Chapitre 23 : L’échappée belle

Bérénice et ses gardes rebroussèrent chemin. Ils reprirent l’étroit passage reliant le Palais de Justice à la Conciergerie. Jusque-là silencieux, les soldats en profitèrent pour échanger leurs avis sur la soirée :

— Mam’selle, je m’mêle de ce qui me regarde pas, mais de là où on était, on entendait tout. Et le patron, on lui refuse pas une demande en mariage. Même moi, je l’aurais acceptée sa demande…Enfin, il me l’aurait pas proposée. Ça va vous retomber sur les miches. J’dis ça…J’dis rien, fit le plus rond des quatre.

— L’empereur, il était sacrément remonté contre elle, les gars. C’est pas bizarre qu’il soit venu jusque ici ?

— Tais-toi ! N’offense pas notre empereur, le coupa le capitaine d’un ton sans appel en se lissant la moustache. Si on t’entend, on fera pas de vieux os, crois-moi…

— De toute façon, il en restera toujours une qui va filer du mauvais coton avant nous ! conclut le dernier en lançant un regard machiavélique à Bérénice.

Cette dernière les laissa se quereller en gardant le silence. Elle-même avait été bousculée par cette soirée et partageait leur étonnement. D’autant que le capitaine la surveillait du coin de l’œil.

« Il est temps de sortir de ce bourbier », se dit-elle en croisant son regard.

Bérénice trébucha et se rattrapa à l’un des gardes :

— Mademoiselle, vous allez bien ? s’enquit-il.

— Arrête ! T’es pas au bal, le rabroua un autre.

            Ce dernier rangea l’arme qu’il avait dégainée et redressa Bérénice sans ménagement. Chancelante et trébuchante, elle progressa, la démarche ivre.

Mais ce n’était qu’une comédie, Bérénice n’était pas aussi ivre que ses gardes le pensaient.

Les géographes, tous amateurs de vins et de liqueurs l’avaient entraînée à survivre aux alcools les plus forts. Jeune étudiante, elle avait très vite compris que son apprentissage serait plus laborieux pour suivre la cadence des buveurs plutôt que pour celle des randonneurs.

            Elle entendit :

— Ma parole ! Il lui a fait boire combien de verres ?

— Elle est plutôt mignonne en fait, quand elle se décoince…constata le plus jeune.

— Nom de Dieu, te fais pas d’illusions ! Il y a que dans un pareil état qu’une femme comme elle voudrait d’un idiot comme toi, s’exclama le troisième, hilare, en pointant du doigt Bérénice et son coéquipier.

— Tu devrais en profiter, souffla un autre.

— Vous croyez ? demanda le plus jeune garde en lui lançant des coups d’œil incertains. Il avait un peu peur qu’elle le repousse.

« Viens, essaie pour voir de quel bois je me chauffe… » se dit Bérénice, tremblante de colère et prête à saisir sa dague. Combien de femmes s’étaient retrouvées dans sa situation, sans défense ?

Ils remontèrent enfin à la surface. Une fois dans la grande salle de la Conciergerie, Bérénice eut une idée. Elle s’exclama la voix faussement avinée :

— C’est magnifique ! Cette salle est tout bonnement l’un des espaces les plus incroyables de Paris !

Elle regarda ses geôliers et reprit, devant leur indifférence :

— C’est la salle des gens d’armes. Elle date de Saint Louis…vous savez…le roi de France.

Aucune réponse. Leurs yeux s’écarquillèrent un peu plus et leur bouche s’ouvrit davantage. Ils l’ignoraient. Bérénice reprit son jeu de guide ivre :

— Ici, au fil des siècles, des centaines et centaines d’hommes vous ont précédés ! C’est extraordinaire de penser que vous foulez les pas de soldats d’une autre époque. 

— Ah, juste ça, sourit le plus âgé. Pour sûr, que je le sais…

— Tu étais peut-être déjà là au temps de Saint-Louis, rétorqua son capitaine.

Tous partirent dans un grand éclat de rire.

— Savez-vous que cette salle des gardes est la plus ancienne qu’on ait retrouvée, reprit Bérénice, doctement. Et elle est toujours utilisée. Je rêverais de l’étudier de plus près.

— Voilà qu’elle veut les plans ! Elle est bonne celle-là. Cette gamine a vraiment un humour….

— Tu veux pas te taire, boucle-la.

Bérénice se tut et mima l’étonnement. Le plus jeune la poussa doucement vers les escaliers menant aux cellules. Elle observait du coin de l’œil les dizaines de gardes attablées. Certains l’ignorèrent, tandis que d’autres lui lancèrent des regards appuyés ou curieux.

— Laisse-la donc…Tu vois pas qu’elle sait pas ce qu’elle raconte.

— On se calme, fit le capitaine. On la ramène en un seul morceau et ensuite j’offre ma tournée à la santé du chef qui a failli être fiancé ce soir !

Bérénice jura. Ils riaient de sa déveine. Ils arrivèrent dans la seconde grande salle, passèrent devant le greffier et une pièce de repos des gardes.

