La corde claqua sèchement entre les doigts d’Altaïs lorsqu’il la relâcha. Sa main s’attarda quelques instants sur le bois de la harpe, comme si l’instrument pouvait le rassurer, puis il se leva et fit quelques pas à travers sa chambre pour récupérer une cape sombre. À l’extérieur, le crépuscule tombait sur la ville. Alexander s’était absenté quelques heures pour s’extirper de l’atmosphère étouffante du palais. Devait-il lui laisser un mot pour qu’il ne s’inquiète pas ? Un mot mensonger…
Altaïs ne savait plus agir autrement ces derniers temps. Il prétendait ne pas être en morceaux. Il se taisait, mais son silence creusait un gouffre toujours plus profond entre Alexander et lui. Dans le Nord, Altaïs avait réussi à envisager un avenir plus lumineux. Au palais, la présence de sa famille si près de lui et ses souvenirs détruisaient peu à peu ce qu’il avait commencé à reconstruire, érigeaient un rempart qui l’isolait du reste du monde et qu’il ne savait plus comment faire tomber.
C’est toi qui as assassiné notre souverain. C’est toi qui causes tout ce mal.
Il ne voulait pas perdre Alexander, mais comment faire pour cesser de le maintenir à distance ?
Tu auras beau hurler, tu auras beau te débattre, rien ne te permettra de te libérer. Personne ne t’entendra, personne ne t’aidera…
Sa mâchoire se crispa.
Le masque qu’il s’efforçait d’afficher depuis qu’Elaran l’avait retrouvé dans le Nord avait volé en éclats à l’instant où il avait aperçu Dagmar dans la foule pendant le discours d’Harald. Son ancien bourreau le narguait, le provoquait pour voir comment Altaïs réagirait, pour lui rappeler que même innocenté, son ombre planait toujours au-dessus de lui, qu’il ne le laisserait jamais en paix. Depuis, Altaïs demeurait cloîtré dans les appartements qu’on leur avait attribués – pourvu d’une chambre annexe pour Alexander, bien entendu. Il se perdait de plus en plus souvent dans ses pensées, englouti par des absences qui le détachaient de la réalité, ne dormait plus la nuit, hanté par des cauchemars toujours plus violents qui le réveillaient dans un hurlement. Et lorsqu’il était éveillé, c’était son silence qui le brisait.
Tu m’appartiens.
La brûlure sur son ventre le lui remémorait constamment, tandis que ses cauchemars lui interdisaient d’oublier ce que Dagmar lui avait fait, ce qu’il refusait encore d’admettre.
Il n’en pouvait plus d’avoir peur.
Il voulait réduire en cendres ses souvenirs.
Et il n’entrevoyait qu’un moyen d’y parvenir.
Il attacha l’épée qu’il avait récupérée à l’armurerie au baudrier ceignant sa taille, attrapa un poignard qu’il glissa dans sa botte.
Il avait assez fui. Ce soir, les choses changeraient.
Et si tu échoues ?
Il ferma l’accroche de sa cape. Il avait averti sa famille qu’il se ferait justice lui-même, mais ce n’était plus cette idée qui l’animait aujourd’hui, ni même celle de se venger. Il voulait seulement détruire ce qui le hantait. Et s’il échouait… Son cœur s’affola dans sa poitrine. Il n’échouerait pas. Il ne pouvait pas, il avait promis à Alexander qu’ils partiraient ensemble lorsque tout serait terminé.
Comment aurait-il réagi s’il avait découvert ce qu’Altaïs projetait de faire ?
Il aurait fait n’importe quoi pour l’en dissuader.
— Je suis désolé, murmura-t-il. Je dois le faire.
Il sortit de ses appartements sans un bruit, et s’avança dans le corridor, aussi furtif qu’une ombre. Il savait précisément où se trouvait le passage secret qui lui permettrait de quitter le palais en toute discrétion – Soren le lui avait montré lorsqu’ils étaient enfants. Sa famille n’aurait sans doute pas le temps de se rendre compte de son absence, il serait de retour dans quelques heures tout au plus. Altaïs rejoignit les étages inférieurs jusqu’à une vieille tapisserie. S’assurant qu’il était seul, il souleva le tissu pour révéler une ouverture dans le mur. Il s’y engouffra sans la moindre hésitation, et une flammèche se matérialisa au-dessus de sa paume pour éclairer le passage. L’écho de sa respiration se répercutait contre les parois au fur et à mesure de son avancée.
