Lorsque j’étais enfant, je me souviens avoir accompagnée mon frère lors d’une visite du phare de Sombrelieu. J’avais détesté. Toutes ces marches me donnaient le vertige et une fois parvenue au sommet, j’étais si fatiguée qu’il me fut impossible d’apprécier la vue. Rihite en avait été très déçu et, au moment de redescendre, me porta jusqu’en bas.
C’est en y repensant que je me sentis aussi découragée à cet instant. Car face à moi se dressait un interminable escalier en colimaçon. Il faisait si sombre alentour que je n’en voyais que la silhouette serpenter à l’infini au-dessus de ma tête. Et la seule lumière qui me parvenait était si loin que j’en apercevais à peine le halo nacré.
Il m’aurait été facile de rester ici, errer dans les ténèbres de cette salle circulaire. Mais voilà, il y avait une ombre parmi toutes qui ne semblait pas vouloir me laisser en paix. Du coin de l’œil et partout où je posais le regard, il me semblait voir les iris lavande de Ciaran luire dans l’obscurité, ponctué de murmures que je parvenais à peine à saisir. Les mots emmêlés, les syllabes dissonantes, tout se mélangeait douloureusement dans mon esprit, si bien que, de désespoir, j’entrepris de gravir cette volée de marches sans fin.
L’ascension me sembla durer une éternité, le marbre glacé de l’escalier me piquant la plante des pieds. Et tout le temps cette voix qui murmurait à mon oreille, envahissait mes pensées de sons parasites. J’eus beau me boucher les oreilles, fermer les yeux de toutes mes forces, rien n’y faisait. Sa voix s’infiltrait dans ma tête, perçait mon esprit jusqu’à hanter mon âme. Ses mots s’imprégnaient en moi comme autant de lames qui me transperçaient le cœur.
Alors je pressai le pas, luttant contre la lourdeur qui s’empara bientôt de mon corps, ce poids maudit qui accompagnaient les cauchemars. Car c’était bien là un cauchemar et comme une proie rabattue par un chasseur, je parvenais enfin à la seule issue de ce long, interminable escalier.
Une simple porte m’y attendait, tout de verre poli et d’arabesques décorées de feuilles et de fleurs. Je la repoussai sans ménagement, le souffle court, pour déboucher dans un jardin plus grand encore que le domaine de Bellenuit. De hautes haies taillées se dressaient devant moi, titanesque labyrinthe végétale. Je serrai les dents maudissant Ciaran qui chantonnait à quelques pas derrière moi.
– Tu ne pourras pas me fuir indéfiniment, claironnait-il alors que je m’enfonçai dans le dédale de verdure. Tu n’as même nulle part où aller, ici, c’est mon monde…
Je continuai de courir, toujours plus vite, toujours plus loin. Mais malgré mes efforts, malgré la distance que je pensais placer entre nous, il me retrouvait toujours. Je le croisais à chaque virage, chaque cul-de-sac où il m’attendait, un sourire amusé aux lèvres.
– Tu te fatigues pour rien, jolie Adaline, ricanait-il de bon cœur alors que je lui passais une nouvelle fois devant.
J’étais complétement perdue, incapable de me repérer dans ce labyrinthe. Mes jambes commençaient à faiblir, mes pieds à me lancer, mes poumons à brûler. Meryl y aurait sûrement trouvé une logique, quelque chose pour l’aiguiller. Puis ça me frappa aussi brusquement que la haie que je percutais au détour d’un virage. Je retombai lourdement dans l’herbe humide, couvrant la jupe de ma chemise de nuit de rosée.
– Nous sommes dans le monde des rêves, me rappelai-je hallucinée. Nous sommes dans le monde des rêves…
Mais comment avais-je pu me montrer si sotte ? Une logique ? Mais le monde des rêves n’en avait aucun ! J’y jouais depuis assez longtemps pour le savoir, comment n’y avait-je pas pensé plus tôt ?