Bérénice rata une marche. Cette fois-ci, elle ne feinta pas et tomba lourdement sur l’un des gardes.

— Oh lala ! Je rêve de visiter vos tours…Mon père me racontait leurs histoires. Vous en avez de la chance, s’exclama-t-elle.

— Une…cache des vestiges romains : la tour César. Une… est avec une grosse horloge…c’est la tour…de la grosse horloge. Hum, pardon, hoqueta-t-elle. Une…

— Ça suffit !

Brutalement, elle se sentit saisie de tout son poids et projetée avec force contre l’un des murs. Sonnée, elle s’entendit gémir. Le monde autour d’elle se troubla un instant.

Avant même qu’elle n’ait pu ouvrir les yeux, sa gorge se comprima, son souffle fut bloqué, comme dans un étau. Elle agrippa ses mains à celles du soldat qui l’étouffait. Affolée, elle chercha l’air.

— Tu veux pas te taire ? Tu cherches quoi là, hein ? Tu veux faire ta maligne….

— Félix, arrête, tu lui fais mal !

Ses jambes quittèrent le sol et Bérénice laissa retomber ses bras le long de son corps. Jusque-là tétanisés, les autres gardes s’éveillèrent et attrapèrent d’un même mouvement leur camarade. Ils l’éloignèrent de Bérénice :

— T’es fou ! Si tu la tues, l’empereur et le chef te tomberont dessus !

Bérénice s’écroula, toussa, la gorge en feu, comme un noyer refaisant surface. Le souffle cours, son assaillant réajusta son uniforme et sa casquette pour reprendre contenance.

Il ne vit pas le coup venir.

Délaissée par ses geôliers qui surveillaient leur coéquipier, Bérénice bondit, agile et souple. En un geste, elle saisit la dague cachée dans sa chemise et l’attaqua. Il se plia en deux de douleur le torse rageusement entaillé. La plaie lui laisserait le souvenir de Bérénice durant quelques semaines, mais il n’en mourrait pas.

« Cours » ordonna-t-elle à son corps paralysé.

 Elle repoussa de toutes ses forces le capitaine qui lui barrait la route, et tendit la dague d’un air menaçant vers les autres soldats. En reculant de peur, le corps lourd du premier s’écroula sur son camarade et ils chavirèrent tous les deux dans les quelques marches qui séparaient leur salle de celle des gardes. En entendant les cris et les bousculades, ces derniers se levèrent d’un mouvement de leurs tablées et accoururent.

Bérénice sentit le sang battre contre ses tempes. Elle jeta des coups d’œil précipités autour d’elle pour retrouver son chemin. Le capitaine reprit ses esprits rapidement et l’attaqua. C’était sans compter sur Icare qui surgit de nulle part dans un cri perçant. Bérénice n’eut pas le temps de s’émerveiller que l’oiseau mécanique se jeta sur l’épée brandie du capitaine. Dans un craquement d’os, le soldat perdit son arme en hurlant. Bérénice désarma un second homme qui se relevait et prit ses jambes à son cou, talonnée par les gardes venus de la Grande Salle.

Icare volait au-dessus de sa tête pour la guider. Bérénice maintenait sa dague vers le bas dans une posture défensive. Le bras et la gorge couverts d’hématomes, elle avait un air sauvage et féroce.

— Alerte ! Sonnez l’alarme ! cria le capitaine. Bon sang ! Dépêchez-vous !

Bérénice et Icare progressèrent à l’unisson, comme un seul être.

— Icare ! Tu m’as retrouvée ! C’est extraordinaire. Tu es exceptionnel, Icare…s’écria-t-elle en courant à ses côtés.

L’emblème pépia de joie. Bérénice gravit un étage et s’arrêta, hésitante. C’était celui où elle avait été emprisonnée. Alertés par le bruit, les détenus poussèrent des cris et se collèrent aux barreaux de leurs cellules. Les deux gardes de l’étage se précipitèrent en voyant Bérénice, l’un d’eux l’apostropha, le second attrapa son arme. Avant qu’ils n’aient pu l’arrêter, elle lança de toutes ses forces sa dague qui vint se planter dans une des cuisses du tireur. Il s’écroula de douleur, poussant des cris atroces. Le second, effrayé, recula lentement jusqu’à ce que son dos s’arrêta contre l’une des cellules. C’était celle de Bérénice. Immédiatement, Fred glissa son bras entre les barreaux et la vieille Margot attrapa le trousseau de clefs accroché à la ceinture de l’uniforme du soldat :

— C’est un soldat bien éduqué…Allez, file ma grande. À partir de là, on peut se débrouiller toutes seules.

— Sûre ? lança Bérénice. Et pour sortir ?

— Certaine ! Quelques soldats contre une armée d’enragés. On va en faire une bouchée.

— On se retrouve de l’autre côté, alors !

Bérénice s’approcha du premier garde et dégagea la dague plantée dans sa cuisse. Le garde gémit, mais elle décampa sans un regard, tandis que Margot ouvrait sa cellule et libérait les autres détenus.

