Chapitre 23 - Ceux qui se tiennent côte à côte

Par Froglys

— Je vais partir en ville pendant quelques jours. Je dois parler à un ami qui pourrait nous héberger, m’avait appris Thalion quatre jours après notre arrivée à la capitale.

— Pourquoi ne pas rester ici ? Le roi ne semble pas vouloir nous chasser du palais. Ni personne d’autre, d’ailleurs.

— Ce fameux soir, papa et maman devaient se rendre au Palais Royal. Depuis, j’évite d’y rester trop longtemps. C’était papa qui m’avait parlé du Palais pour la première fois. Et conté maintes fois tout ce que l’on pouvait trouver à la capitale.

Son regard se faisait lointain, il repensait à des souvenirs de notre ancienne vie. Celle durant laquelle tout était plus simple.

— Je comprends. Mais fais attention, s’il te plaît.

Il acquiesça.

— On se revoit vite, fit-il avant de me laisser seule dans notre chambre.

Je jetai un œil à ce qui se trouvait devant la porte de sa chambre. Un sac rempli déjà prêt pour son départ. Je n’étais pas vraiment triste qu’il parte ou que ses relations avec notre famille se soient taries. J’étais plutôt nostalgique à l’idée que nous n’avions plus de chez nous. Que Thalion se rende en ville pour nous trouver un nouvel endroit où vivre pour seulement deux mois me rendait malade. J’avais l’impression d’être trimballée de partout sans avoir mon mot à dire.

Je secouai la tête, rien ne servait de ruminer sur quelque chose sur lequel je n’avais aucune emprise. J’aurais très bien pu demander à mon frère de pouvoir rester au Palais mais je venais à peine de le retrouver. Peut-être n’avais-je aucun souvenir de ces deux dernières années, mais je commençais à ressentir le vide qu’elles avaient créées.

Je m’étais à peine habituée à mon changement de taille, de pensées qui étaient souvent en décalage comparées à ce qu’elles étaient auparavant.

Tentant de prendre la lecture de mon livre, je m’aperçus bien vite que je n’y arriverais pas et me relevai. Je posai l’ouvrage sur la table et sortis de la pièce. Il fallait que je prenne l’air, que je bouge, que je pense à autre chose.

Mes pas me conduisirent tout de suite au terrain vierge dans lequel je retrouvais chaque soir mes deux amis. Il était vide. La pause de midi venait seulement de finir et les garçons avaient l’habitude de passer la journée avec les autres chevaliers dans la grande cour. Ils ne venaient ici que lorsque la cloche du sanctuaire de la déesse du temps sonnait quatre heures de l’après-midi.

En attendant notre rendez-vous quotidien, je me rendis dans la petite cour isolée que j’avais découverte le lendemain de mon arrivée au Palais. Mon petit coin de tranquillité qui me rappelait tant mon village.

Le vieil arbre qui prenait appui contre le mur de pierre du palais, était assez robuste pour supporter mon poids. Alors, prenant appui sur la branche la plus basse, je me hissai dans l’arbre pour monter jusqu’en haut. A quelques mètres du sol, le tronc formait un creux idéal pour m’y lover et la branche à ce niveau-là était également solide.

M’adossant contre le bois, je me perdis dans mes pensées cette fois-ci bien moins tournées vers mes ennuis, apaisée par la brise fraîche passant à cette hauteur vertigineuse.

 

La lame de bois s’abattit contre la mienne avec force. Mon genou gauche plia. Il était fort, pas uniquement agile. Il ne fallait pas que je l’oublie.

Essuyant une nouvelle attaque, je manquai de trébuchet lorsque je vis la lame arriver de front, prête à m’empaler. Heureusement pour moi que mon adversaire était bon, autrement il en aurait été fini de moi. L’arme frôla mon flanc droit juste avant que je ne tombe par terre. N’ayant plus de force, je lâchai mon arme en tombant. Elle atterrit mollement aux pieds de Léoni.