Me relevant en vitesse, je contournai la haie que je venais de percuter, ignorant le dieu qui chantonnait quelque part derrière moi. Et, parvenue dans un nouveau cul-de-sac, je posai une main à plat sur les branches taillées. Lentement, je sentis quelque chose pousser sous ma paume. Et, peu de temps après, ma main se referma sur une poignée bien tangible. Un sourire triomphant éclaira mes traits alors qu’une porte s’ouvrait devant moi.
– Adaline ! hurla-t-on dans mon dos.
Je sursautai vivement, découvrant le Dieu des Cauchemar non loin. Il semblait furieux, des ombres mouvant nerveusement à ses pieds. Autour de lui, des centaines de papillons de nuits commencèrent à s’agiter. Je ne perdis pas un instant, et alors qu’il fondait sur moi, je traversai. Je n’eus pas fait deux pas de l’autre côté que je claquai violement la porte derrière moi.
Je reculai en titubant, sonnée, et regardai le battant s’effacer lentement. Je lâchai un profond soupire, soulagée, et me passai une main tremblante sur le visage. Il me restait un peu temps avant qu’il ne me retrouve. Enfin… je l’espérais. Alors je me détournai et regardai autour de moi. J’avais plongé sans réfléchir, mais où étais-je tombé ?
Une brume épaisse m’entourait. Sous mes pieds, je sentais de l’herbe humide. Un nouveau jardin ? Celui-ci paraissait bien plus lugubre que le labyrinthe. J’avançai avec prudence, plissant les yeux pour percer le brouillard. Ce dernier semblait se lever un peu plus à chacun de mes pas pour finalement révéler un immense manoir planté sur la colline.
– Bellenuit… murmurai-je incrédule.
Sauf que je n’avais pas quitté le monde des rêves et que le manoir, comme son jardin, paraissaient étrangement lugubre. Mon regard courra sur le jardin qui m’entouraient. Une légère brume rampait toujours à la surface de la terre, rendant les lieux plus sinistres encore.
Le jardin était en piteux état, ses jolies sculptures végétales laissées à l’état sauvage, ses parterres envahis de mauvaises herbes, ses rosiers fanées. Quant au manoir… Du lierre couvrait une grande partie de sa façade, exactement comme dans la réalité, sauf que ses feuilles paraissaient pourries. Les murs gris étaient lézardés de fissures, certains carreaux manquaient, d’autres étaient brisés. Les rideaux ondulaient lentement sous la force du vent, déchirés. La porte d’entrée semblait à deux doigts de s’effondrer, la cheminée gisait pour de bond au pied du manoir tandis que sa toiture était partiellement éventrée.
– Les ruines de Bellenuit.
Cette vision m’intrigua autant qu’elle me terrifia. À pas de loup, j’approchai de ma maison, contournant avec prudence les débris qui jonchaient le sol. De près le spectacle était encore plus triste à regarder. Par une fenêtre brisée je découvris le grand salon où ma famille s’était réunie pas plus tard que la veille. Tous les meubles étaient renversés, les portraits à la peinture passée, écaillée. Le tout était saupoudré d’une couche de poussière tel que tout semblait gris. C’était comme si une tempête s’était violement abattue ici.
– Qui peux bien rêver d’un endroit pareil ? murmurai-je en détournant les yeux sur la falaise.
Des nuages commençaient à se rassembler à l’horizon, promesse de violents orages. Et, sans vraiment y songer, je poser une main sur le rebord de la fenêtre. Je la retirai aussitôt en grimaçant. À mon doigt commençait à perler du sang.
– Mince, grommelai-je en suçotant mon doigt.
La douleur était étrangement vive pour une si petite blessure. Encore un effet des cauchemars, songeai-je amèrement. Je grimaçai.
– Je dois m’en aller et vite, me dis-je en m’écartant du mur.
J’avais un mauvais pressentiment.
Et à raison.
– Je te retrouve enfin.
Je ne saurais dire, qui de la voix, de ses mots où des mains qui s’écrasèrent sur mes épaules me pétrifièrent le plus.