— Il faut monter à la tour d’Argent, n’est-ce pas ?

            Icare hocha la tête.

L’oiseau mécanique tourbillonnait autour d’elle, tantôt devant pour la guider, tantôt derrière pour surveiller la progression des gardes. Ces derniers ne semblaient plus savoir où donner de la tête. Bérénice les entendait se disputer. Certains la talonnaient, d’autres couraient après les prisonniers évadés. C’était un immense chaos !

Bérénice fonçait à travers les couloirs du premier étage. La tour d’Argent ne pouvait être accessible qu’en retournant en bas, au niveau de la salle des gardes. Bérénice jura en se rendant compte qu’elle serait coincée. Icare la guida vers un second escalier, étroit et éloigné qui descendait. Sans doute, un passage pour les domestiques.

Soudain, Bérénice releva la tête. L’horloge sonna de nouveau, indiquant fatalement les douze coups de minuit. Elle n’avait plus de temps !

À quelques marches de la salle des gardes, elle osa un regard dans la pièce et entraperçut l’escalier principal. L’ensemble des soldats était agglutiné dans cet espace trop étroit pour eux. L’attroupement ne progressait pas d’un pouce tandis qu’ils combattaient. Les prisonniers leur menaient la vie dure au premier étage.

— Gardes ! Gardes ! Une évadée !

Bérénice croisa le regard d’un soldat qui conservait son poste. D’autres hommes se tournèrent vers elle. Bérénice traversa la grande salle, le diable aux trousses.

— Icare ! s’écria-t-elle, affolée d’être à découvert.

Icare fit demi-tour, s’envola sous la hauteur de plafond et descendit en piqué sur les soldats qui attaquaient Bérénice. Ils s’éparpillèrent. Certains perdirent l’équilibre et entrainèrent les autres dans leur chute.

Bérénice gravit l’escalier de la tour d’Argent. Là où était conservé l’ancien trésor royal. Là où se trouvait sa liberté.

Seulement cette tour était protégée par une épaisse porte verrouillée.

— Pourquoi, de toutes les tours de cette prison, il a fallu qu’il choisisse la mieux gardée ? gémit-elle en tirant sur le loquet avec désespoir.

Elle n’avait aucune solution pour l’ouvrir. La malchance, comme toujours !

Icare revint à tire d’ailes alors que les soldats reprenaient vigueur. Des cliquetis se firent entendre au travers de la porte.

Prise d’un doute, Bérénice attrapa la lunette de Philéas Hawkins et la pointa vers la porte. Au travers du gemmoscope, cette dernière était bien plus épaisse que ce que Bérénice ne l’aurait cru. Mais surtout, elle n’était que fourmillements. Des dizaines de verrous, répartis sur toute la surface, se mouvaient comme un jeu de dominos. Soudain, le battant de la porte se dégagea de l’intérieur. Devant elle, apparut un Armand souriant qui rangeait sa trousse à outils. La pièce était quasiment vide. Sans trésor, mais avec un simple bureau. À la fenêtre, Dimitri redressa la tête et son visage se décomposa lorsqu’il l’aperçut :

— Qui vous a fait ça ?

Blanc comme un linge, il s’approcha d’elle pour poser des doigts délicats sur son cou. De douleur, Bérénice se dégagea :

— La bataille a été un peu rude. Mais je suis là à temps, souffla-t-elle, alors qu’Armand refermait l’immense porte derrière elle. Je suis tellement heureuse de vous savoir là !

Armand s’appuya de tout son corps sur le battant alors des coups retentissaient déjà contre le bois. Trop tard, la porte était de nouveau scellée. Les gardes se jetèrent sur elle sans parvenir à l’ouvrir.

— Impossible à déverrouiller, les gars ! s’exclama Armand. Enfin, sauf pour un Habile.

 Bérénice se focalisa sur l’unique fenêtre qui donnait sur l’extérieur. Les barreaux avaient été ciselés. De l’autre côté des murs de la prison, la Seine affluait le long des berges et le trottoir était parcouru par des passants. Bérénice se pencha. Une chute de cette hauteur pouvait être fatale. 

— Comment va-t-on s’en sortir ? C’est impossible de sauter d’ici !

— Cela tombe bien, puisque nous n’allons pas sauter, fit Dimitri en rangeant son matériel.

Il portait à son cou un rubis attaché par une fine chaine d’or. Bérénice écarquilla les yeux lorsqu’elle le vit appuyer sur le rubis comme sur un bouton. Immédiatement, la pierre diffusa un faisceau de lumière chaude et Bérénice entendit à travers le vacarme des soldats un vrombissement. Un aérotilus se posta au niveau de la fenêtre, conservant une stabilité incroyable en plein air, à deux mètres cinquante du sol.

— Attendez ! s’écria Bérénice en allant de Dimitri à Armand. Il n’y a que deux sièges et nous sommes trois !

On cogna de nouveau à la porte, cette fois-ci avec un bélier. Armand se déshabilla, sous les yeux de Bérénice :

— Mais qu’est-ce que… Armand ? Vous allez bien ?