Bientôt, un courant d’air caressa son visage. Il rabattit sa capuche sur sa tête et appuya sur une pierre. Un léger grondement retentit, puis une ouverture se dessina. Il émergea enfin à l’extérieur, à l’arrière du palais, tandis que l’ouverture se refermait dans son dos. Il s’arrêta pour observer le ciel qui s’assombrissait d’instant en instant. Des étoiles apparaissaient sur la voute bleutée. Ce paysage attisa sa nostalgie, les réminiscences des nuits passées aux côtés d’Alexander sur les routes ou dans la forêt, la sérénité qu’il avait trouvée dans le Nord…
Il détourna la tête à regret pour s’élancer dans la rue située derrière le palais. Il ne devait pas y penser pour le moment ; il avait sa propre quête à mener, et il n’était pas certain d’y survivre. Les allées s’étrécissaient au fur et à mesure qu’il s’éloignait du palais pour se diriger vers la ville basse. Le son de ses pas résonnait sur les pavés, des ombres s’étiraient dans son sillage.
Les battements de son cœur martelaient ses tempes, s’emballèrent lorsqu’une silhouette en pierre se découpa sur le ciel nocturne.
Une tour que tout le monde oubliait en s’en approchant.
Il aurait voulu que le sort le touche lui aussi, mais il y avait passé trop de temps, s’en souvenait comme s’il ne l’avait jamais quittée. Il se remémorait chacune de ses fissures, chacune de ses ombres. Finirait-elle par disparaître de sa mémoire s’il la détruisait ?
Il n’avait qu’un moyen de le savoir.
Il effaça la distance qui le séparait de la structure chancelante. Un long frisson remonta le long de son dos lorsqu’il franchit la barrière délimitant le sort enveloppant la tour. Des cris lointains envahirent son esprit. Il sursauta en entendant un craquement, mais ce n’était que le vent.
J’ai peur.
Un poids écrasa sa poitrine. Pourquoi était-il venu ?
Pour détruire le passé. Pour enfin pouvoir avancer.
Il entra dans la tour, la main posée sur le pommeau de son épée. Seul le silence résonnait entre les murs abîmés par le temps. Les jambes tremblantes, il s’engagea dans l’escalier qui menait à son ancienne geôle.
Respire.
Je te briserai, petit prince.
— Tais-toi…
Ses doigts errèrent sur les murs et laissèrent une traînée de givre dans leur sillage. Enfin, il atteignit le sommet.
J’ai peur.
Il ne voulait pas avancer davantage. Il ne voulait pas reculer maintenant.
Il pénétra dans la cellule avec l’impression tenace que son cœur allait éclater dans sa poitrine. Dans un coin, une paillasse gisait sur le sol, celle où il dormait lorsqu’il était suffisamment calme pour qu’on ne l’attache pas. Ses chaînes étaient toujours enfoncées dans le mur maculé de taches sombres ; du sang séché. Ses hurlements passés envahirent son esprit en même temps que les rires de ses geôliers.
Je les hais.
Il s’approcha des chaînes et posa une main dessus dans un geste rageur. Un instant plus tard, les maillons métalliques explosaient dans une pluie d’éclats de givre.
Il voulait voir cet endroit disparaître.
Il voulait…
— J’étais convaincu que tu finirais par revenir ici.
Altaïs se retourna brusquement. Toute pensée rationnelle déserta son esprit alors que la voix vibrait jusque dans ses os.
Il s’était attendu à beaucoup de choses,
à la fureur,
à la haine,
à la peur,
mais pas à cette terreur si viscérale qu’elle le glaça au plus profond de lui-même.
