d'affaire..." => non c'est sûr...
Merci pour tous ces coms <3
D'ailleurs waouh, le self-control d'Ewen m'impressionne ! :-) A croire que son rôle politique ne lui déplaît pas tant que ça finalement...
J'ai relevé une petite faute : "Le regard de Sinaï passa de son fils aux cadavres puis de corps sans vie à son fils." : de=>des
Oui pauvre Kianounet :(
Ewen est un maître du contrôle, il m'impressionne moî-même ! XD
Merci pour la petite faute ;)
Pleins de bisous volants
Super chapitre, Astrée est de plus en plus "humaine", ton récit est super moderne avec la place des femmes...la notion de respect ici est également très touchante, toutes les femmes ont déjà ressenti cette frustration de ne pas être prise au sérieux par des hommes, parce qu'elles étaient des femmes. Je pense que ce passage peut beaucoup faire du bien aux jeunes lectrices (tout en étant un peu triste: pourquoi doit-on gagner ce respect plus que les hommes?) La fin est terrible, on est terriblement triste et c'est super injuste pour Kian. j'espère juste que ça va pas trop finir mal. mais j'ai peur. Juste...Pas Ewen steuplait !!!!
Des bisous :)
Oui j'ai pris un peu de temps pour développer Astrée, c'est un personnage emblematique du tome 2. Quant a ewen, bon tu as déjà lu le chapitrr suivant...
Pleins de bisous volants
Tu ne veux pas commencer à écrire la suite (s'il y en a une xD) je n'aime pas arriver au bout de quelque chose que j'aime !
Alors mon avis général :
J'aime un peu moins ce chapitre que les autres (bon j'en suis à la moitié quand j'écris ça, je vais peut-être changé d'avis, mais je voulais noté mon impression tout de même).
Ça concerne Ewen et sa façon d'être, sa façon d'agir. Bon quand il est avec Astrée ça va. Mais le reste du temps (quand il prend le garde par la gorge, quand il dit aimer recevoir les doléances, "Sans ses armes, il se sentait nu, exposé." là aussi, par exemple ...) bin j'ai du mal à le reconnaître.
Tu nous as fait le portrait d'un père aimant, d'un homme respectueux et respectable, plus doué avec les animaux qu'avec les hommes (en général) et la je le trouve bien trop à l'aise dans son rôle alors qu'à la base il ne voulait pas être impliqué et voulait retourner auprès de sa fille.
C'est vraiment une impression d'ensemble, à part le passage où il prend le garde à la gorge il n'y a pas vraiment de moment exact que je trouve incohérent, juste un sentiment global, je ne sais pas si c'est très clair ^^.
Sûrement que ça manque de pensée personnelle sur son changement de comportement s'il est nécessaire à la suite.
A la fin, il se rattrape et est plus cohérent avec lui-même je trouve.
Sinon le chapitre reste bon et intéressant, je pense qu'il va introduire la suite que je redoute xD
Mes coquillages, crustacés et poulpes :
"Des gardes lui firent signe de s'arrêter. Ils lui enlevèrent ses armes"
-> Des gardes hommes du coup ? Pourquoi pas des femmes ? Connaissant la nouvelle politique.
"tant les traits de la petite n'avaient rien des caractéristiques des hommes du désert."
-> Y a quelque chose qui me dérange dans cette formulation de phrase. C'est le caractéristique utilisé comme un nom commun que je trouve bizarre. Enfin y a un truc à revoir ici ^^
"Vous chantez magnifiquement bien, ma reine."
-> Ewen n'est pas supposé avoir porté allégeance à Sinaï ? Ce n'est pas étrange qu'il appelle Astrée "ma reine" ?
Même si bon OK la suite du dialogue a sa place, je trouve juste ça bizarre de la bouche d'Ewen.
"Itxchel" -> eeeeeeeeeeuh tu t'attends à ce qu'on arrive à prononcer ce prénom ?! xD J'ai bugué 5 minutes avant d'abandonner, je vais avoir besoin de la phonétique là :P
"Le soldat, le visage aussi figé qu'une statue, s'approcha brusquement, l'attrapa par le bras et la gifla violemment."
