L'Intendante du Palais des Lumières avait rendez-vous avec la reine d'Indeya ainsi que la Ministre des Affaires Clandestines. Cet étrange rassemblement devait se dérouler dans la salle du Conseil du Roi, qui était à présent désertée par le roi et son Premier ministre.
Ou devait l'être. Lorsque Jeanne ouvrit lentement la porte, Ren sur ses talons, elle aperçut Guillaume d'Arsénis et Christian de Rochevelle assis côte à côte dans la grande salle blanche. Les fenêtres ouvertes laissaient entrer la lumière dorée du soleil couchant et une brise maritime qui glaçait la peau.
À peine la porte entrouverte, le Premier Ministre se leva précipitamment, ses yeux perçants braqués sur les nouvelles arrivantes, déjà remplis de reproches. Jeanne, conciliante comme à son habitude, se confondit dans une révérence.
— Veuillez m'excuser, Votre Altesse, Monsieur le Premier Ministre. Nous pensions que la salle serait libre à cette heure.
— Que souhaitiez-vous faire dans la salle du Conseil du Roi ? l'interrogea Guillaume, les sourcils froncés.
Il s'apprêtait sans nul doute à poursuivre son interrogatoire, mais il fut interrompu par la main rassurante du roi qui se posa sur la sienne. Il fixa cette main longuement d'un air troublé, ses sourcils décrivant à présent une courbe torturée sur son front. Jeanne fit mine d'ignorer ce geste, tandis que Christian lui adressait un sourire chaleureux.
— Il n'y a aucun problème, Guillaume, dit-il d'un air étrangement énigmatique. Nous pouvons parfaitement poursuivre cette discussion dans mes appartements.
Le regard du Premier Ministre se fit acier lorsqu'il croisa les prunelles chaudes de Christian.
— Mais, nous ne pouvons pas. La reine…
— La reine n'est pas dans mes appartements, le coupa Christian, amusé. Sachez que même après notre mariage, nous conservons nos propres appartements. Justement pour ce genre d'occasions. S'il vous plaît, Guillaume, suivez-moi.
Le roi appliqua une pression discrète sur la main de son confident, avant de s'en détacher pour se lever dans un geste fluide. Tel un fantôme sans esprit, Guillaume l'imita et le suivit jusqu'à la porte de sortie. Lorsqu'il arriva à la hauteur de Ren, le sourire de cette dernière était comme une plaie béante au milieu de son visage. Moquerie macabre, sombre sarcasme.
— Pourtant, ce n'est pas faute de les avoir visités maintes et maintes fois, ces appartements, railla-t-elle de sa voix lugubre. Et dans plein de circonstances… différentes.
Le Premier Ministre fit volte-face, son visage d'albâtre déformé par la surprise et ébranlé par une rage naissante, qui ne parvint pourtant pas à rosir sa peau.
— Je vous demande pardon ? demanda-t-il, étouffant la menace entre ses dents. Puis-je savoir ce que vous insinuez ainsi ?
— Guillaume, l'appela Christian depuis le couloir. Vous n'espérez tout de même pas réussir à percer tous les mystérieux mystères de Madame Ren ce soir, dites-moi ?
Le regard du numéro deux du royaume s'adoucit lorsqu'il glissa en direction de la porte entrebâillée, avant que les iris turquoise se plantent sur Ren, qui souriait toujours telle une poupée cassée. Puis, dans un mouvement sec, il se détourna de la ministre, sa queue de cheval noire fouettant l'air dans son sillage.
Le Premier Ministre et le roi se volatilisèrent au bout du couloir, tandis que la reine d'Indeya apparaissait comme par magie à l'autre extrémité. L'air solennel, elle adressa un signe de tête entendu aux deux femmes, avant de s'engouffrer dans la salle et de fermer la porte derrière elle. Sans attendre, elle alla se planter dos à la fenêtre et se tourna franchement vers Ren et Jeanne.
— Alors, commença-t-elle avec détermination, regardant alternativement l'Intendante et la ministre. Quelles nouvelles avez-vous à me partager ?
Jeanne avança lentement jusqu'à la table centrale. Sur le dossier d'une chaise, elle déposa une main crispée.
— Uriah se remet lentement, mais ses blessures sont très… très profondes. Les onguents et solutions que lui administrent les médecins fonctionnent à merveille. Ils ont nettoyé tout le sable, la terre, les cailloux, les herbes, les…
La jeune femme s'interrompit, refusant de se remémorer tous les éléments de la nature qui avaient meurtri la peau et s'étaient ajoutés aux coups qu'il avait subis, s'incrustant et pénétrant la chair comme des parasites.
— Les plaies ne sont plus infectées, continua-t-elle après avoir pris une longue inspiration. Néanmoins, tout mouvement est à proscrire selon Orme. Ses muscles et ses articulations sont sévèrement endommagés et prendront bien plus de temps à guérir. Sans oublier que tout mouvement brusque pourrait rouvrir les plaies qui sont encore en voie de cicatrisation.
Jade était anormalement livide, mais elle put cependant hocher la tête avec une lenteur inquiétante.
— Je vois, répondit-elle d'une voix à peine audible. Je… j'espère simplement qu'il se remettra le plus vite possible.
Jeanne ferma les yeux un court instant, avant de se forcer à retrouver le regard brillant de la reine.
— Malheureusement, son corps ne se remettra pas de tout. Notamment…
Elle marqua une pause pour jeter un œil à Ren, comme pour quérir son assentiment. La ministre, qui avait toujours les mains jointes devant son ventre d'un air important, acquiesça.
— Les médecins sont formels : il ne recouvrera jamais la vue.
Les iris émeraude s'agrandirent d'horreur, comme pour rendre un dernier hommage aux yeux qui ne s'ouvriraient plus jamais.
— Il est devenu aveugle ? Que… Comment est-ce donc possible ? Je ne comprends pas. Même s'il a été blessé au visage, les paupières sont faites pour…
— Ce n'est pas la barbarie de votre mère qui a rendu ce garçon aveugle, Votre Majesté, intervint Ren de sa voix pesante, qui résonnait comme le glas.
Devant le regard perplexe de la reine, Ren poursuivit, tout en se rapprochant à son tour de la table vide. Elle sembla glisser sur le sol plus qu'elle ne marchait, sa longue tunique marine flottant comme une vague sans fin.
— Le garçon a regardé la Mort dans les yeux. Elle a refusé de le prendre, mais en punition, il ne verra plus.
— Regardé la Mort dans les yeux ? répéta Jeanne, sceptique. Que voulez-vous dire, Ren ? Personne ne peut regarder la Mort dans les yeux. C'est la Mort, donc par définition, il est impossible de la regarder sans mourir.
— Cela ne doit pas arriver, objecta Ren, jetant un sourire à l'Intendante, comme pour la remercier de lui offrir les mots qu'elle attendait. Mais ce n'est pas impossible. Et c'est ce qui est arrivé à Uriah.
— Attendez, l'interrompit la reine en secouant la tête. Vous dites qu'il a regardé la Mort dans les yeux. Cela ne m'étonne pas, à vrai dire. Considérant tout ce qu'il a subi, il aurait été normal, naturel même, qu'il rende son dernier souffle. Mais alors, la question est : pourquoi n'est-il pas mort ?
— Vous avez raison sur un point, Votre Majesté. Il aurait dû mourir. Et pourtant, il n'est pas mort. Il a vu les Larmes de la Mort, et pourtant, la déesse du Néant ne l'a pas pris.
Jade laissa échapper un soupir saccadé qui avala son impatience avec succès.
— Très bien, admettons que ce vous dites ait un quelconque sens. Dans ce cas, pourriez-vous m'expliquer pourquoi la déesse du Néant ne l'a pas pris comme tous les autres ?
