Adapter ses réflexes de soldat à sa nouvelle mission n’avait pas été difficile. Le plus pénible était en vérité de porter ce secret sans le dévoiler à quiconque – et de garder son sang-froid face aux taquineries d’Askaos quant à son étrange habitude de disparaître dès la fin de l’après-midi pour ne revenir que le lendemain matin.
L’inconfortable sensation de précarité dans laquelle il se trouvait ne le quittait pas. Il avait l’impression de mentir à la face du monde, et sa droiture s’en insurgeait secrètement, quand bien même il savait que sa cause était justifiée. Il aurait rêvé de s’en ouvrir à ceux qui partageaient son secret, mais depuis cinq jours, il n’avait pas eu une seule occasion de croiser Tyeltaran. Quant à Alàtar, le seul contact qu’ils entretenaient depuis lors se résumait à de brefs regards échangés au cours des réunions de l’ambassade. Peut-être était-ce la froideur de l’attitude du prince cadet, ou bien le souvenir de leurs rares échanges, mais il était à moitié convaincu qu’il n’avait pas sa confiance, et ne se sentait pas en droit d’aller vers lui.
Ce soir-là était le sixième où il honorait sa garde, et rien ne semblait la différencier de ceux qui l’avaient précédé.
Caraghon monta dans la tour en s’efforçant de ne faire aucun bruit, malgré tout conscient que c’était inutile. Lün saurait qu’il était là, peu importe ses précautions. C’était une certitude qu’il ne s’expliquait pas, et qui faisait naître en lui une lourde appréhension. Il détestait viscéralement l’idée d’aller et venir dans ce lieu qui semblait seulement habitée par le vent, et par l’ombre de ce fantôme de prince qu’il n’avait plus revu depuis la première nuit. L’étrange attachement qu’il avait ressenti à son égard en le découvrant pour la première fois semblait peu à peu s’effriter alors que le temps passait, comme si son absence physique suffisait à transfigurer son souvenir, jusqu’à inspirer la peur. Il n’y avait que durant les quelques instants où la voix du prince résonnait qu’il oubliait cette sombre aversion, chassée par un irrépressible émerveillement. Il avait tenté à de multiples reprises d’analyser ce sentiment, sans rien en tirer d’autre que sa puissance qui lui vidait l’esprit, et le mélange d’accablement et de lucidité dans lequel il le laissait en s’éteignant.
Agité de ces pensées confuses, il rejoignit le boudoir encore faiblement éclairé par les derniers rayons du jour. Selon l’habitude qu’il avait adoptée, il se pencha à la petite fenêtre, scrutant la cour du mieux que son étroit champ de vision le lui permettait. Trois cavaliers vêtus de fourrures chaudes mettaient pied à terre devant les écuries. Du côté de la cour arrière, une troupe de soldats regagnait l’aile militaire dans un concert d’éclats de voix et de tintements d’épées. Ces derniers jours, le palais était animé d’allées et venues plus soutenues, qu’il s’agisse de courtisans, de soldats ou de domestiques, qui se prolongeaient jusqu’à des heures tardives. Mais lorsque la nuit étendait ses bras dans le ciel, les dernières âmes disparaissaient immanquablement sous le couvert des toits.
A l’angle ouest, le ciel était encore taché de nuances rougeâtres et violacées derrière le sillon du soleil couchant. Mais là où auraient dû commencer à apparaître les premières étoiles, il n’y avait qu’un opaque rideau de nuages gris.
Se détournant de la fenêtre, Caraghon entama une lente courbe à travers la pièce. Il prit garde à ne pas faire craquer le parquet sous ses bottes, commençant à reconnaître les lattes à éviter à force de déambuler à travers la pièce en attendant que le temps passe.
Peu à peu, la lumière déclina jusqu’à le plonger dans la pénombre. Quand il cessa ses rondes pour revenir vers la fenêtre, il constata que la nuit était encore obstruée de nuages qui voilaient la moindre étoile. Ses yeux cherchèrent la lune, sans distinguer plus qu’une pâle tache de clarté au-dessus de la muraille nord.