-> Il est tellement mort le soldat xD (même si encore une fois je trouve chelou que ce soit un homme). Je trouve encore que donner autant de pouvoir à des êtres plus forts est dangereux. A moins qu'ils se retrouvent avec de sacrés avantages en contre partie, mais du coup ce serait à préciser.
"D'ici quelques jours, on devrait être débarrassé des porcs et des violeurs. Voyez ça comme un nettoyage de printemps."
-> Aaaaaah si ça pouvait être si simple xD
"L'Odalisque n'était plus qu'à un mètre de lui."
-> A quel moment s'est-elle levée du lit ou lui rapproché ? Il manque une action quelque part.
"Endurci par l'habitude de la privation, il la repoussa doucement.
- Si nous souhaitons que notre coopération fonctionne, nous ne pouvons devenir amants. Si vous souhaitez que je vous respecte, n'insistez pas."*
-> OUI ! Voilà ! C'est ce Ewen que je veux voir et que je connais ! Et puis je le ship plus avec Astrée, déso pas déso Sinaï ! J'préfère la belle mère :P
"Je vous en prieeeeee"
-> La répétition de e n'est pas très jolie ici, avec le ton et les phrases qui entourent celle-ci, tu n'as pas besoin d'être aussi insistante je pense.
"Une évidence s'imposa à lui : l'ékri était empoisonné."
-> AH NON ! NON ! NON NON NON et NON ! Tu m'as déjà fait le coup, Ewne NE MOURRA PAS ! Arrête de me torturer T_T
Bon pour une fois, pas comme Léthé, je n'ai pas réussi à m'attacher à Kyan (en même temps y a dejà pas mal de perso auxquels je me suis attachée xD), donc sa condamnation à mort ne me fait pas grand chose dans l'immédiat. Et je pense qu'il va s'en sortir puisque c'est un Silleur.
Voilà, des bisous ! <3
Merci tellement pour ton aide <3
Pleins de bisous volants
XD Pardon, ça fait tellement de suspens, c’est affreux ! Comment oses-tu faire vivre ça à tes lecteurs franchement, t’as pas honte ?! Je suis quasiment sûre que je vais finir tous les chapitres avant ce soir, et après j’aurai plus rien à lire T.T et ce sera ta faute !
J’ai beaucoup aimé qu’on devine le passé de Sinaï, c’était bien amené et touchant, on aperçoit toute une dimension d’elle dont on ne se doute pas du tout (je sais pas pour les autres, mais moi je pensais comme une débile qu’elle avait toujours eu une bonne position et qu’elle avait été choyée dès son plus jeune âge).
Astrée est en demi-teinte pour moi, j’ai l’impression qu’elle est surtout très manipulatrice et les personnages comme ça me font flipper XD en parlant de personnages flippants, ça fait longtemps qu’on a pas revu Anaël ! J’espère qu’il va bien.
Pour Kian, alors, c’est peut-être moi qui ait mal compris, mais dans le chapitre précédent les « dieux » (moi j’imagine deux vieux en train de jouer au Scrabble xD) ont dit à Alya qu’elle devait se laisser faire pour qu’ils prennent possession de son corps, parce que si elle luttait, soit son corps ferait de la merde, soit elle tomberait dans le coma... Du coup, là, pourquoi Kian n’a pas lutté ? Surtout qu’il a carrément pas l’air d’accord ! Il préférait pas AU PIRE tomber dans le coma pour sauver les soldates, sa mère et Ewen ? Je sais pas... Il faudra que tu m’expliques ce choix du coup XD
Sinon le suspens est à son comble, je me prépare un bol de céréales et je fonce sur l’avant-dernier !!
C'est vrai que ce chapitre se termine avec un bon cliffhanger^^
Je suis contente si tu as apprécié le passage où on devine le passé de Sinaï, elle a un passé très intéressant que je développerai dans le tome 2.
Pour Astrée, elle est aussi en demi-teinte mais elle est autant voire plus manipulatrice que Sinaï( bien que d'une autre manière).
"Pour Kian, alors, c’est peut-être moi qui ait mal compris, mais dans le chapitre précédent les « dieux » (moi j’imagine deux vieux en train de jouer au Scrabble xD)"=> Alors non tu n'as pas mal compris. C'est juste que les Dieux ne disent pas forcément la vérité... En fait, les Silleurs ne peuvent rien faire contre la possesion des Dieux. C'est pour cela qu'ils sont leurs armes !