— Tu te débrouilles bien, petite Anthy. Nous n’avons commencé qu’avant hier mais tu assimiles déjà les bases que nous t’avons enseigné. A croire que tu ne fais que ça de tes journées.

Je souris. Cela me faisait plaisir que Léoni reconnaisse mes efforts mais ce n’était pas encore assez. Je lisais de la théorie magique pendant une bonne partie de mes matinées. Peut-être devrais-je me concentrer plus sur mon entraînement aux armes. Après tout, en termes de puissance magique, je ne pourrai me battre convenablement avec avant une bonne année.

— Merci mais il me manque beaucoup de chemin à parcourir. Je ne suis qu’au premier pas.

— Je suis persuadé que tu apprendras bien assez vite.

Peut-être aurait-il raison dans des circonstances plus normales. Malheureusement, je n’avais que deux ans devant moi et pas assez de talent.

— Et si tu t’accordais une petite pause ? intervint Léandre qui arrivait derrière moi. J’aimerais beaucoup affronter une nouvelle fois mon cher ami. Il est fatigué. Il me sera plus facile de gagner même si c’est grâce à une telle malice.

Son sourire se faisait vicieux, presque diabolique. Heureusement pour lui, et non pour les autres, son adversaire habituel l’était tout autant que lui et se positionna face à lui. Je me dépêchai de m’éloigner avant d’être prise entre deux feux.

J’attrapai une flasque d’eau et m’assis sur un banc de pierre à l’écart, prête à assister à un combat entre deux excellents épéistes. Bien que dotés chacun d’armes d’entraînement, j’étais bien placé pour savoir à quel point cela pouvait faire mal.

— Excuse- moi de profiter de la situation, Léo.

— J’aurais fait exactement la même chose à ta place. Mais si tu n’arrives pas à me battre, je raconterai à tout le monde que tu m’as demandé un combat alors que j’étais lessivé.

— Faisons donc comme ça, clôtura le plus jeune en s’élançant sur le second.

Le premier coup porté manqua sa cible. Celui qui avait tenté sa chance dû se plier en arrière pour éviter une attaque latérale.

S’ensuivirent des séries d’attaque et de défense de la part de chacun des combattants. Léoni était plus lent qu’à l’accoutumé et ainsi Léandre parvenait à le suivre en termes de vitesse.

C’était la première fois que je voyais un affrontement entier entre eux.

Je connaissais bien le style de Léoni. Puissant, mature et imprévisible, il se servait de son expérience pour passer au-dessus des prévisions de ses adversaires. Ses réflexes et sa vitesse étaient tels qu’il réagissait en conséquence sur le moment sans vraiment réfléchir.

Cependant, le prince n’était pas en reste. Sûrement était-ce grâce à ses talents en télépathie mais, il semblait quotidiennement comprendre vite les autres et prévoir ce qu’ils souhaitaient. A force d’écouter les pensées des autres, il devait à présent les connaître mieux que personne. Et Léoni, avec qui il semblait passer presque entièrement chacune de ses journées, ne devait plus avoir aucun secret pour lui. Il était également habile et ne laissait pas une seconde à son ami avant chaque attaque. Il était endurant, et son adversaire épuisé.

Pourtant, malgré les circonstances, ils se tenaient tête et ne se laissaient pas distancer par l’autre.

Leur affrontement se finit uniquement lorsque Léoni fit accidentellement tomber son arme, sûrement à bout de force.

Léandre, en plein élan, stoppa sa course trop tard en voyant son ami désarmé. Mon cœur rata un battement en voyant l’outil de passer tout près du visage du défait. Léoni n’avait esquissé aucun mouvement. Il avait regardé le vainqueur droit dans les yeux.

— Félicitations, sourit le vaincu, pas le moins du monde contrarié par sa défaite. Tu pourras le raconter à qui veut l’entendre.

Il se laissa violemment tomber sur le sol. Même d’aussi loin, je pouvais voir ses mains trembler. Il s’était battu avec tout ce qu’il avait jusqu’à s’écrouler.

— Petite Anthy ! Apporte de l’eau, tu veux.

