Chapitre 22 : Les rendez-vous
Flore
Flore se retourna sur sa selle. Derrière elle, le petit bois cachait les murs du castel et seuls les toits des deux tours dépassaient au-dessus des arbres. Le ciel maussade promettait une averse : l’hiver n’était pas loin. Hormis quelques pépiements d’oiseaux, aucun bruit ne provenait du bosquet. Rassurée de ne voir personne, la jeune fille partit au trot.
Elle poursuivit sa course jusqu’à la limite du domaine, puis s’enfonça dans la forêt. Ses passages réguliers avaient fini par tracer un sentier, à peine visible entre les arbres, mais qui pouvait peut-être suffire à éveiller la curiosité. Elle se promit de le recouvrir à son retour. Au ruisseau, là où les berges s’écartaient pour former un minuscule étang, elle mit pied à terre, noua les rênes de sa jument qu’elle laissa déambuler, et patienta.
Quelques instants plus tard, un bruit de pas dans les feuilles mortes lui donna le sourire. Elle regarda de tous côtés pour voir arriver la fillette qui avait le don de surgir là où elle ne l’attendait pas, mais elle se rendit compte que le bruit ne pouvait provenir de petits pieds. C’était un cavalier qui venait ! Affolée, elle rattrapa sa jument en s’efforçant de rester discrète. Elle avait déjà mis le pied à l’étrier quand elle s’avisa qu’elle ne pouvait pas laisser Sara seule face à l’intrus. Or, elle risquait d’arriver d’un instant à l’autre. Elle distingua alors à travers les branches la robe bai de la monture et la laine bleu profond d’une cape. La longue tresse brune aux reflets cuivrés et le dos droit lui apparurent juste avant que son regard croise les yeux verts de la cavalière.
– Elvire ? Que fais-tu là ?
– Je t’ai suivie, répondit la cadette avec son habituel sérieux. Voici plusieurs lunes que je me demande où tu pars si souvent. Nous n’avons jamais eu de secrets, pourtant.
Comment Elvire avait-elle pu la filer sans qu’elle s’en aperçoive ? Elle aurait cependant dû s’y attendre : elles passaient d’habitude leur temps ensemble, ses absences avaient forcément éveillé la curiosité de sa sœur. Flore se morigéna aussi de n’avoir pas plus vérifié si elle était suivie : la cadette était douée pour la chasse.
– Oh, Elvire, fit-elle tristement. J’aurais dû veiller à t’empêcher de venir jusqu’ici... Crois-moi, il aurait mieux valu que tu restes au castel : Père n’apprécierait pas beaucoup de nous savoir là. Si je te supplie de partir, tu m’écouteras ?
– Non, répliqua la cadette. Pas avant que tu m’aies donné la raison de ta présence.
Elle mit pied à terre. Il était inutile d’insister pour qu’elle s’en aille. Tandis que Flore s’efforçait de trouver une réponse, derrière elle, une voix enfantine lança gaiement :
– Bonjour, Demoiselles !
Sara les dévisageait de ses grands yeux couleur châtaigne. Deux nattes blondes encadraient son visage. Les fossettes qui creusaient ses joues dorées et son petit nez retroussé donnaient une irrépressible envie de sourire. Elle tenait quelque chose entre ses mains réunies en cage. Elle s’avança et écarta juste un peu celle du dessus. La tête d’un oisillon apparut, couverte pour moitié de duvet et pour moitié de ses plumes d’adulte.
– Je l’ai ramassé au pied d’un arbre, expliqua la petite. Il a dû se lancer du nid pour voler, mais ses ailes n’étaient pas assez fortes pour le porter jusqu’en bas. J’attends qu’il se repose pour le relâcher. C’est difficile à tenir, un oiseau. Il faut serrer assez pour qu’il ne se torde pas une aile ou le laisser échapper, mais pas trop. C’est fragile. Je ne sens même pas son poids.
– Bonjour, Sara, dit Flore en se baissant à sa hauteur.
Elvire les observa, indéchiffrable.
– Tu la connais ?
Il était trop tard pour mentir. Sara ne comprendrait pas et rectifierait probablement. A huit ans on ne pouvait saisir qu’un mensonge s’avère parfois préférable à la vérité.
