Alors que certains œuvraient à la reconstruction du royaume, Nevra et Leiftan, conformément aux ordres de Miiko, avaient passé les premiers jours suivant la destruction du Cristal à enquêter sur les origines de ce drame.
Le capitaine de l'Ombre avait déjà expliqué à Leiftan ce que Rena lui avait rapporté au sujet des cercles magiques qui avaient causé l'explosion du Cristal. Pour le vampire, c'était une preuve suffisante de l'innocence de Rena. Elle ne lui aurait jamais révélé l'existence de ces cercles si elle était mêlée à l'affaire. Pour Leiftan, tout cela était très circonstanciel. Il voulait se faire sa propre opinion et il voulait mener une enquête minutieuse, sans omettre aucun détail qui pourrait se révéler crucial.
Les deux officiers avaient commencé par fouiller la chambre de la vice-capitaine de l'Ombre. Si elle avait quelque chose à voir là-dedans, ils trouveraient sans doute des indices parmi ses affaires. Alors que Leiftan s'apprêtait à entrer sans frapper, Nevra l'arrêta d'un geste prompt.
— Attends, Ezarel doit être là.
Le vampire frappa à la porte. Il espérait que l'elfe les envoie balader, ce qui lui aurait épargné d'avoir à violer l'intimité de son amie d'enfance en fouillant impunément dans ses affaires personnelles, mais Ezarel leur ouvrit quelques instants plus tard. Son visage n’avait plus rien de la délicatesse elfique d’une beauté exquise qui lui donnait un air à la fois noble et séduisant, et ses yeux turquoise qui pétillaient habituellement d’intelligence et d’espièglerie avaient perdu leur éclat. Marqué par le deuil, il avait le teint cireux et le regard terne. Nevra sentit son cœur se serrer. L’elfe était le reflet de sa propre peine qu’il tentait tant bien que mal d’enfouir au plus profond de lui.
Faisant taire ses émotions pour se concentrer sur l’affaire qui les concernait, Nevra expliqua alors brièvement la raison de leur présence. Son collègue de l'Absynthe ne chercha même pas à contester les ordres. Il s'écarta pour les laisser passer. L'Ombre lui jeta un regard d'excuse avant d'entrer. Il n'était pas très emballé à l'idée de devoir envahir l'espace personnel du couple, en particulier dans ces circonstances, mais il préférait encore que ce soit lui qui le fasse plutôt que Leiftan.
Pendant ce temps, l'Étincelant interrogeait Ezarel dans le couloir, mais l’elfe n'avait pas grand-chose à leur apprendre. Il leur avait déjà dit tout ce qu’il savait sur ces cercles. Il leur avait remis ses notes et les codes runiques partiellement décryptés qui lui avaient demandé des heures de recherche et de calculs.
— Rena n'aurait pas pu mener une opération d’une telle envergure toute seule, fit remarquer Leiftan en se caressant le menton, l’air songeur. Elle avait forcément des complices…
— Elle n’avait pas de complices parce que ce n’est pas elle la coupable ! rétorqua Ezarel en serrant les poings avec colère. Son seul complice dans cette affaire, c’est moi. Nous sommes coupables d’avoir voulu faire notre travail. La belle affaire ! Si vous voulez m’arrêter, me torturer, et me faire exécuter pour haute trahison, faites-le. Qu’on en finisse…
— Je préférerais ne pas en arriver là, soupira l’Étincelant qui n’était pas totalement insensible à la douleur de l’elfe. Ce qui me chiffonne, dans cette histoire, c’est qu’à part toi et Rena, il n’y avait personne dans la salle du Cristal. Tu as dit que quand tu es arrivé, elle avait déjà gelé le Cristal. Nous n'avons trouvé aucune trace de magie étrangère qui pourrait indiquer la présence de quelqu’un d’autre. Tout ce qu’il reste, c’est de la glace.
— Nous n’avons trouvé aucune trace de magie tout court. Ni la mienne, ni celle de Rena. Tout a été emporté par la vague de mana.
— Tu as raison, mais sans témoin, je crains que cette affaire ne soit jamais résolue. Et ça, c’est ce que Miiko redoute plus que tout.
