Thalion en avait marre. Ça faisait plusieurs jours que son enquête n’avançait pas. Il avait beau retourné les informations rassemblées dans tous les sens, rien ne semblait utile. Il ne pouvait pas non plus la chercher à l’aveugle. Cette bibliothèque pourrait se situer n’importe où dans l’académie ou sur l’île.
Sa frustration grandissait tout autant que sa désillusion l’accablait. C’était peut-être stupide, ou totalement dérisoire, mais il avait mis beaucoup d’espoir dans ces recherches. Pour lui, la bibliothèque cachée représentait sa seule chance de rattraper son retard par rapport aux autres élèves. De devenir plus fort sans mettre sa vie ou celles des autres en jeu. Mais plus les jours passaient, plus il devenait pessimiste quant à ce projet complètement rocambolesque.
Thalion soupira bruyamment avant de reporter son attention sur le cours. Mythes et légendes était une option intéressante. Ce n’était pas une matière difficile et ne nécessitait pas une charge de travail importante. Le seul souci, c’était M. Miche. Le professeur avait un superpouvoir assez pénible : une voix soporifique. Une compétence problématique quand on passait l’heure à raconter des histoires.
Le résultat ne se faisait pas attendre. Situé au fond de la pièce comme à son habitude, Thalion balaya du regard la classe, ou plutôt, ce qu’il en restait. Nombreux étaient les élèves qui avaient perdu la lutte contre le sommeil. Tous étaient avachis sur la table, bavaient parfois dessus, les paupières closes. Thalion ne leur reprochait pas leur défaite. S’il n’avait pas été aussi irrité par ses recherches peu concluantes, il aurait également cédé. Au lieu de quoi, il notait ce que racontait M. Miche, imperturbable face à l’hécatombe devant lui. Thalion supposa qu’il avait l’habitude.
— La thématique de ce trimestre porte sur le rapport des dieux envers les humains. Nous avons énormément parler de Magéra et de ses mésaventures sur Terre. Il y a une multitudes d’autres choses à dire sur la déesse des arts magiques, mais aujourd’hui j’aimerais étudier avec vous le dieu de la connaissance, Divithrum.
Génial. Lui qui était déjà sur les nerfs, c’était l’occasion parfaite d’évoquer celui qui avait fait de sa vie un Enfer ! Celui qui considérait les humains comme des rats de laboratoire.
Accoudé sur sa table, Thalion soupira en faisant tourner son stylo entre ses doigts. Son regard se fixa sur M. Miche, assit à son bureau. Ses yeux gris ne quittaient pas les feuilles froissées qu’il tenait entre ses mains. Doté de seulement trois mèches de cheveux sur son crâne, son air amorphe donnait envie à l’adolescent de le secouer dans tous les sens pour le réveiller. Avec ses yeux tombants et la lenteur qui imprégnait chacun de ses mouvements, on avait l’impression qu’il s’endormait lui-même en s’écoutant parler. La déesse du sommeil avait dû le bénir à la naissance car rien qu’en l’observant, Thalion pouvait sentir ses yeux le picoter.
Tout en baillant, son regard dériva vers l’immense horloge mécanique incrustée dans le mur, juste au-dessus du tableau blanc, qui lui rappelait celle du cours d’astronomie. Le plus impressionnant n’était pas le travail d’orfèvrerie réalisé avec les feuilles dorées qui encadraient le cadran, mais les rouages visibles à travers celui-ci. De couleur bronze et or, on pouvait croire que la taille imposante de l’objet n’était là que pour narguer les élèves du temps qui s’écoulait au compte-goutte dans cette salle. Les fines aiguilles pointues annonçaient 14h19, soit une heure de cours à peine entamée.
Thalion se reconcentra sur M. Miche qui n’avait pas bougé d’un millimètre.
— Vous le savez, le dieu aux mille savoirs est vénéré pour avoir beaucoup apporté à l’humanité.
Oui. Une malédiction, par exemple.
— Mais il ne faut pas non plus se faire d’illusions à son sujet. Sa bienveillance a toujours été motivée par son besoin avide d’en apprendre plus sur notre espèce. Plus précisément sur notre manière d’agir et notre capacité d’adaptation. Il est prêt à tout pour assouvir sa curiosité insatiable, quitte à mettre l’humanité dans de beaux draps, comme en témoigne le mythe de la création des magériens.
