Chapitre 20 [NOUVELLE VERSION]

Notes de l’auteur : Hello ! Il est minuit, je reçois des menaces d'une personne que je ne nommerai pas pour publier ce chapitre... (aled, osekour) Bonne lecture (et bonne nuit) ^^

MAJ : 23/11/2024

Alexander remontait le corridor d’un pas vif, s’évertuant à faire taire les pensées qui tambourinaient dans son esprit. En vain. Depuis qu’Altaïs avait été reconnu non coupable du régicide, il demeurait constamment sur ses gardes, à l’affut du moindre danger. Tout dans le palais le ramenait à son impuissance, lui rappelait tout ce qu’il avait échoué à faire par le passé, attisait les sentiments qu’il s’était efforcé de refouler et l’envie vengeresse de faire chuter la famille royale. Pour Altaïs évidemment, mais également pour Nils et pour Evald, pour tous ceux qui avaient un jour eu le courage de se dresser face au pouvoir absolu de la royauté.

Pourquoi n’était-il pas capable de se souvenir de ce qu’il avait vu la nuit du régicide ?

Il tourna à l’angle d’un couloir en ravalant sa colère. Il avait senti la magie d’Altaïs vibrer dans le palais et en avait déduit que le conseil s’était mal déroulé. Il avait bien essayé de le convaincre qu’il était encore trop tôt, que ses blessures n’étaient pas guéries, son compagnon n’avait rien voulu entendre. Et lorsque Alexander avait proposé de l’accompagner, il s’était heurté à un refus catégorique. Pourtant, même s’il désapprouvait, il comprenait son choix de son compagnon. Après tout ce qu’il avait vécu, Altaïs avait besoin de montrer à sa famille qu’il ne s’écraserait pas, qu’elle ne l’avait pas brisé.

Alexander pressentait pourtant que le palais ravivait les souvenirs contre lesquels Altaïs luttait depuis qu’ils avaient fui. Des souvenirs si sombres qu’ils pourraient l’engloutir, des souvenirs qu’Alexander redoutait de comprendre.

Ne me touche pas !

Un frisson remonta le long de son dos.

Des pas résonnèrent à l’autre bout du corridor, et il tressaillit en apercevant la silhouette d’Elaran avancer dans sa direction. Pendant un instant, Alexander fut incapable de bouger. Il revit l’adal trancher la gorge de Nils, il revit Altaïs à genoux devant son oncle, écrasé par sa magie. Il entendit de nouveau l’ordre adressé aux Épéistes claquer dans l’air, sentit le poignard s’enfoncer entre ses côtes.

Elaran ralentit en arrivant à son niveau. Ses prunelles gris anthracite le toisèrent avec mépris. Alexander serra les dents ; il avait souvent été confronté à de tels regards au cours de sa vie.

— Je m’attendais à te voir suivre Altaïs comme le chien que tu es.

Derrière l’insulte, Alexander discerna une autre émotion, une irritation étrangement palpable chez cet homme qui arborait un masque aussi dur que la pierre.

— Il n’a pas besoin de moi pour se défendre.

L’ébauche d’un rictus tordit les lèvres d’Elaran.

— Son corps se balancerait pourtant au bout d’une corde sans ton intervention. Ne te leurre pas cependant, tu n’as fait que prolonger son agonie.

— Il a été innocenté. Vous ne pouvez plus rien contre lui, et je ne laisserai personne l’agresser !

— Je n’en doute pas, petit skoldr. Mais tu aurais mieux fait de mourir dans le Nord : tu n’es revenu que pour assister à sa chute.

Alexander écarquilla les yeux.

— C’est faux !

Déjà Elaran reprenait son chemin comme s’il ne s’était jamais arrêté, et Alexander l’observa s’éloigner sans bouger, tétanisé par ses paroles.

Tu n’es revenu que pour assister à sa chute.

Altaïs avait été innocenté. Sa famille ne pouvait plus le condamner. Alors que voulait dire Elaran ? Il se rendit compte que sa respiration s’emballait, qu’une fine pellicule de sueur recouvrait sa nuque.

Respire.

Il s’adossa contre le mur et inspira profondément, les mains appuyées contre ses cuisses. Il ferma les yeux pour se remémorer la présence de Nils, comme lorsque celui-ci l’aidait à apaiser sa respiration. Il se concentra sur le visage d’Altaïs, son sourire lorsqu’ils étaient dans le Nord. Elaran ne cherchait qu’à le déstabiliser, n’est-ce pas ?

De longues minutes passèrent avant qu’il ne recouvre son calme. Il devait rejoindre Altaïs, s’assurer que celui-ci allait bien. Il s’efforça de repousser ses incertitudes et de suivre son instinct. Sa propre magie agissait comme une boussole pour le guider dans les couloirs du palais. Il trouva enfin son compagnon assis dans un corridor désert, recroquevillé contre le mur. Son cœur se fissura dans sa poitrine. Altaïs releva la tête en l’entendant approcher et esquissa un sourire misérable. Avant qu’Alexander n’ait le temps de dire quoi que ce soit, le jeune homme déclara d’une voix frêle :

— J’espérais que ce serait moins difficile de leur faire face.