— Cela, je ne puis vous le dire. Elle-même sans doute ne le sait pas.
— Êtes-vous en train de me dire que la déesse du Néant ne sait pas ce qu'elle fait ? l'interrogea la reine, la patience dans sa voix s'évanouissant un peu plus à chaque mot.
Madame Ren la fixa pendant un long moment, sans jamais se départir de ce sourire funeste. Puis, son regard se perdit dans le vague vers l'horizon doré du crépuscule. Son ton devint lointain, aérien, inaccessible.
— Dans le pays d'où je viens, on dit que la déesse du Néant accompagne la Mort, partout où Elle va. Elle la sert, elle l'aide, elle la protège. Et en protégeant la Mort, elle protège ainsi la Vie.
Alors, Jeanne fut hypnotisée par la vue qui s'offrait à elle ; Madame Ren tendait une main blanche vers le ciel, comme pour quérir la force du soleil et des nuages. Ses yeux étaient clos et sa bouche légèrement entrouverte, assez pour déverser ses mots d'un ton apathique.
— Pour autant, elle n'a aucun contrôle sur Elle. La déesse du Néant n'est que la servante de la Mort, pas sa personnification.
Jade avala sa salive avec quelque difficulté avant d'acquiescer du menton.
— Je vois. Velmerys n'aurait donc pas la main mise sur les âmes qu'elle doit emporter.
Les yeux de charbon se posèrent sur la reine d'Indeya, brillant d'un éclat indéchiffrable. Les lèvres fines de la ministre étaient fendues dans un sourire aux sombres promesses.
— Plus depuis longtemps.
— Alors, c'est la Mort qui n'a pas voulu emporter Uriah, conclut Jade, qui avait commencé à arpenter la pièce, l'air préoccupé. Je me demande bien pour quelle raison…
— La légende dit que certaines âmes au dessein particulier ne peuvent être emportées avant de l'avoir réalisé.
Jade jeta un œil interrogateur, et quelque peu méfiant, vers la Ministre des Affaires Clandestines.
— Je n'ai jamais entendu parler de cette légende. Puis-je savoir d'où elle vient ?
— Mais naturellement, Votre Majesté, rétorqua Ren, mielleuse. Cette légende provient du Nihil.
— Le Nihil…
— Le Continent Inconnu, murmura Jeanne d'une voix blanche.
Le sourire de Ren s'élargit encore. Mais elle n'eut pas le temps de répondre car déjà Jade s'approchait d'elle à pas de loups, ses sourcils de feu légèrement froncés, en quête de réponses précises.
— Si la Mort a refusé de prendre Uriah, il doit bien y avoir une raison que nous ignorons à ce jour. Je ne sais pas encore si nous pouvons faire confiance à votre légende, mais en l'absence d'autres pistes, je reconnais que nous devons au moins l'envisager. En attenant, ce qui doit demeurer notre priorité, c'est l'état d'Uriah. Dites-moi, Ren, votre légende mentionne-t-elle des conséquences qui pourraient être dues à ce… rejet de la Mort ?
— Vous semblez bien renseignée sur les règles qui régissent notre monde, Votre Majesté.
— On me dit plutôt douée dans le domaine de la recherche. Et j'ai pu apprendre que chaque perturbation des forces qui animent notre monde appelle une conséquence. L'équilibre doit être rétabli, d'une manière ou d'une autre. J'imagine que cette anomalie de la Mort n'échappe pas à la règle, répondit Jade d'un ton presque dogmatique.
Elle croisa les bras sous sa poitrine, peu impressionnée. Son ton se durcit et le vert de ses yeux s'assombrit lorsqu'ils se posèrent sur la ministre.
— Quelles sont les conséquences, Ren ?
Cette dernière sembla enfin abandonner sa posture d'ironie, car son sourire s'effaça quelque peu lorsqu'elle reprit la parole d'un ton plat.
— Une Abyme est créée.
Les regards de Jade et de Jeanne reflétaient exactement la même incompréhension. L'Intendante du Palais s'avouait perplexe, mais la grimace de la reine indiquait que celle-ci ressentait plutôt une sorte de frustration. La frustration de ne pas savoir sans nul doute, pensa Jeanne.
— Comme vous vous en doutez, nous ne savons pas ce qu'est une Abyme, Ren, annonça-t-elle d'un ton calme.
— Naturellement, reconnut cette dernière, l'air nullement concernée.
Aussi lentement que ses mots, elle recula peu à peu, glissant sur le sol tel un serpent, jusqu'à appuyer son dos contre le mur le plus proche. Puis, elle posa la paume de sa main contre la pierre blanche. Rapidement, une fumée de la couleur du charbon s'échappa de sa main pour courir le long du mur, comme le lierre dévore les ruines, avide et affamé. Jeanne eut un mouvement de recul discret, tandis que Jade écarquillait les yeux, plus de surprise que de peur.
— Une Abyme est le résultat d'une erreur dans l'extraction du Néant, c'est-à-dire la naissance, ou bien dans le retour au Néant, soit la mort. Les Abymes sont des êtres qui n'auraient jamais dû naître, ou qui auraient dû mourir.
La bouche rose de la reine forma un o harmonieux, mais aucun son ne s'en échappa. Elle semblait ouverte dans l'unique but de boire les paroles de Ren.
— L'équilibre entre la Mort et la Vie est rompu, et le désordre créé doit trouver un réceptacle pour ne pas se déverser dans le monde.
— Et le réceptacle, c'est l'Abyme, devina Jeanne d'une voix sombre, déjà lourde de regrets.
Ren hocha la tête. La fumée noire qui s'écoulait de ses mains recouvrait désormais le mur tout entier, de la porte jusqu'à la fenêtre, plongeant la salle du Conseil dans un crépuscule noir.
— L'être devient donc une créature du Chaos. Il n'est plus que désordre. Une Abyme de Chaos.
— Et je suppose que cela implique des capacités extraordinaires – parfois effrayantes – de manipulation de la matière ? demanda Jade, résignée.
Le rictus satisfait de Ren étincela dans l'ombre de la fumée.
— Vous supposez juste, Votre Majesté.
Cette fois-ci, à la plus grande surprise de l'Intendante du Palais, Jade rendit son sourire à Ren. Ses iris émeraude ne quittaient pas la ministre, et à l'intérieur, une connaissance pure, brute, y brillait comme un firmament. Son sourire était fier, indestructible.
La reine ouvrit la bouche pour répondre, quand un cri rauque assourdissant emplit tout l'espace. Stupéfaite, Jeanne suivit le regard de Jade, qui avait fait volte-face brusquement vers les fenêtres battant au vent. Une forme noire hurlante se précipitait vers elles, et Jeanne était prête à bondir en avant pour protéger la reine…
Mais elle n'en eut pas la nécessité.
Elle ferma les yeux, abasourdie, avant de les rouvrir pour faire face à la vérité qu'elle n'avait pas souhaité voir.
Sur l'épaule de la reine Jade était posé un immense corbeau, qui s'était enfin tu, à l'exception de quelques petits croassements qui sonnaient presque amicaux. Du bout de son bec, il picorait quelques mèches rousses comme s'il s'agissait de la meilleure chose qu'il eut jamais goûté. Jeanne était persuadée d'avoir vu une petite boule blanche sauter du bec de l'oiseau pour s'enfouir dans les cheveux de la reine. La seule pensée qui lui vint à cet instant fut d'espérer sincèrement que la bête n'essayait pas de nourrir la chevelure flamboyante avec des vers de terre.
Jade, figée comme une statue, se tenait pieds joints, bras écartés, la tête bien droite et le regard figé devant elle.
La fumée noire s'était volatilisée comme si elle n'avait jamais existé.
Ren prit place aux côtés de Jeanne, mains jointes devant elle de cet air suffisant qui la caractérisait si bien. Le rictus narquois était de retour, et l'Intendante en fut presque rassurée.