Il ne parvenait plus à bouger le moindre muscle, encore moins à réfléchir. Mais au milieu de la tempête qui s’abattait sur lui, un éclair de lucidité lui fit prendre conscience qu’il avait commis une lourde erreur, qu’il s’était trompé en croyant pouvoir mettre un terme à ses cauchemars, qu’il n’en avait tout simplement pas le pouvoir.
Qu’il était trop faible.
La silhouette entra dans la cellule, le son de ses pas claquant sur le sol. Ses cheveux cendrés brillaient d’une pâleur fantomatique dans la semi-obscurité. Des ombres creusaient son visage balafré, un rictus tordait ses lèvres.
— Tu as perdu ta langue ?
Respire.
Réfléchis.
Tu es venu ici parce que tu ne supportes plus cette peur qui t’empoisonne.
— C’était si facile de t’attirer jusque dans cette tour. Il suffisait que je te rappelle mon existence pour que tu accoures… Ta cellule te manque-t-elle à ce point ?
— N’est-ce pas toi qui as fait une erreur ? répliqua Altaïs, la gorge sèche.
Dagmar haussa un sourcil, visiblement amusé par son audace. Il esquissa un pas vers le jeune homme, qui ne put réprimer un brusque mouvement de recul, et son rictus s’accentua.
— À quoi pensais-tu ? Qu’en m’attirant ici tu pourrais te débarrasser de moi ?
Un soupir moqueur lui échappa, puis un nouveau pas réduisit la distance qui les séparait. Le dos d’Altaïs cogna le mur lorsqu’il recula, tétanisé par la peur.
— C’est quelque chose que j’ai toujours aimé chez toi, susurra Dagmar. Tu ne sais pas t’écraser, tu relèves la tête sans même tenir compte des coups que tu pourrais recevoir.
Altaïs ne parvenait plus à réagir. Le visage blême, sa respiration tremblante s’extirpait péniblement de ses lèvres.
— C’est difficile, n’est-ce pas ? Savoir que tu es impuissant… Que même libéré de tes chaînes, tu as conscience que tu ne pourras rien faire face à moi…
Dagmar se trouvait désormais tout proche de lui. Si proche qu’il lui suffit de se pencher pour murmurer dans le creux de son oreille :
— Tu as beau avoir fui, quelque part tu es toujours prisonnier de cet endroit. De ce qu’il s’y est passé.
Altaïs écarquilla les yeux. Il aurait voulu nier, lui crier qu’il se trompait, mais il réalisa que Dagmar avait raison. Que même s’il ne portait plus de chaînes, elles l’entravaient toujours.
C’était pour cette raison qu’il était revenu.
Je…
— Pourquoi ? souffla-t-il.
Il maudit la question qui lui échappa, maudit encore davantage le sourire carnassier de Dagmar.
— Tu espères toujours qu’il y a une raison à tout cela, n’est-ce pas ? Cette naïveté ne te ressemble pas pourtant…
Son regard dévala le visage d’Altaïs. Celui-ci tressaillit, la respiration coincée dans sa poitrine. Pourquoi ne parvenait-il pas à répliquer ? à réagir ? à se débattre ? Pourquoi la peur le paralysait-elle au point qu’il ne puisse plus esquisser le mouvement ? Pourquoi ne pouvait-il pas laisser libre cours à sa haine ?
Tu es trop faible.
— Lorsque l’on m’a proposé ce contrat pour te garder prisonnier, j’ai d’abord été tenté par l’idée de mettre un prince à genoux. Puis est venue la curiosité de découvrir qui tu étais… Mais je dois l’avouer, tu as dépassé toutes mes espérances.
Il attrapa une mèche sombre et la fit lentement glisser entre ses doigts. Altaïs émit une plainte étranglée.
je te hais
— Je ne te connaissais pas, Altaïs, mais tu m’as tout de suite fasciné. Tu avais une telle fureur en toi, cette capacité à lutter même lorsque tu savais que c’était perdu d’avance… J’aimais ne pas savoir à quoi m’attendre lorsque je venais te voir. J’aimais cet éclat dans ton regard, et j’aimais encore plus le voir se ternir. J’aimais te sentir te briser entre mes mains lorsque je te touchais, lorsque je m’emparais de ton corps. J’aimais la crainte que je faisais naître en toi et l’espoir que je détruisais petit à petit…
— Tais-toi !