Alexander combla la distance qui les séparait pour s’asseoir à ses côtés. Ses doigts effleurèrent tendrement le bras d’Altaïs.

— Ils étaient prêts à t’exécuter il y a quelques jours encore. Certains t’ont torturé, d’autres ont simplement refusé de t’écouter lorsque tu affirmais être innocent. Ne sois pas trop dur avec toi-même : c’est déjà remarquable que tu aies eu la force d’assister au conseil.

Altaïs garda le silence, mais un pli contrarié barrait son front, comme s’il estimait qu’Alexander se trompait et qu’il aurait dû pouvoir faire plus. Les minutes s’écoulèrent jusqu’au moment où Altaïs trouva le courage de reprendre la parole.

— Le plus dur… Le plus dur, ce n’était pas de leur face. C’était de savoir que je t’avais perdu, qu’ils m’avaient arraché les seules personnes qui comptaient à mes yeux. Et que j’étais… que je suis responsable…

— Ce sont eux qui te l’ont fait croire.

— Si je n’avais pas fui…

La colère enfla dans la poitrine d’Alexander, contre Elaran, contre Harald, contre la famille royale, contre le royaume tout entier.

— Si tu n’avais pas fui, tu serais resté prisonnier de ceux qui voulaient te réduire au silence ! De Dagmar !

Altaïs blêmit. Alexander poursuivit en grondant :

— Ils t’ont aussi fait croire que tu étais responsable du sort qui entrave tes souvenirs ? De ton emprisonnement et de tout ce qu’il s’est passé là-bas ?

Leurs regards se fracassèrent l’un contre l’autre, et Alexander sut qu’il fendillait les barrières de son compagnon. Le bleu de ses prunelles se fissurait comme du givre sur le point de se briser. Il s’en voulut un instant de le pousser dans ses retranchements, mais il refusait que le jeune homme porte le poids des crimes commis par d’autres. Et quelque part, il refusait également qu’Altaïs enfouisse tout ce qu’il avait vécu, se détruise.

Tu n’es revenu que pour assister à sa chute.

— Arrête… Tu ne sais pas…

— Ne me fais pas croire qu’ils n’ont fait que te torturer, le coupa Alexander d’une voix tremblante. Que c’est la raison pour laquelle Dagmar te fait aussi peur…

— Arrête ! cria Altaïs.

Alexander soutint son regard. Il ne pouvait plus faire marche arrière désormais.

Ne me touche pas !

Altaïs se releva brusquement.

— Tu ne sais pas de quoi tu parles !

— J’ai été témoin de tes cauchemars à de trop nombreuses reprises pour ne pas avoir de doutes, murmura Alexander.

— Ce ne sont que cela ! Des cauchemars !

— Vraiment ?

Altaïs tourna les talons sans répondre, comme s’il voulait instaurer le plus de distance entre Alexander et lui ; entre les mots que prononçait son compagnon et ceux que lui taisait. Conscient de l’avoir poussé au-delà de ses limites, Alexander ne chercha pas à le rattraper. Il se recroquevilla contre le mur auquel il s’était adossé et enfouit son visage entre ses mains.

 

 

Altaïs avançait sans avoir de direction précise en tête. Il ne parvenait pas à maîtriser sa respiration trop rapide, tremblait sans pouvoir s’en empêcher. Il finit par s’arrêter dans un couloir reculé pour ne pas s’effondrer. Il n’avait pas voulu fuir Alexander, mais il n’avait pas su agir autrement. Rester c’était être confronté aux doutes de son compagnon, être confronté à des souvenirs qu’il s’efforçait de refouler, d’oublier. Et pourquoi ne parvenait-il pas à repousser l’image d’Alexander qui levait la main sur lui ? Ce n’était qu’une illusion !

Son poing heurta violemment le mur. Une injure lui échappa alors qu’une douleur vive explosait dans ses doigts écorchés.

— Je pense que ton ami a raison.

Altaïs se retourna d’un mouvement brusque, se figea en découvrant Soren dans le couloir, à quelques pas de lui. L’avait-il suivi ? Qu’avait-il entendu exactement ? Il le dévisagea avec crainte ; les regrets assombrissaient ses yeux gris, si semblables à ceux de son père. Altaïs eut soudainement envie de le défigurer, d’effacer son regard.

— Qu’est-ce que tu veux ? cracha-t-il.

— Je te cherchais, et j’ai entendu un morceau de votre conversation.

— Alors quoi ? Tu vas t’empresser de révéler à Harald que je cauchemarde la nuit ? ironisa Altaïs, la gorge nouée.

Soren haussa un sourcil, l’air peu dupe, mais une tristesse sourde subsistait dans ses prunelles.

— Tu as changé, constata-t-il avec une douceur inattendue. Alexander n’est pas le seul à s’en être rendu compte, je me souviens très bien de ta détermination furieuse. Elle existe toujours aujourd’hui, mais elle dissimule désormais autre chose, une souffrance que tu n’avais pas encore vécue.