— Vous vous dotez des relations les plus étranges, Votre Majesté, ricana-t-elle.
La reine semblait hésiter à prendre la parole, finalement elle prononça quelques mots, lentement, prudemment. Jeanne se demanda si elle prenait ces précautions pour ne pas effrayer l'oiseau, ou ses interlocutrices.
— Je ne suis pas sûre de comprendre ce que me veut ce corbeau, chuchota-t-elle, jetant un regard insistant aux deux femmes immobiles face à elle. Seriez-vous assez aimables pour m'aider à m'en débarrasser, je vous prie ?
Le sourire de Ren se fit éclatant, mais elle ne bougea pas d'un pouce. Jeanne haussa un sourcil dans sa direction, et la Ministre des Affaires Clandestines hocha la tête à contre-cœur.
— Si c'est là votre souhait…
Elle tendit une main vers la reine. L'oiseau fut soudain enveloppé dans un nuage de poussière de la couleur des ténèbres. Dans un concert de cris déchirants, et après avoir asséné plusieurs coups de becs à l'épaule de la reine, le corbeau s'envola à tire d'ailes et disparut à l'horizon.
Jade poussa un soupir de soulagement tandis qu'elle tentait tant bien que mal de réparer les dégâts dans sa chevelure ébouriffée. Elle se rapprocha de l'Intendante et de sa ministre.
— Je suis profondément navrée, mais je dois me retirer, dit-elle soudain.
Son regard illuminé de certitude plongea dans celui de Ren.
— Madame Ren, j'aimerais que vous soyez celle qui apprenne à Uriah comment apprivoiser ses nouvelles capacités.
Alors, sous les yeux ébahis de Jeanne, Ren se prosterna dans une révérence élégante. Lorsqu'elle se redressa, son sourire était comme une promesse de tourments infinis.
— C'est avec plaisir que je m'acquitterai de cette tâche, Votre Majesté.
Jade lui adressa un mouvement de menton approbateur mais non moins expéditif. Avec un dernier regard pour l'Intendante du Palais, elle s'élança vers la sortie. Jeanne s'apprêtait à prendre sa suite, mais la voix lente et soyeuse la retint.
— La reine d'Indeya est vraiment quelqu'un d'amusant, vous ne trouvez pas, Intendante du Palais ?
Jeanne laissa échapper une longue expiration, mais elle n'offrit pas de réponse. Elle s'engagea dans le couloir dans une démarche soutenue, pressée de quitter cette salle aux mille énigmes.
Elle avait la désagréable impression que ses pieds se noyaient dans une fumée noire comme le plomb.
***
Le lendemain matin vit la Table des Sept de nouveau réunie au complet. Une fois que la version modifiée de la Loi Sacrée fut distribuée à tous, la Présidente ouvrit le débat avec calme et prestance.
Pendant longtemps, aucun mouvement ne secoua l'assemblée. Tous semblaient comme plongés dans un sommeil profond, une léthargie sans fin qui s'étendait peut-être depuis plusieurs siècles, comme un voile aveuglant. La dynastie dormante ne paraissait pas tout à fait prête à sortir de sa torpeur.
Juliette fixait le parchemin de la Loi qu'elle tenait entre les mains avec un grand sourire, tandis que sa mère y préférait la vue de ses mains posées à plat sur le bois. Garance apparaissait comme happée par la douce lueur orangée de l'aurore qui créaient des reflets enflammés dans la chevelure de Marina. Jade, quant à elle, relisait la Loi Sacrée avec attention. Elle comptabilisait les articles, répertoriait les différents alinéas, calculait le reste du chemin à parcourir.
Il n'était pas encore temps.
Soudain, une chaise fit gémir le sol dans un bruit assourdissant. Tous se tournèrent vers Amalric qui s'était levé lentement. Il adressa un dernier regard à Kiryana, qui hocha la tête modestement. Puis, les yeux clairs du roi de Galvin se posèrent sur sa sœur, Diane.
— J'ai à mon tour une proposition à vous soumettre.
— Je vous en prie, roi Amalric, acquiesça Marina, parfaitement neutre. Vous avez la Parole.
— Bien, je…
Il s'interrompit encore pour regarder son Attendante, mais celle-ci était bien trop occupée à fixer Marina de ses yeux vides. Alors, il se racla la gorge et chercha du réconfort dans les iris de glace de sa sœur.
— Je n'ai pas de modification à proposer, mais je souhaiterais ajouter un article à la Loi Sacrée.
Les lèvres de Diane se déchirèrent dans un rictus intéressé, et Amalric parut trouver la force qu'il cherchait dans cette demi-grimace.
— Je sais que ce n'est pas trop dans l'air du temps, reprit-il, son regard se posant tour à tour sur chaque souverain. Mais je crois qu'il est nécessaire de mettre en place un soutien militaire du Continent au profit de tout royaume qui en aurait besoin.
— Un soutien militaire ? l'interrogea Juliette, fronçant ses sourcils couleur miel. Alors que le but de cette Table, c'est justement d'éviter la guerre à tout prix ?
Amalric pivota pour faire face à la reine de Crystallide, vers laquelle il tendit une main apaisante.
— Mais justement, et si la guerre ne pouvait pas être évitée ? Que ferions-nous alors ? Nous allons regarder nos voisins perdre leurs hommes et leurs femmes dans un bain de sang, empiler les cadavres, un peu plus chaque jour, sans bouger le petit doigt ? Comme on l'a fait lors de la guerre qui a tué votre défunt mari ?
Juliette ouvrit de grands yeux, sa bouche s'entrouvrit comme pour riposter, mais au lieu de cela, elle secoua la tête. Elle poussa un soupir et détourna le regard. Amalric hocha le menton, comme pour confirmer sa victoire, avant de reporter son attention sur toute l'assemblée.
— Alors, qu'en dites-vous ?
— Je suis prête à donner mon accord, intervint Garance d'un ton ferme qui imposait le silence. Pour cela, j'ai une condition.
Amalric lutta pour ne pas sourire et croisa les bras sur son torse.
— Je vous écoute.
— Ce soutien militaire ne devra être utilisé qu'en cas de grand péril pour l'un des pays du Continent. En d'autres termes : en cas de légitime défense, et seulement dans ce cas.
Alors qu'Amalric prenait une inspiration avant de rétorquer, une voix froide lui vola sa place.
— Cela me semble raisonnable.
La reine d'Indeya jeta un regard suspicieux vers sa mère. Son ton conciliant et arrangeant faisait naître de désagréables frissons d'angoisse dans son dos. Il était tout simplement impossible que la reine Diane accepte une limitation aussi grande à son pouvoir militaire. Pouvoir qu'elle rêvait d'utiliser depuis longtemps, Jade le savait.
— J'entends votre argumentation, roi Amalric, déclara alors Jade en lissant le parchemin de ses doigts d'un geste pensif. Néanmoins, de par votre isolement géographique, il vous serait très simple de nous faire croire au grand péril qu'encourrait le royaume de Galvin, dans le seul but de nous entraîner dans une bataille d'ego et de conquêtes. Avec le Continent Inconnu, par exemple, qui semble concentrer toute votre méfiance.
Les yeux d'Amalric se réduisirent en deux fentes bleu ciel lorsqu'il répondit d'un ton sec.
— Je vous informerais que je n'ai aucun désir de conquête envers le Continent Inconnu. Mais je ne connais pas leurs intentions, et un jour, ils souhaiteront peut-être étendre leur horizon vers nous.
— Hm.
— Que voulez-vous dire par « hm » ? demanda-t-il, son ton plat alors que le haut de son corps s'avançait légèrement, menaçant.