Sinon le suspens est à son comble, je me prépare un bol de céréales et je fonce sur l’avant-dernier !!=> MDR
T'es trop chou <3
Merci encore pour tes coms :)
Les deux reines, l’ancienne et la nouvelle sont bien mystérieuses.
Tout cela donne envie d’en apprendre davantage.
Cela dit, a-t-il vraiment tenté de lutter contre leur emprise ? => Oui, on l'apprendra par la suite mais on peut difficilement lutter contre leur emprise.
Les deux reines, l'ancienne et la nouvelle sont bien mystérieuses. => Je les adoreeeeeeeeeee
Tout cela donne envie d'en apprendre davantage. = ça arrive :)
Merci encore de ta lecture !
C'est encore moi :D<br />
Coquillettes et suggestions :
"montant si haut dans les aiguës (aigus)"
"la douce quiétude qui l'avait bercée (bercé - accord avec Ewen) jusqu'à présent"
"mes tout /premiers/ mois à Etioli, il y a six ans. Lorsque je suis arrivée avec la /première/ expédition" Repet
"- L'imperfection contre l'extinction" ... l'imperfection ? Pourqwa ?
"et qu'il se sait aimer (aimé)"
"Vous êtes /pour l'instant/ cantonné à un bout de la toile et votre regard ne peut /pour l'instant/ englober l'ensemble" Repet
"Je /croyais/ qu'elle ne /croyait/ pas aux Dieux" Repet ("je pensais"... ?)
"baissaient presque leurs yeux (les yeux) à leur passage." (On se doute qu'ils ne baissent pas ceux des autres)
"constatant que le récent évènement l'avait particulièrement ébranlé(e). Ses mains tremblaient." Sinon j'ai cru que tu parlais d'Ewen et non de Sinaï :P
Alors tout d'abord une petite incohérence avant que j'oublie : Ewen se blesse la main (et donc s'empoisonne) sur l'Ekri de Kian, or à la fin de la scène il le lui plaque sur le cou jusqu'à faire couler du sang. Donc, soit Kian va mourir aussi (il pourrait avoir pris un antidote, mais comme il ne semble pas en avoir vu le chapitre suivant...), soit il y a un problème XD
J'ai bien aimé l'entrevue entre Ewen et Astrée, ce personnage me fascine de plus en plus alors qu'elle semblait très passive au début de l'histoire - enfin, pas tant que ça en fait, au vu de cette histoire d'échange et puis d'espionne et tout... Par contre ce qui m'a paru un peu plus bizarre c'est qu'elle doit savoir que c'est une des rares occasions qu'elle aura de voir sa fille et de lui parler, or elle passe beaucoup de temps à discuter avec Ewen. Et je suis très curieuse à propos de la femme de ce dernier et des Silleurs en général, dommage qu'on en apprendra pas plus sur le sujet par Ewen (...)
J'ai surtout aimé tout le passage entre lui et Sinaï (bon, j'adore ce perso, ça doit jouer XD), avec la faiblesse qu'elle laisse transparaître et le passage sur le respect (très bien vu !). Et du coup ça rend la suite encore plus triste de le voir interagir si humainement avec ces deux superbes personnages de femmes :((( J'aurais bien aimé avoir encore plus de dialogues entre eux !
Et je crois que j'avais compris assez vite que Kian était "possédé" - bon, c'est facile de dire ça après coup, mais entre le titre du chapitre et la possession d'Alya juste avant, il me semble qu'on avait quelques indices. En plus en reparcourant en diagonal le chapitre je me suis rendue compte que tu parlais de son "instabilité" juste avant, via Astrée... Instabilité, tu parles XD J'aime beaucoup le geste instinctif d'Ewen de protéger l'Obélisque. On ne mérite pas ce perso ToT
Par contre, la scène d'action m'a parue un peu hachée, peut-être parce que les phrases sont courtes et surtout presque toute de la même longueur... Et un peu la même construction aussi (sujet - verbe - complément), en alternant presque systématiquement Ewen et Kian en sujets...