Je saisis la gourde et le rejoignis.

— C’était impressionnant, lâchai-je.

Je lui jetai un regard en biais. Il prenait ses gorgées comme un assoiffé. Sa tunique était trempée d’eau et de sueur se mélangeant à la terre et la poussière du terrain. Après s’être désaltéré, il resta silencieux en fixant son ami.

Ce dernier était parti ranger son épée de bois et récupérer ses affaires. Il revint vers nous en essuyant son visage avec sa chemise. Ses cheveux clairs étaient plus foncés de part leur humidité et l’ombre qui régnait sur les lieux.

— Je vais rentrer. Libre à vous de rester encore un peu mais Thalion partira après le dîner et j’ai encore besoin de lui.

Le regardant s’éloigner, j’entendis à peine les mots murmurés par l’épéiste vaincu.

— Il est devenu tellement fort…

— Qu’as-tu dit ?

Il posa enfin son regard sur moi, l'air pensif avant de se réjouir.

— Il m’a battu.

Il semblait fier. Il venait de se prendre une raclée et ne parvenait même plus à se tenir sur ses jambes mais il restait heureux dans sa défaite.

— C’est la première fois qu’il me battait.

Je ne savais pas vraiment ce que ce combat signifiait pour eux, alors je restais silencieuse. Jusqu’à ce que ma curiosité pointe le bout de son nez.

— Tu n’as pas bougé quand tu t’es retrouvé désarmé face à Léandre.

— Tu sais, Anthy, je ne sais pas si c’est déjà ton cas mais, un jour, tu rencontreras des personnes en qui tu auras placé toute ta confiance. Tu remettras ta vie entre leurs mains et tu te diras que même s’ils te font du mal, ce sera que tu l’auras mérité.

Autour de nous tout était calme. A l’abri entre quatre murs, c’est à peine si le vent nous atteignait. Plus personne ne marchait sur le terrain alors la poussière était retombée. Il faisait sombre et je ne voyais qu’à peine ce qu’il y avait autour.

Les mots de Léoni résonnaient dans mon esprit.

Je savais que Léandre était le plus jeune prince d’Orane et qu’il vivait au Palais Royal depuis sa naissance. Quant à Léoni, j’en ignorais encore plus à son sujet. Seize ans, il adorait s’amuser et rigoler, se battait aussi bien qu’un vétéran et semblait également habiter au Palais.

Par exemple, est-ce que sa famille vivait au palais ? Était-il de la noblesse ? Comment était-il devenu apprenti chevalier aussi jeune tout en étudiant la magie à Clerfort ?

Tant de questions pour lesquelles j’espérais un jour obtenir une réponse.

— Tu pourrais m’aider à me relever ? demanda alors le jeune garçon qui me semblait à présent bien mystérieux.

 

Durant les deux jours qui suivirent, j’occupai mon temps entre mes lectures et mes entraînements à l’épée. Désormais, je parvenais à tenir près de dix minutes face à Léoni.

Je m’étais aussi exercée à la magie mais n’en avait tiré que peu de résultat, n’ayant pas accès à de nouvelles formules.

Fallon avait brillé par son absence. Il n’était pas revenu depuis qu’il nous avait tiré d’affaire quelques jours plus tôt.

Je me retrouvai donc à nouveau seule dans mon arbre.

— Anthéa !

Surprise, je lâchai l’ouvrage que je lisais et manquai de tomber. Je regardai en bas qui avait osé me déranger.

— Son altesse princière désire-t-elle quelque chose ? Avais-je lancé en découvrant le visage de mon visiteur inopportun.

— Très exactement. Tu m’offrirais un petit moment ?

Je ne savais pas du tout ce qu’il me voulait. Pourtant, je pris l’initiative de descendre de mon perchoir pour aller à sa rencontre.

— Ça te dirait un combat ?

— A cette heure-ci ? fis-je surprise.

— Pourquoi pas ? C’est toujours Léoni qui s’occupe de t’apprendre à te battre, moi aussi je veux tester. Surtout que tenir contre Léoni n’est pas une mince affaire. C’est une sacrée brute quand même.