— Ouvrez ! Ouvrez cette porte ! s’écria un garde.

Bérénice détourna le regard, tandis qu’Armand s’esclaffait tout en revêtant une combinaison noire, un masque sur les yeux et un étrange tube qu’il enfourna dans sa bouche. Il expliqua d’une voix soudainement nasillarde :

— Je ne vous accompagne pas ! Je ne boude jamais une petite baignade.

— Mais c’est la Seine !

Avant qu’elle n’ait pu l’arrêter, Armand attrapa une corde, descendit en rappel, puis disparut dans les eaux sombres de la Seine.

La porte intérieure ne pliait pas sous les assauts répétés des gardes. À l’extérieur, d’autres soldats avaient contourné l’angle de la rue principale et s’engouffraient dans le passage entre la prison et la Seine. Ils s’agglutinèrent sous l’aérotilus, impuissants. Ils tentaient de sauter vainement, d’égratigner la coque de l’engin ou de tirer sur Bérénice et Dimitri. Ce dernier se précipita vers le sac d’Armand qu’il jeta dans le cockpit et prit la main de Bérénice :

— Baissez la tête et installez-vous derrière !

Ignorant le vide, Bérénice se hissa sur la fenêtre, mit un pied, puis le second sur les ailes de l’aérotilus et plongea dans son antre.

— Je n’ai jamais été aussi ravi de voir une femme sans robe, lui lança Dimitri soulagé.

— Et moi, de prendre un vol !

Dimitri sauta à sa suite dans l’aérotilus et appuya sur les différentes manettes tout en criant pour couvrir le bruit des soldats juste sous eux :

— Attachez votre ceinture !

Bérénice entendit un coup de fusil partir contre l’aérotilus. Celui-ci bougea légèrement, mais ne sembla pas véritablement atteint :

— Idiot ! Abime pas ce truc ! cria un autre soldat.

Dimitri fit vrombir les moteurs et soudainement ils chutèrent de quelques centimètres :

— Qu’est-ce qu’il se passe ? s’écria Dimitri en regardant son tableau de bord.

Bérénice se redressa et aperçut un garde qui était monté sur les épaules de son coéquipier. Il était parvenu à attraper l’aile de l’aérotilus et tentait de monter à bord. Ce nouveau poids déséquilibrait l’aérotilus vers la gauche.

Bérénice attrapa le sac d’Armand et le jeta de toutes ses forces sur les mains du soldat. Celui-ci cria mais ne céda pas. La seconde fois, elle parvint à lui faire lâcher prise.

— Attachez-vous !

Bérénice s’assit puis, tâtonna pour trouver la ceinture. Elle était épuisée.

Alors qu’ils passaient devant les portes d’entrée de la Conciergerie, ils distinguèrent un afflux de prisonniers qui s’enfuyaient sans que les soldats ne parviennent à l’endiguer. Deux masses informes s’entrechoquaient et quelques prisonniers s’échappaient également par les fenêtres :

— Vous ne vous échappez pas avec discrétion ! s’amusa Dimitri.

— Vous ne l’aviez pas spécifié dans votre message, cria Bérénice pour se faire entendre.

Une fois à l’abri, traversant le dédale des rues et ruelles, Bérénice se laissa enfin aller au repos. Dimitri troqua ses fameux verres contre des lunettes d’aviateurs. Ils progressèrent dans Paris sous le regard des passants qui, le nez en l’air, se cognaient les uns contre les autres. Les enfants pointaient du doigt l’aérotilus.

Bérénice peinait à garder les yeux ouverts. Elle qui avait si peur du vide, ne s’était jamais sentie aussi docile dans un engin volant.

La peur. L’inquiétude. La douleur. Tout cela était trop pour un seul être.

— On arrive, souffla Dimitri en arrêtant l’aérotilus au pied de la colonne de Juillet, au centre de la place de la Bastille.

— Ici ? Quelle idée ! Nous ne sommes pas du tout saufs !

— On doit se débarrasser de l’aérotilus. Il est beaucoup trop voyant !

Les passants ne détachaient pas leur regard d’eux. Dimitri bondit hors de l’aérotilus et aida Bérénice à faire de même. 

— Et maintenant ? On va prendre l’autobus ? ironisa-t-elle.

— Non ma chère, fit-il en se décalant et en laissant apparaitre une simple porte de bois sous la colonne.

Interloquée, Bérénice se tourna vers lui, puis soudain réalisa :

— « Il existe des passages de correspondances dans tout Paris… » chuchota-t-elle en citant Dimitri.