Et la fin... ! Je pensais que ça allait juste être anecdotique mwa o.O En tous cas t'es un génie pour les cliffhangers, c'est prenant sans que ça fasse trop forcé !
J'ai encore dévoré tout le chapitre : les deux scènes avec Astrée puis Sinaï sont superbes ! On sent le pouvoir qu'elles ont l'une et l'autre, très différents. Mais on sent bien qu'Ewen est remué dans les deux cas, c'est vraiment nickel ! Et tout le chapitre est superbement écrit : c'est évocateur, poétique, haletant...
Décidément, je n'ai plus de critique à te faire. Je suis en mode fangirl et franchement admirative du développement de ton (tes) intrigues. Le fait d'avoir mis la scène où les "dieux" prennent possessions du corps d'Alya dans le chapitre précédent, c'est brillant car on mesure tout de suite ce qui est en train de se passer pour Kian.
Bon, je ne crois pas qu'il va mourir, mais quand même, le pauvre ! Je sens qu'Ewen va avoir du boulot...
En tout cas on sent plus que jamais que RIEN n'est dû au hasard dans ta fiction. Et je t'assure que moi, la reine des digressions, j'admire !
Détails et pinaillages :
"Hypnotisé, ses pas le portèrent vers l'origine céleste." : je comprends ce que tu veux dire, mais ce n'est pas l'origine qui est céleste, c'est le chant, non ?
"Peut-être, car il ressentait alors une forte empathie pour eux, décelant dans leurs douleurs, un écho de la sienne, dissimulée." : je trouve cette phrase un peu trop hachée. Il y a des virgules qui pourraient sauter et je remplacerais "car" par "parce que" : "Peut-être parce qu'il ressentait une forte empathie pour eux, décelant dans leurs douleurs un écho de la sienne, dissimulée" ou "un écho de celle que lui-même dissimilait" ?
"Encore moins que le Kâ soit son père " : ne faudrait-il pas mettre cette phrase au passé, vu que le Kâ est mort ?
"Vous êtes pour l'instant cantonné à un bout de la toile et votre regard ne peut pour l'instant englober l'ensemble." : répétition de "pour l'instant".
"Je croyais qu'elle ne croyait pas aux Dieux, il me semble que c'est elle, il y a dix ans qui a fait interdire ce culte." : répétition de "croire". "Je pensais qu'elle ne croyait pas aux Dieux" ?
"Je croyais qu'elle ne croyait pas aux Dieux, il me semble que c'est elle, il y a dix ans qui a fait interdire ce culte.
- En effet, mais ce dont elle a peur, c'est que les disciples soient prêts à tout pour plaire aux dieux.
- Vous voyez les Silleurs comme des disciples ?
- Oui.
- Ils ne décident pas de leur destinée. J'avais demandé à ma femme de me marquer, pour pouvoir rejoindre Astrakam avec elle. Itxchel m'a répondu qu'elle ne choisissait pas. Seuls les Silleurs et les Imparfaits peuvent rejoindre la cité fondatrice." : dans ce dialogue, on ne sait pas qui parle. En fait, jusqu'à la dernière phrase, je croyais que c'était inversé, car jusqu'ici, c'était plutôt Ewen qui posaient les questions et Astrée qui répondait, or là, ça s'inverse. Une incise dans la première phrase serait la bienvenue, je pense.
"Toujours particulièrement ailleurs, les anciennes prisonnières prirent la direction de la sortie." : bizarre, le début de la phrase... j'enlèverais "particulièrement"
"Le dresseur resta muet un instant avant de répondre.
- Du temps. Ils changeront. Mais vous êtes plus impatiente que l'orage. Ne semez pas vos éclairs avant la pluie.
- Vous avez la carrure d'un combattant, mais l'âme d'un poète, Ewen. Cela est très troublant.
Sinaï avait un phrasé mordant et suave. Il ne voyait pas une femme, mais une chimère : serpent, lionne ou aigle, parfois mélangé, tour à tour attrayant ou effrayant." : Magnifique ce passage !