– Nous nous sommes rencontrées ici, par hasard, dit Flore. Il y a trois ans. J’avais très envie de revoir Sara, mais ce n’est qu’il y a six ou sept lunes que nous nous sommes croisées de nouveau. Nous sommes devenues amies et depuis, nous nous donnons des rendez-vous.
Elvire plongea les yeux dans les siens. Elle n’était pas dupe : son récit n’expliquait pas qu’elle ait gardé le secret. Pourtant, elle ne fit aucune remarque — pour l’instant. Elle s’agenouilla devant l’enfant et désigna l’oiseau prisonnier.
– Est-ce qu’il agite ses ailes ?
Sara ferma les yeux pour mieux se concentrer sur ses sensations.
– Non, il ne bouge presque pas.
– Alors il faut attendre encore un peu avant qu’il puisse s’envoler.
La petite hocha la tête pour montrer qu’elle avait compris. Elle semblait ravie d’avoir appris quelque chose.
– Vous êtes presque pareilles toutes les deux, lança-t-elle.
Flore et Elvire se regardèrent, amusées. Excepté la nuance de leur chevelure et de leurs yeux, leur ressemblance était frappante, en effet. La cadette aurait bientôt rattrapé l’aînée en taille et elles possédaient, à quinze et quatorze ans, les mêmes traits et une silhouette identique : des jambes trop longues, les épaules menues, les hanches étroites et des seins presque plats. Elles en riaient ensemble, disant qu’elles étaient bâties comme de jeunes garçons. Elvire, le visage un peu radouci, tendit sa main à la petite.
– Je m’appelle Elvire.
La fillette dégagea précautionneusement sa main droite en veillant à ne pas lâcher le passereau et l’offrit en retour avec solennité.
– Et moi Sara, dit-elle.
À peine ses doigts rentrèrent-ils en contact avec la peau d’Elvire, que ses traits se figèrent. Le brun chaud de ses prunelles s’effaça pour laisser place au bleu transparent. Sa main gauche se tendit brusquement, laissant partir l’oisillon dans un bruissement d’ailes. Elvire, paupières écarquillées par la surprise, ouvrait une bouche immense, cherchant le souffle qui semblait lui manquer. Flore réagit vivement : elle sépara d’une légère claque les deux paumes soudées l’une à l’autre. Aussitôt, les yeux de Sara retrouvèrent leur couleur initiale et elle recula d’un pas, hébétée. Elvire inspira deux grandes goulées d’air, puis elle courut vers sa jument. Lorsqu’elle se retourna, Flore poussa un cri : sa sœur, arc bandé, pointait sa flèche vers l’enfant.
– Arrête ! lui ordonna-t-elle. Qu’est-ce qui te prend ?
– Elle... elle est entrée dans ma tête ! hurla Elvire. Elle a... aspiré mes pensées !
La petite fille, terrorisée, tremblait de tout son corps. Elle se mit à pleurer bruyamment. Flore s’interposa entre la pointe et elle, face à sa cadette.
– C’est une enfant ! Pose cet arc.
– C’est une bouchevreuse ! lâcha Elvire toujours en proie à la panique.
– Et alors ? Elle ne doit même pas contrôler son pouvoir !
– Peu importe, c’est horrible, tu ne sais pas ce que c’est que de sentir ça !
– Bien sûr que si ! cria Flore.
Elle ajouta d’une voix plus calme :
– Elle me l’a fait à moi aussi, sans le vouloir. Et je vais très bien.
Elvire lâcha sa cible des yeux un bref instant pour observer son aînée.
– Qu’est-ce que tu comptes faire ? La tuer ? continua celle-ci à mi-voix. Regarde-la...
Elle s’écarta un peu. Soudain, Elvire ne vit plus un ennemi, mais la fillette qui pleurait à chaudes larmes. Son bras s’abaissa un peu. Flore en profita pour confisquer l’arc et le trait. Puis elle s’empressa de réconforter Sara, tandis que sa cadette, les bras ballants, semblait encore sous le choc de l’incursion dans ses pensées et de son propre geste.
– Je veux rentrer chez moi, sanglotait l’enfant.
Elle paraissait perdue, incapable de partir seule.
– Je ne sais pas où tu habites, mais si tu me montres le chemin, je t’accompagnerai, lui dit Flore qui espérait depuis longtemps une telle occasion.