Mes lèvres se détendirent en un léger sourire.

Ainsi, nous nous sommes retrouvés l’un en face de l’autre sur la terre molle du terrain d’entraînement.

— La règle est simple : utilise tout ce que tu as.

Arme en main, je hochai la tête, concentrée sur ce qu’il fallait que je fasse.

Je murmurai quelques mots que mon adversaire ne sembla pas percevoir. Aussitôt, une fine couche translucide recouvrit mon corps. Je ne sentais plus le souffle du vent courir le long de ma peau, ou les odeurs habituelles qui régnaient en ces lieux. L’excitation du combat montait à mesure des secondes

— Prête ? demanda-t-il avec un éclat taquin dans les yeux.

— Plus que jamais, répondis-je, tentant de dissimuler l'appréhension qui se cachait derrière mon sourire.

Nous nous saluâmes d'un signe de tête respectueux avant de nous lancer dans la danse du combat amical. Mon épée en main, je tentais de suivre les mouvements habiles de Léandre, mais mes gestes manquaient de fluidité. J'étais clairement débutante, et cela se reflétait dans mes parades maladroites.

Léandre attaqua avec agilité, son épée tranchant l'air. Je levai rapidement la mienne pour parer son coup, sentant le choc résonner à travers mes bras. La fine couche de magie qui m'enveloppait absorba en grande partie l'impact, mais je fus tout de même repoussée en arrière.

La danse des lames se poursuivit, chaque mouvement de Léandre devenant plus rapide et plus précis. Mes réactions étaient en retard, et il semblait anticiper chacune de mes actions. La frustration grandissait en moi alors que mes compétences semblaient inadéquates pour rivaliser avec la maîtrise de Léandre.

Soudain, au milieu d'une série d'attaques rapides de sa part, une étrange lucidité s'empara de moi. Un enchaînement de mouvements presque instinctifs me fit esquiver habilement ses attaques, puis contre-attaquer avec une agilité surprenante. Léandre, momentanément déséquilibré, se retrouva à ma merci.

Cependant, au lieu de profiter pleinement de l'opportunité, je me figeai un instant, surprise par ma propre compétence. Léandre récupéra rapidement, et une lueur suspicieuse traversa ses yeux.

— Anthéa, murmura-t-il, son ton mêlé d'étonnement et de suspicion, il y a quelque chose que tu ne dis pas. Comment peux-tu être si compétente avec une épée après seulement quelques jours d'entraînement ?

Je baissai légèrement mon épée et souris, bien qu’hésitante.

— Je suppose que j'ai eu de bons professeurs. Et puis, je connaissais déjà quelques bases avant d’arriver ici.

Je ne mentais pas. Fallon m’avait enseigné l’attaque, Léoni et Léandre, la défense.

Il me scrutait, son regard ne quittant pas le mien. La vérité pendait dans l'air, comme une énigme que ni lui ni moi ne pouvions encore résoudre. C’était la mémoire d’expérience en combat dont j’avais usé. Et je ne me mentais pas à moi-même. Mon dernier souvenir m’avait bien fait comprendre que j’avais appris à me battre, et très bien.

La suspicion de Léandre persistait, et il insista.

— Je ne crois pas vraiment à cette histoire.

Mon cœur battait plus fort. Comment pouvais-je lui expliquer ce que je ne comprenais pas moi-même ? Prenant une profonde inspiration, je choisis de partager ce qui me tourmentait depuis déjà près de deux semaines. De toute façon, cela aurait tôt fait de se savoir et j’avais jugé le prince digne de confiance malgré les nombreux mystères qui l’entouraient.

— Léandre, je... je me suis réveillée il y a quelque temps dans la forêt d’Anglefort et je n’avais strictement aucun souvenir de ces deux dernières années.

Léandre me dévisagea, ses yeux révélant un mélange d'incompréhension et de compassion.

— Tu as perdu la mémoire ? Thalion est-il au courant ? Et les autres ?

