Chapitre 20 : Les maux silencieux

Les maux silencieux

(Amélie)

 

 

 

   ––  Comment va ma petite fille après un mois auprès de son papy ?

   M.Berit venait d’apparaître à l’entrée de la véranda où Amélie fumait une cigarette.

   ––  Tu fumes maintenant ? reprit-il, surpris.

   ––  Tu me crois ou non mais je viens de la prendre dans le paquet de Julien.

   Et elle joignit le geste à la parole en montrant les cigarettes de son frère couchées sur la table basse.

   ––  Et toi ? Tu te lèves à 4h20 du matin maintenant ? enchaîna-t-elle.

   ––  Je t’ai entendu tousser. Et avec mes soucis au dos, j’ai préféré prendre la chambre du rez- de-chaussée.

   Amélie écrasa la tige fraîchement entamée et tapota le sofa pour inviter son grand-père à la rejoindre.

   ––  Quel dommage qu’il se soit séparé d’Alexandre, je l’aime beaucoup ce garçon, commenta-t-il.

   ––  Ben grand-père, il l’a trompé.

   ––  Et alors ? Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose.

   ––  Deux fois !

   ––  Deux, trois, quatre, ça ne change rien, insista-t-il.

   ––  Avec le meilleur ami de Julien, papy ! Enfin ! Et oui, ça compte.

   ––  Ah, c’est vrai que c’est dommage.

   ––  Qui, en plus, au cas où tu l’aurais oublié, est aussi son patron…

   ––  Ah non, ça c’en est trop ! 

   Amélie opina de la tête alors que son grand-père poursuivait sa réplique:

   ––  Je ne veux plus entendre ça ! Dans la famille, personne n’a de patron.

   Avant qu’il ne se lance dans une interminable tirade, comme à son habitude, Amélie ne releva pas ce qui l’interpellait le plus et préféra répondre:

   ––  Je suis bien enseignante, moi.

   ––  Ah ça ma chérie, ce n’est pas une profession, c’est une vocation !

   ––  Si tu le dis…

   ––  J’aime beaucoup Romain aussi, poursuivit-il en scrutant la réaction de sa petite fille.

   ––  Si on te fait chier, autant le dire hein.

   ––  Ne dis pas de bêtise ma chérie, voyons! Si ça ne tenait qu’à moi, je vous garderais tous les deux, ici à mes côtés ! Je fais enfin quelque chose d’utile en vous rendant service. Mais l’amour c’est le plus grisant des apprentissages, mes enfants. Ayez le courage de le vivre ou ne vivez pas, mes petits ! Commencez déjà par  éduquer votre ego, ça peut être dangereux ces choses-là.

   ––  L’amour ne suffit pas… et mon ego me sauve…

   ––  Oh ! En voilà un lieu commun. Tu te mets à fumer et, en plus, tu enfonces des portes ouvertes. Tu te dévergondes?

   Il s’en amusait.

   ––  Ah ! ah ! Très drôle ! N’empêche que, lieu commun ou non, c’est vrai ! C’est triste à mourir mais c’est comme ça ! C’est bon là, ça me soûle ta morale à deux balles !

   Et elle attrapa une autre cigarette au passage avant de sortir prendre l’air.

   A travers le triple vitrage, son grand-père éleva la voix :

   ––  Si fumer réglait des questions ça se saurait, jeune fille!

   Bien qu’elle l’entendait un peu, elle ne lui offrit que le soleil de ses cheveux comme perspective.

   M.Berit, fatigué, prit la direction de ses appartements. Il riait encore dans sa barbe quand il  tapota son oreiller.

   Si Amélie fumait, c’était pour ne pas pleurer car chaque larme en appelait une nouvelle plus lourde encore. C’était le genre d’incontinence qu’elle préférait éviter.

   Bercée par la vieille balançoire de sa mère, elle ne remarquait pas les feuilles perdues dans ses grandes boucles ni les fleurs qui se répandaient sous ses pieds.

   Que n’aurait-elle pas donné pour substituer ce siège contre les bras de sa mère. Elle était installée là où bien des années auparavant celle qui l’avait portée avait suivi le même mouvement ; peut-être au même rythme qui sait ?