Ezarel serra la mâchoire. Il voyait très bien où voulait en venir Leiftan. Ils avaient besoin d’un bouc émissaire pour apaiser les craintes et la colère du peuple. Ils avaient besoin d’un coupable à livrer aux autorités royales pour sauver la réputation de la Garde d’Eel. Les absents avaient toujours tort et Rena était la criminelle toute trouvée. L’Absynthe sentait une colère noire sourdre en lui et un dégoût profond lui tordre les boyaux. Il avait envie de vomir.
— Si vous avez fini, tous les deux, j’ai des choses à faire… dit-il d’une voix lasse, sa bouche tordue en un rictus écœuré, le regard perdu dans le vide.
— Nous allons te laisser. Merci de nous avoir accordé un peu de ton temps pour répondre à nos questions. Je sais que tu traverses une période difficile. Si tu as besoin de quoi que ce soit…
— Ce n’est pas la peine, répliqua l’elfe sèchement en l’arrêtant d’un geste de la main, une lueur sombre voilant ses yeux turquoise. Je n’ai que faire de votre fausse bienveillance et de vos condoléances hypocrites. Rena a perdu la vie dans un accident en essayant de protéger le royaume. Les véritables meurtriers qui veulent la sacrifier une deuxième fois alors qu’elle n’est même plus de ce monde, c’est vous. Si elle savait… Si elle savait ce que vaut sa vie à vos yeux… Si elle savait comment vous avez piétiné sa loyauté… J’aurais préféré qu’elle laisse ce monde périr avec le Cristal.
— Ezarel ! gronda Leiftan en fronçant les sourcils avec sévérité. Tu sais que proférer de telles paroles est un blasphème envers l’Oracle, la Sainte Trinité et le peuple d’Eldarya ? Je pourrais te faire arrêter pour de tels propos ! Ce sont des idées très dangereuses que tu as, là, surtout venant de quelqu’un comme toi.
— Quelqu’un comme moi ? fit Ezarel en haussant un sourcil méprisant. Tu veux dire un elfe ? Après tout, puisqu’on nage en plein délire paranoïaque, et que les elfes ont une réputation de conspirateurs et de traîtres à la couronne sur le dos, et qu’ils payent encore pour les crimes de leurs ancêtres, vous pouvez aussi bien faire de moi le véritable coupable. Cela fera une bonne histoire à servir au peuple crédule qui gobe tous vos mensonges comme du pain béni.
Il avait peut-être perdu le désir de vivre, mais sa langue était devenue cruellement tranchante.
— Ezarel, je ne prétends pas comprendre ta colère et ton chagrin, mais même si tu as l’impression que la situation est injuste, agir de la sorte ne rend service à personne, dit Leiftan d’un ton plus calme et compréhensif. N’oublie pas que tu es un gardien d’Eel et que tu as des obligations envers le Garde et le peuple d’Eldarya. Nous sommes tous sur les nerfs et je ne veux pas que cette affaire nous divise. En revanche, si tu comptes te positionner en ennemi de la Garde, je n’aurais d’autre choix que de te faire arrêter.
— Eh bien, fais donc ! Je t’en prie ! Je te l’ai dit, au point où j’en suis, mon propre sort m’importe peu… L’Oracle ? Si l’Oracle était si formidable, si c’était une divinité digne de ce nom comme on veut nous le faire croire, rien de tout cela ne serait arrivé. Si toi et la Garde Étincelante comptez profaner la mémoire de Rena et la laisser périr dans l’Oubli, alors laissez-moi périr avec elle. Deux coupables servis sur un plateau d’argent pour le prix d’un, Miiko sera aux anges.
Nevra venait de sortir de la chambre juste à temps pour calmer le jeu entre les deux hommes. Alors que le vice-capitaine amorçait un mouvement vers Ezarel avec l’intention de lui faire ravaler son insolence, l’Ombre posa une main rassurante, mais ferme sur l’épaule de son collègue de l’Absynthe qui semblait prêt à en découdre, lui aussi.
