Chapitre 23 : 1 = 3

Par Cléooo

Chapitre 23 : 1 = 3

 

 

La nuit est un puits sans fond quand on a oublié comment dormir. Depuis que je suis revenue, ai-je seulement rêvé ? J’en doute.

Cette fois, j’ai emprunté des vêtements à tata. Aussi informes que chauds, pas chaleureux pour autant. Nous sommes montées dans la voiture de Faucon. Pendant le trajet, ils ont à peine échangé. Il a régné un silence quasi religieux. Solennel et teinté d’angoisse, parce que nous savions que nous roulions vers notre destin.

Faucon se gare au parking situé sous le Palais des Douces. Je les suis comme une ombre alors que nous empruntons l’escalier qui descend plus profondément encore dans la terre.

Ça se passera sous le palais. Ce sont des choses que nous faisons cachés. Quand j’étais enfant, je supposais que les oiseaux étaient libres de voler en plein ciel. Je n’imaginais pas qu’ils puissent vivre sous terre. Qu’un faucon puisse me faire emprunter un dédale de couloirs sans fenêtre encore et encore, au point qu’aujourd’hui je connaisse par cœur le chemin.

Je frissonne. C’est là que j’ai reçu l’entraînement, pendant des années. Des nuits à étudier le langage avec Béatrice, les journées avec Faucon, à parfaire chaque parcelle de Phœnix.

Dans les couloirs, des lumières rouges clignotent, comme pour nous guider. Clac. Clac. Il y a ce bruit déplaisant à chaque fois que les ampoules s’allument et s’éteignent. Clac. Clac. Mes pas se conditionnent à leur rythme millimétré. Clac. Clac. D’autres pas se joignent aux nôtres, toujours cadencés.

Je ne regarde pas autour de moi ces silhouettes qui débouchent à chaque jonction.

Clac. Clac.

Un pas, puis l’autre.

Le bruit grossit, accompagné par le rythme du groupe.

Les lumières clignotent toujours.

Clac. Clac.

Et la porte de la volière s’ouvre.

Clac. Clac.

Puis le silence.

La lumière ici est fixe, étourdissante.

Elles sont deux, là-haut, sur le perchoir. Chacune observe une direction différente. Si l’une tourne la tête de trois centimètres vers la droite, l’autre la tourne de trois centimètres vers la gauche. Pour le moment, elles visent les directions opposées. Elles scrutent chacun et personne à la fois. Puis lentement, leurs yeux glissent, leur regard se pose sur le même point fixe et abstrait, quelque part vers moi.

— Bienvenue.

Leurs lèvres ont bougé, mais une seule voix résonne. Un frisson me parcourt quand je m’aperçois que plus rien ne s’agite autour de moi. Les mentons se lèvent vers elles. Je peux sentir l’épaule de Faucon contre la mienne.

— Merci d’être venus.

Sans oser détacher mon regard des Colombes, je compte peut-être une vingtaine de personnes en dehors de nous trois. Seulement les grands pontes. Et moi. Ai-je reçu une promotion ?

— Notre jeune amie est revenue.

Les poils se hérissent sur mes bras. Je suis contente d’être cachée par le large sweatshirt de tata Béa quand les regards convergent sur moi. Ni haineux, ni amicaux. À peine curieux.

— Elle est parvenue à entrer au Symbiose. Elle est parvenue à porter un coup puissant au projet Éva. Pour cela, nous te remercions, Phœnix.

— Phœnix.

Mon nom de code, repris en chœur par l’assemblée, me transit.

Je m’efforce de soutenir le lointain regard des Colombes.

— Certains nous ont déjà fait part de leurs griefs, reprennent-elles. Nous savons que nombre d’entre vous sont déçus que nous n’ayons pas mis cette mission à profit pour nous débarrasser de Pavel Konstantin. Mais ce ne fut jamais le projet confié à Phœnix. Nous attendions d’elle qu’elle devienne elle-même la clé du Symbiose. C’est chose faite à présent.