   Elle sortit le mouchoir jaune de sa poche. Elle s’était longuement interrogée sur la présence de Camille à l’hôpital sans trouver d’explication au lien entre elle et sa mère. Maintes fois, elle avait hésité à en parler avec son élève. Mais elle avait fini par réfuter cette idée, ne souhaitant pas s’ankyloser de ces questions qui amènent toujours d’autres questions, sans satisfaction réelle. Sa mère n’était plus, parler avec Camille ne changerait rien à cela ni à sa désolation. De plus, Amélie était de celle qui n’ont besoin de la main de personne pour se relever de quoi que ce soit…

   Elle serra les cordes jusqu’à l’apparition de lignes rouges sur ses paumes. Elle se mit à jeter ses jambes en avant et recommença autant de fois pour s’élever de plus en plus haut. En se projetant si fort vers les étoiles, elle aurait aimé cracher son manque hors d’elle.

   Accablée de douleurs rétrospectives, elle avait du mal à rencontrer de nouvelles perspectives.

   Le vent sifflait à chaque décollage. Bien que non-croyante, elle voyait le visage de sa mère dessiné sur l’ardoise du ciel et le mouvement régulier de ses pensées faisait tressaillir son image.

   Son coeur était ravagé de chagrin, moins à cause des souvenirs qu’elle connaissait que ceux qu’elle ne rencontrerait jamais.

   Depuis sa mort, Amélie sauvait les apparences comme elle savait si bien le faire mais elle avait atteint ses limites. Cela faisait partie des raisons qui l’avaient poussée à quitter Romain. Demander le divorce avait été une décision des plus pénibles mais il le fallait.

   Elle n’était pas du genre à se complaire dans une situation et passer ainsi à côté de sa vérité. C’est pourquoi elle en avait eu assez de faire subir sa peine à son compagnon en s’efforcant sans succès à jouer son rôle d’épouse alors qu’elle était redevenue une enfant. 

   Elle était partie par amour. Pour elle, pour lui car il devait aussi évoluer seul et sortir de son propre dédale. Son Romain volontairement déstructuré et donc déstructurant. Il était en demande d’un couple mais n’était pas prêt à assumer la contrepartie que cela exige. Le gros problème qu’il rencontrait avec Amélie c’est qu’elle le poussait à devenir un homme et ça, ce n’est pas qu’il ne le pouvait pas mais il ne le voulait pas. Monsieur préférait son smartphone plutôt que d’aider sa compagne dans les tâches quotidiennes, Monsieur faisait des remarques sur tout et n’importe quoi, quand on sait qu’une remarque est une exigence qu’on ne dit pas, et facile de ne pas commettre d’erreurs quand on ne s’engage dans rien. Monsieur faisait la grimace dès qu’elle lui demandait un peu de sa participation et préférait bouder plutôt que de trouver du sens à de tels comportements. Mieux : il l’envoyait paître avec sa psychologie de comptoir, qui n’en était pas une.

   Il ne semblait pas réaliser qu’en agissant de la sorte, il rejetait ce qui lui manquait le plus et dont il avait cruellement besoin: un cadre. Or, il clamait qu’il ne voulait aucune règle. Si ça ce n’était pas une règle… Cela faisait tendrement sourire Amélie bien qu’elle avait du mal à le supporter.

   En bref, elle qui connaissait les mômes, elle en avait un exemplaire supplémentaire à la maison. Et ça ! Non merci ! S’il voulait la retrouver, il devait savoir qu’elle ne serait plus exactement la même mais une femme décidée à se faire respecter.

   Quant à lui, il devrait jeter le petit prince de pacotille aux oubliettes et la culbuter en homme capable d’un amour absolu et non plus de ce pseudo-amour de puceau qu’il lui avait servi jusqu’ici.

   Cette relation était finie ! Elle n’en voudrait plus jamais ! Et si ses besoins se transformaient en exigences selon la conception de Monsieur, il pouvait arpenter tous les sites de rencontres de la terre et faire tourner le moteur de sa tchatche et de son humour devant des minettes écervelées aux yeux ronds qui n’auraient d’étourdissant que leur banalité.