Le hurlement d’Altaïs se répercuta contre les murs de la cellule.
je te hais
Il pleurait sans un bruit, sans larmes. Il pleurait dans son cœur celui qu’il avait un jour été, celui qu’il était devenu entre les mains de Dagmar.
— Tu as fait une erreur en venant, chuchota celui-ci. Tu ne peux pas lutter contre moi. Regarde-toi…
Sa main dériva sur sa joue, lui arrachant un sursaut de dégoût, effleura sa lèvre pour en redessiner le contour. Elle poursuivit sa route en descendant le long de son cou, puis dévala sa clavicule, son torse, sa hanche… Les doigts de Dagmar dégrafèrent avec agilité l’épée attachée à sa ceinture. Elle tomba sur le sol avec un tintement métallique, tandis que l’homme frôlait son pantalon.
Son pouce glissa entre le tissu et sa peau.
Ne me touche pas !
Des bribes de souvenirs asphyxièrent Altaïs. je te hais. Il voulait détruire son corps, s’en détacher une bonne fois pour toutes. je te hais. Il voulait disparaître, cesser d’exister dans le regard des autres.
JE TE HAIS
Il ne se souvenait plus de la raison pour laquelle il était venu.
Sa conscience s’étiolait.
— Qu’allons-nous faire maintenant ? susurra Dagmar. Cela fait si longtemps que je ne me suis pas amusé avec toi…
Altaïs écarquilla les yeux.
non non non
La panique déferla dans ses veines. Emporté par cette angoisse irrépressible, il fit la première chose qui lui vint à l’esprit à cet instant : il cracha au visage de Dagmar. En représailles, celui-ci lui asséna un coup qui projeta son crâne contre le mur. Altaïs n’eut pas le temps de se ressaisir que l’homme empoignait violemment ses cheveux pour tirer sa tête vers l’arrière d’un geste sec.
— Tu m’as habitué à mieux…
Ses lèvres étaient si proches de sa joue qu’Altaïs sentait son souffle contre sa peau.
— Ne me touche pas !
Sa voix vrilla dans les aigus, affutée par la peur. Dans un sursaut de combativité, il tenta de repousser Dagmar, mais celui-ci crocheta sa gorge et le plaqua contre la paroi en lui écrasant la trachée. La respiration erratique, Altaïs se débattit avec plus de hargne encore pour lui échapper.
Je hais ce que tu as fait de moi, ce que tu fais encore de moi.
Dagmar était partout.
JE TE HAIS
Son corps écrasait le sien, son odeur saturait ses sens.
Dagmar glissa l’une de ses jambes entre les cuisses d’Altaïs. Ses doigts enserrèrent plus fermement sa gorge, tandis que son autre main s’amusait à frôler sa peau. Altaïs aurait voulu crier, le repousser, mais sa voix mourut dans sa gorge. Son corps ne lui obéissait plus. Le regard de Dagmar ne quitta pas le sien lorsqu’il posa sa main sur sa propre ceinture pour en défaire la boucle.
non non non
— Tu as vraiment des yeux magnifiques, susurra Dagmar.
Ses mots transpercèrent Altaïs.
Tu as vraiment des yeux magnifiques.
C’est ce que Dagmar lui avait dit, la première fois.
Cette fois où Altaïs n’avait rien pu faire.
Tu as vraiment des yeux magnifiques.
des yeux magnifiques
magnifiques
C’est ce que Dagmar lui avait dit, avant de le briser. Puis il avait recommencé, encore, encore, encore…
Altaïs était devenu une pluie de verre.
Un haut-le-cœur souleva son estomac.
JE TE HAIS
Tu as vraiment des yeux magnifiques.
Non ! Non ! Non !
Sa fureur déferla. Tout avait changé désormais.
Il pouvait lutter.
Le cliquetis d’une boucle que l’on défait retentit comme une déflagration dans son esprit.