Il aurait pu frapper Altaïs sans que cela fasse de différence. Celui-ci recula d’un pas vacillant.

— Qu’en sais-tu ? souffla-t-il. Évidemment que je ne suis plus le même, j’ai été accusé d’avoir tué mon oncle et j’ai dû fuir pour échapper à une exécution.

— Que s’est-il passé ces deux dernières années ?

— Tu sais que je ne peux rien dire.

— Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ?

Altaïs déglutit.

— Tu te trompes, répliqua-t-il. Vous vous trompez tous les deux.

Soren effaça la distance qui les séparait avec une grimace frustrée. D’un geste brusque, il leva une main en direction d’Altaïs et la posa sur sa joue sans tenir compte de son mouvement de recul. La respiration d’Altaïs s’emballa. Malgré la terreur vorace qui lui tordit le ventre, il repoussa violemment son cousin. Sa magie crépita sur sa peau ; une bourrasque glaciale envahit le corridor.

— Enflure !

Soren recula d’un pas.

— Tu peux te voiler la face, mais ton corps ne ment pas.

— Ne t’approche plus de moi, siffla Altaïs.

Soren leva les mains en un geste d’apaisement.

— Je n’aurais pas dû te toucher sans ton accord, mais te persuader qu’il ne s’est rien passé est plus dangereux que tu ne le penses.

Il hésita quelques instants avant de poursuivre avec tristesse :

— J’ai connu une jeune femme qui n’a jamais réussi à parler de ce qu’elle avait vécu. Elle en est morte. Crois-le ou non, mais je ne souhaite pas qu’il t’arrive une telle chose.

— Tu veux m’aider, Soren ? éclata Altaïs. Comme lorsque tu as voté mon exécution pendant le procès après m’avoir permis de quitter la ville ? Comme lorsque je suis venu te voir peu avant le régicide et que tu m’as enjoint de cesser de vouloir attirer l’attention ? Comme lorsque je te suppliais de ne pas me laisser seul avec lui lorsque nous étions enfants ?

Son hurlement se répercuta dans le corridor. Son regard noirci par la rage se fragmenta en dizaines de nuances de bleu.

— Pourquoi ? reprit-il d’une voix brisée. Que t’ai-je fait pour que tu me voues un tel ressentiment ?

— Rien, Altaïs. Tu ne m’as rien fait.

Soren releva le menton avec tristesse.

— Mais ta souffrance était le prix de ma liberté.

Altaïs écarquilla les yeux, entrouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit. Soren esquissa un rictus, retrouvant aussitôt le masque qu’il avait délaissé au fil de leur conversation, puis il tourna les talons.

— Je te cherchais pour t’annoncer que le discours qui officialisera ton innocence aura lieu demain, lança-t-il par-dessus son épaule. Tu es convié, bien entendu.

 

 

Altaïs traversait le hall du palais pour rejoindre la cour, où serait prononcé le discours d’Harald, lorsque Alexander effleura son bras, l’incitant à s’immobiliser. La veille, Altaïs n’avait regagné leurs appartements que tard dans la nuit, s’était blotti contre son compagnon et, rassurés par cette étreinte, ni l’un ni l’autre n’avait eu le courage de revenir sur leur conversation. Mais dans quelques instants, Altaïs serait de nouveau le centre de l’attention, et certains mots avaient besoin d’être prononcés.

— Pardonne-moi, murmura Alexander. Je n’aurais pas dû insister hier, mais je veux que tu saches : quoi qu’il se soit passé et quoi qu’il arrive, je serai là.

Altaïs se tourna lentement pour lui faire face, la gorge nouée. Une telle douceur brillait dans le regard de son compagnon que la noirceur qui l’étouffait s’étiola. Après avoir jeté un coup d’œil autour d’eux pour s’assurer que personne ne les observait, il frôla la joue d’Alexander du bout des doigts.

— Pardonne-moi d’être parti comme un voleur.

Il n’ajouta rien au sujet de leur dissension.

— Altaïs !

Ils pivotèrent de concert pour voir Aalis avancer dans leur direction, un garde royal dans son sillage. Altaïs s’attarda sur le visage du jeune homme, ses boucles châtains et ses yeux noisette. C’était lui qui était venu le chercher dans sa cellule le jour du procès.

— Comment te sens-tu ? demanda Aalis en s’arrêtant devant eux.

Altaïs pinça les lèvres.

— Ta Guérisseuse a fait du bon travail.

Le regard d’Aalis s’attarda un long moment sur son visage, puis dégringola vers sa cheville.

— Tu ne devrais pas enlever l’attelle aussi tôt… La Guérisseuse…

— Je te remercie de ta sollicitude, la coupa Altaïs, mais j’en fais mon affaire.

Du coin de l’œil, il aperçut Alexander lever les yeux au ciel avec l’ombre d’un sourire, comme si la méfiance de son compagnon ne le surprenait plus.