Un début de malaise s’installa dans son ventre. L’astre invisible, il était fort probable que Lün reste muet cette nuit ; et l’idée de ne pas entendre son chant lui était infiniment pénible. Il s’était pris à aimer l’écouter, conscient de sa présence juste au-dessus de lui, envahi d’émotions violentes qui semblaient ne pas lui appartenir. Les mains appuyées contre le mur, le visage penché sur la fente de la pierre comme si cela pouvait lui permettre mieux entendre, il attendit en sentant passer chaque seconde comme une heure.
Et au bout d’une éternité terriblement longue, il entendit un bruit.
C’était un choc sourd, comme un objet tombé par terre. Aux aguets, il leva la tête vers le plafond. Le bruit venait d’en haut, il en était certain.
Un battement de cil plus tard, le même bruit se répercuta, plus fort, cette fois.
D’un geste vif, il dégaina sa dague et sortit en trombe dans le couloir. Il n’avait rien vu, rien entendu. Personne n’aurait pu passer sans qu’il ne le remarque. Quand sa distraction avait-elle été trop grande ? Ou bien, contrairement aux affirmations de Tyeltaran, quelqu’un s’était-il introduit là dans la journée ? Le sang battait ses tempes alors qu’il gravissait l’escalier, aussi rapidement et silencieusement que possible.
La porte de la chambre de Lün était close. Il se figea pendant de longues secondes, l’oreille tendue. Il n’entendait plus rien.
Cela l’inquiéta plus encore.
Il fondit sur la porte pour l’enfoncer. Le verrou n’était pas tiré ; le battant s’ouvrit brutalement sous son impulsion, heurtant le mur contigu avec fracas.
La chambre était baignée de l’obscurité veloutée de la nuit. Les rideaux étaient grands ouverts, soulevés par le vent. Les baldaquins du vaste lit ne laissaient voir que la foison d’oreillers désertés par leur maître. Son regard balaya la chambre sans y déceler le moindre signe de vie.
— Lün, appela-t-il à mi-voix.
Son esprit commençait déjà à envisager tous les scénarios possibles. La lame pointée en avant, le poignet assez délié pour parer une attaque inattendue peu importe sa provenance, il s’avança de quelques pas prudents.
Et il vit la forme ramassée sur le sol, au pied du lit. Caraghon se figea. Quand le vent fit jouer la lumière par l’interstice des rideaux, il reconnut une silhouette humaine.
Il se précipita pour poser un genou à terre auprès du jeune prince. Ses longs cheveux couvraient à demi son visage comme des gerbes d’encre dans l’ombre ; ses yeux étaient clos et son corps inerte comme un cadavre.
Luttant pour ne pas céder à la panique, Caraghon rengaina son poignard en scrutant la chambre d’un dernier regard. Il n’y avait personne, comme il en était déjà convaincu. Alors, se penchant sur le corps de Lün, il chercha son pouls sous la fine étoffe de sa chemise.
A peine ses mains eurent-elles touché sa peau que le jeune homme eut un violent soubresaut. Sa tête heurta le sol en se rejetant en arrière, et une brusque expiration creusa sa poitrine. Caraghon recula aussitôt, les mains levées devant lui en un instinctif geste pacifique. A moitié redressé, un bras levé devant son visage, Lün le fixait avec une expression de pure terreur. Le jeune soldat ne bougea pas d’un cil, sans le regarder dans les yeux, de la même manière qu’il se serait tenu face à un faucon rétif ou un cheval nerveux.
Au bout de longues secondes de silence, Lün souffla d’une voix tremblante :
— C’est vous, hîl Caraghon ?
— Oui, assura doucement celui-ci.
Il se força encore à l’immobilité. La peur dans les yeux du jeune prince s’estompa quelques peu, mais la tension de son corps ne s’était pas relâchée.
— Je vous avais dit de ne pas monter.
Il y avait une note de reproche dans sa voix, mais surtout des vibrations angoissées qui touchèrent Caraghon plus qu’il n’aurait su le dire. Il avait à présent la nette impression d’avoir profané un territoire qui lui était interdit, et s’en sentit honteux.
— Pardonnez-moi, répondit-il avec gêne. J’avais entendu du bruit. J’ai cru…
Lün le regarda fixement, de ses yeux qui luisaient d’un éclat singulier, comme si ses prunelles étaient deux filles de la lune qui avaient trouvé leur place sur son visage blanc. Le jeune soldat remarqua les cernes qui les bordaient, le léger tremblement de sa lèvre inférieure.