— Exactement ! Après vous…

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Fannie
Posté le 01/02/2021
Fuir et libérer les autres prisonniers était presque une mission impossible. Je trouve curieux que ses amis lui aient fixé ce rendez-vous alors qu’on aurait raisonnablement pu penser qu’elle n’avait aucune chance d’y arriver.
Je n’ai rien d’original à ajouter. Comme les autres plumes, j’ai bien aimé l’aspect haletant du chapitre. La tension résultant du risque de viol était bien entretenue, mais je trouve que l’attitude des soldats n’est pas réaliste, tout comme le lancer de dague, qui exige un entraînement intensif que Bérénice ne peut pas avoir. Bref, des gardes trop bêtes face à une combattante trop aguerrie et trop expérimentée. Je suis également d’accord pour dire que le garde qui étrangle Bérénice est trop violent ; sa réaction est disproportionnée. En revanche, je ne trouve pas logique que ces gaillards n’esquissent pas le moindre geste déplacé et ne prononcent pas plus de paroles grivoises. Dans ce milieu, en général, le sexisme est de mise, et celui qui est trop respectueux envers les femmes passe pour une mauviette. Je dis ça en fonction des films et séries que j’ai pu voir, mais j’avoue que je ne serais pas à l’aise si je devais écrire de telles scènes.
Coquilles et remarques :
Il y a 9 incises avec les verbes « crier » et « s’écrier » ; c’est beaucoup.
— Même moi, je l’aurais acceptée sa demande…Enfin, il me l’aurait pas proposée. [Virgule après « acceptée » / proposé (ce n’est pas la demande mais le mariage qu’il ne lui aurait pas proposé).]
— C’est pas bizarre qu’il soit venu jusque ici ? [jusqu’ici]
— Tais-toi ! N’offense pas notre empereur, le coupa le capitaine d’un ton sans appel [« coupa » pour autant qu’il lui coupe la parole… Je propose « répliqua », « rétorqua », « lança ».]
— conclut le dernier en lançant un regard machiavélique à Bérénice. [D’accord avec Rachael : « machiavélique », c’est un peu excessif. Je verrais plutôt un regard lubrique, libidineux, vicieux.]
— Arrête ! T’es pas au bal, le rabroua un autre. [Les verbes qui appellent un COD ne conviennent pas aux incises. Je te propose d’employer « fustigea », « gronda », ou d’enlever l’incise et d’insérer une phrase pour introduire la réplique du personnage « Un autre le rabroua : » (passer à la ligne).]
— Les géographes, tous amateurs de vins et de liqueurs l’avaient entraînée [Il faudrait placer « tous amateurs de vins et de liqueurs » entre deux virgules.]
— Jeune étudiante, elle avait très vite compris que son apprentissage [L’expression « jeune étudiant(e) » est parfois critiquée, considérée comme un pléonasme, vu que les étudiants sont presque tous jeunes.]
— Elle est plutôt mignonne en fait, quand elle se décoince… [Virgule après « mignonne ».]
— « Viens, essaie pour voir de quel bois je me chauffe… » se dit Bérénice [Virgule avant l’incise.]
— Elle s’exclama la voix faussement avinée [Virgule avant « la voix ».]
— Ici, au fil des siècles, des centaines et centaines d’hommes vous ont précédés ! [des centaines et des centaines]
— Voilà qu’elle veut les plans ! Elle est bonne celle-là. [Virgule avant « celle-là ».]
— Tu veux pas te taire, boucle-la. [Point d’exclamation.]
— Laisse-la donc…Tu vois pas qu’elle sait pas ce qu’elle raconte. [Point d’interrogation, même si la question n’appelle pas de réponse.]
— On la ramène en un seul morceau et ensuite j’offre ma tournée [Virgule après « ensuite » (la phrase est plutôt longue).]
— Bérénice rata une marche. [Je dirais plutôt « manqua ».]
— Cette fois-ci, elle ne feinta pas et tomba lourdement sur l’un des gardes. [Feinter, c’est faire un mouvement pour tromper l’ennemi ; ça se fait dans un combat, en général. Ici, il s’agit plutôt de feindre, c’est-à-dire de simuler.]
— Oh lala ! Je rêve de visiter vos tours… / Vous en avez de la chance, s’exclama-t-elle. [Oh là là ! / Point d’exclamation après « chance ».]
— Avant même qu’elle n’ait pu ouvrir les yeux [qu’elle ait ; je ne mettrais pas le « n’ » explétif parce que ce n’est pas une chose qu’on redoute ou qu’on cherche à éviter.]
— Tu veux pas te taire ? Tu cherches quoi là, hein ? [Virgule avant « là ».]
— Bérénice s’écroula, toussa, la gorge en feu, comme un noyer refaisant surface [un noyé ; on ne parle pas de l’arbre]
— Le souffle cours, son assaillant réajusta son uniforme [Le souffle court / ici, on comprend que c’est l’assaillant qui a le souffle court. Si tu veux dire autre chose, il faut modifier la phrase.]
— « Cours » ordonna-t-elle à son corps paralysé. [« Cours ! » ordonna-t-elle]
— Elle repoussa de toutes ses forces le capitaine qui lui barrait la route, et tendit la dague d’un air menaçant vers les autres soldats. [Normalement, on ne met pas de virgule avant « et » quand il s’agit d’actions successives accomplies par le même sujet.]
— ces derniers se levèrent d’un mouvement de leurs tablées et accoururent. [Ça ne me semble pas très clair. Je propose : « ces derniers se levèrent de leurs tables d’un même mouvement et accoururent » ; je dirais « tables » parce que « la tablée » désigne le plus souvent l’ensemble des personnes assises à une même table.]
— Bérénice n’eut pas le temps de s’émerveiller que l’oiseau mécanique se jeta sur l’épée brandie du capitaine [« l’épée brandie par le capitaine » ou « l’épée du capitaine »]
— Le second, effrayé, recula lentement jusqu’à ce que son dos s’arrêta contre l’une des cellules. [« s’arrête » ou « s’arrêtât » ; il faut un subjonctif]
— Margot attrapa le trousseau de clefs accroché à la ceinture de l’uniforme du soldat  [« accroché à la ceinture du soldat » suffirait]
— Sûre ? lança Bérénice. Et pour sortir ? [La graphie rectifiée est « sure ».]
— Icare la guida vers un second escalier, étroit et éloigné qui descendait. Sans doute, un passage pour les domestiques. [Il faudrait placer « étroit et éloigné » entre deux virgules. / Pas de virgule après « Sans doute ».]
— Seulement cette tour était protégée par une épaisse porte verrouillée. [Virgule après « Seulement ».]
— cette dernière était bien plus épaisse que ce que Bérénice ne l’aurait cru [que Bérénice ne l’aurait cru ; « que ce » est en trop.]
— Devant elle, apparut un Armand souriant [Pas de virgule après « Devant elle » ; il y a inversion du sujet.]
— Mais je suis là à temps, souffla-t-elle, alors qu’Armand refermait l’immense porte derrière elle. Je suis tellement heureuse de vous savoir là ! [Je ne mettrais pas de virgule après « souffla-t-elle ». / Je dirais plutôt « de vous voir ici » ; « de vous savoir là » pourrait vouloir dire qu’elle sait qu’ils sont ailleurs.]
— Armand s’appuya de tout son corps sur le battant alors des coups retentissaient déjà contre le bois [« alors que des coups (…) » ? Il y a déjà « alors que » un peu plus haut. ]
— De l’autre côté des murs de la prison, la Seine affluait le long des berges et le trottoir était parcouru par des passants. [D’accord avec Rachael, cette phrase est étrange. À ta place, j’opterais pour la voix active en disant que des passants arpentaient (ou fourmillaient sur) le trottoir, le long des berges de la Seine (ou à proximité ; je ne connais pas les lieux).]
— Armand se déshabilla, sous les yeux de Bérénice [Je ne mettrais pas la virgule. Il n’est pas très pudique, ce jeune homme.  ;-)]
— Bérénice détourna le regard, tandis qu’Armand s’esclaffait tout en revêtant une combinaison noire, un masque sur les yeux et un étrange tube qu’il enfourna dans sa bouche. [Comme la phrase est un peu bancale, je propose « en s’équipant d’une combinaison noire, d’un masque (j’enlèverais « sur les yeux ») et d’un étrange tube (…) ».]
— Je n’ai jamais été aussi ravi de voir une femme sans robe, lui lança Dimitri soulagé. [Virgule avant « soulagé ».]
— Qu’est-ce qu’il se passe ? s’écria Dimitri [J'écrirais plutôt « Qu’est-ce qui se passe », surtout dans le langage parlé.]
— Bérénice s’assit puis, tâtonna pour trouver la ceinture. [Pas de virgule après « puis ». En revanche, tu peux en mettre une avant « puis » si tu veux.]
— Dimitri troqua ses fameux verres contre des lunettes d’aviateurs [d’aviateur]
— Elle qui avait si peur du vide, ne s’était jamais sentie aussi docile dans un engin volant. [« Elle qui avait si peur du vide, elle ne s’était jamais sentie » ou « Elle, qui avait si peur du vide, ne s’était jamais sentie » ]
— Non ma chère, fit-il en se décalant [Virgule avant « ma chère ».]
— Interloquée, Bérénice se tourna vers lui, puis soudain réalisa : [J’ai deux reproches : l’emploi du verbe « réaliser » et le procédé consistant à faire suivre de deux points une phrase introductive alors que la réplique comporte une incise. Je propose « puis comprit soudain. » ou « puis comprit soudain la situation. »]
Luna
Posté le 22/12/2020
Coucou Arabella !