— Je comprends, répondit Aalis avec douceur.

Altaïs serra les dents, se remémora le soutien inattendu qu’elle lui avait apporté au cours du procès, du remède qui avait anesthésié la douleur et lui avait permis de tenir jusqu’à la fin. Faire un effort. Elle était l’une des seules personnes à l’avoir soutenu.

— Je te remercie, répéta-t-il. J’ai enlevé mon attelle parce qu’elle me gênait plus qu’autre chose.

Parce qu’elle lui rappelait ses chaînes.

Aalis acquiesça.

— J’aimerais t’assurer de mon soutien, t’offrir mon aide, si tu l’acceptes. Je ne suis pas assez puissante pour briser le sort qui scelle tes souvenirs, mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour trouver une solution. Je te le promets.

Altaïs battit des cils, alors qu’une émotion qu’il ne parvenait pas à identifier lui nouait le ventre. C’était la première fois qu’il recevait un soutien aussi absolu de la part d’un membre de sa famille. Il détourna la tête pour dissimuler son trouble.

— Ne fais pas de promesse que tu n’es pas certaine de pouvoir tenir.

— Je le ferai, répliqua Aalis. Je vous aiderai.

La culpabilité froissait son visage lorsqu’elle désigna d’un geste de la main les portes menant à la cour.

— Allons-y. Il est temps que tu sois innocenté aux yeux du royaume.

Altaïs échangea une œillade avec Alexander. Il aurait voulu effleurer ses doigts, sentir la chaleur de ses bras autour de lui, l’embrasser, mais trop de monde les entourait désormais. Même s’il ne souhaitait pas se cacher, il ne sentait pas non plus prêt à s’exposer. La magie d’Alexander l’enveloppa avec douceur, seule étreinte qu’il pouvait lui offrir à cet instant.

— Je serai dans la foule, lui assura son compagnon.

Aalis entraîna Altaïs dans son sillage. Celui-ci affichait de nouveau cette froide indifférence. Effacées ses craintes, au moindre écart c’était sa colère qui exploserait.

Harald et Elaran attendaient devant les portes menant à la cour, et Soren patientait en retrait, adossé contre le mur. Altaïs leur jeta un regard haineux, que le roi lui rendit avec autant de hargne. Leur échange silencieux fut interrompu par l’arrivée d’Adela. Les traits d’Harald s’adoucirent lorsqu’il lui offrit son bras et qu’elle l’accepta avec grâce.

— Il est l’heure, déclara Harald. Finissons-en.

Altaïs retint son souffle lorsque les larges portes s’ouvrirent sur leur passage. À l’extérieur, une estrade en bois avait été installée pour les accueillir, tandis que la foule se pressait déjà dans la cour. Un océan de capes noires, brunes, grises ou crème les enveloppait, l’étouffait. Des visages d’hommes et de femmes, curieux pour la plupart, encore hostiles pour certains, suivaient leurs mouvements avec attention. L’écho des conversations s’atténua peu à peu.

Ne dévoile pas la moindre faiblesse.

Altaïs escalada les quelques marches de l’estrade pour se positionner aux côtés de sa famille.

Tu as toujours su cacher ce que tu ressentais. Montre qu’ils ne peuvent pas t’atteindre, que tu es toujours capable de tenir tête au royaume tout entier.

Ses traits semblaient taillés dans la glace, son regard aussi froid que le givre. Les yeux de la foule lorgnaient son visage et essayaient de percer son rempart. On le jugeait une nouvelle fois. Les murmures bruissaient dans un fracas indistinct. Quoi que dise Harald aujourd’hui, l’image du prince arrogant et capricieux qu’on lui attribuait continuerait de lui coller à la peau.

Elaran s’en était assuré pendant des années.

Il réprima l’envie de plaquer ses mains contre ses oreilles pour ne plus les entendre, de fermer ses paupières pour ne plus les voir.

Ne montre pas la moindre faiblesse.

Il les détestait tous.

Son regard accrocha celui d’Alexander, à l’écart de la foule. Une lueur tendre pétilla dans les prunelles vertes de son compagnon, l’ébauche d’un sourire releva le coin de ses lèvres. La voix puissante d’Harald claqua dans l’air, brisant ce court répit :

— Beaucoup d’entre vous attendent des réponses ! Autant que nous, j’en suis certain ! Depuis la mort du roi Thorvald, nous avons traversé bien des épreuves.

Harald fit un geste de la main en direction d’Altaïs, mais le regard sombre qu’il planta dans ses iris pâles lui promettait qu’il paierait un jour ou l’autre.

— Nous nous sommes longtemps fourvoyés en pensant que mon cousin était le coupable, mais la Magie elle-même a témoigné de son innocence !

Un brouhaha assourdissant s’éleva autour d’eux. Altaïs reporta son attention sur la foule et la toisa avec toute l’assurance factice qu’il avait bâtie au fil des années. Si sa famille reconnaissait ses torts, admettrait-on enfin qu’on s’était trompé à ce sujet ?