Sara hocha la tête puis suivit la jeune fille qui rattrapa sa jument. Elles se mirent en route main dans la main. Elvire, encore égarée, leur emboita le pas en menant sa monture en longe. Flore se demanda un instant si elle devait la renvoyer au castel, puis elle céda à l’envie de s’en faire une alliée, quitte à la bousculer un peu.
***
Elvire
Elvire marcha à travers la forêt sans prêter attention au trajet. Elle avait menacé une enfant de sa flèche. La sensation d’une présence étrangère dans son crâne lui revint, accompagnée d’un frisson. Pouvait-on appeler un enfant la créature capable de ça ? Qu’avait-elle vu ? Qu’avait-elle pris ? Elle savait que les bouchevreux étaient mauvais, comme les loubles ou les selyx affamés. Pourtant, elle ne ressentait aucune douleur, aucun changement. Le prédateur qui l’avait attaquée n’avait pas sorti les crocs. Son regard perdu s’arrêta sur le dos de la fillette, qui marchait main dans la main avec Flore en bavardant de sa voix flûtée. En possédait-elle seulement, des crocs ? Elvire repensa à l’oisillon dont Sara avait pris le plus grand soin. Voilà qu’elle l’appelait Sara...
Elles débouchèrent dans une minuscule clairière entourée de bouleaux. Une pauvre cabane y était construite. Le chaume du toit était moisi et les murs de torchis s’effritaient. Dès qu’elles émergèrent du sous-bois, une petite femme apparut de derrière la masure et poussa un cri d’effroi. Elle se précipita d’abord vers la fillette, mais elle hésita en voyant les deux demoiselles.
– Mère ! s’exclama Sara en courant à sa rencontre.
Aussitôt que l’enfant fut à sa portée, elle la conduisit vivement vers la chaumière et referma la porte sur elles en jetant un regard apeuré vers les intruses.
– Attendez ! héla Flore.
Le battant s’entrebâilla, laissant apercevoir un œil écarquillé. Les deux sœurs s’arrêtèrent sur le seuil.
– Ne craignez rien, dit l’aînée d’une voix douce. Nous voulons juste nous assurer que Sara va bien.
Après une hésitation, la porte s’ouvrit et la femme se tint devant elles, tête baissée comme pour se préparer à un coup. La gorge d’Elvire se serra en remarquant qu’elle ressemblait beaucoup à Mélie. Sara se faufila entre elle et le battant.
– Merci de m’avoir accompagnée, Demoiselle Flore.
– Mais... tu connais le nom de la demoiselle ? demanda la mère dans un souffle.
– Nous nous sommes rencontrées plusieurs fois, intervint Flore.
La femme se couvrit la bouche d’une main tremblante et s’appuya au montant. Elle semblait désemparée.
– Elle... elle n’a pas l’autorisation de s’éloigner d’ici, c’est ça ? C’est ma faute, Madame, plaida Flore. C’est moi qui l’ai incitée à revenir.
Des larmes coulèrent sur les joues de la mère tandis qu’elle dévisageait tour à tour les deux jeunes filles. Elvire lut la détresse dans ses yeux. L’image de Mélie à son chevet, un jour où Elvire était tombée d’un cheval qu’elle n’était pas censée monter, se superposa à celle de la pauvre femme.
– Je n’ai pas le choix, souffla celle-ci sur un ton d’excuse, en regardant Sara qui s’était éloignée dans la clairière. Je suis obligée de la laisser ici pour travailler à Tourrière, à l’auberge. Nous vivons seules, toutes les deux. Mais elle est trop petite pour comprendre qu’elle ne doit surtout pas sortir.
– À cause... de son pouvoir ? risqua Flore.
La femme manqua défaillir, puis se reprit.
– Vous l’avez vu !
Elle se jeta à genoux, en agrippant les mains de son interlocutrice stupéfaite.
– Vous n’allez pas nous dénoncer, Demoiselles ! Ayez pitié, ne dites rien à personne ! Nous ne faisons pas de mal, je vous assure ! Nous serions chassées ou pire !
Elvire sentit des larmes de compassion lui monter aux yeux et ne put retenir un gémissement de honte que seule sa sœur perçut.