— Oh, rien. Je réfléchissais simplement à l'alternative où vous seriez sincère. J'avoue avoir beaucoup de mal à l'imaginer, mais je vous laisserai le bénéfice du doute.
Cette fois-ci, Amalric décrivit un réel pas vers l'avant, si bien que Jade crut un instant qu'il sauterait sur la Table pour fondre sur elle. Mais quelque fut son intention, elle fut empêchée par une voix ferme.
— Roi Amalric, veuillez garder votre calme, je vous prie, ordonna Marina. Comme il vous l'a été rappelé, cette Table est faite pour éviter la guerre. Il serait dommage qu'elle soit à l'origine d'un nouveau conflit. Quant à vous, reine Jade, je vous demanderai d'accorder plus de crédit à la parole des autres Parlants.
Le concerné haussa un sourcil avant de reculer, reprenant sa place initiale juste devant son siège. Jade adressa un regard curieux vers Marina, mais elle ne la contredit pas.
— Je dois admettre que je trouve votre culot remarquable, Madame la Présidente, glissa soudain Diane, son ton se faisant cynique. On pourrait arguer qu'il force même l'admiration. Il me semble qu'il y a quelques années seulement, vous n'étiez pas la dernière lorsqu'il s'agissait de perdre son sang froid. Si tant est que l'on puisse qualifier le sang de la légendaire Reine du Chaos de… froid.
Jade tourna lentement la tête vers la reine de l'Ouest, très lentement, par peur de ce qu'elle lirait dans le regard d'or. Comme elle le craignait, les iris mordorés s'étaient embrasés. Les mains blafardes de Marina s'agrippèrent au rebord de la Table comme si sa vie en dépendait, et les pointes de ses cheveux semblèrent flotter dans les airs, comme soulevées par un courant d'air qui n'existait que pour elles.
Sans qu'elle ne sache trop pourquoi, la reine d'Indeya voulut intervenir. Elle posa ses mains sur la Table, et…
Elle retint un gémissement de douleur, enlevant prestement ses doigts de la surface.
Sa paume avait juste manqué d'être brûlée vive, comme si le bois n'était plus qu'un immense brasier. Un immense brasier invisible de tous. Plusieurs jurons traversèrent les membres de la tablée alors que tous les souverains retiraient violemment leurs mains de la Table. Tous, sauf une.
Diane se tenait droite, dos fièrement appuyé contre sa chaise. Ses mains jointes fermement ancrées sur la surface de la Table devant elle, qui était plus chaude qu'un bûcher. Jade fixa les doigts fins de sa mère dont il émanait une drôle de fumée blanche.
Sa bouche s'ouvrit dans une protestation muette, qui fut heureusement exprimée par quelqu'un d'autre.
— Madame la Présidente, l'interpella le Dévoué Daryn, sa voix mélodieuse soudain secouée de tremblements. Vous ne pouvez pas laisser vos sentiments personnels interférer avec votre office, vous…
— Il semblerait que Madame la Présidente ne parvienne pas encore à contrôler parfaitement ses pulsions, dit Diane, ses lèvres blanches fendues d'un rictus malveillant.
— Je vous en prie, n'ayez crainte, ma tante. Je peux vous assurer que rien de ce qui se déroule à présent dans cette pièce est involontaire.
La voix de Marina n'était plus ferme, mais lourde et noire.
Les yeux de glace soutinrent le regard de flamme, puis Diane leva lentement ses mains de la Table dans un crissement de chair déchirée. Jade vit avec horreur les boursouflures rouges et cramoisies qui habillaient désormais la tranche des deux mains de la reine des Ospales. Mais ce ne fut pas ce qui la terrifia le plus.
Ce qui acheva de lui couper la respiration, ce fut le sourire glacial qui ornait les lèvres pâles de sa mère. Et lorsqu'elle croisa son regard, elle fut effarée de voir que les yeux d'ivoire pétillaient.
Dans un mouvement brusque, Jade recula sa chaise, se leva d'un geste sec et se précipita vers la porte. Sans précaution, elle ouvrit les lourds battants tandis qu'elle appelait d'une voix forte :
— Veuillez faire venir un médecin de toute urgence, il y a…
Elle s'interrompit net lorsqu'elle fit face au général Igvar, accompagné d'une dizaine de ses soldats, qui semblaient tous attendre derrière la porte. Elle fut étonnée de ne pas voir briller la lueur malsaine dans le regard jaune, mais à sa place, un éclat de panique. Avant qu'il ne s'explique, le son des cloches retentit, assourdissant, glaçant.
Lorsque les soldats de guet en eurent fini avec cet appel impénétrable, Igvar contourna la reine et pénétra dans la salle, le visage fermé. Il capta sans tarder le regard de Christian.
— Vos Majestés, nous avons le regret de vous annoncer que la Table des Sept doit être interrompue de toute urgence.
Christian se leva, ses sourcils broussailleux froncés, l'air mécontent.
— Comment cela, pour quelle raison ?
Le regard d'Igvar vola un instant vers l'horizon de rose et d'or dévoilé par les fenêtres. Les souverains suivirent son regard et purent constater qu'il y avait au large d'étranges nuages. Puis, le général se planta devant son roi dans une révérence grave.
— Les flottes des trois puissances du Continent Inconnu sont aux portes d'Irradya. Nous attendons vos ordre pour ordonner la défense, Votre Majesté.
Jade recula, recula, recula, et elle accueillit avec reconnaissance le soutien du mur de pierre contre son dos.
En refusant de tuer quelqu’un, on en fait un être du chaos. Espérons que malgré cela, il parvienne à accomplir sa destinée.
Les dirigeants présents autour de la table ne semblent pas avoir réfléchi à ce qu’ils allaient y dire. C’est très surprenant. On dirait qu’ils hésitent, qu’ils réfléchissent là, sur le coup, comme s’ils n’avaient pas préparé ce moment (qui ne se produit que tous les 70 ans. Ça vaut le coup d’y penser, non?). De ce fait, il devrait y avoir des réunions préparatoires et donc, des tentatives des royaumes voisins d’espionner les entrevus adverses, histoire de savoir à quoi cette réunion va ressembler. Là, ils semblent arriver sans préparation, la fleur au fusil. Ça ne donne pas vraiment une sensation de solennité ni de sagesse ou de charisme de la part de ces dirigeants. Ils me donne la sensation d’être mauvais (mais c’est peut-être totalement ce que tu voulais que ton lecteur ressente).
« Néanmoins, de par votre isolement géographique, il vous serait très simple de nous faire croire au grand péril qu'encourrait le royaume de Galvin » C’est pour cela que les royaumes disposent de leurs propres espions, disposés un peu partout, de messagers, d’éclaireurs.
Un soutien militaire ? Soit. Mais de qui ? Combien ? Combien de temps ? Quel royaume donne à qui ? Selon quels termes ?
« Les flottes des trois puissances du Continent Inconnu »
→ Le Continent est inconnu mais ils savent qu’il est composé de trois puissances, sont capables de reconnaître leurs blasons sur des bateaux mais ne savent pas qu’il y a des immigrés qui parlent la langue parmi eux. J’avoue avoir du mal à suivre.
Propositions de correction :
En attenant, ce qui doit demeurer notre priorité, c'est l'état d'Uriah. → En attendant
Comme on l'a fait lors de la guerre qui a tué votre défunt mari ? → Ce « on »me dérange beaucoup dans la bouche d’un roi, trop « vulgaire ».
Alors si, les dirigeants ont réfléchi aux idées qu'ils allaient développer à la table, au moins la proposition qu'ils vont mettre en avant. Après, ils ne peuvent pas tout prévoir, notamment pas tous les sujets qui pourraient être amenés par les autres dirigeants, qui peut-être ont des problématiques qui ne les concernent pas directement.