Oui oui c'est bien moi, la revenante xD mon IRL a pris le pas sur mes lectures ces derniers mois, j'en suis vraiment désolée :( travaillant à longueur de journée sur ordinateur, je ne parvenais pas à poursuivre sur PA, trop mal aux yeux. Mais je peux désormais ! Le Père Noël m'a apporté en avance une superbe liseuse qui a l'avantage considérable de pouvoir aller sur PA. Alors je me suis dit que pour la tester, j'allais me replonger dans ton histoire. Et comme Bérénice, Dimitri et Héloïse m'ont manqué ! Je suis plus que ravie de retrouver tout ce petit monde :)

Je retrouve dans ce chapitre quantité d'éléments qui font le charme de ton histoire : l'action, le rythme bien mené, des personnages hauts en couleur, des rebondissements suprenants et de magnifiques trouvailles technologiques ! J'ai adoré la fuite d'Armand par la Seine, c'était tellement décalé ha ha ! Et ce petit moment entre Dimitri et Bérénice mwoooo <3

En revanche, je dois rejoindre les autres plumes dans leur ressenti en ce qui concerne la réaction des soldats. Je n'ai pas été très convaincue par celui qui la prend subitement à la gorge, sa réaction m'a semblé excessive. Mais je sais combien c'est dur de doser comme il faut les réactions de certains personnages, j'ai moi-même beaucoup de mal à le faire. Et puis c'est une question de ressenti personnel.