M. Miche adressa un coup d’œil furtif vers Thalion qui demeura stoïque. En réalité, il était surpris d’entendre un professeur souligner les vices de ce dieu égoïste. Les magériens le mettaient sur un piédestal en valorisant ses bonnes actions aux détriments de tous les problèmes engendrés. Encore plus dans une école qui portait son nom.
— Nous n’allons pas évoquer ce mythe durant cette heure de cours. Je vais vous parler d’une légende bien moins connue qui permet de cerner tout autant la personnalité de Divithrum ainsi que son rapport aux humains. Celle de Shivana et l’Antre du savoir.
Thalion mit quelques secondes avant d’assimiler ce que M. Miche venait de dire. Quand le maudit fit le lien, il eut envie de se frapper. La bibliothèque de l’académie était surnommée « l’Antre du savoir ». Comment n’avait-il pas songé à chercher l’origine de ce surnom ?
Bon. Il n’allait pas se flageller pour ne pas y avoir pensé avant. D’ailleurs, il n’y avait peut-être aucun lien avec la bibliothèque secrète. Mais toute piste, même si elle ne menait à rien, était bonne à prendre.
— Cette histoire se déroule bien avant la création des magériens. Le dieu aux mille savoirs s’était jusque-là contenté d’observer les humains de loin. Mais il avait besoin d’en apprendre plus. Comme toujours. Il se mit à vivre parmi les mortels en prenant notre apparence afin de mieux nous comprendre et nous étudier. Divithrum était fasciné par notre mode de vie, et se demanda ce qui se passerait si un humain bénéficiait de son divin savoir. « Comment évoluerait-il ? » était la question qui l’empêchait de trouver le repos. Au même moment, il rencontra une petite fille orpheline qui avait la peau sur les os. Divithrum décida de la prendre sous son aile et de faire d’elle son apprentie. Elle lui offrait l’occasion parfaite d’observer l’évolution du comportement humain au fur et à mesure qu’elle s’instruisait à ses côtés.
Kidnapping d’enfant. Thalion pouvait rajouter ça à la longue liste de crimes de l’Immortel.
— Divithrum la nomma Shivana. La petite fille devint une belle jeune femme intelligente à l’esprit critique acéré. Le dieu, toujours déguisé en humain, avait suivi de près son développement à chaque fois qu’elle en apprenait plus sur le monde qui l’entourait. Il n’était pas peu fier de ce qu’elle était devenue. Au bout de plusieurs années, il remarqua que plus elle s’instruisait, plus sa soif de connaissance grandissait. Elle voulait tout comprendre. Tout apprendre. À l’image du dieu, sa curiosité devenait insatiable. Loin de lui déplaire, il continua de nourrir son avidité pour voir sur quel chemin cela la mènerait. Shivana avait réalisé que la connaissance était une arme, une source de pouvoir à laquelle seule une poignée d’humains pouvait accéder. Elle commençait à faire preuve d’arrogance. À se sentir supérieure aux autres hommes devenus à ses yeux des moins-que-rien qui ne juraient que par la violence. Son hybris atteint le point de non-retour quand elle déclara bientôt posséder plus de connaissances que le dieu lui-même. L’Immortel était curieux de voir jusqu’où elle était prête à aller pour tenter de le dépasser, mais aussi irrité qu’une humaine comme elle ait l’audace de prétendre pouvoir le surpasser. Il décida de la mettre à l’épreuve en lui indiquant l’emplacement de l’Antre du savoir, sa bibliothèque personnelle. Là-bas, elle pourrait obtenir ce qu’elle désirait le plus à condition d’en payer le prix. Shivana s’y rendit. Aveuglée par son orgueil, elle oublia de se méfier, et lorsqu’elle souhaita posséder plus d’érudition que le dieu aux mille savoirs, le piège se referma sur elle.
— Un humain ne peut pas être plus érudit que Divithrum, donc en échange de cette acquisition phénoménale de connaissances, elle a perdu son humanité, c’est ça ?
Comme il était le seul élève à suivre l’histoire Thalion s’était permis de prendre la parole sans la demander. M. Miche parut étonné de voir un élève attentif.
— Eh bien, ce n’est pas tout à fait exact. La bibliothèque accéda à sa demande, mais pour ça, elle devait assimiler tous les savoirs rassemblés en ce lieu. Des savoirs que le dieu avait réuni depuis des millénaires. Sans oublier que l’Immortel ne cessait d’accumuler chaque jour plus de connaissances. En contrepartie, elle ne pourrait quitter l’Antre du savoir qu’une fois son objectif atteint.