— Non ! rugit-il.
Dagmar avait tort.
Altaïs avait brisé ses chaînes.
Il avait brisé ses chaînes, et il ne pouvait pas le laisser gagner. Il ne pouvait pas le laisser survivre dans son esprit, le laisser s’emparer de son corps, le laisser briser tout ce qu’il avait reconstruit avec Alexander.
Il voulait seulement…
seulement vivre…
Son bourreau recula avec une exclamation de douleur lorsque les flammes d’Altaïs projetèrent des rais de lumière brûlants autour de lui. Sa respiration saccadée résonnait entre les murs de la cellule, mais la fureur embrasait de nouveau son regard.
Dagmar ne le toucherait plus jamais.
Il le tuerait avant que cela puisse arriver.
Je sens très mal ces excuses publiques, je m'attendais à ce qu'Elaran en profite pour discréditer Altais (surtout avec ces menace A priori, c'est plutôt des retrouvailles avec Dagmar, pas beaucoup plus sympa... La mise en forme de la fin de chapitre est très réussie, on ressent la détresse extrême du prince.
La discussion avec Soren est super sympa, le "prix de la liberté", ça fait mal à attendre, on ressent la puissante emprise de son oncle sur lui.
Je continue (encore xD) !
Oui finalement entre la peste et le choléra... x) Ravie que la fin fonctionne bien en tout cas !
La discussion avec Soren était vraiment un moment dans leur relation à mes yeux, surtout la phrase où il dit que la souffrance d'Altaïs était le prix de sa liberté, parce qu'il a conscience de ce que son cousin a vécu, mais il a volontairement fermé les yeux. En même temps, aurait-il pu changer quoi que ce soit ?
Merci pour ton retour !
Je suppose que Dagmar est là. Dur dur pour Altaïs. Le présent l’enserre et il ne parvient pas à échapper à son passé. Alexander aura bien du mal à l’aider. De l’amour, de la patience et du temps… mais Altaïs en disposera-t-il ?
En effet, Altaïs se retrouve coincé entre un passé qu'il n'arrive pas à fuir et un présent où il est piégé... Même la présence d'Alexander risque de ne pas suffire...
olalalala, cette phrase si simple, mais qui en dit si long....
Et vive Aalis ! J'espère bien qu'elle va réussir dans son projet d'aider son cousin !
Bon sinon ça doit faire cinq fois que je me dis "encore un chapitre, puis je déco pour faire autre chose" XDD
Oups, désolée que cette histoire te détourne de ce que tu as à faire xD
Beaucoup trop de suspense, impossible de m'arrêter là, je vais vite continuer.
Seule remarque :
Dans la tirade : "— Ce n’était pas le plus dur, la torture. Le pire c’était de savoir que je t’avais perdu, qu’Elaran m’avait arraché les seules personnes qui comptaient à mes yeux. Et que j’étais… que je suis responsable."
peut-être changer "je suis" par "j'en suis" ? (simple suggestion ^^)
Bref, je continue !
(j'adore ♥♥♥♥♥)
Ravie que l'histoire t'entraîne toujours autant <3 C'est bien noté pour ta remarque !
Besoin d'un shot de motivation avant de reprendre mon écriture, donc j'ai enchaîné avec un deuxième chapitre de lecture !
Je me rends compte que j'évoquais la comparaison entre Altaïs et la victime d'un viol dans le chapitre précédent, et ça a du te faire sourire parce-que... il a bel et bien été violé ? En tout cas, ce chapitre-ci en donne clairement l'impression. Et si c'est le cas, les indices que tu sèmes à travers son comportement sont efficaces pour le suggérer sans le dire, bravo.
J'ai bien aimé l'intervention de Soren, on sent (pardonne-moi l'expression) qu'il a le cul entre deux chaises, qu'il est clairement dans une position inconfortable. Et pourtant, il essaie de bien faire à son échelle, mais il s'y prend tellement mal...
Gros plus pour cette petite phrase, "Mais ta souffrance était le prix de ma liberté", qui en dit tellement long à son sujet en si peu de mots.