— C’est la lune, expliqua le jeune prince d’une voix faible. Elle n’est pas là. J’ai du mal à me contenir.
Caraghon hocha la tête, bien qu’il ne comprenne pas. Lün continuait de le fixer ; puis soudain ses traits se contractèrent, comme sous l’effet d’une violente douleur. Le bras qui le soutenait céda, et son corps s’affaissa contre le fronton du lit.
— Partez, murmura-t-il en cherchant son souffle.
— Qu’est-ce que vous avez ? s’inquiéta Caraghon en se penchant sur le prince prisonnier, incapable de savoir quoi faire. Où avez-vous mal ?
— Partez, répéta résolument celui-ci.
— Je ne peux pas vous laisser comme ça, protesta Caraghon.
Exhalant une pénible expiration, Lün tendit la main vers lui, comme pour essayer de le repousser. Au lieu d’obtempérer, Caraghon s’en empara. Il la tint serrée entre les siennes, sans avoir aucune idée de ce qu’il faisait, guettant les changements d’expression de Lün avec angoisse. Sa respiration était courte et saccadée, et ses yeux vides étaient parcourus de reflets pareils aux sillons d’un lac troublé. Caraghon le fixait en silence, tenaillé par l’angoisse, comme s’il espérait le soutenir par la seule force de son regard. Il n’avait aucune idée de ce qu’était en train de subir Lün et ne pouvait qu’en être un témoin impuissant. Était-ce à cause de la lune, ou plutôt de son absence ? La souffrance qui se lisait sur son visage était-elle la même qui résonnait d’ordinaire dans son chant ?
Il ne sut combien de temps il resta près de lui, avec le sentiment de n’être qu’une gêne inutile, jusqu’à ce que peu à peu, le visage du jeune prince se détende. Sa tête bascula mollement sur le côté, alors que ses yeux quittaient le plafond pour s’égarer sur lui. Il y avait quelque chose d’absent dans ses prunelles, qui donnait l’impression qu’il ne le voyait pas.
Sa main frémit entre les paumes des Caraghon. Il en avait presque oublié combien il la serrait fort. Il fut prêt à la relâcher, mais au lieu de s’envoler, les doigts de Lün pressèrent légèrement les siens comme pour s’y raccrocher.
— Attendez… Je ne vous vois pas…
Son intonation ressemblait à celle d’un enfant perdu, et Caraghon resserra instinctivement son étreinte. Il sentit le jeune homme tenter de se redresser maladroitement, et le soutint par le bras pour l’aider. Lün le laissa faire. Tous les deux assis sur le plancher froid, baignés par la nuit sans étoiles comme s’ils étaient seuls au monde, ils devaient offrir un bien étrange spectacle.
Nerveux, le jeune soldat jeta un coup d’œil aux rideaux tirés, au paravent tiré dans un angle de la pièce, à l’ombre de la cheminée, s’attendant presque à déceler une silhouette tapie.
Il tressaillit en sentant un contact frais sur sa joue. Sa nuque se raidit. Il mit une seconde à réaliser qu’il s’agissait des doigts de Lün qui frôlaient son visage.
Le prince le fixait de ses yeux opalescents, alors que sa main parcourait furtivement son front, sa tempe, avant de redescendre le long de sa joue. S’obligeant à la plus totale immobilité, Caraghon le laissa à son examen silencieux. Ses gestes étaient empreints d’une délicatesse qui lui rappelait les ailes des papillons envahissant les nuits estivales de Makeos. Il redessinait consciencieusement chacun des traits de son visage, comme pour les graver dans sa mémoire.
— Vous avez des traits fins, murmura la voix de Lün. Votre peau a une texture différente de celle de Tyeltaran. Plus sèche. Je la sens aussi plus sombre.
Ses doigts effleurèrent ses paupières, et Caraghon ferma les yeux.
— Il y a beaucoup plus de soleil chez moi qu’ici, expliqua-t-il.
— Est-ce qu’il y a aussi la nuit ?
La question était teintée d’une innocence frappante, pareille à celles des enfants qui s’interrogent sur un monde qu’ils ne connaissent pas encore.
— Bien sûr, répondit Caraghon sans parvenir à retenir un sourire.