— Ezarel, tu devrais rentrer te reposer. Tu ne sais plus ce que tu dis. Comment peux-tu penser une chose pareille ? Tu crois que c’est ce que Rena aurait voulu ? Qu’est-ce qu’elle dirait si elle te voyait dans cet état et qu’elle t’entendait dire tout ça ? Si tu veux vraiment honorer sa mémoire, ne dis pas des choses aussi effrayantes. Si tu montes sur l’échafaud pour sauver son honneur, il n’y aura plus personne pour se souvenir de la femme qu’elle était réellement. De la femme que tu as aimée et que tu aimes encore. Alors s’il te plaît, chasse ces pensées morbides de ton esprit.
C’était des mots qu’il adressait aussi bien à l’elfe qu’à lui-même. Nevra partageait la douleur de son camarade, il partageait sa tristesse et sa colère. S’il s’était joint à cette enquête, c’était pour prouver l’innocence de Rena, mais il sentait que les dés étaient truqués. Il n’avait aucune chance de gagner contre Miiko et ses manœuvres politiques. Il avait songé à l’assassiner pour se venger, mais à quoi bon ? Cela n’aurait fait que tenir davantage la réputation de Rena et donner raison à ses détracteurs.
***
Leiftan avait tout consigné soigneusement dans son carnet de notes, mais il n’était pas plus avancé.
— Tu as trouvé quelque chose dans la chambre de Yukihira ? demanda l’Étincelant alors qu’ils quittaient les dortoirs des Ombres.
— Non, il n’y avait rien. Elle m’a déjà remis toutes les cartes et toutes les notes qu’elle avait prises lors de son enquête. Vous perdez votre temps. Vous ne trouverez aucune preuve incriminante contre elle. À moins de m’arrêter et d’arrêter Ezarel, et de faire de nous ses complices, cette affaire ne tient pas la route. Et si vous nous interrogez, même sous la torture, vous n’obtiendrez pas les réponses que vous cherchez. La vérité n’est pas quelque chose que vous pouvez manipuler à votre guise pour servir vos propres intérêts.
— Tu penses ? Je ne suis pas de cet avis. La réalité est une chose, la vérité en est une autre. Souvent, ces deux choses s’alignent, mais pas toujours. À l’heure actuelle, ce qui importe, c’est de faire sens de cette réalité pour que le peuple puisse l’accepter et tourner la page plus facilement. La vérité importe peu.
— Alors, vous avez déjà pris votre décision. À quoi bon enquêter, si les jeux sont déjà faits ?
— Parce que j’ai encore de l’espoir. J’ai l’espoir de trouver les véritables responsables, mais il me faut du concret. Il me faut un visage et un nom à présenter au peuple d’Eldarya. En retraçant les pas de la vice-capitaine Yukihira, on trouvera peut-être quelque chose. Je sais ce que tu penses de moi, Nevra. Je sais que tu ne me fais pas confiance et que tu doutes de Miiko et de sa capacité à diriger la Garde d’Eel, mais je t’assure que je veux innocenter Rena tout autant que toi. Je ne suis pas ingrat. Je n’ai pas oublié ce que vous avez fait pour la Garde, toi et Rena. Je n’ai pas oublié que vous avez sauvé la vie de Miiko et que c’est grâce à vous qu’elle est devenue générale. Et sois assuré qu’elle ne l’a pas oublié, elle non plus. Ce n’est pas une décision facile à prendre pour elle, mais le bien du peuple d’Eldarya et le maintien de la paix doivent passer avant tout.
Les paroles de Leiftan avaient redonné un peu d’espoir au vampire. Les deux hommes s’étaient rendus en ville pour examiner les résidus de cercles. Les traces de magie étaient faibles, les codes runiques avaient disparu, et les lignes des cercles étaient en partie effacées. À l’emplacement de chaque cercle, ils avaient trouvé le cadavre d’un faery. Sans doute l'incantateur qui avait activé le cercle.
Le capitaine de l’Étincelante avait envoyé plusieurs gardiens aquamarins explorer les côtes au pied de la grande falaise d’Eel. Enthraa, une sirène à la queue de requin qui avait été autrefois gardienne de la Porte Marine, avant le coup d’État du roi Galifäel, s’était portée volontaire pour diriger la mission d’exploration. Ils avaient détecté d’autres résidus de cercles dans une vieille épave au fond de la mer, sur un récif de rochers escarpés, et sur un radeau qui flottait non loin du port d’Eel. Ils avaient ramené autant de cadavres que de cercles.