Il balaya la cour d’un regard glacial, perçut le mouvement d’une silhouette au fond et

son cœur

dégringola

dans

sa poitrine.

Un rayon de soleil se refléta sur ses courts cheveux blonds centrés et creusa une ombre le long de sa balafre.

Le rempart d’Altaïs vola en éclats. Il n’entendait plus rien des mots que prononçait Harald. Tout se brisait autour de lui pour ne laisser qu’un vide béant dans son esprit.

CRIE

crie

vide

Une main se referma sur son bras, la voix d’Adela murmura quelque chose qu’il ne comprit pas au creux de son oreille. Une vague d’apaisement tenta de se frayer un chemin dans sa poitrine sans y parvenir. Son estomac se contracta comme s’il était sur le point de vomir. Il hurlait dans sa tête, mais seul le silence s’échappa de sa bouche.

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MarieSch
Posté le 25/06/2023
Salut!

J'ai bien cru qu'Altaïs allait tous les tuer avec sa magie ! Par contre aïe, montrer son pouvoir à tous n'est sûrement pas la chose à faire pour les calmer ....
En tout cas, j'aime toujours beaucoup ton histoire !
Mathilde Blue
Posté le 28/08/2023
Coucou !

À force de le provoquer maintenant qu'il est libre, ce n'est pas surprenant finisse par péter un plomb contre sa famille x)

Je suis heureuse que l'histoire te plaise toujours !
Edouard PArle
Posté le 21/06/2023
Coucou Mathilde !
Le "il se pourrait que je devienne un régicide" m'a fait penser au jugement de Tyrion dans GOT avec la scène incroyable de sa défense xD Altaïs lui ressemble par certains aspects. La confrontation du conseil était violente et logique, heureusement que la reine et sa fille sont là sinon je crois qu'ils se seraient tous massacrés xD
La scène du bain est hyper intéressante. C'est bien de prendre un peu le temps d'explorer son estime de lui-même après tous les sévices qu'il a subi. Sa relation avec Alexander est vraiment mignonne, on sent qu'ils se sont soudés dans l'adversité.
Mes remarques :
"Il devait de toute manière se préparait" -> préparer
"Était-ce trop demandé qu’on le considère" -> demander
Je continue !
Mathilde Blue
Posté le 28/08/2023
Coucou !

Ah mince, je me souviens très peu de cette scène, il faudrait que je la revois xD Je n'avais pas du tout envisagé cette ressemblance, il faudrait que je revois la série, un jour x)
Grand moment que le conseil xD Heureusement qu'il reste quelques personnes sensées dans cette famille !

Je suis contente que la scène du bain te plaise, elle me semblait vraiment importante à ce stade du récit, après tout ce qu'il s'est passé :)

Merci pour ton retour !

Edouard PArle
Posté le 29/08/2023
C'est une de mes scènes préférées de la série ahah donc plutôt une bonne chose que ça me l'évoque^^
Nathalie
Posté le 02/04/2023
Bonjour Mathilde Blue

Quel bonheur, ces réunions de famille. Toujours pleines d’amour. J’ai beaucoup aimé le « il se pourrait bien que je devienne réellement un régicide ! ». Sacrée menace ! Pas sûr que ça soit une bonne idée de faire ça mais on le comprend tellement !
Mathilde Blue
Posté le 08/05/2023
Bonjour Nathalie,

En effet, un véritable plaisir ces réunions x) Pas forcément la menace la plus réfléchie, mais ô combien compréhensible haha.
AlodieCreations
Posté le 28/03/2023
Mais c'est qu'il commence à m'énerver doucement le Harald.... Heureusement sa femme arrive parfois à le calmer, mais elle doit pas non plus avoir une vie facile tous les jours.

Soren continue d'attirer mon attention en tout cas, je sens qu'il aurait des choses intéressantes à raconter lui aussi.
Mathilde Blue
Posté le 01/04/2023
Ah non clairement Adela a du mérite de vivre aux côtés d'Harald ^^' Ravie que Soren attire ton attention aussi ! ;)
espritdepapier
Posté le 26/03/2023
hey !
J'ai dû faire une pause, mais seigneur quel plaisir de revenir auprès d'Altaïs et Alex <3
Et ils sont ensemble, et vivants pour le moment, franchement je suis gâtée :D
Par contre, la famille royale, c'est toujours pas ça. Soren, chaton, une remarque ? On enfile son slip à l'endroit ou on la fait à l'envers ? Faut choisir hein <3
Je file, j'ai la suite qui m'attend ♥♥♥

PS : si Alex se fait kidnapper pendant qu'il peut ENFIN dormir, je ne répond pas de mes réactions o:)
Mathilde Blue
Posté le 28/03/2023
Coucou <3

Est-ce que l'histoire ne devrait pas s'arrêter là avant que ça ne dégénère de nouveau en fait ? xD

Haha, ta remarque sur Soren est pépite, le pauvre xD

Merci pour ton commentaire :D

PS : Non mais qui voudrait faire une telle chose ??
MrOriendo
Posté le 02/03/2023
Hello Mathilde !