"Si vous souhaitez que je vous respecte, n'insistez pas." : cette phrase me contrarie un peu, philosophiquement parlant. Pourquoi ne la respecterait-il plus s'ils sont amants ? Ou même si elle tente de le séduire ? En quoi le geste de Sinaï lui enlèverait du respect ? Est-ce méprisable de séduire (si ce n'est pas pas pour nuire ou par calcul, en tout cas, or rien n'indique que Sinaï veut le séduire par calcul, ici, si ?). La phrase suivante, en introspection d'Ewen, donne une explication. Mais à moins que Sinaï ne lise dans ses pensées, je trouve qu'il a de la chance qu'elle ne prenne pas mal sa réflexion.
"Leurs armes se percutèrent et le dresseur arriva à dévier juste à temps, l'arme de sa cible." : la virgule est en trop (ou alors il faudrait en mettre une autre devant "juste à temps" mais je pense que ça alourdirait)
Rhaaa décidément, tu es trop forte pour les cliffhangers ! => J'aime les cliffhangers <3
Je suis contente que les scènes entre Astrée/Ewen et Sinaï/ Ewen t'aient plu, j'ai adoré les écrire ! Et c'est vrai que ça m'aurai pas dérangé d'en écrire d'autres !
En tout cas on sent plus que jamais que RIEN n'est dû au hasard dans ta fiction. Et je t'assure que moi, la reine des digressions, j'admire !=> Merci, moi j'adore quand les histoires sont des immenses toiles d'araignées :) c'est pas facile tout de même, il va rester quelques incohérences !
Je note tous tes pinaillages qui sont tous intéressants et je corrigerai pendant ma phase de relecture !
Quant au passage sur le respect entre Sinaï et Ewen, je rajouterai peut-être une phrase pour qu'en effet, elle ne prenne pas mal la remarque^^
Merci encore de ta lecture <3
Il n’y a pas à dire, j’aime beaucoup Ewen J Du coup, j’espère qu’il va survivre :’( Mais j’ai peur…
Il va arriver quoi au garde qui a giflé Kalie ? La petite va forcément en parler à un moment…
Toujours aussi extrémiste Sinaï, vraiment trop, même pas de jugement et du coup, là, ça va se retourner contre elle avec Kian. J’espère qu’il va réussir à fuir :’( J’ai compris aussitôt que ce n’était pas lui, c’était évident, mais ça ne retire pas le danger et tout ce que ça implique. Sinon, Ewen a vraiment eu beaucoup de chance de trouver une arme alors qu’on l’a désarmé… Pourquoi garder une arme d’apparat en présence de l’odalisque ? C’est risqué, très risqué… J’aurais préféré le voir se défendre avec un objet quelconque avant de subtiliser son arme à Kian… Il doit bien y avoir des chandeliers dans la pièce…
J’aime qu’on évoque d’anciens traumatismes pour Sinaï, ce qui justifie son comportement. Il y a encore plein de choses de cacher, c’est vraiment chouette J
À bientôt ;)
Il n'y a pas à dire, j'aime beaucoup Ewen J Du coup, j'espère qu'il va survivre :'( Mais j'ai peur... => Moi aussi je l'aime beaucoup <3
Tu auras ta réponse au chapitre suivant.
Il va arriver quoi au garde qui a giflé Kalie ? La petite va forcément en parler à un moment... => Mmm pas grand-chose mais j'avoue ne pas y avoir réfléchi -_-
Toujours aussi extrémiste Sinaï, vraiment trop, même pas de jugement et du coup, là, ça va se retourner contre elle avec Kian. => Intéressant, je pensais l'avoir un peu plus nuancé. Quels sont les passages qui te font dire ça ?
En ce qui concerne l'emprisonnement de Kian et sa possible mort, tu verras dans le prochain chapitre :p
Ewen a vraiment eu beaucoup de chance de trouver une arme alors qu'on l'a désarmé... Pourquoi garder une arme d'apparat en présence de l'odalisque ? C'est risqué, très risqué... J'aurais préféré le voir se défendre avec un objet quelconque avant de subtiliser son arme à Kian... Il doit bien y avoir des chandeliers dans la pièce... => C'est vrai que j'ai un peu choisi la solution de facilité, mais bon je ne vois pas comment il aurait pu lutter contre une lance avec un chandelier... lol
J'aime qu'on évoque d'anciens traumatismes pour Sinaï, ce qui justifie son comportement. Il y a encore plein de choses de cacher, c'est vraiment chouette => Oui, je pense que ça vient surtout légitimer ses actes. Est-ce que tu penses que j'ai besoin de plus l'expliciter ? Est-ce qu'on comprend qu'elle a elle-même été violée dans sa jeunesse ?