Ma gorge se serre. Ma respiration se fait haletante. Les regards sont à nouveau rivés vers les colombes, mais je ne parviens pas à retenir un pas en arrière. Que veulent-elles dire… ?

Une main se pose sur mon cou avec douceur.

— Suis-nous.

On a murmuré à mon oreille. Je tourne lentement la tête pour jeter un regard par-dessus mon épaule.

La troisième.

Elle referme sa main sur la capuche de mon sweatshirt et m’entraîne dans son sillage. Béatrice et Faucon ne bronchent pas. Ils ne peuvent pas ne pas avoir entendu. Mais ils ne bronchent pas, continuent de fixer le perchoir.

Et je ne suis pas mieux. Je ne dis rien, absolument rien. J’accepte la faible poigne sans résister, penchée à demi parce qu’elle ne relâche pas ma capuche.

Nous disparaissons dans un couloir que je ne connaissais pas. Elle tourne dans le dédale sans jamais douter. Elle m’entraîne dans les profondeurs de son palais.

— Que voulaient-elles dire ? En quoi est-ce que je suis une clé ?

Elle ne répond pas. Elle marche encore plusieurs mètres avant de finalement emprunter un escalier.

Nous montons longtemps. Plus longtemps qu’il n’en faut pour atteindre le palais. Encore, et encore. Jusqu’à atteindre une porte, tout en haut des marches.

— Ouvre.

Elle s’est tournée vers moi et me fait signe de passer.

D’un pas mal assuré, j’abaisse la poignée…

… et manque de me faire entraîner par une bourrasque. Je devine aussitôt où je suis.

Inspirant péniblement, j’approche le parapet qui donne sur le Palais des Douces. C’est cette vieille tour qui m’a toujours semblé mystérieuse, quand j’étais gamine. Une tour que je ne savais pas atteindre, que je n’ai jamais su atteindre seule, malgré mes longues expéditions enfantines. Longtemps, cette tour a été mon unique souci.

J’entends la porte claquer mais je ne me retourne pas. Lentement, je fais entrer l’air hivernal dans mes poumons.

— Sais-tu pourquoi tu es ici, Phœnix ?

Je fais finalement volteface.

— Non.

Elle sourit.

— Tu n’as rien à craindre. À cette heure, nous annonçons à tes camarades que nous sommes à l’aube d’une nouvelle mission.

Une sorte de chaleur me monte aux joues malgré la brise glaciale.

— Une mission en rapport avec moi ?

Elle hoche la tête.

— Nous tenions à te féliciter pour ton accomplissement au cours de ta dernière mission, Phœnix.

— Pour Éva ? Ce n’était même pas l’un des objectifs principaux… Je croyais que vous teniez surtout à ce que je prenne Mikhaïl Konstantin en otage ?

Le sourire de Colombe s’élargit. C’est l’unique chose qui s’anime sur son visage. Ne cligne-t-elle jamais des yeux ?

— Nous nous sommes débarrassés de Mikhaïl Konstantin.

— Vous… quoi ?

Un bourdonnement sourd s’abat sur moi.

Le sourire de Colombe est retombé. Elle ne cille toujours pas.

Quant à moi, une nouvelle bourrasque agite mon corps comme si je n’étais qu’une brindille. Mais je suis sourde. Je n’entends ni le vent ni rien d’autre. Seulement ce qui se passe à l’intérieur.

Mon cœur qui tambourine.

Mes dents qui claquent brutalement.

Le sifflement que j’exhale.

Quand les lèvres de Colombe s’agitent encore, je recule d’un pas.

— Quoi… ?

 

***

 

Environ deux ans plus tôt.

 

— Vous… avez demandé à me voir ?

Je me tiens parfaitement immobile. Impeccable.

L’une d’entre elles se trouve là, dos à moi. Même si proche, elle reste insaisissable.

— Nous souhaitions te rencontrer, Phœnix.