Je reprends ma lecture du Prince Déchu après une petite pause qui m'a permis de me concentrer sur mon écriture, désolé si le rythme de mes commentaires s'est un peu dissolu ces derniers temps ^^

Je trouve que tu maîtrises toujours aussi bien ton thème, à savoir celui du personnage brisé qui tente malgré lui de se reconstruire. J'ai beaucoup aimé à cet égard la scène du bain, où tu nous fais ressentir le dégoût qu'Altaïs ressent pour son propre corps. Ça se rapproche finalement du ressenti d'une victime de viol, sauf qu'ici c'est son esprit qui a été violé et brisé à de multiples reprises. Remonter la pente va être un véritable chemin de croix.

La scène du Conseil est vraiment bien aussi, j'aime beaucoup la tension que tu fais planer dans l'air. J'ai juste été surpris de l'absence totale d'autres conseillers, de personnalités extérieures à la famille. Est-on vraiment dans un régime monarchique où une seule famille s'est à ce point approprié le pouvoir que nul autre ne participe aux décisions ? Ou est-ce simplement une volonté de ne pas faire intervenir les autres conseillers du roi dans ce Conseil en particulier puisqu'il traite d'une affaire familiale ? Si c'est le cas, je pense qu'Harald a tort car cette histoire engage la responsabilité de la royauté.

En tout cas, ta plume est toujours aussi agréable à lire !
À tout bientôt pour la suite :)

Quelques remarques :

- "Il récupéra les vêtements qui avaient été posés sur un large coffre à son attention"
--> à son intention. Petit tip pour se rappeler de la différence : "à l'attention de" désigne le destinataire d'un courrier ;)

- "récupéra des bottes en cuir laissées à son attention" --> idem, intention :)

- "Il devait de toute manière se préparait pour le conseil royal auquel il était convié."
--> se préparer

- "Était-ce trop demandé qu’on le considère" --> demander
Mathilde Blue
Posté le 04/03/2023
Hello Ori !

Ne t’excuse pas pour la petite pause (ça fait trois mois que je suis en pause pour me concentrer sur ma réécriture, rip), j’espère que ça t’a permis d’avancer comme tu voulais !

Ça me fait plaisir que tu trouves les thèmes toujours bien maîtrisés, ce n’est pas toujours évident avec ceux-là (en vrai avec aucun je suppose) alors ça me rassure :)

Pour le conseil, il n’y a effectivement aucun conseiller présent car la famille royale est la seule décisionnaire (ce régime monarchique va jusque-là). Parfois, ils ont des conseillers pour traiter d sujets spécifiques mais ils sont simplement là en tant que consultants, or il n’y en a pas besoin ici.

Pour la faute « à l’attention », je crois que je n’y arriverai jamais, je le sais mais je fais tout le temps l’erreur xD Merci pour les coquilles !

Et merci pour ton commentaire, ça me fait très plaisir de te revoir par ici :D
Eryn
Posté le 19/02/2023
Hey !
Les réflexions d’Altaïs au sujet de ses cicatrices sont intéressantes : le concept même de cicatrice : blessure qui a guéri, marque, souvenir, traumatisme… ça pourrait être creusé !
« — La famille royale doit des excuses à Altaïs. Nous nous devons de reconnaître nos erreurs, et surtout, de les reconnaître en public, car nous avons traîné Altaïs dans la boue pendant deux ans. C’est une question de justice. » Je suppose que c’est Adela qui parle, mais on n’est pas sûr. Il faudrait le préciser.

Pour le reste... ben sa famille n'est pas super amicale. Ce que je me demande maintenant, c'est si le fait qu'Altaîs ait été innocenté ne va pas mettre un peu de bazar : pendant 2 ans, tout le monde a cru que c'était lui, et maintenant, on découvre que ce n'est pas le bon coupable... Donc le meurtrier est encore dans la nature, peut-être même au sein du palais, et comme aucune enquête n'a été menée, car Altaïs a été désigné d'office, ben...
Bon, et ses souvenirs, alors ?
Mathilde Blue
Posté le 20/02/2023
Coucou !

Oui je trouve le rapport qu'a Altaïs avec ses cicatrices très important, parce que c'est effectivement la trace physique des traumatismes !

C'est bien Adela qui parle, je le préciserai ^^

Ah bah ça va clairement être le bazar, en témoigne ce simulacre de conseil x) Parce qu'entre ceux qui vont se dire qu'ils ont merdé et ceux qui vont refusé de voir qu'ils se sont trompés et vont se persuader qu'Altaïs est quand même coupable... Une bonne ambiance en perspective ^^

Merci pour ton commentaire :D
Flammy
Posté le 18/02/2023
CHOUPEEEETTTTTTEEE !

Humhum.