Le plus inquiétant dans cette affaire, c’était qu’ils avaient également trouvé les corps sans vie d’incantateurs dans l’enceinte du QG d’Eel, dans chacune des salles communes des gardes. Certains d’entre eux étaient des gardiens d’Eel. En tout, ils avaient rapatrié trente-deux corps. Ces mages avaient tous un point commun : ils étaient marqués d’un tatouage en forme de plume de corbeau. Le symbole des partisans de Rurik Wöfflin.
***
Les mages de l’Absynthe étaient effarés par le rapport du vice-capitaine de l’Étincelante. Il ne faisait aucun doute quant à la nature de la magie employée pour prendre le contrôle des lignes manéiques. Leurs ennemis avaient utilisé la magie de sacrifice, une technique formellement interdite, car elle entraînait inévitablement la mort du lanceur et de toutes les personnes qui se trouvaient dans le rayon du cercle. Surtout, c’était une des magies les plus puissantes et les plus destructrices.
Les incantateurs avaient puisé dans les noyaux de mana, ils avaient utilisé leur propre corps comme catalyseur pour concentrer le mana dans leurs flux magiques, puis ils avaient dirigé cette puissance décuplée vers le Cristal. Ils avaient été vidés de leur énergie vitale, leurs flux magiques s’étaient asséchés, leur corps magique avait implosé, et leur corps physique en avait subi les conséquences sans retour possible : la mort.
Ils ignoraient dans quelle mesure ce sacrifice s’était fait sciemment, mais ces découvertes étaient essentielles pour dresser le profil de leurs ennemis. Ils étaient déterminés et bien organisés. Ils jouissaient de ressources importantes en termes d’effectifs, de magie et de pouvoir politique. Ce qui leur manquait, c’était un mobile. Pourquoi essayer de détruire le Cristal ? Qu’est-ce qui justifiait un acte aussi irrationnel que sensationnel qui les condamnait tous ? Il y avait quelque chose qui leur échappait, c’était certain. Quelque chose qu’ils ignoraient. Quelque chose qu’ils avaient oublié, peut-être. Seul l’Oracle aurait pu avoir les réponses à leurs questions, mais l’Oracle avait disparu.
Les prêtresses du Temple de la Trinité avaient organisé un rituel d’offrandes. Elles avaient prié et imploré l’Oracle pendant neuf jours et neuf nuits. Elles l’enjoignaient à leur délivrer une prophétie, à leur donner un signe, à leur montrer la voie, mais la divinité était restée muette. Eldarya faisait face à la première crise religieuse de son histoire. Sans la présence de l’Oracle pour les guider, comment perpétuer la Foi Unique ? À qui le peuple devait-il adresser des prières ? Que devait-il croire ?
La Grande Prêtresse craignait un retour des croyances païennes pré-Trinitaires et des cultes profanes. Une guerre de religion était la dernière chose dont le royaume avait besoin en ce moment, mais c’était dans les heures les plus sombres de l’Histoire que les esprits les plus faibles et les plus corrompus se laissaient séduire par les ténèbres.
L'accusation n'est pourtant pas très crédible et facile à contredire. La destruction du cristal a été causé par une surcharge des lignes magnétiques. Le fait d'avoir gelé le cristal n'a aucune influence sur sa destruction. L'idée pourrait plutôt d'être d'empêcher sa destruction, sans résultat. Geler le cristal ne permet pas une surcharge des lignes magnétiques. Le terroriste n'a pas forcément besoin d'être sur place pour activer le sort. De plus, Rena avait prévu des risques avant l'événement. L'ultime éléments et l'absence totale de moyen et de temps pour Rena. Elle n'a tous simplement pas les compétences ni les moyens logistiques pour mettre en place un tel sortilège. Bien sûr, elle aurait pu le faire avec l'aide de la rébellion qu'elle a aidé à détruire.