Pleins de bisous volants <3
A bientôt pour la suite !
je rigole mais je suis triste, il va pas se faire tuer quand meme ? pas mon Kiki ???
Ah ouais effectivement la prise de controle par les dieux est pas du tout a prendre a la légère. Alya a intérêt a faire gaffe.
J'ai beaucoup aimé Ewen dans ce chap, sa neutralité face aux deux femmes. Et aussi l'inversion de ces deux là, aussi : au débat l'une est captive et l'autre est la biatch qui l'a détronée, et maintenant c'est l'inverse. Les deux sont à la fois touchantes et conasses, selon les moments, les choses qu'elles vivent. Meme la petite choupette capricieuse, elle fait de la peine maintenant qu'elle est en disgrace. Enfin bref, j'aime beaucoup cette rotation de ces rivales, et l'attitude d'Ewen par rapport à ça, il rentre pas dans leur jeu, j'approuve (trop kiffé qu'il rembarre la reine)(que veux tu maintenant qu'il s'est passé un truc entre Ewen et Victor Carmin dans secret FPA story je deviens possessive xD)
Le chapitre était haletant. et je m'inquiète pour la suite, j'espère vraiment que Kian va trouver un moyen de fuir ou d'être gracié, et que le poison n'est qu'un petit poison riquiqui de rien du tout qui guérit tout seul... ouais... je vais aller brûler un cierge
Kian... boulet... xD => Miii non c'est pas sa faute, pauvre shoupi !
je rigole mais je suis triste, il va pas se faire tuer quand meme ? pas mon Kiki ??? => XD je ne dirai rien
Ah ouais effectivement la prise de controle par les dieux est pas du tout a prendre a la légère. Alya a intérêt a faire gaffe. => En effet...
J'ai beaucoup aimé ton analyse sur Ewen, Astrée, et Sinaï, tu as tout à fait cerné ce que je voulais montrer ! ça fait plaisir !
j'approuve (trop kiffé qu'il rembarre la reine)(que veux tu maintenant qu'il s'est passé un truc entre Ewen et Victor Carmin dans secret FPA story je deviens possessive xD) => Tu m'apprends un truc ! Je ne suis pas à jour du tout ! xd
Le chapitre était haletant. <3 merci
le poison n'est qu'un petit poison riquiqui de rien du tout qui guérit tout seul... ouais... je vais aller brûler un cierge => XD brûle un gros cierge^^
Pleins de bisous volants !
Ewen craque sur toutes les femmes où je me trompe ? Quel enjôleur avec sa poésie !
Je ne comprends pas : pourquoi il défend Sinaï ? C’était l’occasion de s’en débarrasser.
Makara, entends-moi : Kian Pas mourir ! Ewen peut mourir ;)
bisous
Re-coucou :p
Bravo pour la barre des 200 commentaires ;) => MERCI !!! Tu te rends compte ? C'est énorme ! Moi j'y crois pas. lol
Ewen craque sur toutes les femmes où je me trompe ? Quel enjôleur avec sa poésie !=> Carrément ;-)
Je ne comprends pas : pourquoi il défend Sinaï ? C'était l'occasion de s'en débarrasser. => Ewen croit au projet de Sinaï, même s'il y a certains points sur lesquels il n'est pas d'accord mais il y croit, en particulier car il est sûr que cela protège Cyla. Voilà pourquoi, il la défend ! :)
Makara, entends-moi : Kian Pas mourir ! Ewen peut mourir ;) => Tu verras au prochain !
Pleins de bisous volants !
Bon, sinon, il s'en passe des choses dans ce chapitre.