– Ma douce Adaline, murmura Ciaran en m’enserrant dans ses bras. Tu es décidément bien difficile à suivre. Mais je dois dire que même si c’est assez amusant de te voir te débattre ainsi, je commence à perdre patience.
Je parvins à me dégager d’une bourrade. En relevant les yeux, je croisai ceux, cruel, du Dieu des Cauchemars. Il me regarda reculer précipitamment, un sourire amusé aux lèvres. Je me pétrifiai.
– Où crois-tu aller comme ça, joli rêve ?
Je reculai, glissant sur l’herbe humide et tombai en arrière. Je serrai les dents, la douleur me lançant sur tout le côté gauche. Ciaran secoua la tête.
– Voyons, ce n’est pas une manière de se comporter, relève-toi donc. Une jeune fille de ton rang ne devrait pas traîner dans la boue, n’est-il pas ?
Aussitôt, je sentis une force me paralyser tout entière avant de me redresser. En un clin d’œil, je me trouvai debout à nouveau. Mes jambes tremblaient.
– Bien, c’est mieux ainsi.
Le dieu sourit et vint se glisser derrière moi, plantant ses griffes dans mes épaules. Je grimaçai sous la douleur, sentis le sang couler, imbibant de rouge ma chemise de nuit. Plus je me débattais, plus Ciaran appuyait.
– je n’avais pas prévu de te montrer ça tout de suite, mais, puisque tu me forces la main… susurra-t-il à mon oreille. Regarde.
Je redressai la tête et vis une silhouette émerger du manoir en ruine. En plissant les yeux, je reconnus ma sœur, Calista. Je me décomposai, terrifiée. Elle marchait lentement dans notre direction, le regard ailleurs, comme prise dans une crise de somnambulisme. Sa robe de nuit était en lambeau, ses cheveux en bataille, sa peau couverte de poussière. Elle ressemblait à une poupée oubliée depuis des siècles.
À son doigt la bague rougeoyait comme des braises. Je sentis les larmes me monter.
– Qu’est-ce que vous lui faites ? demandai-je paniquée.
– Mais rien, très chère. Enfin… reprit-il après un silence, pour le moment.
Sa voix débordait de venin. J’en avais la nausée.
Je vis ma sœur nous passer devant sans même nous voir. En réalisant vers où elle se dirigeait, je me mis à trembler. La falaise… Ma bouche s’assécha.
– Qu’est-ce que vous faites ? Arrêtez ! m’agitai-je, ignorant la douleur cuisante de ses griffes dans ma chair. Calista !
Mais j’eus beau m’égosiller, ma sœur ne m’entendait pas.
– Je ne fais rien, se défendit-il en s’écartant brusquement.
Je perdis l’équilibre et manquai tomber en avant. Un battement de cil plus tard, nous étions au bord de la falaise. Calista marchait dans notre direction, le regard résolument fixé sur l’horizon qui s’assombrissait. J’étais tétanisée. Plusieurs mètres en contrebas, je pouvais entendre les vagues s’écraser violement contre la falaise. Le vent se leva, hurlant à mon oreille. Quand je vis ma sœur s’arrêter juste au bord de la falaise, je sentis mon cœur rater un battement. Un faible espoir m’envahit.
Et disparut dès l’instant où je vis Ciaran apparaître derrière elle. Je tendis une main vers eux, comme pour empêcher Calista de sauter. Inutile, me souffla une petite voix pernicieuse dans ma tête, mais je la balayai d’un revers.
– Ciaran, arrêtez… suppliai-je des sanglots plein la voix alors qu’il levait une main vers ma sœur.
Son sourire s’élargit à mesure qu’il sentait ma terreur grandir.
– S’il vous plait… ne faites pas ça…
– Faire quoi ?
Et il poussa Calista.