J'imagine que le coupable est un humain. Après tous, ils subissent énormément de discrimination vis-à-vis des autres habitants de ce monde. Ça ne m'étonnerait pas de voir un rebelle terroriste naître parmit eux.
Il y a quelques mages comme Ezarel qui ont passé leur vie à étudier la magie et qui comprennent un peu mieux ces phénomènes, mais même lui n'a pas été capable de désactiver les cercles et d'empêcher la destruction (partielle) du Cristal. Et comme il a un rapport très personnel à Rena, ce n'est pas un témoin objectif et fiable, et Miiko ne lui fait pas confiance pour de multiples raisons.
Le fait est qu'ils ont effectivement besoin d'une explication ou du moins d'un coupable pour les victimes (le peuple) qui ne se satisfera pas d'une théorie magique un peu bancale qu'ils ne sont pas en mesure de comprendre. Et il leur faut un coupable crédible. Choisir un des mages random comme coupable, ce serait pas crédible, car s'ils exposent les faits, on voit bien qu'ils ont un rôle subalterne. Bien entendus, ils font partie des coupables, mais ce qu'il leur faut c'est le responsable, le chef de la bande qui a mené l'attaque, et Rena offre un coupable idéal de par sa position au sein de la garde, son influence, ses compétences, ses liens avec Rurik (déjà coupable de coup d'État), etc. Le "scénario" est plus cohérent.
Le but est surtout d'éviter une rébellion ou un soulèvement du peuple alors qu'ils sont dans une situation très précaire avec de nombreuses difficultés qui se profilent à l'horizon : instabilité politique, famine, montée de la criminalité, perte de foi et sectarisme, etc.
Mais ça veut pas dire que ceux qui la condamnent y croit vraiment, ils la sacrifient juste pour apaiser la soif de vengeance et de réponse du peuple, et puisqu'elle a disparu de toute façon, c'est un bouc émissaire idéal. Le problème, c'est les répercussions que cela à sur les proches de Rena, en particulier Ezarel et Nevra.
Mais tout ça est développé et se précise dans les chapitres suivants ! ^^
Bon, maintenant que j'ai lu le chapitre :
Moi qui pensais que Leiftan était plus tempéré que Miiko et cherchait réellement le véritable coupable sans faire de magouille pour calmer la situation, je sors de ma désillusion ! Je savais que Rena faisait la parfaite coupable, mais de là à présenter une fausse vérité au peuple... Je comprends entièrement la réaction d'Ezarel.
Je me sens quand même bien triste pour lui, mais j'ai peur qu'il fasse son deuil entièrement alors que Rena est toujours en vie. Heureusement que Nevra est là pour l'empêcher d'aller en prison, parce qu'il a plus de filtre, notre elfe !
Le chapitre précédent nous informait sur la politique d'Eldarya, donc c'est super d'avoir cette fois-ci l'aspect religieux, surtout que j'ignorais qu'il y avait un vrai culte autour de l'Oracle. Je pensais pas que l'Oracle était une divinité, mais plutôt un être éthéré sans culte autour. Mais du coup, c'est ultra intéressant !
Et encore une fois, Rurik continue de hanter la garde ! Finalement, l'antagoniste a peut-être un délire religieux, si des lanceurs de sorts sont prêts à se sacrifier.... Hâte de tout savoir !!
Alors sache que pour l'anecdote, j'ai changé le titre du chapitre la dernière minute avant de poster. Je sais plus le titre initial, mais ça m'est venu comme ça et je trouve que c'est assez parlant en effet, et ça fait référence aussi bien à la perte de foi religieuse qu'à la perte de foi des personnages sur un plan personnel.
Du coup, contente que ce changement de dernière minute ait été une bonne idée finalement ! ^^
Leiftan est plus "calme" en termes de contrôle de ses émotions, mais il est très manipulateur et calculateur aussi, et surtout, il est aveuglément loyal envers Miiko, donc à moins qu'elle fasse quelque chose qui lui semble vraiment insensé, il essayera d'aller dans son sens. Après n'oublions pas que c'est un mage spirtuel aussi, manipuler les esprits c'est sa spécialité. x)
Ezarel n'avait pas beaucoup de filtre à la base, mais oui là y en a carrément plus. ^^'