   Oui, elle le concédait, ils étaient deux grands enfants…

   Le chant des oiseaux avançait de plus en plus.

   Au loin, les cloches de l’église donnèrent six coups. Etourdie et engourdie par la fatigue, Amélie titubait un peu et dû se retenir contre l’arbre qui supportait la balançoire. Elle baissa la tête. Une mèche de ses cheveux tomba sur ses paupières closes.

   Après une longue inspiration, elle prit le chemin de sa chambre qui n’était autre que celle laissée par sa mère. Enroulée dans la vieille couverture à motifs de chats, elle percevait distinctement les battements de son coeur et prit pleine conscience que durant près de 9 mois, il avait côtoyé celui de sa maman.

   C’était la seule période où elles avaient été proches l’une de l’autre, l’une dans l’autre…

   Recroquevillée comme un foetus, il lui faudrait rester un moment dans ce lit converti en utérus post-natale. Et c’était un lit d’une personne, il n’y avait pas de place pour Romain. Malheureusement. Ce n’était pas parce que ses sentiments se seraient étiolés, au contraire. Elle aimait Romain par-dessus tout. Mais seulement voilà, si elle voulait être honnête avec son couple et être la femme que méritait leur amour, elle devait traverser cette route sans tenir de main.

   Depuis des semaines à ne plus se blottir dans les notes de sa voix, la vie d’Amélie avait perdu de ses couleurs et ressemblait à un arc-en-ciel de gris de plus en plus ternes. L’écoute de Romain, sa protection, son humour, son empathie, sa tendresse et son intelligence lui manquaient profondément.

   Au moment où le sommeil venait la cueillir, elle reçut un nouvel appel de son mari. Elle fixa sa photo, son nom, réagit à la chanson faisant office de sonnerie: Powerful. Long soupir…

   De la musique, cet art qu’elle plaçait au-dessus de tous, elle en avait eu plein la tête dès leur première rencontre. Elle sortait du yacht quand elle l’avait aperçu. Elle avait tout de suite deviné qu’il faisait partie de ces hommes n’ayant aucune idée de l’effet qu’ils produisent sur les femmes. Nul besoin d’être à Hollywood pour que la mélodie démarre et ne la quitte plus jamais. De la musique dès le réveil, le long d’un baiser, et même quand ils se déhanchaient sur un air entrainant, il arrivait qu’une chanson trotte dans ses pensées et se superpose à la première.

   Sa détermination se voulait inflexible lorsqu’il s’agissait d’ignorer son époux mais elle se mettait à clopiner dès qu’elle recevait un message ou un coup de fil. Ce n’était pas l’envie qui lui faisait défaut mais la volonté. Elle savait qu’il vivait cela comme de l’indifférence.

   Il ne savait pas qu’elle consultait son portable au moins dix fois par jour après lui avoir pourtant ordonné de cesser. Il ne savait pas qu’elle admirait ses photos, écoutait plusieurs fois ses messages vocaux, revisionnait leurs films cultes. Elle garderait le secret.

  Tout était mieux avec lui, il n’avait rien à envier à personne. Cela ne l’avait pas empêchée de le traiter de « beau connard », de « salaud » et toute une panoplie de noms d’oiseaux, la dernière fois qu’ils s’étaient parlé. C’est fou un humain qui aime ! On pense « mon amour » et on dit « connard »…

   Pourtant, ils s’étaient tous deux mis d’accord sur le sens de telles paroles. Ils avaient leur propre vocabulaire: des « motsbons » et des « motsdurs ». Un « motdur » tue dix « motsbons », cinq « motsdurs » en tuent cinquante, dix « motsdurs » tuent une relation et vingt peuvent tuer quelqu’un…

   Elle commençait à étouffer sous cette couverture et la fit glisser au sol. Couchée sur le ventre, elle fut saisie d’un désir sans nom pour l’homme qui ne quittait jamais ses pas. Sa façon de la caresser, de la rassurer en lui fredonnant: Tout va bien.