Je me précipitai en avant en hurlant. À genoux dans l’herbe humide, j’eus juste le temps de voir le corps de ma sœur s’écraser sur la roche en contrebas dans un bruit effroyable. Ses membres formaient des angles contrenature dans un désordre douloureux. Ses yeux étaient encore ouverts sur le ciel, mais, même d’ici, je savais qu’ils ne voyaient plus.
Je fondis en larmes, serrant les poings sur la roche de la falaise.
– Qu’avez-vous fait… pleurai-je. Qu’avez-vous fait…
– Mais je n’ai rien fait, très chère, me murmura-t-il à l’oreille.
En sentant sa main sur mon épaule, je me sentis blêmir, les yeux écarquillés.
– C’est toi qui as son sang sur les mains.
Mes yeux tombèrent sur mes paumes tremblantes. Elles étaient poisseuses de sang.
Un instant plus tard, je sentis une pression sur mon épaule et basculai en avant, tombant à mon tour de la falaise. Dans ma chute, j’eus le temps de voir Ciaran sourire. Et les ténèbres m’engloutirent.
Je me réveillai d’un bond et me débattis nerveusement dans mes draps. Je sautai presque du lit, la sueur collant ma chemise de nuit à ma peau, avant de prendre un instant pour reprendre mon souffle.
En regardant par la fenêtre, j’eus un coup au cœur. C’était le même ciel que dans mon rêve.
– Non… soufflai-je paniquée.
Je me précipitai hors de ma chambre, le rire de Ciaran m’accompagnant tout du long alors que je fondais sur la chambre de ma sœur. J’ouvris la porte à la volée et découvris la pièce.
Vide.
Je me décomposai et revins aussitôt sur mes pas, dévalant les escaliers à toute vitesse. Dans le hall, je croisai Gideon qui finissait de se préparer. En me regardant me précipiter sur la porte d’entrée, il me demanda ce qu’il se passait. Je l’ignorai et fonçai à travers l’herbe humide et la légère brume dont le ciel s’était paré juste avant l’aube.
En arrivant à la falaise, j’eus juste le temps de voir la silhouette de ma sœur.
– CALISTA !
Celle-ci se retourna. Je n’étais qu’à quelques mètres d’elle, en larmes. Je tendis la main vers elle. Je pouvais encore l’attraper, je pouvais encore la sauver ! J’y était presque, encore un tout petit peu…
– Aide-moi… murmura Calista.
Juste avant de sombrer dans l’océan.
La scène sembla durer une éternité. Je m’effondrai sur le bord de la falaise en hurlant, comme dans le cauchemar. Et comme dans le cauchemar, je vis le corps de ma sœur s’écraser en contrebas dans un même fouillis de membres brisés. Sauf que là, c’était bien réel. Le bruit de son corps heurtant la pierre, les derniers mots de Calista, l’image de sa chute… tout ça, c’était réel. Et, j’en étais certaine, me hanterait pour le restant de mes jours.
Je hurlai de plus belle, dévastée, le cœur brisé. Les larmes inondèrent les joues. Et je criai, je criai à m’en arracher la gorge, pleurai à m’en dessécher les yeux. La colère se mêla à la douleur et au chagrin. J’étais incapable de m’arrêter, je ne pouvais même pas détacher les yeux du corps brisé de Calista sur la pierre. Les vagues semblaient presque la bercer. Mais tout ce que je voyais, c’était ses beaux yeux qui ne verraient plus, ses lèvres qui ne chanteraient plus, ne riraient plus. Il l’avait vraiment fait… Ciaran m’avait pris ma sœur, il lui avait volé la vie…
C’était trop pour moi. Je voulais que cette folie s’arrête, je voulais que ce fut un autre cauchemar, une mauvaise blague, un mauvais rêve… Mais quand je sentis Marietta s’effondrer à mes côté, hurlant de plus belle, quand je me rendis compte que son chagrin était aussi atroce que le mien, quand je réalisai que la brûlure de ma gorge était bien réelle…
Nos voix se mêlèrent dans un maëlstrom de douleur et de chagrin tel, que le tonnerre lui-même ne semblait que murmure fragile en comparaison.