Je secouai négativement la tête.

— Je n’ai jamais su comment amener une telle nouvelle. Et je préfèrerais que cela reste entre nous pendant encore un moment.

La voix insistante de Léoni durant nos entraînements résonnait dans ma tête.

— Ça ne tient pas debout. On s'est rencontrés il y a quelques jours à peine, et tu es déjà aussi bonne avec une épée ? Comment fais-tu donc ?

Les mots restaient suspendus dans l'air, formant un voile délicat entre Léandre et moi. Mon regard rencontra le sien. Les images floues de ma mémoire s'entremêlaient avec les ombres de mes pensées.

— Il y a… commençai-je, cherchant les mots pour expliquer l'inexplicable. Il y a des moments où j'ai comme des flashs, des souvenirs flous, mais je ne peux pas vraiment les saisir. Ça m'est arrivé deux fois mais je ne suis pas encore certaine de ce qu’il s’y passe.

Je comptais le souvenir reçu à mon réveil comme un flash. Ce n’était que lorsque j’avais aperçu ma plaie que je m’étais remémorée cette soirée.

J’évitais de dire que dans le dernier en date, Léandre y était mentionné.

Il plissa légèrement les yeux, essayant de comprendre.

— Des souvenirs perdus ?

— Oui, acquiesçai-je, mais ce n'est pas clair. Des fragments de quelque chose que je ne peux pas reconstituer. C'est comme si ma mémoire jouait à cache-cache avec moi.

J’étais frustrée. J’avais mis des mots sur mes ressentis mais cela n’avait fait qu’empirer mon mal être.

Léandre semblait absorbé par mes paroles, réfléchissant à la complexité de ma situation. Après un moment de silence, il releva les yeux vers moi avec une détermination certaine.

— Anthéa, peut-être que je pourrais t'aider. Je pourrais lire tes pensées, comprendre ce qui se cache derrière ces flashs. Peut-être même te permettre d’y accéder.

Le poids de ses paroles flottait entre nous, et je fus partagée entre la peur de la vulnérabilité et le désir de comprendre l'incompréhensible. Après tout, Léandre était mon ami, et peut-être qu'au fond de moi, j'avais besoin de partager ce fardeau mystérieux. Fallon était aux abonnés absents et je n’avais plus personne avec qui converser sans secret.

— Peut-être, répondis-je avec hésitation. Mais il y a quelque chose que je dois te dire, Léandre. Pendant ces deux ans, je ne savais pas seulement me battre. Je savais me battre très bien. C’est du moins ce que j’ai ressentis lors de mon dernier souvenir retrouvé.

Léandre arqua un sourcil, intrigué.

— Que veux-tu dire ?

— C'est comme si une partie de moi avait été effacée, et maintenant, je dois redécouvrir ces compétences. Quelques fois je fais des choses que je ne comprends pas.

Il acquiesça, semblant accepter ma réalité.

— Cela expliquerait bien comment tu as réagi avec une telle agilité tout à l'heure, supposa-t-il.

Son regard s’ancra dans le mien tandis que j’étais presque à nue devant lui. Ayant dévoilé mon plus lourd secret.

— Quoi qu'il en soit, Anthéa, nous trouverons des réponses ensemble. Je te promets de mettre toutes mes ressources à ta disposition.

La tension qui avait enveloppé la salle d'entraînement semblait se dissiper, laissant place à une compréhension mutuelle entre Léandre et moi. Les mystères de mon passé restaient encore à élucider, mais avec un ami tel que lui à mes côtés, la quête de la vérité promettait d'être moins solitaire.

Nous décidâmes de mettre de côté nos questions pour le moment et de continuer notre combat. Les lames résonnaient dans la salle, créant une symphonie de mouvements et d'échanges. Léandre et moi, unis par une amitié forgée dans la dualité des secrets, continuions à danser avec nos épées, cherchant à comprendre non seulement le mystère qui entourait ma mémoire, mais aussi les liens qui nous unissaient au-delà des énigmes du passé.

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