Bon, premier point, tu t'en doutes, cette mise en page, ça ne va pas du tout ;) Maintenant que les amabilités d'usage sont faites, passons aux choses sérieuses ^^

Le début est très mystérieux =o La Magie a pas l'air contente et pas en bon état en fait. C'est pour ça qu'Altaïs est né est tant qu'élu de la magie ? La Magie a un truc à reprocher aux humains ? Elle risque de disparaître ? Je serais curieuse de voir la tête d'Elaran s'il apprend un jour que si Altaïs foire sa mission, ya plus de magie ='D Comment être en mode "Oupsi, j'ai peut-être fait de la merde, mais non, ahah, j'assume." D'ailleurs, en parlant de magie, je me suis posé une question. Là, on a les pouvoirs de toute la famille royale, sauf de Soren. Il fait quoi lui ? =o

Bon, sinon, le réveil d'Altaïs est un brise coeur absolu. Je pensais pas qu'il pouvait être encore plus cassé qu'avant, et pourtant :'( Avant il avait son objectif de fuir/rétablir la vérité pour le faire tenir debout, mais maintenant, il a plus cet objectif, et il a perdu Evald en plus. Il reste juste les milles bobos et la vengeance, et la vengeance, ça va clairement le bouffer x) D'habitude, dans les histoires, je suis toujours en mode "Boarf, un peu de vengeance, ça fait jamais de mal à personne", mais là, je trouve que tu montres bien qu'en vrai, Altaïs, ça peut peut-être l'achever en fait. Et le fait qu'il en vienne à avoir peur même de son doudou :'( Bon, le doudou peut rapprocher rapidement, mais même pour ALex c'est un brise coeur en fait, toute cette situation est très compréhensible, c'est pas "trop", mais ça fait bobo au petit coeur. Bon, même si en vrai, la magie d'Alex, c'est de réussir à percer les défenses d'Altaïs. Le moment où il lui dit qu'il le trouve toujours beau, ça m'a tellement fait fondre ='D Et je trouve ça très choupi qu'Altaïs ne sache jamais vraiment comment répondre à ça.

Juste, ya cette phrase : "À moins que la mémoire d’Altaïs n’abrite d’autres secrets…" qui m'a un peu fait tiquer. Pour moi, le lecteur le sait que les souvenirs d'Altaïs c'est le bordel, et qu'il y a quelque chose de louche avec le régicide, pas besoin d'en remettre une couche, ça donne l'impression qu'il y a un soupçon d'Alex qui sort un peu de nulle part alors qu'il a toujours cru à fond Altaïs, et la scène est pas très propice à faire naître un soupçon je pense. D'ailleurs, pas nouvelle théorie, c'est que c'est bien Altaïs qui a planté l'ancien roi, mais que c'est Elaran qui l'a contrôlé mentalement pour le faire, et c'est pour ça que la magie ne l'a pas jugé coupable, responsable de ses actes, mais qu'Harald ne risque pas de voir les choses sous cet angle ^^'

Et le moment où Altaïs sort "Euuuuh, ma famille va pas kiffer notre relation", genre on s'en doutais pas ^^' Mais le côté Elaran l'a particulièrement défoncé à cause de ça au point ça a déclenché sa fuite, OUCH. Pourquoi ça a tant tenu à coeur à Elaran de "le remettre sur le droit chemin" de ce côté ? Genre, il aurait été ok s'il avait été intéressé par les filles ? Ou il est très homophobe/homosexuel refoulé et il se venge sur Altaïs ? C'est juste mal vu l'homosexualité, ou c'est vraiment TRES TRES TRES mal vu, d'où la réaction d'Elaran ? Les couples homosexuels "normaux" risquent la mort si découverts ? En tout cas, pire coming out possible grâce à Elaran, yeah.

Bon, par contre, je suis désolée hein, mais j'ai déjà part depuis moult chapitre de ce qui s'est passé dans cette horrible tour, et genre le cauchemar, et la réaction d'Elaran, ça fait que confirmer mes doutes, j'aime pas ça du tout :'( Choupette a tellement pas mérité ça. Et bon courage pour Alex pour gérer et réparer ça, et j'ai vraiment pas hâte d voir Dragmar réapparaître ^^'

Bon, la choupette qui rejette son corps, ça fait mal au coeur, mais bon, c'est compréhensible aussi. Par contre, y aller sans Alex, je pense que c'était pas une bonne idée. Genre, il a besoin de son doudou pour pas exploser ^^' Surtout pour le protéger face à Elaran. Mais genre il a déjà un autre plan pour le faire tuer. Genre, il veut le faire condamner pour le régicide en révélant des trucs ? Pour un autre truc ? Où il cherche juste à le faire buter discrètement ? Ou un truc à base de "Lolilol, suicide toi où je fais buter Alex", parce que bon, pour le coup, il doit savoir qu'Altaïs tient beaucoup à Alex ^^'