Dans l’ombre, je vis la silhouette de Ciaran disparaître, son rire résonnant encore dans mon esprit.
***
Un silence de mort régnait dans le grand salon.
Assise dans un coin, je ne faisais même plus attention au monde qui m’entourait, à peine à Liam qui me serrait de ses petits bras, comme pour balayer le chagrin qui m’étouffait. Il ne m’avait pas lâché depuis mon retour, et me serra plus fort encore quand Gideon vint nous annoncer que le corps de Calista avait été remonté. Mais je n’avais plus de larme à verser. J’avais déjà tant pleuré, tant crié, que mes yeux étaient secs, ma voix rauque. Ne restait plus que cette sourde apathie qui m’avait gagné peu de temps après notre retour au manoir.
Il n’avait pas fallu longtemps avant que tout le monde ne nous rejoigne dans le grand salon. Et quand la nouvelle fut annoncée tout haut, que j’entendis Marietta, la gorge nouée, la voix éraillée par les larmes, rapporter ces mots… j’eus l’impression de me noyer.
– Calista… nous a quitté.
Trois mots. Les trois mots qui me déchirèrent le cœur et que je redoutais tant, les trois mots qui rendraient toute cette situation bien trop réelle.
– Elle est morte.
Morte. Le mot résonna longtemps dans mon esprit. Morte. Calista était morte.
Comme attendu, la nouvelle avait dévasté la famille. Mère s’effondra en larmes dans les bras de père qui serrait les lèvres, les yeux brillants. Les jumelles n’arrêtaient pas de pleurer, se serrant l’une contre l’autre comme craignant de voir l’autre disparaître soudainement. Meryl, ma petite sœur d’ordinaire si calme et pudique, éclata en sanglots bruyants dans les bras de tante Vitali qui accusait le coup en silence. Seule Marietta resta de marbre au milieu de cette marée de larmes, un faux calme qu’elle s’efforçait de maintenir pour prendre les choses en mains, comme père le faisait. Mais je la voyais serrer les mâchoires, comme pour s’empêcher de hurler. Je sentais la fureur sous les larmes, l’incompréhension qui lui broyait l’esprit. Je détournai les yeux, coupable.
On débattit longtemps sur ce qu’il s’était passé, sur la raison de la soudaine mort de Calista, celle qui regorgeait tant de vie, la plus fringante de mes sœurs, celle qui ne cessait de croquer la vie à pleine dents, celle qui adorait rire et danser et chanter…
Je restai muette, le regard sombre plongé sur le parquet à mes pieds. Comment leur expliquer qu’un dieu maléfique avait décidé d’anéantir notre famille parce que je me refusais à lui, parce que je ne l’aimais pas ? Comment leur avouer que j’avais vu deux fois ma sœur mourir et que je n’avais réussi à la sauver dans aucun cas ? Comment les regarder dans les yeux quand un simple mot de ma part aurait suffi à éviter toute cette folie ? À cet instant, j’en venais à regretter le maigre courage qui m’avait poussé à lui dire non.
Je relevai des yeux mornes sur Rhen. Il se tenait à l’écart, observant la scène en silence. Quand son regard se posa sur moi, aussi sombre que le mien, je sus qu’il avait compris. Pas besoin d’en discuter.
Calista s’était faite tuée par Ciaran.
Le Dieu des Cauchemars avaient mis ses menaces à exécution.
Bon. Je suis partagé. Je trouve que le chapitre est réussi, si on le coupe en deux : chaque partie individuellement claque du tonnerre, mais rassemblé, je trouve qu'à trop vouloir en faire, le soufflé retombe.