Aussitôt, il sentit la paume de Lün se presser contre la courbe de sa bouche, comme pour épouser ce changement dans l’équilibre de ses traits.
— Vous souriez.
— Oui, admit le jeune soldat contre la peau lisse du jeune prince.
Il releva les yeux, pour voir les lèvres de Lün s’étirer à leur tour, animant son visage d’un nouvel éclat – vivant. Caraghon sentit son cœur se serrer d’une émotion qui le surprit par sa violence. Le sourire de Lün ressemblait à celui de Tyeltaran.
Il ne dura que l’espace d’un instant. La lumière qui le nimbait faiblit soudain et se chargea d’une appréhension qui se refléta dans ses yeux. Sa main quitta le visage de Caraghon pour retomber mollement le long de son corps ; elle laissa une curieuse sensation de vide contre la peau du jeune soldat.
— Vous devriez redescendre.
— Pourquoi ? objecta aussitôt Caraghon, répugnant de laisser le jeune prince seul après ce qu’il avait vu. Si vous aviez encore…
— Vous ne pouvez pas m’aider, le coupa Lün avec douceur.
Caraghon voulut glisser sa main sous son bras pour lui offrir son appui, mais le jeune prince le repoussa sans même le regarder.
— Vous devriez descendre, répéta-t-il en se levant avec la grâce fluide d’un serpent.
Il n’y avait plus trace de douleur ni de sourire sur son visage, rien qu’une lourdeur sans émotion qui vieillissait ses traits d’adolescent.
Un bref instant, leurs regards se croisèrent.
— Vous viendrez encore la nuit prochaine ? demanda Lün d’une voix à peine plus haute qu’un murmure.
— Oui, répondit Caraghon, presque à contrecœur. Et aussi longtemps qu’il faudra pour laisser à vos frères le temps de démasquer celui qui vous a voulu du mal.
Il sentit sa gorge se serrer en prononçant ces mots, se demandant s’ils n’allaient pas l’effrayer. Face à Lün, il avait la déstabilisante sensation de voir un enfant dans le corps d’un adulte, et il ignorait comment s’y prendre. Il s’y habituerait peut-être, avec le temps.
— Mes frères, répéta Lün d’une voix absente.
C’était presque comme si ces mots ne lui évoquaient rien.
Au même instant, un souffle de vent s’infiltra entre les rideaux, les soulevant avec paresse, comme les ailes d’un immense oiseau. Dans les volutes sombres couronnant la nuit sans lune, la pluie avait commencé à tomber comme une myriade de perles brillantes. Caraghon se releva, frissonnant sous la brise humide.
Adossé à un pilier du baldaquin, Lün ressemblait à une statue dont la pâleur et les ombres se fondaient avec une parfaite harmonie dans la nuit de la tour. Il ne disait mot et ne regardait rien. Et le jeune soldat, comprenant que son congé lui avait été donné, quitta la chambre sans un bruit.
La sensation d’avoir vécu quelque chose d’important, quelque chose qui lui échappait pourtant, ne le quittait pas.
Eh bien ! Tout comme Caraghon, je pensais que l'assassin avait enfin essayé de frapper à nouveau mais il n'en était rien. Le pauvre Caraghon se sera fait une belle frayeur et je t'avoue que j'étais aussi pas mal inquiète quand il a découvert le corps de Lune-chou inanimé au pied de son lit. J'ai eu peur qu'il ne soit arrivé trop tard (même si je me doute bien que tu ne l'aurais pas tué si tôt dans l'histoire, le pauvre). Je craignais surtout que le tueur soit toujours dans les parages et qu'il surgisse d'un coin d'ombre pendant que Caraghon ne regardait pas. Ouf, ça n'a pas été le cas.
Je me demande si c'est important que Caraghon soit à ce point envoûté par le chant de Lune-chou ? Je me doute que Lune a un pouvoir particulier, qu'il est plus qu'un simple prince prisonnier d'une tour mais je meurs de curiosité de savoir ce qu'il cache, ce qui lui arrive, ce qu'il est vraiment ! Et je me demande si son chant n'est pas en train de monter à la tête de Caraghon et de Tyel (car j'ai noté dans le précédent chapitre que, contrairement à Alàtar qui en a peur, Tyel, lui a écouté le chant comme Caraghon). A voir...