   Elle se mit à tortiller du bassin, appuya son pubis contre le matelas. Elle suait, son absence lui donnait des coups et lui faisait mal de partout. Elle étouffait littéralement et se tordait de douleur en serrant la mâchoire pour ne pas être entendue. Elle voulait sa voix, la douceur de ses cheveux, son odeur, son sourire et ses mains sur sa peau, autour de sa taille, sur ses seins qu’ils remplissaient pleinement. Elle était déchirée de ne pas le recevoir en elle.

   Elle ne lui dirait jamais rien de tout cela. Ni qu’elle l’avait tant observé dormir en se mordant la main pour ne pas le réveiller en prenant son cou à pleine bouche. Ni qu’en plus des cicatrices sur lesquelles elle avait promené sa langue, elle avait remarqué les deux autres sur son visage, l’une horizontale cachée dans un pli de son front et l’autre verticale derrière son sourcil gauche que l’on pouvait confondre avec une ride d’expression.

   Elle poussa un long gémissement à l’idée de sa bouche et se mordilla machinalement la lèvre inférieure.  Elle se remémorait leurs premières étreintes dans le champ de lavande au-dessus de la mer, la fois où il avait timidement décrété qu’il l’imiterait dans l’art d’aimer… Et le jour de leur mariage ! Elle avait été terrifiée par cet engagement à vie et il avait su l’apaiser d’un sourire : tout va bien. Et quand elle s’était jetée contre lui pour l’embrasser alors que le prêtre venait seulement d’entamer la phrase: « Vous pouvez embrasser la mariée », elle a su oui… Elle a su que la vie se passerait d’elle avant qu’elle puisse se passer de lui.

   Son évidence… Avant de la reconnaître, ses peurs avaient dû faire de longs détours...

   Sans s’en rendre compte, elle s’était entendue prononcer: « Je t’aime ». Elle en fut estomaquée et ses maux s’intensifièrent.

   Si seulement il pouvait renoncer à ses blessures, portes ouvertes sur le jardin de son égocentrisme. Un jardin qu’il pouvait entretenir à merveille ! Renoncer à l’enfance, à ses démons pour enfin se conduire en adulte. Se choisir lui, c’était la choisir elle.

   Un nouveau doute s’empara de ses réflexions: et si quand il y parviendrait, une autre prenait sa place ? Tout un bataillon d’interprétations des plus farfelues se mit à coaguler dans son imagination. Il pensait être le seul à redouter cette possibilité ?

   Elle lui avait pourtant dit qu’ayant goûté à lui, les autres ne pouvaient être que fades. Mais il avait préféré croire ce qui lui convenait de croire et s’était fait une idée bien précise et compacte des sentiments de sa femme. Ce grand idiot ! Ne comprenait-il donc pas que sans lui, elle était seule ?

   Un sms la fit sursauter. Elle tendit fébrilement sa main vers l’appareil et son malaise enfla à mesure qu’elle le rapprochait. Elle lut son message: « J’ai compris et je te souhaite d’être heureuse. Très sincèrement, Romain ».

   Elle eut un raté et dû rassembler toute l’armée de son courage pour faire front devant le besoin de l’appeler. Elle était perdue. Epuisée, le poids de son amour l’entraina dans un profond sommeil. Mais juste avant cela, elle eut l’impression de le sentir collé contre elle, sa bouche appuyée sur son dos, ses baisers la transperçant de part en part et elle crut l’entendre lui souffler: « Tout va bien ». C’était, en vrai, sa propre voix qui venait de parler.