– Non, bien sûr que nous ne parlerons pas ! s’exclama Flore en relevant la mère de Sara. Je... nous ne vous voulons aucun mal. Je vois bien que votre existence est très dure et je sais, je sens qu’il n’y a rien à craindre de vous. En fait... j’aimerais que vous m’en disiez plus. Je vous avoue que c’est pour cette raison que j’ai incité Sara à venir à nos rendez-vous. C’est une petite fille si gentille ! Comment croire qu’elle puisse faire du mal à qui que ce soit ?
Son interlocutrice la dévisagea, interloquée.
– Vous n’avez pas peur de nous ?
– Non, confirma Flore. Devrions-nous ?
Un pauvre sourire apparut enfin sur les traits fatigués de la femme. Elle invita les visiteuses à entrer et leur offrit des sièges et de l’eau.
– Vous êtes les filles du gouverneur, n’est-ce pas ?
– Oui, mais nous ne dirons rien à notre père, soyez tranquille.
Flore regarda Elvire pour voir si elle n’avait pas parlé trop vite. Celle-ci hésita, puis elle hocha la tête pour confirmer.
– Je me nomme Carem, dit leur hôte.
Elle but une gorgée d’eau, puis posa sa timbale.
– Les devineurs, ou plutôt les bouchevreux comme on nous appelle, sont accusés de tous les maux, commença-t-elle. Nos pouvoirs effraient car ils touchent à l’esprit. Les gens nous craignent parce qu’ils ont peur pour leurs secrets. Ils ont dans la tête des laideurs, des sentiments honteux, des méfaits cachés que pour rien au monde ils ne voudraient voir divulgués. Ils croient aussi que nous pouvons transformer leurs pensées. Y inscrire des souvenirs créés de toutes pièces ou en effacer d’autres. La « mange-pensée »...
– Et c’est faux ? interrogea Elvire qui parlait pour la première fois depuis leur arrivée.
– Nos facultés sont bien moins puissantes que ce qu’on croit. Nous pouvons déchiffrer les pensées, c’est vrai. Mais nous devons nous trouver tout près de la personne, voire la toucher. Et nous ne modifions rien ! Nous sommes capables de lire, pas d’écrire. Sauf entre nous. Sara et moi nous nous parlons sans ouvrir la bouche, ajouta-t-elle avec un sourire.
– Vous ne voyez pas l’avenir ? demanda Flore.
– Pas tous, mais certains d’entre nous savent déchiffrer le futur, en effet. La portée de nos pouvoirs varie beaucoup de l’un à l’autre. Comme le moment auquel ils se déclenchent.
Elle regarda sa fille qui jouait devant la maisonnette.
– Sara est une exception, fit-elle gravement. Ça n’apparaît qu’à l’âge adulte ou juste avant, en principe. Mais voici déjà plusieurs années que ses dons se sont révélés. Des dons puissants. Elle ne mesure pas le danger qu’ils représentent. Pour elle, c’est un jeu. Elle ne les contrôle même pas toujours. Je pensais qu’ici, au cœur de la forêt, elle ne rencontrerait personne si elle sortait. Je n’aurais jamais dû la laisser, mais je dois travailler.
Elle regarda Elvire puis s’arrêta sur Flore.
– Cette fois, nous avons eu de la chance. Je crois que je comprends votre curiosité à notre sujet.
Elle sourit tristement.
– Ces beaux yeux clairs ne doivent pas vous rendre la vie facile.
– Je suis la fille du gouverneur, dit Flore avec une moue d’excuse. Ça m’évite les problèmes.
Elvire vit sa sœur hésiter.
– Pensez-vous… demanda-t-elle à mi-voix, que je puisse être… une devineuse ?
Elvire ouvrit la bouche pour protester, mais quelque chose dans le regard de Flore lui donna à croire qu’elle espérait autant qu’elle redoutait une réponse affirmative.
Carem dut le percevoir aussi car elle sourit presque tendrement.
– Les yeux clairs ne veulent rien dire, même si tout le monde est certain du contraire. Si vous n’avez pas de devineurs parmi vos parents, il y a peu de chances.
Flore hocha la tête, mais la déception se lisait sur ses traits.
– Croyez-moi, c’est mieux pour vous, ajouta Carem en lui tapotant la main. Même si vous êtes la fille du gouverneur.