D'abord la scène Astrée/Ewen : il se passe ce que je pense entre les deux ?? =D J'ai bien aimé découvrir d'autres facettes d'Astrée qui se révèle plus complexe qu'on ne le pense. Elle était privilégiée à Mallaig, mais s'en est enfuie, mais elle a quand même mis en place un échange entre Etioli et Mallaig... j'ai hâte d'en savoir plus sur tout cela ! C'est très intrigant, d'autant plus qu'elle refuse de donner des infos sur l'échange à Sinaï !!
ENsuite Sinaï/Ewen : j'adore la phrase "vous êtes plus impatiente que l'orage" =D J'ai trouvé leurs relations plus... matures. Ewen a l'air de prendre son rôle à coeur, il ne le fait pas seulement pour protéger CYla j'ai l'impression. C'est intéressant comme évolution.
Et cette fin ! J'espère qu'il ne va pas mourir, vraiment.
Vivement la suite !
Ah, lire ta réaction c'était juste <3. Je vois que tu es toujours à fond, ça me fait tellement plaisir <3
D'abord la scène Astrée/Ewen : il se passe ce que je pense entre les deux ?? =D => :p Ewen, ce lover <3
J'ai bien aimé découvrir d'autres facettes d'Astrée qui se révèle plus complexe qu'on ne le pense. Elle était privilégiée à Mallaig, mais s'en est enfuie, mais elle a quand même mis en place un échange entre Etioli et Mallaig... j'ai hâte d'en savoir plus sur tout cela ! => Chouette, j'avais peur qu'on la déteste trop pour vouloir en apprendre plus ! Les révélations arrivent <3
Je suis contente si tu as trouvé le dialogue entre Ewen et Sinaï mature ! J'aime beaucoup aussi la phrase que tu as relevé ! En effet, Ewen prend son rôle à coeur et surtout il accepte vraiment le projet de Sinaï et y adhère. Quand au fait qu'il meure ou pas... Tu seras fixé dès le prochain chapitre...
Pleins de bisous volants ma petite gabhany <3
Le personnage d'Astrée prend de l'envergure et cela me plaît beaucoup. Il ne faut pas se fier aux apparences, décidément.
La relation entre Sinaï et Ewen est également bien décrite et crédible.
Tu as des passages très poétiques, j'aime beaucoup celui-ci :
"Du temps. Ils changeront. Mais vous êtes plus impatiente que l'orage. Ne semez pas vos éclairs avant la pluie.
- Vous avez la carrure d'un combattant mais l'âme d'un poète, Ewen. Cela est très troublant."
Un seul regret : ne pas avoir vu Cyla et Noah ;-)
Rooolala je suis super contente d'avoir ton avis aussi vite. En plus tu viens de mettre le 200ème com ! T'imagines ????? Pleins de coeurs sur toi <3
Alors parlons de ce chapitre :) J'avais très peur que ce chapitre ennuie pas mal car il y a beaucoup de conversations et d'éléments que je vais utiliser par la suite. Mais si tu l'as trouvé excellent tant mieux ! ça me rassure !
Je n'aurais pas imaginé que les "Dieux" puissent prendre le contrôle d'un corps contre la volonté du sujet vues toutes les précautions qu'ils ont énoncées lors du chapitre précédent. Il y a une raison pour laquelle c'est différent avec Kian ? => Disons que les dieux n'agissent pas de la même manière avec Alya et Kian. Je l'expliquerai plus tard ;-)
Le personnage d'Astrée prend de l'envergure et cela me plaît beaucoup. Il ne faut pas se fier aux apparences, décidément => En effet c'est une récurrence dans mon récit. L'habit ne fait pas le moine ;-).
Il était important que je développe Astrée, elle va avoir un rôle encore plus crucial dans le tome 2 ;-)
La relation entre Sinaï et Ewen est également bien décrite et crédible. => Ouf ! J'avais peur de ne pas avoir assez détaillé !
Le passage que tu as relevé, j'ai hésité à l'enlever car je le trouvais too much mais en vrai je l'adoooore <3
Ne t'inquiète pas, le prochain chapitre ( que j'ai très très hâte d'écrire) est sur Nohan et Cyla !
Pleins de bisous volants Renarde et à bientôt sur ton histoire ou la mienne !
ps : Quelles sont tes prognostics pour le sort de Kian ? Il va mourir ? Pas mourir ? :p et Ewen ?