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Etienne Ycart
Posté le 12/03/2022
eh bien désolé, je suis un peu
déçu
je pensais trouver des réponses à toutes mes questions
si un truc qui m'a bien fait rire
alors qu'elle aime encore son mari( ex mari), lui dit de ne pas ...
alors qu'elle pense le contraire
qu'elle aimerai que Romain
vienne la chercher...en homme
je vois un espéce de Gabin
lui dire
ça suffit petite fille tu arrette tes caprices et tu me suis!
eh bien non, trop obéissant il lui dit qu'il la comprend
et la laisse vivre sa vie...
Quel con ! Quelle conne !
Mais romain va t'il retrouver Camille ?
que ces incertitudes m'emmerdent !
Mais quand on écrit si bien on a le droit de torturer le lecteur!
Ella Palace
Posté le 12/03/2022
Ben j'ai répondu au 19 du coup ah ah
Oriane
Posté le 28/01/2022
Hello,

Décidement, les derniers chapitres sont pleins d'émotions. Ils sont aussi, je crois, tes meilleurs. Tes personnages sont encore perdus mais on sent que quelque chose se débloque petit à petit.
On ressent bien tout ce qu'il se passe du côté d'Amélie. Ce deuil qui a du mal à se faire, que se soit de la mère ou de celle qu'elle a été jusque là. La colère qui va avec et puis l'amour, toujours là, pour elle, pour sa mère, pour Romain aussi.
Ella Palace
Posté le 29/01/2022
Merci beaucoup pour tes retours encourageants et touchants!

Bien à toi
Edouard PArle
Posté le 04/10/2021
Coucou !
La fin approche, c'est assez excitant^^
Le personnage du grand-père sonne bien, j'ai l'impression de le connaître personnellement.
Je trouve assez touchant les pensées d'Amélie : elle étale côte à côte son amour, son désir et sa haine (je ne sais pas si c'est le mot) pour Romain.
Je trouve le sms de la fin assez touchant.
Quelques remarques :
" elle a su oui… Elle a su" j'aurai spontanément écrit : elle avait su
"Avant de la reconnaitre, ses peurs" -> reconnaître
Toujours un plaisir de parcourir tes lignes,
A très vite (=
Ella Palace
Posté le 04/10/2021
Coucou,


en effet, ce n'est pas vraiment de la haine mais plutôt de la colère car ses limites ont été dépassées, car elle n'a pas été suffisamment respectée. Une colère surtout envers elle-même d'avoir accepté certaines choses inacceptables. L'autre est notre miroir, non pas nécessairement parce que nous sommes comme lui mais parce qu'il révèle quelque chose qui nous appartient: failles, fragilités, etc.

Merci pour tes corrections et ton commentaire :-)

Hortense
Posté le 03/10/2021
Encore un chapitre prenant et plein d’émotions. On pénètre l’univers intime d’Amelie. On perçoit ses failles, ses attentes. D’une certaine façon, elle était restée dans l’ombre de sa mère. Sa mort a-t-elle été délivrance ? Probablement d’une certaine façon puisqu’elle lui fait renoncer à son statut d’enfant pour devenir femme. Et dans ce bouleversement elle réalise que Romain doit accomplir son propre cheminement pour se libérer à son tour. Il ne peut en être autrement. C’est le prix à payer pour qu’ils se retrouvent.
Elle le voudrait, elle l’espère mais Romain comprendra-y-il, en sera-t-il capable ? Peut-être que oui avec l’aide de Camille. Sinon… ???
J’attends ta conclusion avec impatience.
À très bientôt

Quelques remarques :

Si on te fait chier - c’est bon là, ta morale à deux balles : je trouve que cela ressemble plus à un langage d’ado. Je n’imaginais pas Amelie s’exprimer ainsi. Mais revenir dans la maison familiale peut parfois provoquer ce genre d’attitude, surtout lorsque les problèmes sont non résolus.

- bien qu’elle n’était pas croyante : bien que non-croyante ?

- ils étaient devenus de grands enfants ou ils étaient toujours de grands enfants ?
Ella Palace
Posté le 03/10/2021
Bonjour Hortense,


merci merci merci pour ta fidélité et ton commentaire qui me touche.
En effet, c'est une façon de parler "adolescentesque", c'est voulu au vu de son état affectif, de sa petite régression mais aussi de son âge vu qu'elle est encore jeune. Ceci dit, j'ai croisé des personnes de près de 50 ans qui parlaient de cette façon... lol

Merci aussi pour tes suggestions :-)

A bientôt pour le dernier chapitre et l'épilogue que je posterai en même temps...
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