— C’est impossible. Même en partant du principe qu’elle avait une chance d’y parvenir, acquérir toutes ces connaissances lui aurait pris des milliers d’années. Et c’est une humaine.
— Effectivement, c’est pour cette raison que Divithrum la changea en monstre immortel afin qu’elle puisse avoir une chance de réaliser son souhait, tout en la chargeant de surveiller l’Antre du savoir. Une vie éternelle pour apprendre un savoir infini.
Finalement, elle perdait bien son humanité. Ce n’était pas étonnant. Les humains qui osaient prétendre ne serait-ce qu’égaler un dieu ne finissaient jamais bien. D’après lui, elle pouvait s’estimer heureuse d’être tombée sur un Immortel aussi clément que Divithrum. Au moins, elle était en vie. Une autre divinité l’aurait grillée sur place en moins de deux.
Pour en revenir à sa quête, l’Antre du savoir de l’Immortel possédait des similitudes avec la prétendue bibliothèque secrète de l’académie. Et la bibliothèque de l’académie était surnommée « l’Antre du savoir ». Peut-être que la rumeur s’inspirait du mythe, ou peut-être que les deux étaient liés.
— Est-ce que l’Antre du savoir de Divithrum a un quelconque lien avec la bibliothèque de l’académie ? demanda Thalion de but en blanc sans parvenir à étouffer l’espoir qui naissait dans sa voix.
Le professeur l’observa longuement avec ses petits yeux, comme s’il prenait le temps de réfléchir à la réponse qu’il allait lui donner. Pendant ce temps-là, les élèves émergeaient les uns après les autres de leur sommeil, alertés par la voix du maudit qui rythmait le cours soporifique de M. Miche. Thalion contracta la mâchoire en les voyant se redresser, soudainement intéressés par la discussion. Il n’appréciait guère d’être écouté, ni qu’on sache qu’il s’intéressait à l’Antre du savoir.
— Vous êtes déjà allés à la bibliothèque, n’est-ce pas ? Si votre souhait ne s’est pas exaucé, il est probable que ce soit juste une bibliothèque comme une autre.
Évidemment. Thalion avait été naïf de penser qu’il pouvait en être autrement. Il serra son stylo entre ses doigts, s’agaçant de ressentir cette désagréable déception lui comprimer la poitrine.
— Néanmoins, ce n’est pas complètement un hasard si la bibliothèque de l’académie a obtenu ce surnom, ajouta-t-il en détournant le regard.
Thalion se redressa vivement, un sursaut d’espoir faisant palpiter son cœur. Ses oreilles étaient grandes ouvertes.
— Comment ça ?
— On raconte que Shayn Mézon, le frère du premier directeur, aurait réussi à trouver l’emplacement de l’Antre du savoir lors d’une de ses nombreuses explorations.
— Il a donné l’adresse, j’espère ? plaisanta-t-il.
Un sourire imperceptible naquit sur le visage inexpressif de M. Miche. Il était donc capable d’exprimer autre chose que de l’apathie.
— Encore mieux, il a souhaité que l’Antre du savoir soit accessible à tous. La bibliothèque serait apparue à l’académie, d’où la rumeur qui circule encore aujourd’hui.
— Sérieusement ? Pourtant, elle est introuvable.
— Oryn Mézon n’aurait pas apprécié le souhait de son frère. Il considérait que tous les savoirs n’étaient pas bons à connaître, surtout pour des jeunes magériens. Mais il ne pouvait pas annuler le vœu d’Oryn. Alors le directeur aurait à son tour souhaité que seules les connaissances sans danger pour les élèves leur soit accessible, donc une infime partie de l’Antre du savoir, devenant ainsi la bibliothèque de l’académie telle que nous la connaissons. Le reste de la bibliothèque, avec sa principale puissance magique, se serait dissimulée quelque part.
Ce serait la raison pour laquelle l’un était devenu muet, et l’autre aveugle. Ils payaient le prix de leur souhait.
Les élèves désormais réveillés qui avaient suivi leurs dernières interactions s’excitèrent en apprenant que la rumeur qui circulait depuis des années seraient bien réelle et se mirent à piailler entre eux. Thalion dû se faire violence pour ne pas leur hurler de la boucler. Ce brouhaha était dérangeant quand on essayait de faire le point.