Et c'est assez humain et même plutôt sain qu'ils hésitent et qu'ils ne soient pas sûrs, c'est le but des débats et c'est ce qui est intéressant, que chacun puisse partager son avis, voire en changer au fil de la discussion.
Et je n'ai jamais dit qu'il n'y avait pas d'espions, c'est pas parce qu'on n'en parle pas qu'il y en a pas. C'est juste qu'officiellement tous les royaumes sont amis alors évidemment ils ne vont pas le mentionner à une réunion diplomatique x)
"C’est pour cela que les royaumes disposent de leurs propres espions, disposés un peu partout, de messagers, d’éclaireurs." --> tu réfléchis comme si les royaumes sont tous ennemis et se méfient les uns des autres, ce n'est pas le cas. J'ai choisi dans cette histoire de me placer dans un contexte de paix donc il y a des espions, mais peu et ce n'est vraiment pas les objectifs et les préoccupations principales de tous ces royaumes qui veulent avant tout s'entendre tant bien que mal.
Le but de la table est de trouver des solutions ensemble, changer les règles qui les gouvernent tous, et non pas s'espionner et se tirer dedans. Bien sûr, ça c'est en surface, en profondeur c'est plus complexe mais donc c'est quelque chose qui demeure caché.
"Un soutien militaire ? Soit. Mais de qui ? Combien ? Combien de temps ? Quel royaume donne à qui ? Selon quels termes ?" --> Un soutien militaire de tous les dirigeants de la table des sept. Il s'adresse aux gens qui sont devant lui. C'est le but du débat.
"e Continent est inconnu mais ils savent qu’il est composé de trois puissances, sont capables de reconnaître leurs blasons sur des bateaux mais ne savent pas qu’il y a des immigrés qui parlent la langue parmi eux. J’avoue avoir du mal à suivre." --> Tu prends trop les choses au pied de la lettre je crois. Continent Inconnu est le titre donné au continent à défaut d'un autre nom, et de connaissances suffisantes sur ces terres. Ça ne veut pas dire qu'ils ne connaissent rien. Sinon ils ne connaitraient même pas l'existence du Continent et il n'aurait pas de nom.
merci pour les corrections.
→ de Paix ? Mais ils disent que deux royaumes sortent à peine d’une guerre à cause de Juliette ! (ou alors, j’ai mal compris).
il y a des espions, mais peu
→ L’information est cruciale. Même dans un contexte de paix, les pays s’espionnent, cherchent à savoir ce que font les voisins, tant militairement que commercialement ou politiquement. Ça a toujours été le cas et ça l’est encore aujourd’hui.
Le but de la table est de trouver des solutions ensemble, changer les règles qui les gouvernent tous, et non pas s'espionner et se tirer dedans.
→ Des solutions à quoi ? Comment si on ignore les problèmes du Continent dans son ensemble parce qu’on ne s’intéresse qu’à son propre royaume sans regarder les voisins « pour ne pas déranger ». Ils ne sont pas des royaumes indépendants les uns des autres puisqu’ils ont une règle commune. Ils doivent donc beaucoup échanger. Cela ne se ressent pas du tout.
Continent Inconnu est le titre donné au continent à défaut d'un autre nom, et de connaissances suffisantes sur ces terres.
→ Il suffit d’aller demander à n’importe quel immigré pour connaître au moins le nom de cet endroit. Et on ne nomme pas « Inconnu » un endroit qui l’est. On lui donne un nom. Personne n’aurait imaginé nommé l’Amérique « le continent Inconnu » quant les européens l’ont « découvert ». Ils l’ont nommé du nom du découvreur, sans s’intéresser une seule seconde au nom qu’il portait probablement déjà. L’être humain est comme ça. C’est vraiment bizarre de le nommer « Inconnu ».
Tu as le droit d'avoir des avis divergents, mais tu sembles ici avoir envie de me les imposer.
Evidemment que tu n'as pas encore toutes les informations tu n'es même pas à la moitié de l'histoire.
Si ma façon de penser et de construire mon histoire ne te plait pas, tu peux tout simplement arrêter de lire. Mais j'aimerais néanmoins que tu n'essaies pas de tout remettre en cause juste parce que tu as une vision différente des choses, et ce en plus de manière assez véhémente.
Merci.
Je suis vraiment navrée si j'ai été agressive, ça n'était pas du tout ma volonté.
J'entends que tu souhaites écrire un roman dans un cadre de paix. Je le fais aussi et je trouve ça encore plus difficile que la guerre donc, c'est tout à ton honneur. Je trouve ta plume très agréable et ton scénario tient la route.
Si je viens sur plume d'argent, c'est avant tout pour recevoir des critiques sur mes romans, parce que j'ai envie de plaire à mes lecteurs mais aussi d'être éditée (et que les maisons d'édition ne sont pas gentilles du tout. Les réponses sont sèches et incisives). De ce fait, quand une lectrice me critique, ma première réaction est d'avoir mal (ce qui me semble normal). Je prends un peu de recul, je respire et je prends le temps d'essayer de voir ce qui ne va pas et de corriger. J'ai réécris 5 chapitres entiers d'un de mes romans suite à un commentaire. Je suis en train de réécrire entièrement un autre de mes romans car une lectrice m'avait envoyé une dizaine de commentaires, insistant, me disant ce qui n'allait pas. Je n'y ai pas vu du harcèlement mais la preuve qu'elle aimait ce qu'elle lisait et qu'elle trouvait dommage les imperfections trouvées. Tu sais ce que je lui ai répondu ? "Laisse-moi le temps de digérer tout ça" parce que oui, ce n'est pas facile. C'était il y a six mois. Depuis, j'ai intériorisé et je réécris.
J'aime bien ton oeuvre. Elle change. On sent un univers riche derrière, construit, avec des personnages haut en couleur, avec du caractère. Le scénario est agréable. C'est justement parce que je l'aime bien que j'essaye de te transmettre mon ressenti. J'entends que tu ne souhaites pas l'entendre (c'est surement aussi de ma faute. La tournure de mes commentaires n'était surement pas la bonne et j'en suis navrée). Je ne t'écrirai donc plus.
N'arrête surtout pas d'écrire. Ta plume est bonne et tes idées aussi :)
Je te rassure tout de suite je n'ai aucun souci avec les critiques, j'en ai reçu plusieurs, certaines plus agréables que d'autres, je travaille également avec une BL qui est présente pour me dire ce qui va/ne va pas dans mon texte donc aucun souci là-dessus !
Je suis ravie si toi aussi tu n'as aucun problème avec ça, c'est tant mieux et effectivement ça peut être intéressant !
Là, tes critiques et ton ressenti je les entends très bien, tu as le droit de ne pas être d'accord avec ma manière de faire et ma manière de construire mon intrigue c'est totalement normal ^^ C'est juste qu'en l'espèce, elles ne me parlent pas et ne me semblent pas applicables à mon texte et/ou à ce que je souhaite faire, c'est pour ça que ce n'est pas très constructif de poursuivre le débat à ce sujet à mon avis ^^
J'ai aussi trouvé ta manière de parler de ton ressenti un peu insistante, comme si je n'avais pas trop le droit de ne pas être d'accord ^^ Mais ne t'en fais pas, je ne t'en veux pas je sais que c'est pas évident à l'écrit.
En tout cas merci d'avoir pris de ton temps et de ton énergie pour venir me lire et me commenter !
À bientôt peut-être !
Oh oui enfin l'élément de bascule ! Je suis hyper hypé par cette chute ! C'est vrai que les discussions commençaient à avoir fait leur temps, il fallait passer à autre chose. J'adore la manière dont tu fais advenir la chose, après qu'on en ait parlé juste avant. Ca m'a aussi amusé que ce soit Igwar qui annonce la nouvelle. Bref, trop bien !