J'ai beaucoup aimé le moment où Lune-chou prend le temps de regarder Caraghon avec ses mains. C'était très doux, et c'était le premier vrai rapprochement entre les deux, j'ai trouvé ça très bien fait et j'espère vraiment que Lune-chou va peu à peu s'ouvrir à Caraghon et devenir son ami. Au moins, il ne serait plus aussi seul, dans sa tour, ce serait un soulagement. Maintenant... qu'est-ce qui lui est vraiment arrivé ? J'ai l'impression qu'il est mort pendant un petit moment puis qu'il est revenu à la vie. Est-ce qu'il aurait un espèce de don de prescience ou bien est-ce qu'il nous fait des sorties de corps ? Et quelle rapport avec la lune ? Raaah ! Le mystère s'épaissit de plus en plus, vilaine ! Tu joues avec nos nerfs xD
Bref, encore un chapitre que j'ai beaucoup aimé. Certes, on ne voit plus beaucoup Caraghon et Tyel ensemble mais... étrangement, ça ne me manque pas (bon, je ne serais pas contre un petit moment fluffy entre eux, hi hi !) parce que ce qui se passe à côté est suffisamment intéressant pour me tenir accrochée à la lecture. C'est la force de tes personnages, ça =D
Sur ce, je te laisse pour ce chapitre, je vais essayer d'en lire encore un autre (le temps me manque T.T) et soit on se retrouve en bas du prochain chapitre, soit ce sera pour une autre fois =D
Natsunokaze
Mhhh.... ben tu mourras encore un peu de curiosité parce que les réponses vont traîner à arriver ^^ mais en effet son chant à un effet différent selon les gens , et Cara l'aime beaucoup visiblement xD
Ravie que ce passage t'ai plu, j'avoue que j'ai adoré l'écrire aussi ^^ de manière générale les passages avec Lün sont géniaux à écrire pour moi, même si difficiles aussi.
On verra bien comment avance leur relation ;) il risque d'avoir un peu de mal à s'ouvrir, mais qui sait... et désolée pour tes nerfs mdr, promis tu auras une indemnité si tu tiens jusqu'à la fin xD
Oui c'est vrai que c'est une partie où on ne les voit plus trop, mais il faut bien qu'on s'occupe des autres pans de l'histoire ! Super si ça t'intéresse toujours, même si je suis consciente que le manque de rythme est à corriger...
Superbe chapitre qui se lit facilement. On a l'impression d'en apprendre plus et en même temps, on survole toujours Lun ahaha. Je pensais entrevoir une scène d'action mais ce fût une scène intime. Très belle. Hâte d'en lire plus. ❤️
Ahah tu t'attendais à une scène d'action avec moi ? Sérieusement ? XD En tout cas ravie que ce chapitre t'ai plu quand même ^^
Je suis sur la starting-blocks pour la suite !
J'essayerai de publier bientôt ! Bisous <3
Est-ce que j'ai flippé pendant un moment, croyant qu'il allait embrasser Caraghon ? OUI, OUI et OUI ! 😭😂
C'était super touchant, comme Caraghon j'ai l'impression d'avoir vécu quelque chose d'important, mais sans encore savoir quoi 😅
Hâte de connaitre la suite <3
Et encore merci pour tes commentaires trop gentils ❤ j'essaye de mettre la suite rapidement mais j'ai quelques difficultés avec le chapitre suivant donc bon...
J'aime bien son dilemme concernant le fait d'être obligé de cacher ce qu'il fait tous les soirs, ça colle parfaitement au personnage !
Aussi, l'image des doigts comme les ailes de papillon, c'est classique... mais renvoyer ça à un endroit précis de ton univers, c'est super bien trouvé et du coup ça rend l'image bien plus intéressante, c'est trop cool !
Non en vrai ça me fait vraiment plaisir que tu aimes bien ce personnage 🥰 oui d'accord c'est un pauvre bout de chou il faut pas avoir peur gnagnagna...
Et merci beaucoup ! J'ai eu un peu de mal avec cette partie, et encore maintenant je n'en suis pas encore vraiment satisfaite ^^ (oui je sais je ne suis satisfaite de rien mais bref xD)
Super si l'image te plaît aussi ! J'ai déjà dû le dire mais ce que je préfère c'est vraiment insérer ce genre de détails propres à l'univers ;)