Quand j'ai lu le rêve, j'étais ultra enthousiaste, je l'ai trouvé très réussi : mais pourquoi le faire suivre de la même scène dans la réalité ? Je trouve que la menace de Ciaran perd de son effet. ça fait 4h environ que Adaline connaît l'existence de la bague ; je trouve dommage de mettre cet élément en place pour aussi peu de temps. Quitte à faire surgir un élément et à mettre ça sur le dos d'Adaline, pour augmenter sa culpabilité, pourquoi ne pas utiliser une babiole qu'Adaline aurait offerte à sa soeur il y a fort longtemps, et que pour X raison Calista décide de porter et c'est cet objet que Ciaran ensorcelle (ou autre bidule qui s'est passé) ? pour moi, ça rajouterait un poids émotionnel et ça me paraîtrait moins bizarre que cet objet soit évacué aussi rapidement car il était déjà familier aux personnages. Tandis que cette bague qui est nouvelle pour tout le monde... j'ai l'impression que ça rajoute du texte et du mystère pour finalement peu d'effets. (mais encore une fois tu as peut-être de plus grands plans, j'en sais rien, je ne fais que dire mon très, très, très (j'insiste, ce n'est pas du tout ironique) humble avis avec les éléments dont je dispose)
Pour moi, toute la tension accumulée lors du cauchemar est aussitôt évacuée par la scène d'après. Je trouve ça dommage. J'ai même cru que Adaline ne s'était pas vraiment révéillée et qu'elle se trouvait dans une espèce de boucle cauchemardesque. Mais non. Je pense très sincèrement que les éléments du début sont à réorganiser. Pourquoi pas aligner toutes les menaces de Ciaran et ensuite de montrer qu'il passe à l'action, et créer une tension autour de la prochaine cible, sachant qu'il a proféré des menaces envers plusieurs personnes ? Y a sans doute de meilleures idées à trouver que celle-ci, c'est juste celle qui me vient sur l'instant !
Bref, cela étant, la force des scènes de ce chapitre est indéniable, donc j'insiste sur cela : chapeau !
Plein de bisosu !
Honnêtement, beaucoup de bonnes choses. Scène très forte. Mort impactante. Super idée. Ciaran redevient aussi pervers et flippant à ses débuts.
Mais un gros problème. C'est rapide. Bien trop rapide.
Tout s'enchaîne comme dans un flash, les événements de bousculent, ça nuit beaucoup je trouve. Laisse le temps d'installer l'ambiance, de souligner la tension quand Ciaran arrive, l'horreur quand on voit Calista tomber pour la première, puis l'espoir quand Adaline se réveille... et le OMG quand on se rend compte que la chambre de Calista est vide.
Dans la réalité, Adaline cherche et trouve Calista et la voit tomber avec une vitesse folle. Quelques paragraphes. Trois lignes de dialogue. Le texte ne respire pas assez, tu ne donne pas assez de poids à tes scènes pour qu'elles atteignent leur plein potentiel, dommage.
Aussi, laisser Ciaran un peu plus parler pourrait donner de superbes échanges avec Adaline je trouve.
voili voilou
Hello ! Je n'ai pas posté de commentaires plus tôt car je voulais voir comment se déroulait l'histoire. Bon tu dois voir que j'ai plus qu'accroché héhé.
J'ai également lu les précédents commentaires des autres lecteurs. J'étais plutôt d'accord avec ce qui était dit sauf les passages "lents" ou "cul-cul" qui pour moi vont bien avec le style de l'histoire et qui n'étaient pas trop longs. La seule chose qui manquait pour moi c'était les descriptions des lieux. On peut facilement s'imaginer l'atmosphère mais quelques détails en plus rendraient ce monde encore plus incroyable !
Bravo pour les personnages, la façon dont tu amènes les évènements. On s'attache facilement à cette "petite" famille. Le personnage de Ciaran reste encore tellement mystérieux...!
J'espère qu'on aura la suite car tu peux être sûre que je reviendrai toquer à la porte, surtout après la scène horrible où tu nous as laissé :'( !! Bravo en tout cas, je suis fan !
Je suis contente de voir que mon histoire te plait. J'espère pouvoir poster la suite bientôt mais je crains qu'il faille attendre encore un petit moment ^^'
Encore merci pour ton commentaire et à bientôt ! :)