Elle pivote sur elle-même et les coins de ses lèvres se réhaussent. Mal à l’aise devant son regard pénétrant, j’observe les alentours. Une salle sans fioriture. Un simple divan, au milieu de rien, sur lequel elle va prendre place. Je reste plantée devant et pendant quelques secondes, rien ne se passe.

— D’accord. Je suis là.

— Faucon nous a informé de tes progrès. Il pense que tu es prête à être officiellement l’une des nôtres.

Je ne dis rien. Mon estomac se contracte. N’étais-je pas déjà l’une des leurs ?

— Et ta tante, reprend Colombe, pense être capable de pénétrer les défenses du Symbiose. Suffisamment pour adresser un message à Pavel Konstantin.

D’un coup, mon rythme cardiaque augmente.

— Contacter Pavel Konstantin… ? Pourquoi ?

Je prétends ne pas revoir la fontaine et son eau rouge au jour où le géant m’a trahie.

Colombe jette un œil à mes poings serrés.

— Parce que Solavie doit payer, n’est-ce pas ?

— En quoi adresser un message à Pavel Kons…

— Et pour faire payer Solavie, nous avons besoin de quelqu’un de confiance, à l’intérieur.

Je sens ma mâchoire se décrocher.

— Moi ?

Elle sourit et hoche la tête.

— Nous savons de source sûre que Pavel Konstantin avait une certaine affection pour les sœurs Cassan. Pour l’aînée, en tout cas. Et Solange Trivia est la nièce des sœurs Cassan, n’est-ce pas ?

Je secoue la tête, pas certaine de la suivre.

Elle quitte le divan et se met à tourner autour de moi d’un pas lent. Je sens son regard qui détaille chaque centimètre carré de mon corps.

— Nous allons lui faire parvenir un message. Il viendra te chercher ici lui-même.

— Mais pour quoi faire ?!

Je me retourne mais elle n’est plus dans mon dos. Interloquée, je la cherche partout, jusqu’à ce qu’elle se trouve de nouveau devant moi. Je cligne des yeux.

— Nous avons une mission pour toi.

— Une… ?

— Béatrice Trivia vante tes progrès, Phœnix. Elle pense que tu es à présent capable de pénétrer leur système, pour peu que tu aies accès aux écrans du Symbiose.

— Parce que vous croyez qu’il va m’inviter au Symbiose ? Je ne veux pas me montrer irrespectueuse mais…

— Si tu ne veux pas te montrer irrespectueuse, ne le sois pas, m’interrompt-elle d’un ton chantant.

Ma respiration se coupe. Elle m’approche et je baisse les yeux vers son visage, vers ses grands yeux fixes.

— Quand Pavel t’aura récupérée, nous pensons qu’il voudra te protéger. Il t’invitera probablement à rejoindre la Grande École. Renommée Avril Cassan à présent.

— Mais…

— Béatrice nous a garanti que tu excellais en tout. Elle t’a apporté une riche éducation, n’est-ce pas ? Tu vas donc exceller à l’école, Phœnix, et de cette manière tu rejoindras Avril Cassan. Nous patienterons jusqu’à ce que tu parviennes à l’intégrer. Si ça ne doit être que lorsque tu rejoindras l’université, soit. Nous patienterons.

— Mais pourquoi… ?

Colombe sourit.

— Ta mission aura un triple objectif, Phœnix. Premièrement, passer les barrières du Symbiose pour pirater et abattre leur système de l’intérieur.

Elle marque une pause et se met à faire les cent pas dans la pièce d’un rythme lent.

— Deuxièmement, tu te rapprocheras de Mikhaïl Konstantin. Nous savons depuis longtemps qu’il constitue l’unique faiblesse du chancelier. Béatrice nous a informé de votre proximité…

— On n’était… enfants ! C’était il y a longtemps, je…

Un froid glacial me traverse la poitrine quand elle fiche son regard dans le mien.