Néanmoins je suis très contente d'avoir repris et je m'empresse d'aller lire la suite !
Alice_Lath
Posté le 27/04/2020
Mmmh, pour les gardes, je trouve qu'ils manquent un peu "d'entraînement" face à une femme seule et un oiseau mécanique haha, je déconseille à Bérénice le lancer de dague par exemple (on se retrouve désarmé pour une faible chance de vraiment réussir) et se battre seule contre quatre hommes quand on est pas entraîné, c'est vraiment mega tendax. Mais sinon, en dehors de ça, très bon chapitre! J'ai adoré Armand qui part dans la Seine haha et je me demandais bien ce qui était prévu pour son évasion, je ne savais même pas qui se présenterait. Ça fait plaisir à voir en tout cas!
Arabella
Posté le 27/04/2020
Je vais corriger la scène des gardes, dans l'ensemble, on m'a dit qu'elle avait des bugs, héhé. J'avoue moi pas beaucoup savoir me battre (ni jouer à la liane avec une tour Eiffel). Du coup, je vais corriger héhé. Je suis contente que l'évasion d'Armand et Dimitri te plaisent. J'adore leur duo héhéhé. :)
peneplop
Posté le 23/03/2020
Coucou !

C'était un chapitre haletant, plein d'actions et encore riche en passages dissimulés, ce que j'adore chez toi :)

Je me suis dit au chapitre d'avant que Bérénice s'était vraiment fourrée dans de beaux draps. Réussir à s'enfuir n'allait pas être une mince affaire.

Je partage un peu les avis du dessous concernant les gardes, dont l'attitude ne me semble pas réalistes. Je dirais que l'un est bien trop violent et les autres, un peu trop benêts. En revanche, j'ai trouvé que la tension instaurée par la tentation du viol était glaçante et j'ai adoré la fuite !
Arabella
Posté le 28/03/2020
coucou Peneplop ! Merci pour ton commentaire et tes compliments ! je suis heureuse qu'il te plaise ! Je vais corriger pour les gardes, essayer de rendre cela plus réaliste. c'était très difficile pour moi et ça se voit, mais je fais me battre pour améliorer cela ! Je suis contente que la tension ait fonctionné, sans qu'il ne se passe grand chose finalement. Des bisous et merci encore !!!
Rachael
Posté le 25/02/2020
Comme sorryf, j’ai trouvé le début un peu moins au point, peut-être surtout parce que je trouve que Bérénice en fait un peu trop ; c’est aussi plus appuyé au niveau de l’écriture et j’ai eu un eu de mal à croire à la scène. Les soldats m’ont vraiment semblé trop idiots et maladroits.
L’évasion dans l’engin volant est plus convaincante, même si on se demande pourquoi les soldats ne tirent pas sur eux de manière plus efficace. J’ai bien aimé l’idée qu’Armand plonge dans la Seine avec une combinaison.
Détails
en lançant un regard machiavélique à Bérénice : machiavélique me parait trop fort ici
en rangeant l’arme qu’il avait dégainée et en redressant Bérénice avec violence : un peu lourd
devant leurs airs désabusés : pourquoi désabusés ?
elle sentit ses sens en alerte : repet (sentir/sens)
Ses poumons pris par la douleur se dégagèrent : tournure un peu étrange que je n’ai pas trop comprise
comme un noyer refaisant surface : noyé
Ce dernier pépia de joie : l’oiseau ? l’emblème ?
d’autres courraient/Bérénice courrait dans les couloirs : repet et un seul r au passé (2 r au conditionnel…)
Leurs yeux s’écarquillèrent/ Les yeux écarquillés/Bérénice écarquilla les yeux/ Bérénice écarquilla les yeux : beaucoup d’yeux écarquillés dans ce chapitre…
la Seine affluait le long des berges : le verbe ne me parait pas approprié ici.
le trottoir plus bas était parcouru par des passants : on dirait que le trottoir est plus bas que la Seine… parcouru par des passant : beaucoup de p/r/p/r/p
conjugué à l’accélération de Dimitri, : qu’est-ce qui est conjugué ?
Les enfants pointaient du doigt l’aérotilus et Bérénice peinait à garder les yeux ouverts : la coordination des deux parties de la phrase est étrange…
Arabella
Posté le 03/03/2020
coucou Rachael ! merci pour ton commentaire ! Je vais essayer d'améliorer les flottements du début, que j'avais moi même perçu. Peut-être qu'elle appuie un peu trop également. Enfin je vois ce qu'il y a à corriger je pense. pour les gardes, j'aime le fait qu'ils soient un exagéré, ça donne un côté un petit comique (je crois?) et j'aime les personnages un peu grotesques. Et il y en a un au moins qui garde les pieds sur terre. Enfin je verrai pour ça. Enfin pour l'évasion, merci ça me fait plaisir et les soldats ne tirent pas sur eux car l'aérotilus est un objet précieux, payé par le gouvernement. ils ne savent pas trop quoi faire ! Je note bien tous tes détails et merci encore pour ton regard sur ce chapitre pas facile à écrire ! des bisous :)
Gabhany
Posté le 24/02/2020
Coucou Arabella !
Comme je te disais j'ai adoré ce chapitre que je trouve haletant et bien mené. Contrairement à Sorryf j'ai trouvé le début plutôt cohérent, moi j'ai compris qu'elle cherche à endormir leur méfiance pour pouvoir mieux s'enfuir plus tard. Le passage où elle prend la fuite est haletant, on visualise bien les actions de Bérénice, Icare tombe peut-être un peu trop à pic mais c'est un détail. La fuite avec l'aérotilus est super, et je suis sûre que le fait que Dimitri soit venu la chercher va occasionner un rapprochement =D <3
A bientôt pour la suite !
Arabella
Posté le 03/03/2020
coucou Gabhany ! merci pour ton commentaire (<3 et ta lecture juste à côté de moi qui m'a faite très stresser !hihih) Oui, elle cherche à endormir leur méfiance, mais je pense que Sorryf a raison en disant qu'à des moments il y a un peu des flottements (je les ai perçus en essayant de faire comme s'ils n'existaient pas...cela n'a pas marché hihi). Merci en tout cas pour les compliments, ça me fait super plaisir ! je suis contente que la fuite te plaise et J'espère que la suite te plaira (je ne dirai rien pour D et B hihih)
Sorryf
Posté le 24/02/2020
J'ai trouvé le début de ce chapitre un peu confus, quand Bérénice fait semblant d'être bourrée je me demandais ce qu'elle cherchait à faire. Après on comprend qu'elle essaye pas très finement de se faire emmener dans la tour, mais du coup on pense a ses co-détenues, je me disais qu'elle les oubliait, puis finalement elle les retrouve, j'étais contente mais je trouve tout ça un peu hasardeux.
Ensuite, par contre, c'est plus solide, et l'évasion dans la machine volante est super !