Les deux sœurs se levèrent pour prendre congé. Les jambes d’Elvire tremblaient un peu, elle se sentait vide. Son intuition lui soufflait que la bouchevreuse ne leur avait dit que la vérité ; cela signifiait donc qu’on l’avait donc abreuvée de mensonges depuis toujours.
– Pourrons-nous revenir ? demanda-t-elle timidement.
– D’accord, répondit Carem. Faites attention qu’on ne vous voie pas. Et ne vous attirez pas d’ennuis.
– A bientôt, Sara, lança Flore en sortant.
La cadette s’agenouilla devant la fillette.
– Pardonne-moi de t’avoir effrayée, dit-elle. Je ne recommencerai pas, c’est promis.
– Je n’ai pas eu très peur, affirma l’enfant en levant le menton.
Elvire et Flore s’éloignaient déjà quand la petite ajouta :
– De toute façon, on ne pourra bientôt plus se voir. Après le feu.
Les deux sœurs s’entreregardèrent, perplexes. Elvire voulut en savoir plus, mais la fillette était rentrée dans la chaumière. Elle salua une dernière fois de la main et monta en selle sous les premières gouttes de pluie.
– Maintenant, c’est de nouveau vrai, dit Flore avec un sourire en lançant sa jument au trot. Nous n’avons plus aucun secret !
***
Abzal
Dans le castel du gouverneur de Bartillane, Abzal s’accordait une journée de repos, en bonne compagnie. La lumière qui entrait par le vitrail de sa chambre déclinait quand on frappa.
– Seigneur, une lettre pour vous.
Abzal soupira et se dégagea des draps en s’excusant auprès de sa compagne. Lorsqu’il ouvrit la porte, le petit valet lui tendit un pli cacheté en rougissant devant sa nudité. Il referma le battant, abandonna la missive sur une console et courut se jeter sur le lit, arrachant un cri ravi à la jeune femme qui l’attendait.
Une heure plus tard, seul et rhabillé, il se souvint de la lettre. Le sceau était brouillé, probablement volontairement. Il déplia le parchemin. Quelques mots y étaient inscrits.
« Il faut agir. Dès que possible. Les princes sont en âge de succéder à Einold depuis plusieurs lunes. »
Le frère du roi se laissa tomber sur un fauteuil. Il redoutait ce moment depuis longtemps.
Je sens venir gros comme une maison la mort d'Einold juste avant (ou juste après) avoir parlé aux jumeaux. Abzal qui es-tu donc ?
La découverte des bouchevreuses est sympathique. Il ne reste plus qu'à espérer que les deux soeurs ne fassent pas de bourde. C'est bien de mettre ça juste avant le cliffhanger, comme ça on le sent encore moins venir.
Trop trop hâte de lire la suite, j'arrive plus à m'arrêter xD Je vais me forcer pour à me stopper là pour aujourd'hui xD
L'immense pouvoir de Sara sera forcément exploité à l'avenir mais entre quelles mains ? Ce serait tellement intéressant qu'elle soit amené à servir un antagoniste. Mais je me projette peut-être trop loin ^^
La tension monte, cette histoire est vraiment passionnante, je suis conquis.
A bientôt !
Abzal est effectivement un mystère... il a fait couler beaucoup d'encre virtuelle, soit positivement, soit pas du tout !
Oui, j'ai encore joué les sadiques en intercalant ce chapitre avant le récit d'Einold ;)
"L'immense pouvoir de Sara sera forcément exploité à l'avenir mais entre quelles mains ? Ce serait tellement intéressant qu'elle soit amené à servir un antagoniste. Mais je me projette peut-être trop loin ^^" : mais... mais... mais cette idée est géniale ! Je crois que je vais la garder et en faire quelque chose ! Merci ♥
Tu me fais très plaisir en me disant que tu es conquis par l'histoire ♥
Elvire m’a fait peur à moi aussi. Pour les yeux clairs, je savais, mais c’est intéressant d’en apprendre plus sur leurs pouvoirs. Ces deux bouchevreuses sont tellement gentilles et attachantes ; j’espère vraiment qu’elles ne vont pas être découvertes.
Pour en revenir aux hypothèses : un incendie se prépare… ou peut-être une guerre ?