J'ai aussi beaucoup apprécié la tension Diane / Marina, quel belle scène ! Diane qui refuse d'enlever ses mains en souriant, ça correspond tellement à l'idée que je me fais du personnage. Et qu'elle réussisse à faire vriller Marina en si peu de mots, c'est très bien joué. Désolé aux amoureux de Marina / feu mais team Didi / glace sans aucune hésitation.
Pour Uriah, j'ai encore un peu du mal à voir comment il va rejoindre l'intrigue. Je suis curieux de voir comment tous les liens vont se faire. Que Ren s'occupe de lui peut aussi être intéressant, surtout que j'ai encore un peu de mal à me faire une idée sur ce personnage. (si mystérieuse que j'ai du mal à la situer finalement ^^).
Rien sur la forme,
A très bientôt (=
Je reprends : merci d'être passé ça fait plaisir :)
Oui, il y a un élément perturbateur ahah, enfin le premier on va dire :P Il y aura d'autres discussions par la suite bien sûr (c'est le concept de cette histoire un peu) mais ce sera pas mal différent maintenant, et d'autres évènements viendront encore modifier un peu la dynamique normalement ^^
Contente que tu aies apprécié cette chute et la manière dont ça a été amené :)
Ahah, je suis ravie que tu aies aimé la petite folie de Diane dans ce chapitre, j'avoue que j'ai beaucoup aimé écrire ce passage, je me délecte toujours d'écrire les pétages de câble de Diane et de Marina x) (Tkt je suis team Didi aussi, all the way ahah mais tu sais qu'on est pas beaucoup à être team Didi ? C'est triste en vrai :/)
Pour Uriah tu verras ça dans longtemps, il a un rôle particulier mais non moins important qui va se révéler que très tard ^^ Mais effectivement, en attendant Ren va avoir du boulot, et cool que t'arrives pas trop à te faire une idée sur le perso, c'était mon but héhé ;) Et c'est un perso qui gardera toujours une part de mystère, enfin j'espère ^^
A tout de suite ! (je vais essayer de pas envoyer les mots au compte goutte x))
Le chapitre était à la fois très intéressant, mais aussi un peu plus brouillon que les autres. Déjà, pour le premier point, on a apprit des choses sur l'univers, l'impact de la mort qui ne se fait plus que durant les fragments, ce qui est une bonne chose, et une scène sur la table qui est aussi très bien construite et vive Diane, tout ça tout ça… La fin annonce des problèmes qui surviennent un peu brusquement. J'avoue que ça me donne envie d'enchaîner pour tout savoir mais je dois prendre mon malheur et patienter haha ! Bref dans l'ensemble, c'était très agréable et les personnages prennent de la substance, pour ceux qui ont débarqués récemment ou encore qui n'ont pas eu le droit à beaucoup de développement jusqu'à maintenant.
Pour le point "brouillon", disons que j'ai relevé plus de choses qui m'ont dérangés, que ce soit de la description ou des dialogues un peu simplets. Dans l'ensemble, j'avais le sentiment que le chapitre était plus expéditif, que ça manquait parfois de quelques descriptions sur le ressenti des personnages et etc... Dans tous les cas, je développe les choses les plus marquantes :
[Jade était anormalement livide, mais elle put cependant hocher la tête avec une lenteur inquiétante.
— Je vois, répondit-elle d'une voix à peine audible. Je… j'espère simplement qu'il se remettra le plus vite possible.]
Dans la phrase de description, tu expliques ce que Jade fait en deux lignes histoire de rendre le dialogue à venir plus vivant. Cependant, tu coupes le dialogue en question en redonnant une description de la manière dont elle parle. Soit tu devrais mettre les deux informations dans la petite phrase, soit la phrase de contexte du dialogue grandit, mais si tu sépares les deux descriptions ça fait très lourd.
+ "Jade était anormalement livide, mais elle put cependant hocher la tête avec une lenteur inquiétante." --> le mais signifie que la phrase d'après sera plus ou moins contraire à celle d'avant, or c'est la même ambiance, donc au final, ça casse le truc. Dire "Jade, qui était devenu anormalement livide, hocha la tête avec une lenteur inquiétante" rendrait autant marquant le fait qu'elle soit livide que celui qu'elle hoche la tête lentement sous le choc. L'ambiance reste inchangée, contrairement au "mais" qui l'apaise.
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"Les iris émeraude s'agrandirent d'horreur, comme pour rendre un dernier hommage aux yeux qui ne s'ouvriraient plus jamais."
Alors l'idée de cette phrase est excellente mais au final, une fois écrite, elle rend pas très bien. Elle est un peu lourde, elle aussi, et n'a pas tant d'impact. A la rigueur, écrire "Les iris émeraude s'agrandirent d'horreur, comme pour rendre un dernier hommage à ceux qui ne s'ouvriraient plus jamais." serait plus fluide mais encore même là je suis pas convaincu. Je pense que le mot "horreur" est un peu trop simpliste pour une phrase aussi alambiquée, mais la c'est qu'une interprétation, j'y ai pas trop réfléchi non plus.
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"Ren hocha la tête. La fumée noire qui s'écoulait de ses mains recouvrait désormais le mur tout entier, de la porte jusqu'à la fenêtre, plongeant la salle du Conseil dans un crépuscule noir." Pour le coup c'est le moins problématique de ce que j'ai relevé, mais répété deux fois noir aussi vite, ça m'a surprit sur le moment.
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C'est tout ! En tout cas, sache que c'est une bonne chose que je relève autant de détails, car je m'intéresse vraiment beaucoup à l'histoire et à l'écriture depuis peu. Ce fut certes long, mais tu as réussi à m'attirer dans ton récit alors que de base, l'univers n'était pas réellement dans mes préférences habituelles, donc je vois tout ça comme une excellente nouvelle haha ! Plus sérieusement, oui, plus les chapitres passent, plus le monde m'intéresse car il se fourni, s'anime et existe de plus en plus ! Tout est, pour l'instant, très cohérant donc c'est aisé de s'immerger.
J'ai trop parlé je sais pas comment finir, donc continues comme ça c'est toujours trop cool !
Tout d'abord pardonne-moi pour le retard dans ma réponse, j'ai voulu attendre d'avoir bien le temps de t'offrir une réponse détaillée ahah ^^
Comme d'habitude merci beaucoup pour ton retour et merci de t'impliquer autant dans mon histoire ! Vraiment tu te rends pas compte à quel point ça fait chaud au cœur ! Alors merci pour tes longs commentaires super construits et détaillés :D
Je suis vraiment contente que tu apprécies tant Diane ahah, j'avoue que tu fais partie des rares personnes qui l'apprécient aussi rapidement si je puis dire, la plupart viennent à l'apprécier plus tard dans le récit, donc c'est vraiment cool de voir que toi tu commences déjà à la trouver cool ahah xD C'est vrai qu'elle est un peu dérangée, mais ça qui fait son charme j'imagine ? lol
Contente que mon univers te plaise aussi, c'est vrai qu'il met du temps à se construire et à se développer parce que je ne veux pas assommer le lecteurs de 12 000 explications d'entrée de jeu, donc oui les infos arrivent vraiment au compte goutte :) Je suis donc contente d'avoir attisé ta curiosité et que tu te sentes bien immergé dans l'univers ! Comme tu dis, petit à petit ce qui se passe dans les fragments se rapproche de l'intrigue principale et bien sûr ça va continuer dans cette voie ;)
Merci également pour tes remarques sur les descriptions ! Tu as tout à fait raison pour ce passage sur Jade livide, c'est vrai que l'opposition du mais n'a pas trop de sens, je sais pas pourquoi j'aime bien mettre des mais alors qu'il y en a pas besoin xD je vais corriger ça :)
Merci aussi pour la phrase sur les yeux, je vais réfléchir à un synonyme d'horreur :) Et corriger la répétition de "noir", tu fais bien de me le signaler x)
Concernant le rythme du chapitre, il est vrai qu'il est peut-être plus rapide et brusque que les précédents, mais l'idée est justement de montrer le changement de situation brusque et l'arrivée soudaine d'évènements donc c'est un peu fait exprès aussi ;)
Encore une fois merci beaucoup pour ton retour super constructif, tu m'aides beaucoup dans mon écriture et ça me fait toujours très plaisir de lire tes commentaires :D
A bientôt !