Le magérien tâcha d’ignorer le bruit et s’adossa sur le dossier de sa chaise en croisant les bras, prenant le temps d’assimiler les informations récoltées. En partant du principe que cette histoire était vraie, il apprenait plusieurs choses : la bibliothèque secrète était bel et bien présente sur l’île, et constituait la partie de l’Antre du savoir capable d’exaucer nos souhaits. Elle n’était pas non plus inaccessible, simplement difficile d’accès. Il avait donc une chance de la trouver, même si elle était mince.
— Vous n’allez pas me faire croire qu’un explorateur comme Shayn n’a pas été capable de débusquer la bibliothèque cachée sur l’île ? objecta Thalion.
Un désagréable silence suivit sa demande, les élèves devenus soudainement attentifs à la réponse du professeur. Une furieuse envie de tous les assommer envahi Thalion. Lui qui ne voulait pas attirer l’attention sur ses recherches, le voilà servi.
— Non en effet, il aurait retrouvé les traces de le bibliothèque magique. Mais comme il a perdu la parole…
— Il n’était pas à la préhistoire, l’écriture…
L’adolescent s’interrompit en repensant à l’un des renseignements sur Shayn. En plus d’être un explorateur, c’était un poète. On pouvait supposer que, parmi tous ses textes, certains contiendraient des indices. Des indices que seuls les plus déterminés à suivre ses pas trouveraient.
Thalion avait envie de hurler de joie. Enfin ! Il avait enfin une piste concrète. Toutes ses heures passées à la bibliothèque ne s’avéraient pas inutiles ! Il tâcha de rester calme et de ne pas laisser son excitation fausser son jugement, surtout qu’un détail le chiffonnait.
— Comment connaissez-vous cette histoire ? Elle a pourtant un lien direct avec la création de la bibliothèque de l’académie. On... Les élèves devraient la connaître.
— Comme je l’ai dit, Oryn considérait que toute vérité n’était pas bonne à savoir. Confirmer l’existence de l’Antre du savoir sur l’île risquait de créer des problèmes sans précédent. Il aurait donc effacé cette partie de l’histoire pour en fournir une version plus lisse. Puis il aurait fait en sorte de décrédibiliser son frère pour étouffer toutes ses chances de raconter la vérité.
— Vous connaissez la vérité, vous.
— Disons que ma famille était autrefois proche de celle des Mézon, et friande des potins. Vous savez, les commères savent écouter et faire parler… Les Miche sont doués pour collecter les histoires, ce n’est pas pour rien que j’enseigne cette matière, ajouta-t-il nerveusement.
M. Miche triturait ses mains, les coudes posés sur son bureau, l’air embarrassé de dévoiler cette information. L’histoire n’était donc pas tombée dans l’oubli grâce aux commérages de sa famille. C’était presque trop fou pour y croire. Mais Thalion ne pouvait décemment pas négliger la seule piste qu’il avait.
— Pourquoi ne l’avez-vous pas dévoilée au grand jour ? intervint une jeune fille au premier rang. Moi, à votre place, je l’aurais fait depuis longtemps. Au moins pour rendre justice à Shayn.
— Qui croirait un professeur comme moi ?
— Corvus a l’air d’y croire dure comme du fer, ricana un autre élève.
— C’est vrai qu’il a l’air très intéressé, dit son voisin.
— Pourquoi vous lui répondez ? se plaignit la première intervenante. Imaginez, il trouve l’Antre du savoir à cause de vos indices !
— Par les dieux, et s’il faisait le vœu de tous nous tuer ?! s’étrangla une voix rapidement engloutie par les exclamations apeurées des autres élèves.
— Il peut vraiment demander ça ?! On va tous mourir !
— C’est un corbeau. Il va forcément demander un truc plus glauque, genre, qu’on s’entre-tue tous ! Non, que les démons nous envahissent et nous pourchassent !
— Tout ça, il ne pourrait pas le faire avec les Ombres… ?
Les apprentis magériens balançaient dans une cacophonie sans nom leurs avis et leurs théories sur son intérêt pour l’Antre du savoir. Pendant que certains s’insurgeaient auprès du professeur pour ses dangereuses révélations et lui reprochaient son manque de méfiance, Thalion se contentait de fixer la table en silence. Il n’avait même plus la force de s’énerver. Il était juste… las. C’était toujours le même discours.