J'ai trop rigolé au garde qui dit que meme lui il aurait épousé le baron XDDD je suis a fond pour leur couple \o/ xD
Armand est trop cool <3!
Arabella
Posté le 03/03/2020
Coucou Sorryf ! merci pour ton message! tu as raison pour le côté hasardeux (j'avoue m'être fait la même réflexion et avec une flemmardise intense m'être dit "ca passe!" donc il va falloir que je vois ça...après elle a plusieurs objectifs, difficile de tous les remplir. En tout cas, je vais remanier cela. peut etre que ça façon d'être bourrée n'est pas très imaginative non plus (voire chiante ?) n'hésite pas à me dire ton impression cashhhh. Contente que la fin te plaise ! Hihi, j'avoue que j'ai kiffé écrire la réplique de ce garde, et les imaginer tous se moquer de Decas ! Tu as imaginé Armand en tenue moulante de plongée? Haha ! Des bisous et merci pour ton commentaire !
Keina
Posté le 21/02/2020
super chapitre, l'action est très bien gérée ! J'aime beaucoup le chaos généré par Bérénice, pour une sortie fracassante, c'est une sortie fracassante !
Je suis un peu moins sûre de l'utilité de la blessure à la tête. On s'attend à cet instant à ce qu'elle soit tellement sonnée qu'elle ne puisse plus faire grand chose, et finalement elle arrive à combattre ses gardes comme si elle ne venait pas de se faire cogner puis étouffer juste avant. C'est peut-être un peu trop : le traumatisme dû à la tentative d'étranglement est déjà amplement suffisant. En tout cas, maintenant, c'est une fugitive, elle ne pourra plus agir aussi librement qu'auparavant... A suivre donc !
Arabella
Posté le 03/03/2020
coucou Keina ! Merci pour commentaire ! Tu es adorable à chaque fois ! Je suis contente que la sortie soit fracassante (j'ai toujours l'impression qu'il n'y a pas assez d'action). Tu as raison pour la blessure à la tête, il va falloir que je réfléchisse à l'utilité (et à l'aspect illogique par rapport à la suite). J'avais peur en même temps qu'elle s'en sorte un peu trop "facilement" (et que finalement un étranglement et une blessure à la tête, ce ne soit pas tant que ça quand on s'échappe d'une prison...I don't know...) Bien vu pour la suite ! en effet, elle est désormais fugitive et va devoir se faire discrète ! Merci encore beaucoup !
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