Cette lettre donne l’impression qu’Abzal est le manteau bleu ou celui qui est sous sa coupe. Mais tu as dit que c’était un truc tordu, alors j’imagine que ce n’est pas aussi simple. Cependant, j’ai de la peine à croire que les princes liés puissent monter sur le trône sans que leur père meure…
Abzal qui va ouvrir la porte en tenue d’Adam, c’est amusant. Il n’est pas pudique.
Coquilles et remarques :
— mais qui pouvait peut-être suffire à éveiller la curiosité [« pouvait peut-être » est redondant]
— la robe bai de la monture [baie]
— de n’avoir pas plus vérifié si elle était suivie [Je ne sais pas pourquoi le « plus » me dérange ; je propose « vérifié davantage » ou « vérifié plus attentivement ».]
— A huit ans on ne pouvait saisir [À]
— Nous nous sommes rencontrées ici, par hasard [Je ne mettrais pas la virgule.]
— Elvire, encore égarée, leur emboita le pas [graphie rectifiée : emboita ; graphie classique : emboîta]
— Pouvait-on appeler un enfant la créature capable de ça ? [Je dirais plutôt : « Pouvait-on appeler enfant une créature capable de ça ? » (si j’ai bien compris la phrase).]
— À cause... de son pouvoir ? risqua Flore. [Je propose « hasarda », qui est plus proche d’un verbe de parole.]
— Elle invita les visiteuses à entrer et leur offrit des sièges et de l’eau. [Pour éviter d’avoir deux fois « et », je propose « puis leur offrit ».]
— mais certains d’entre nous savent déchiffrer le futur [Comme « futur » et « avenir » ne sont pas synonymes, je conserverais la répétition d’« avenir ». Dans un dialogue, ce n’est pas gênant, je trouve.]
— A bientôt, Sara, lança Flore en sortant. [À]
— Les deux sœurs s’entreregardèrent, perplexes [La graphie classique est « s’entre-regardèrent » ; elle me semble plus facile à lire.]
— Abzal s’accordait une journée de repos, en bonne compagnie. [Je ne mettrais pas la virgule.]
"Ces deux bouchevreuses sont tellement gentilles et attachantes ; j’espère vraiment qu’elles ne vont pas être découvertes." : euh... tu commences à me connaître, pourtant ;)
"Cependant, j’ai de la peine à croire que les princes liés puissent monter sur le trône sans que leur père meure…" : ah non, ça c'est sûr que si eux ou quelqu'un d'autre monte sur le trône, ça implique qu'Einold sera mort, en effet.
Non, Abzal n'est pas très pudique :)
Pas de commentaire sur les coquilles... je suis effarée. Ceci dit, je suis surprise que "bai" s'accorde. Mais je te fais complètement confiance !
Ça commençait si bien :(
Flore et Elvire unies dans le secret, bien ! On revoit Sara aussi (je me demandais si ça n'allait pas être elle pour soigner les jumeaux plus tôt, tiens, d'ailleurs, à la place de l'aveugle ^^).
Le feu, donc, grand incendie, ouch, ça prévoit du changement pour elles aussi. Et peut-être pour la capitale...
Albaz.... il a déjà trahi, semblait s'être racheté.... va-t-il trahir de nouveau ? Je suppose qu'on ne dit pas non à son commanditaire (à moins de le trahir lui aussi ?)
Einold, je crois que c'est bientôt la fin pour toi ^^
Abzal fait des trucs très louches, je te l'accorde...
Quant à Einold, tu as déjà lu que tu avais raison, héhé, bien vu !
Je suis ravie d'en apprendre plus sur les bouchevreux. J'ai trouvé le chapitre mignon. Le centrer sur les fillettes est habile, on découvre les dons méconnues à travers les yeux d'enfants, adolescents.
Bon, il va y avoir un incendie apparemment !!! Oh et Et Abzal est surement le manteau bleu...
C'est un premier pas, en effet, pour en savoir plus sur les bouchevreux, mais on continuera à découvrir des choses jusque dans le tome 2 ;)
Effectivement, la petite Sara parle du feu... c'est peut-être un incendie :) Quant à Abzal, évidemment je ne peux rien dire !
Merci pour ta lecture et ton retour !
A bientôt
Je suis contente d'avoir revu Sara! Ce qu'elle a dit m'intrigue beaucoup... Le feu ? Il va y'avoir un incendie ?
Quant à Abzal... va savoir ;)