M. Miche tapa dans ses mains pour obtenir l’attention de la classe.
— Sachez, commença-t-il une fois le silence revenu, que je ne fais que mon travail de professeur. Quand un élève me pose une question, j’y réponds, peu importe son signe. En revanche, je vois que vous êtes nombreux à craindre son souhait. M. Connor n’a pas l’air d’agir de manière irrationnelle. Si jamais il fait le vœu d’anéantir les magériens, c’est pour une raison. Personne ne s’en prend à des gens innocents sans mobile. Et si vous avez peur, c’est peut-être car vous avez quelque chose à vous reprocher…
Pendant un court silence, Thalion dévisagea le professeur, bouche bée. Les autres élèves n’étaient pas moins ahuris que lui. Certains gigotèrent sur leur chaise, mal à l’aise. C’était la première fois qu’un professeur prenait publiquement la défense de Thalion en classe. Il ne savait plus trop quoi penser de lui. M. Miche était assurément quelqu’un de bon, mais qu’il concède à lui donner de telles informations simplement parce qu’il le lui demandait était surréaliste. D’autant plus si elles s’avéraient véridiques. Il ne s’inquiétait même pas un peu ? La confiance qu’il lui accordait lui rajoutait comme un poids sur les épaules, une personne de plus à ne pas décevoir. En tout cas, l’embarras des élèves après sa dernière réplique était un délice.
Le silence s’étiola, si bien que Thalion décida de le rompre pour poser une question qui lui brûlait les lèvres.
— Si tout ça est bien réel, avez-vous trouvé l’Antre du savoir ? Avez-vous réalisé votre vœu le plus cher ?
— Eh bien, peut-être qu’il n’y a rien que je désire suffisamment pour en payer le prix. Mais si un jour cela arrivait, sans doute irais-je y faire un tour, conclut-il avec un léger sourire.
La sonnerie retentit. Les quelques élèves encore endormis se réveillèrent en sursaut, baillant et se frottant les yeux, tandis que les autres avaient déjà commencé à ranger leurs affaires. Lorsque les aiguilles pointèrent sur le trois inscrit en chiffre romain, les feuilles qui encadraient l’horloge scintillèrent comme si des filaments d’or les parcouraient, célébrant la fin de cette heure de cours.
Encore un bon chapitre, fluide et instructif. Tes descriptions sont bonnes, on arrive facilement à imaginer la scène.
Erreur de mot :
Mais plus les jours passaient, "moins" (plus) il devenait pessimiste quant à ce projet complètement rocambolesque.
— Corvus a l’air d’y croire dure comme du "faire" (fer), ricana un autre élève.
il n’avait même plus la "foi" (force) de s’énerver.
Bon courage !
Savoir que mes descriptions sont agréables à lire me fait très plaisir parce que au début elles laissaient vraiment à désirer, j'ai dû bien les travailler x)
Je m'en vais de ce pas corriger les fautes !
Merci beaucoup !
C'était vraiment super intéressant de lire ce chapitre, j'y ai pris un vrai plaisir !
Ce professeur est juste et sa répartie était la bienvenue, un véritable réconfort de lire ceci ! Il ne prend pas parti, explique les faits et porte son rôle de professeur, pas de doute je l'adore déjà !
J'ai un peu peur du prix que pourrai payer Thalion si il découvre la bibliothèque...
En tout cas, l'intrigue se dessine très très bien et c'est super bien mené !
J'ai également pris beaucoup de plaisir à l'écrire alors je suis contente qu'il plaise aussi !
J'essaye toujours de créer des personnages nuancés, pas que gentils ou méchants. En l'occurrence, je voulais faire un professeur plutôt neutre pour varier un peu.
Le prix à payer tardera un peu à arriver mais il arrivera, et il va en baver un peu...
ça me fait très plaisir qu'on complimente mon intrigue et la façon dont je l'amène car ce n'est pas ce que je maîtrise le mieux ! Je l'ai beaucoup (re)travaillée !
Merci beaucoup pour ton commentaire !
J'ai adoré. Depuis le temps que Thalion en parlait et recherchait le moindre indice partout, il était temps qu'il obtienne satisfaction. Aussi ce prof m'a l'air à la fois gentil et suspect... Hmm... C'est trop suspect d'être gentil avec Thalion.
J'appréhende aussi que Thalion découvre la bibliothèque. Ce serait intéressant qu'il rencontre Shivana à l'intérieur mais j'ai peur du prix à payer. Il est un Corbeau et ces ombres ne me disent rien qui vaillent concernant le prix qu'il devra payer.
J'aime toujours énormément ta façon d'écrire et de présenter Thalion. C'est addictif x)
Pauvre Thalion, il en bave tellement que dès que quelqu'un est gentil avec lui, c'est suspect xD
Ah, ça, je te laisse le découvrir ! Mais la suite ne s'annonce pas simple pour lui...