Bon, bien sûr, sa pète contre sa famille x) Aalis et Soren en prennent aussi indirectement pour leur grade, mais bon, c'est compréhensible que ça pète contre tout le monde de manière indifférenciée, et Harald aide vraiment pas x) Genre jamais il le reconnaîtra qu'il a torturé un innocent. Après, je comprends qu'on reste dans le déni pour ce genre d'erreur, mais quand même. Adela me donne l'impression d'être une dresseuse de pitbull, avec son mari ='D En vrai, je trouve que ça fait un peu comme Altaïs et Alex, quand Altaïs part trop loin, Alex le calme, là c'est pareil ='D En fait, faut juste laisser Adela et Alex tout gérer les discussions et ça ira mieux. Bon, avec Altaïs qui perd le contrôle de la magie et commence à congeler tout le reste, ça aide pas ^^' Il a intérêt a pas trop perde le contrôle à côté d'Alex où il va le faire fuir ='D Bon, ça va conforter Harald et Elaran dans leur esprit que c'est un petit con Altaïs, mais genre, c'est tellement normal comme réaction en vrai ^^" Maintenant, faut qu'il aille retrouve son doudou Alex, se calmer et se faire bien traiter pour une fois <3 Ils peuvent pas juste rester enfermé dans une chambre au palais, se faire oublier de tout le monde et c'est bon ?

D'ailleurs, j'avais failli filer des baffes à Altaïs quand il était là en mode "Alex, tu peux partir hein", genre Alex s'est traversé tout le royaume, a risqué sa vie pour se casser ensuite ='D Altaïs est le boss du chat errant, aucune chance pour qu'Alex l'abandonne un jour, yaura jamais mieux comme chat paumé.

Bref, vraiment beaucoup de choses dans ce chapitre, et on alterne entre moment brise coeur et choupi, je trouve que gères très bien cette alternance <3 Bon courage pour la suite (et surtout pour me supporté, soyons honnête xD )
Mathilde Blue
Posté le 20/02/2023
FLAMMYYYYYYYYYYYYYY !

« Bon, premier point, tu t'en doutes, cette mise en page, ça ne va pas du tout ;) »
=> J’espère que tu as apprécié ta lecture, c’était le dernier chapitre que tu lisais.

Au sujet du début, tes questions sont intéressantes mais tu te trompes sur un point (tu te trompes à moitié on va dire), ce n’est pas la Magie qui parle directement :p Et pour Soren, tu verras, il dévoile sa magie dans un moment très fun (non)(t’as vu je tease bien hein ?) ^^

Oui le réveil d’Altaïs était si triste à écrire :’( Heureusement qu’Alex est là parce que sinon il avait beau avoir été innocenté, il est tellement désespéré qu’il aurait complètement vrillé (ce n’est pas à exclure que ça arrive, mais disons qu’Alex essaie de faire pansement pour l’instant). Mais clairement la vengeance va le ronger… Et peut-être même ronger Alexander au passage parce que ça va forcément l’affecter… Mais oui il est trop mignon avec Altaïs <3

« Juste, ya cette phrase : "À moins que la mémoire d’Altaïs n’abrite d’autres secrets…" qui m'a un peu fait tiquer. »
=> T’as raison, la phrase sert à rien, je l’ai virée dans la foulée du coup xD Ta nouvelle théorie est pas inintéressante ^^

Elaran s’en est pris à lui à cause de son orientation parce que c’est très mal, surtout dans la famille royale… Techniquement ils n’ont pas de lois qui condamnent fermement l’homosexualité (et pas de loi qui l’autorise non plus dans le sens où le mariage n’est pas vraiment autorisé, après tu peux toujours essayer de trouver un.e prêtre.sse sympa), mais dans leurs coutumes c’est super mal considéré parce qu’ils ont une vision extrêmement traditionnelle de la famille notamment (c’est comme la place de la femme, pas de loi qui limite leur rôle mais la coutume a fait que…). Et c’est le genre de chose qui passe très mal auprès d’Elaran qui est genre l’incarnation du conservatisme traditionnel du royaume ^^’

Pour la tour et le cauchemar, je sais que tu avais déjà des doutes, on en rediscutera dans les prochains chapitres ^^’

« Par contre, y aller sans Alex, je pense que c'était pas une bonne idée. »
=> On parle d’Altaïs qui a une fierté de merde et veut clairement pas montrer ses faiblesses face à sa famille x)

« Ou un truc à base de "Lolilol, suicide toi où je fais buter Alex" »
=> Quand je disais que t’avais des idées encore pires que les miennes mdr

Ah mais c’était sûr qu’il allait vriller face à sa famille, surtout qu’Harald ne fait rien pour arranger la situation et refuse de reconnaître qu’Altaïs n’est pas coupable… Oui il y a un peu de ça avec Adela xD T’as raison, en fait on va organiser une rencontre diplomatique entre Adela et Alex et tout sera réglé. Mais comme en attendant Altaïs a envie de tout geler, la suite risque d’être bonne ambiance xD

« Altaïs est le boss du chat errant, aucune chance pour qu'Alex l'abandonne un jour, yaura jamais mieux comme chat paumé. »
Hahaha, tellement xD

Ravie que l’alternance de passages choupi / brise-coeur soit bien menée (pour un max de larmes et de drama) ^^

Merci pour ton commentaire, ça me fait chaud au coeur <3
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