(Bon, je la trouvais ultra bien choisie, jusqu'à ce que le commentaire de Flammy la ruine pour moi aussi. Merci Elsa et merci Flammy xD).
Le retour de Dagmar m'intrigue, je m'attendais bien à le voir ressurgir un jour ou l'autre, mais je me demande à quel point Elaran est impliqué dans cette mise en scène et quelles conséquences ça va avoir par la suite.
À bientôt ! :)
Alors disons que vu le thème, je ne peux pas vraiment dire que j’ai souri, mais j’ai été étonné que tu fasses la comparaison parce que tu étais effectivement tout proche de la vérité. Mais c’est toujours difficile d’estimer à partir de quand les lecteurices vont parvenir à cette déduction, donc tes commentaires sont très intéressants (ils le sont toujours évidemment, mais je parlais sur cet aspect précisément).
Soren est en effet dans une situation très inconfortable x) Je te pardonne l’expression, tu commentes après Flammy, plus rien ne m’étonne ^^ C’est clairement l’incarnation du proverbe « L’enfer est pavé de bonnes intentions » (enfin quand il a de bonnes intentions).
Moi aussi j’avais un faible pour cette phrase mais Flammy a tout gâché, snif.
Merci pour ton commentaire !
Je me demande qui est cette personne qu'Altaïs a vue dans la foule... Peut-être Dagmar ?
Il faut dire que, partout où il va, Altaïs attire l'attention, intentionnellement ou non. Ce n'est pas très compliqué de le retrouver, du coup... ^^'
J'aime bien le personnage de Soren... Il semble tiraillé par quelque chose, une chose qui le ronge. Il a peur de son père, comme Altaïs... Je pense que, s'il se rapprochent, les deux cousins pourraient faire une sacrée équipe...
Je n'ai pas très bien compris le moment où Soren a posé sa main sur la joue d'Altaïs... Est-ce que c'était un geste comme ça ou peut-être que ça avait une signification particulière ?
Le suspens ne durera pas longtemps sur la personne aperçue par Altaïs, tes doutes sont pertinents ^^'
Mais oui Altaïs attire l'attention, surtout dans le cadre d'un discours censé officialiser son innocence, ce n'est pas dur d'en conclure qu'il sera présent x)
Je suis contente que tu apprécies le personnage de Soren, il est effectivement très tiraillé entre sa peur de son père et ce qu'il voudrait :)
Quant au geste qu'il fait, disons qu'il a une signification pour quelqu'un qui ne supporte pas les contacts et qui ne veut pas le reconnaître ^^'
Merci pour ton retour !
Bon, alors désolée, mais j'ai pas de coeur, ça m'a directement fait penser à la reine des neiges, du coup c'est parti en music hall à ce moment dans ma tête ='D
Bon, en vrai, c'est pas drôle, et je m'en doutais grave que la position de Soren était tout sauf drôle/fun, et que bon, s'il faisait rien pour aider son cousin, c'était surtout pour avoir la paix. Clairement, pas cool pour Altaïs qui risque pas d'apprécier son cousin, mais c'est tellement compréhensible en vrai ^^' Mais fallait pas laisser un gosse à Elaran quoi ='D
Bon, par contre, Soren et le tact, non, clairement, ils se connaissent pas ='D Alors je comprends le côté "Mais siiii, faut que tu parles, alleeeer, ça te fera du biiiieng !", mais de un, t'es pas méga proche d'Altaïs donc c'est peut-être pas à toi de t'y coller, et de deux, genre, pas comme ça, jamais comme ça en allant au contact avec quelqu'un qui veut clairement pas ;.; Pas gentil Soren, pas bien.
Hum, charmante la rencontre avec Elaran sinon. C'est tellement flippant de ce dire qu'il a très probablement vraiment prévu un truc, c'est pas le genre à faire des menaces en l'air, mais quoi bordel ? Et surtout, pourquoi un tel acharnement contre son neveu ? Est-ce qu'il a fait venir Dagmar pour trigger Altaïs, comme ça Altaïs pète un câble et tue Dagmar devant pleins de gens et il le fait pendre pour le meurtre de Dagmar ? Mais laissez choupette tranquiiiiiille !