Merci beaucoup, ça me fait très plaisir ! Je prends beaucoup de plaisir à écrire alors je suis ravie que ça plaise en retour ^^
C’est loin d’être la première fois que je le dis, mais j’aime vraiment beaucoup le caractère et la façon de penser de Thalion. C’est très plaisant à suivre.
Sinon, super chapitre. C’est intéressant de voir les mauvais côtés des dieux. J’ai été absorbée par le mythe de Shivana et l’Antre du savoir, l’expérience de Divithrum et l’évolution de l’orpheline. Je me dis que si Thalion découvre cette fameuse bibliothèque il la croisera peut-être sous son apparence de monstre (ce serait sympa!)
Le professeur m’intrigue, j’ai l’intuition qu’il ne parle pas de tout ça sans raison et que ça cache autre chose… Peut-être même a-t-il fait en sorte que personne d’autre n’entende cette conversation ! Quel intérêt aurait-il donc à voir Thalion y aller ?
D'ailleurs, il rappelle bien que chaque vœu à un coût et que lui-même n'est pas prêt à en payer le prix. Thalion devra veiller à ce que ça en vaille le coup !
À bientôt !
Je suis très contente qu'il te plaise car j'aime énormément le développer ! C'est toujours hyper intéressant et amusant (tu vas me dire encore heureux c'est quand même mon protagoniste x) )
Ah, les dieux sont bien loin d'être parfait ! Je suis contente que le mythe de shivana ait été agréable à lire, j'avais peur que ce soit trop lourd. Pour ce qu'il en est du monstre, je te laisse la surprise ;)
Effectivement, Thalion a tout intérêt à faire attention !
Merci pour ton commentaire, à bientôt !
Si ça peut te rassurer je n'ai pas du tout trouvé ça lourd, au contraire, c'est bien d'en apprendre plus sur ton monde !
(J'ai repensé au monstre entre temps, et j'ai quelques petites idées ^^)
Ooooh, mais que voilà un chapitre intéressant ! Enfin, on a plein de révélations concernant cette mystérieuse bibliothèque et le mythe de sa création !
Pas si légendaire que ça d'ailleurs, puisque le personnage de Shivana, rendue captive de la bibliothèque jusqu'à pouvoir absorber toute la connaissance qu'elle contient, m'évoque forcément un certain "dragon" de notre connaissance qui arpente les rayonnages et semblait maîtriser une magie puissante.
Le lore s'étoffe, l'intrigue avance d'un seul coup et je suis vraiment curieux de voir où tu comptes nous embarquer avec tout ça, le rapport entre Shivana, la bibliothèque secrète, les Ombres, Apocryphos et la disparition de l'Ankou, l'étoile éternelle... Moi qui me plaignais que le récit traînait en longueur, me voilà avec plein de questions !
Au plaisir,
Ori'
Il faut bien que l'intrigue avance et que des révélations soient faites x) mais je sus ravie que ces informations n'aient pas rendu le récit trop lourd, captivant suffisamment l'intérêt du lecteur.
C'est vrai que dans la deuxième partie de l'histoire, tout s'accélère x) Un déséquilibre que je vais devoir régler d'une façon ou d'une autre, mais en terme d'intrigue, tu es servi !
l'intrigue avance, c'est interessant cet échange avec le professeur qui permet d'en apprendre plus sur l'histoire de cette bibliotheque. Je suis impatiente de savoir comment Thalion va utiliser ces nouvelles info pour faire avancer ses recherches!!
Effectivement, je trouve curieux moi aussi que les autres élèves ne réagissent pas plus à ces révélations qui pimentent le cours et qui pourraient titiller leur curiosité.
A trés vite
Contente que ce petit cours avec M. Miche t'ait plu ! Tu verras ses talents à l'oeuvre dès le prochain chapitre ;)
Je vais peut-être songé à une manière de les inclure dans le chapitre dans ce cas.
A très vite !
Comme quoi, écouter les prof en cours et participer ça permet d'apprendre des trucs parfois. Epatant, non?
L'intrigue avance, le worldbuilding s'étoffe : top!
Sinon, les autres élèves ont visiblement disparu. Je veux bien croire qu'ils soient léthargiques, mais ils pourraient se réveiller à la fin du cours. XD
Bref, à la semaine prochaine! :)
Tout à fait, je sais pas pourquoi on a l'oublié x)
Ravie que tu trouves ça bien !
J'avoue, je vais essayer de les faire un peu plus réagir.
A la semaine prochaine ^^ !