— Le jour où tu auras regagné sa confiance, tu nous le livreras. Si nous l’avons à disposition pour faire pression sur Pavel Konstantin, nul doute qu’il t’autorisera l’accès à l’ordinateur du Symbiose.

Un bref instant, le souvenir d’un regard bleu translucide s’immisce dans mon esprit. Je cligne des yeux pour le balayer.

— Et le dernier objectif… ?

Colombe regagne le divan. Là, le dos raide, elle me scanne de son regard acéré.

— Les recherches de ta tante. Elles sont quelque part, là-bas. Puisqu’il s’en est servi, nous sommes à peu près sûr que le chancelier les a conservées. Ta tante tient beaucoup à récupérer ses recherches. Nous y tenons également.

Mes lèvres se serrent. Je déglutis. Puis lentement, je hoche la tête.

 

***

 

Jour présent.

 

Je suis en transe. L’air fouette toujours mes vêtements mais je ne sens plus rien. Que veut-elle dire… ? Débarrassée de Mikhaïl ? Non. Impossible.

— Comment… ?

Elle penche la tête sur le côté.

— Nous nous attendions à pire réaction… Il nous semblait que tu t’étais beaucoup rapprochée de lui.

Je fais un pas et elle plisse les yeux.

— Vous avez fait… Quoi ?

La colère fait vibrer ma voix. Lentement, un sourire étend ses traits.

— C’est bien entendu faux, Phœnix. Le fils du chancelier est trop bien protégé, nous n’avons jamais réussi à l’atteindre. Mais nous ne faisions pas erreur, tu es donc partie pour l’épargner.

Je cligne des yeux, pas certaine d’avoir bien compris. Puis elle a un petit rire qui me torpille l’estomac.

— Vous êtes une sale…

— Attention, Phœnix. Nous te déconseillons de nous manquer de respect.

Son regard vaut mille poignards. Je me recroqueville, mais malgré ça, mon esprit ne formule qu’une pensée. Qu’une image. Mikhaïl.

— Je n’ai pas voulu faire de mal à Mikhaïl. Il n’a rien fait.

— C’est compréhensible que tu aies voulu le protéger. Il constituait un argument de poids à faire peser contre le chancelier, mais nous acceptons ta lâcheté sur ce point.

Une brique me tombe sur l’estomac. Elle fait un pas en avant et je recule jusqu’à atteindre le parapet. Là, contre la pierre froide, je me laisse glisser, incapable de contenir plus longtemps le tremblement de mes jambes.

— Lâcheté… ?

— Comment justifies-tu tes autres échecs ?

J’ouvre de grands yeux.

— Je… J’ai demandé d’accéder au Symbiose ! J’ai tenté de faire croire à Pavel Konstantin que c’était pour les aider à se parer de nous ! Il était méfiant, vous vous en doutez !

— Et les recherches de ta tante ?

— Introuvable, mais quelle importance ? Béatrice a reconstitué le plus gros de ce qu’elle a écrit à l’époque, non ?!

Colombe a un regard sombre.

— Dis-nous, Phœnix… À qui va ta loyauté, à ce jour ?

— Ma loyauté… ? Pourquoi je serais ici, si ma loyauté n’allait pas à Ludvina ! Et pas que vous le méritiez, pourtant !

Pour la première fois, Colombe prend un air surpris. Mes poings tremblent. Je m’enfonce dans la brèche de son silence :

— Me faire croire que vous avez tué Mikhaïl ! M’envoyer un assassin pendant mon séjour à Solavie ! Avoir tué mes parents !

Elle hausse les sourcils.

— Tes parents ? C’était un accident. J’ignorais que tu nous tenais rigueur de ce fait.

Ma mâchoire se serre fort et mes dents grincent.

— Héron n’a jamais été puni !

— Vraiment ?

— Il a tué mes parents et il est libre d’aller et de venir !

— Et cela te met en colère, n’est-ce pas, Phœnix ?

Je me mords la lèvre et détourne le regard. Quand je me recentre sur elle, elle sourit.