Sinon, c'est vraiment "cool" pour les crises d'Alex, et ça marque vraiment qu'il a eu une vraie vie de merde avant, qu'il est lié à Altaïs (d'ailleurs, le coup de la boussole ça m'a fait sourire), mais du coup, pour insister sur le fait qu'Alex aimait pas sa vie avant de fuir, je me demande à quel point ça pourrait pas être intéressant d'évoquer les crises dès la fuite dans le nord, avec pourquoi pas à un moment une réflexion sur le fait qu'il n'a pas fait de crise depuis un moment (sans forcément qu'il le mette en lien avec sa rencontre avec Altaïs).
Bon, Alex aussi essaie de crever l'abcès, maiiiiis, c'est compliqué. On va dire que lui est plus pertinent et gentil dans sa façon de faire que Soren ^^" Mais bon, en vrai, Soren a conscience lui que les jours d'Altaïs sont comptés et qu'il faut aller vite. Ca serait peut-être bien de prévenir Alex, non ? Genre la personne pertinente pour gérer Altaïs.
Et sinon, c'est cool qu'il accepte l'aide d'Aalis, qui lui a vraiment montré qu'elle était de son côté et qu'elle voulait l'aider =D Un peu de lumière dans ce monde de brutes. Bon, Harald est toujours aussi con, mais bon, on le changera plus x) Sinon, revoir Dagmar, ça a été ultra violent, et normal ^^' La reine a dû se prendre un shoot de peur et de terreur d'un coup, ça a dû surprendre ^^" Au moins, elle réagit vite, en espérant qu'Altaïs ait pas perdu le contrôle de sa magie et détruit des trucs à ce moment là ^^' Et qu'Alex arrive assez vite pour calmer la choupette.
"Il hurlait dans sa tête, mais seul le silence s’échappa de sa bouche."
C'est si triste et horrible ='D Tu es vraiment un monstre, tu le sais ?
Et sinon, elle est où la suite ?
« Bon, alors désolée, mais j'ai pas de coeur, ça m'a directement fait penser à la reine des neiges, du coup c'est parti en music hall à ce moment dans ma tête =‘D »
=> T’as tout gâché, snif. Cette phrase était si stylée et je ne la verrai plus jamais de la même manière…
Blague à part, Soren est clairement dans une situation de merde, très compréhensible (mais très compréhensible aussi qu’Altaïs puisse pas le voir en peinture). Comment ça Elaran est pas un bon père ??
En revanche ouais, Soren a clairement merdé (il le reconnaît au moins) en forçant le contact avec Altaïs alors qu’il voulait pas, surtout que c’est clairement l’un des moins bien placés pour le faire ^^’
« Est-ce qu'il a fait venir Dagmar pour trigger Altaïs, comme ça Altaïs pète un câble et tue Dagmar devant pleins de gens et il le fait pendre pour le meurtre de Dagmar ? »
=> Ça me tue tes théories horribles (si c’est pire que ce que j’ai et tu le sais) x)
Oui tu as raison pour les crises d’Alexander ! Je vais essayer de les introduire dès le début pour qu’on le sache tout de suite parce que ça expliquerait aussi qu’il a vraiment pas de problème à se barrer avec Altaïs à l’autre bout du pays x)
Mais ouais, clairement même lui va avoir du mal à parler avec Altaïs à ce sujet ^^’ (on apprécie le tact cela dit)
« Ça serait peut-être bien de prévenir Alex, non ? Genre la personne pertinente pour gérer Altaïs. »
Haha quelle naïveté, t’as l’impression qu’ils communiquent beaucoup dans cette famille ? x)
Mais heureusement qu’Aalis et Adela remontent un peu le niveau (rip Adela qui s’est prise toute la terreur d’Altaïs d’un coup) ^^’
« Tu es vraiment un monstre, tu le sais ? »
=> tu veux que je te liste toutes tes idées ? On verra qui est le monstre T_T
Merci pour ton retour <3