Ensuite de rien pour tous les commentaires, ça me fait bien plaisir aussi de pouvoir apporter une aide quelconque pour te rendre l'écriture toujours plus agréable et pleine de fierté ! Savoir que je fus bien utile me satisfait tout autant~
A très viiiite
Moi aussi j'aime beaucoup les personnages très cruels, surtout quand la cruauté a une base et une explication ! Et j'aime aussi les personnages mignons, quand ils ne versent pas dans le niais ahah ^^
Je te remercie pour ton aide alors, effectivement tu te rends pas compte de tout ce que tu m'apportes avec tes commentaires ultra construit, alors merci encore :)
Me revoilà ! Je me replonge doucement dans ton histoire (et toutes celles que j'ai lâché ces dernières semaines / ces derniers mois u-u )
Tu sais à quel point j'aime les dialogues et les joutes verbales alors j'ai beaucoup aimé ce chapitre :D
Je suis très intriguée par cette histoire d'Abyme et décidément, j'aime beaucoup Ren !
À très vite pour la suite !
(et désolée pour mon commentaire un peu succinct, je suis en train de me remettre toute l'histoire en tête ^^)
Et ne t'en fais pas vraiment, je comprends tu as beaucoup d'histoires à rattraper et à lire donc ne t'inquiète pas, un petit commentaire me suffit amplement si tu n'as pas le temps, et tu n'es même pas obligée de commenter (ni de lire d'ailleurs) si tu n'en as p
Je poursuis donc :
tu n'es même pas obligée de commenter (ni de lire d'ailleurs) tu n'en as pas du tout l'obligation hein, fais comme tu le sens ;)
Je suis contente que tu aies apprécié les dialogues de ce chapitre, c'est vrai que ça balance pas mal ici xD
Et ravie que tu apprécies tant Ren, je sais que vous êtes pas mal à l'apprécier, et ça me fait très plaisir <3
A bientôt ;)
Que de révélations encore dans ce chapitre ! Enfin on comprend mieux le mystère qui englobe Madame Ren (oh j'aime la voir tourmenter Guillaume xD) et par la même occasion, on obtient plus d'infos sur le fonctionnement de ton univers, le lien entre les chapitres et les fragments, c'est cool !
L'autre partie changeait radicalement d'ambiance, on replonge dans des petites piques politiques qui sont toujours écrites avec justesse et beaucoup d'humour :D Marina est tellement cool – cute – sexy (biffez les mentions inutiles) quand elle s'énerve, ça me déplairait pas de la voir ravaler ses paroles à Diane qui fout un peu trop la merde à cette Table x') Je ne m'attendais pas à cette fin de chapitre, joli retournement de situation, je me demande ce que tu nous prépares pour la suite ^^
J'essaie de lire le chapitre suivant au plus vite ^^
Héhé, ravie que tu prennes autant de plaisir à lire les répliques de Madame Ren envers Guillaume que moi à les écrire, j'avoue ça me fait beaucoup rire ^^ Et comme tu le dis, on en apprend pas mal sur elle dans ce chapitre, et d'autres révélations sont à venir ;)
Et contente que tu aies apprécié la partie infos/worldbuilding, j'ai toujours que ça ennuie un peu les gens ^^
Et oui, drôle d'ambiance autour de la Table x) Ça m'amuse toujours autant d'écrire toutes les piques et les répliques, et donc je suis contente que ça te plaise aussi :) Effectivement, Marina elle a la classe :D Heureusement qu'elle est là pour calmer un peu Diane, qui se sent plus parfois x)
T'en fais pas, prends ton temps dans ta lecture ;) A bientôt j'espère, au plaisir <3
"la patience dans sa voix s'évanouissant un peu plus à chaque mot." Maha, j'adore ce passage <3
"— Je dois admettre que je trouve votre culot remarquable, Madame la Présidente, glissa soudain Diane, son ton se faisant cynique. On pourrait arguer qu'il force même l'admiration. Il me semble qu'il y a quelques années seulement, vous n'étiez pas la dernière lorsqu'il s'agissait de perdre son sang froid. Si tant est que l'on puisse qualifier le sang de la légendaire Reine du Chaos de… froid." Mouah, ça c'est fait xD Elle cherche les ennuis !
"Diane se tenait droite, dos fièrement appuyé contre sa chaise. Ses mains jointes fermement ancrées sur la surface de la Table devant elle, qui était plus chaude qu'un bûcher. Jade fixa les doigts fins de sa mère dont il émanait une drôle de fumée blanche." Maha, elle est timbrée, j'adore !
"— Il semblerait que Madame la Présidente ne parvienne pas encore à contrôler parfaitement ses pulsions, dit Diane, ses lèvres blanches fendues d'un rictus malveillant.
— Je vous en prie, n'ayez crainte, ma tante. Je peux vous assurer que rien de ce qui se déroule à présent dans cette pièce est involontaire.
La voix de Marina n'était plus ferme, mais lourde et noire." Petite joute verbale au calme :') Je me régale !
"Les yeux de glace soutinrent le regard de flamme, puis Diane leva lentement ses mains de la Table dans un crissement de chair déchirée. Jade vit avec horreur les boursouflures rouges et cramoisies qui habillaient désormais la tranche des deux mains de la reine des Ospales. Mais ce ne fut pas ce qui la terrifia le plus." Fallait s'en douter ^^' Mais c'est rigolo de la voir s'inquiéter pour elle.
J'ai savouré ce chapitre ! Que ce soit par la discussion entre Ren, Jeanne et Jade qui était délicieuse (sans compter le corbeau, mama, j'étais trop contente ! Oui, j'adore quand il y a des corbeaux dans un roman, c'est très significatif <3 ) et maintenant le retour sur la table des sept et la joute verbale, les blessures aux mains de Diane et des bateaux qui arrivent pile pour interrompre tout cela, maha, j'ai trop hâte de lire la suite !!!
Au passage, j'adore tes incises et ça me fait réfléchir sur les miennes. Dans le sens où je tourne souvent sur les mêmes alors que les tiennes sont plus poétique et plus imagées. Je crois que je ne l'avais jamais mentionné jusqu'à maintenant, mais c'est chose fait :)
À bientôt.
Je suis trop contente de voir que tu as apprécié l'opposition Marina/Diane (qui pourrait se résumer par feu VS glace finalement ^^) et la folie de Diane : parce que oui clairement, on est sur de la folie pure dans ce chapitre xD
Et tu l'as bien noté : malgré tout, Jade s'inquiète un peu pour sa mère ! En fait, la situation est tellement cheloue et violente, bien qu'invisible, qu'elle se serait inquiétée pour n'importe qui à ce moment-là et à raison xD C'est pas reposant les sommets diplomatiques hein xD
Je suis vraiment très contente que tu aies autant apprécié ce chapitre, j'avoue que j'ai un petit faible pour la première scène, parce que j'aime beaucoup les personnages de Ren et de Jeanne, et je trouvais leur discussion avec Jade assez fun xD Et oui, le corbeau est assez important ^^ (En fait dans ma réécriture il apparait avant, mais donc sache que normalement il apparait pas ici pour la première fois ^^ Je l'ai ajouté dans le chapitre 4 il me semble :) )
Et oui, la fin m'a bien amusée tiens :P Un peu de suspens n'a jamais tué personne héhé ! J'ai hâte de vous présenter le chapitre suivant, qui devrait être riche en évènements aussi :D
Merci beaucoup pour ton compliment sur mes incises, je suis contente qu'elle te plaise ;D Après pas de complexe pour les tiennes, chacun a son style et sa plume ! Et peut-être qu'un livre de fantasy comme celui-ci s'y prête plus qu'une histoire dystopique et branchée pas mal action comme la tienne, où tout doit aller vite et s'enchainer :) Mais merci beaucoup de me partager ton avis sur ça <3
A bientôt ;)
C'est cool ton chapitre.