— Tu dois nous trouver dures avec toi. Sache néanmoins que nous apprécions ton attaque du projet Éva. De ce que nous savons, il est toujours en panne à ce jour. Afin que ton virus se propage à l’ordinateur du Symbiose, nous allons faire le nécessaire pour qu’ils ne puissent rien réparer avant la mise à jour. Nous allons attaquer.

— Attaquer ? Attaquer qui ?

Mon cœur a manqué un battement. Pas les Mestre. Pas la famille d’Hermès… Tout mais pas ça.

Colombe a un rire léger qui déforme à peine son expression.

— Nous allons attaquer le Symbiose, évidemment.

Ma mâchoire se décroche.

— Quoi… ? De front, comme ça ?

— Oui. Et tu vas guider nos troupes, puisque tu t’y es rendue.

— Vous êtes folle ! C’est une mission suicide !

— Ceux qui t’accompagneront sauront parfaitement que les chances de survie sont minimes. Mais rassure-toi, Phœnix. Il y a moins de risques pour toi que pour les autres… Nous pensons sincèrement que Pavel Konstantin a un faible pour toi et qu’il te sauvera encore, si seulement on veut bien lui en donner l’opportunité. Tu devras donc continuer de jouer la comédie. Qu’il croie que nous t’obligeons à jouer un rôle.

Je pince les lèvres. Me revient fugacement en mémoire le souvenir de mon dernier échange avec le chancelier.

— Ta tante ira aussi, reprend Colombe.

Je reporte vivement les yeux sur elle. Béatrice va… ?

— Nous voulons mettre toutes les chances de notre côté. Au moins une de vous doit accéder à l’ordinateur. Solavie doit tomber.

Si Béatrice est prête à y retourner elle-même… S’ils sont à ce point prêts à tout risquer… C’est que le temps presse. J’observe Colombe est son expression si neutre, sa peau porcelaine. Elle est déterminée. Je hoche la tête :

— Solavie tombera.

Ses lèvres s’étirent encore vaguement.

— Mais je voudrais… Pourriez-vous épargniez Mikhaïl ? Et plus généralement… Les élèves d’Avril Cassan. Ceux qui sont innocents.

À nouveau, elle sourit.

— L’ordre sera donné de ne lui faire aucun mal. Et nous ne tuons jamais les enfants à moins que ce soit impératif.

Un poids quitte ma poitrine. Les jambes encore un peu ankylosées, je m’efforce de me redresser.

— Merci.

— Rentre te réchauffer, murmure-t-elle alors. Nous avons expliqué la mission aux autres. Vous partez dans trois jours.

Elle fait volteface, se dirige vers la porte de l’escalier.

— Attendez !

Elle tourne la tête par-dessus son épaule. Un demi-tour à presque 180°. Je déglutis.

— Je… J’aimerais savoir pourquoi c’est si urgent. Pourquoi maintenant ? Vous aviez dit que nous avions le temps…

Elle reste parfaitement immobile dans cette étrange position, me fixant avec intensité. Finalement, quand elle parle, ses lèvres restent parfaitement closes :

— Demain matin, tu recevras un cadeau de notre part. Nous espérons qu’il suffira à acheter ton indéfectible loyauté.

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Anna.lyse
Posté le 10/09/2025
Des éléments passés, des éléments à venir, un entre deux qui soulève bien des questions...
Je me demande comment ils pensent s'assurer de sa loyauté... Un cadeau ou du chantage. Il n'a a à mon sens qu'une personne à qui elle tient plus que Mikhaïl, Hermès... Est ce en lien?
Au plaisir de te lire, comme toujours
Cléooo
Posté le 11/09/2025
Tout ce que je peux te dire, c'est qu'il y a un indice dans cette discussion sur ce qui va arriver :p Qui arrivera dès le début du chapitre suivant qui est encore en travail mais que j'espère poster d'ici quelques jours ! ^^
Merci pour ton retour, à bientôt ^^
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