Par contre petite remarque : je crois que ton correcteur a à chaque fois transformé "Ignar" en "Igvar", faudrait corriger ça.
Voilà.
Bisou, à bientôt !
Je vais tentouille un commentairouille sériouille cette fois-ci-ouille !
#TeamGuillaume, en même temps il a grave la haine dans ce chapitre Guillaume. Heureusement que Ren est là pour lui clouer le bec, gnia !
« — Pourtant, ce n'est pas faute de les avoir visités maintes et maintes fois, ces appartements, railla-t-elle de sa voix lugubre. Et dans plein de circonstances… différentes. » Ca m’interroge cette remarque n’empêche ! Je me demande si Guillaume va pas espionner Jade de temps en temps. Hhmm. Je l’aime pas Guigui. #TeamGuillaume quand même. #TeamLéopardBlanc. LOL.
Sinon ! Comme je te l’ai dit hier : vraiment j’aime trop cette idée d’Abyme. Ca me parle beaucoup <3 C’est très dark, mais je kiffe.
Petite remarque : « — Il est devenu aveugle ? Que… Comment est-ce donc possible ? Je ne comprends pas. Même s'il a été blessé au visage, les paupières sont faites pour… » Je suis pas super convaincue pour le coup des paupières, parce qu’elles ne protègent pas de tout, et si on plante un couteau dans ses yeux, ou qu’on les lui brûle, je doute que les paupières soient méga-résistantes :)
Quoiqu’il en soit, Ren ici donne trooooop envie d’en découvrir plus sur son personnage ! Elle est si mystérieusement mystérieuse ! :O En plus elle est un peu sardonique comme ça, j’adore ! (Je cherchais ce mot hier soir, je le trouvais pas et sûrement que j’ai juste dû te dire : elle est grave cool Ren !) Mais voilà, j’aime son côté railleur un peu :)
Juste, pour pas que je confonde : déesse du Néant = Helena. La Mort = Velmerys ?
Et Velmerys n’a plus la main mise sur les âmes qu’elle emporte, alors là, venant de la part de la Mort, c’est super étonnant ! (Et super original !!) Mais je suis pas sûre de comprendre : si la Mort ne prend pas les âmes, c’est la déesse du Néant qui le fait ? Ou alors c’est quelqu’un d’autre ?
Sinon, comme je te l’ai dit hier : « Les Abymes sont des êtres qui n'auraient jamais dû naître, ou qui auraient dû mourir. » J’aime. J’aime.
ET un truc qui m’a grave échappé hier : Ren c’est une Abyme ?????? C’est pour ça la fumée ? MAIS SI C’EST OUI MAIS J’AIME REN ENCORE PLUS <3 <3 <3 <3 Genre Ren elle aurait jamais du naître ou qqch comme ça ? OMG.
Et que Jade n’en soit pas effrayée, juste j’aime. « — La reine d'Indeya est vraiment quelqu'un d'amusant, vous ne trouvez pas, Intendante du Palais ? » Oui, Jade c’est bae.
Sinon pour la dernière scène, on en a déjà un peu discuté hier, mais j’aime cette discussion sur l’artillerie militaire (contemporaine lol #IloveSwitzerland), et je surkiffe aussi le moment Diane-Marina (#TeamMarina et j’avoue #TeamDiane aussi).
« — Je vous en prie, n'ayez crainte, ma tante. Je peux vous assurer que rien de ce qui se déroule à présent dans cette pièce est involontaire. » ça claque, love yooooou Mari.
« — Les flottes des trois puissances du Continent Inconnu sont aux portes d'Irradya. » je me réjouis de lire la suiiiiiteuuuuh avec cette bombeeeeuh d'information.
Voilouille ! Trop trop aimé ce chapitre. Vraiment. L’un de mes favoris ! Empli de magie, de spiritisme aussi, d’une certaine manière, et de mystère aussi, dark en même temps. Je fonds <3
Gros gros bisouille ! Et à très bientôuille Momouille, je me réjouis pire beaucouille de lire la suitouille !
Alors, alors...
Sur la #TeamGuillaume : ouais non mais il est pénible on est bien d'accord x) C'est un des persos les plus agaçants je le sais ! Après je garde espoir que vous changiez d'avis sur lui quand même :P
Et sur le fait qu'il espionne Jade, euh... je sais pas trop quoi te dire là-dessus x) Je ne sais pas trop d'où tu sors cette théorie mais ça me fait bien rire en tout cas xD
Evidemment je suis TROP contente que tu aies kiffé le concept d'Abyme, c'est un des trucs que j'aime le plus dans cette histoire je crois niveau worldbuilding donc ouais, trop contente que tu aimes <3
Sur les paupières, oui, t'as raison c'était peut-être un peu exagéré mdr x) Je vais modifier la phrase de Jade :)
Sur Ren : oui tout à fait c'est exactement ça ! Elle est totalement sardonique x) Et j'adore écrire les passages avec elle et ses dialogues c'est ma passion ! Et bien sûr, elle vient avec son (gros) lot de mystères elle aussi, mystères qui vont petit à petit être découverts bientôt bientôt... mais je ne dirai rien :P
Et sur sa nature du coup, on en a discuté ;) Et tu as raison, Jade a compris mais elle n'a pas peur ! En fait Jade elle a ce côté rationnel (ou naïf ?) où elle se dit jamais "cette personne a un grand pouvoir magique donc elle est dangereuse" elle juge les gens sur leur personnalité et leurs actes, et non pas sur leur "potentiel" dangereux ! Je sais pas si c'est clair ce que je dis ? xD Et donc ouais, Ren ça l'amuse x)
Sur la Mort et le Néant on en avait déjà discuté notamment sur la confusion (j'attends encore d'autres retours pour voir si je modifie un peu), mais je vais revenir sur un truc auquel j'ai pas répondu du coup ! Sur le fait que ce n'est pas la Mort qui prend les âmes mais la déesse du Néant : tout à fait, tu as bien compris :) En fait la Mort c'est la force supérieure, invisible, intangible etc. qui "dicte" qui doit mourir, et c'est la déesse du Néant qui donne la mort, donc c'est une exécutante en quelque sorte :)
Je suis aussi super contente que tu aies aimé la scène entre Marina et Diane qui n'était pas de tout repos, ni toute rose toute mignonne x) Mais j'ai trop aimé écrire cette scène folle ahah (et tu me fais rire à être dans les deux teams à la fois) xD Et sur l'armée, ouais petit clin d'œil à la Suisse (#TeamSwitzerland) !
Pour la fin, eh bien... la suite d
Je disais :
Pour la fin, eh bien... la suite dans le prochain chapitre, qui sera écrit et publié je ne sais pas quand #suspensinsoutenable x)
Sinon gros bisouille Louillelouille, et merciouille de tout mon keurouille pour ce commentairouille pirouille adorablouille !
Et je m'en vais de ce pas revoir Siloé ! Euh... je veux dire, lire la suite des Portiers :3
Bisouuuus <3
(Inutile de répondre à cette réponse, tu peux passer par vocal si tu veux rebondir sur un truc si tu veux, mais sinon tkt on en avait déjà pas mal parlé :) )