Chapitre 25 : Une fête sur la plage

Notes de l’auteur : Bonne lecture !

 

Playlist Max :

Die young – Kesha

 

 

***

 

 

— Une sortie à la plage ? répétai-je, perplexe.

— Mais oui ! s’exclama Max avec enthousiasme. Ça va être génial !

Je fixai mon amie, blasée. Dans mes bras, Alex lisait tranquillement un livre sur le street art sans même porter attention à sa sœur.

Voilà une cinq jours qu’il avait ouvert les yeux et qu’un soulagement enivrant nous avait envahi. Après de nombreux examens et la promesse de revenir prochainement pour un check-up, Alex avait pu quitter l’hôpital. Dès lors, je ne le quittais plus d’une semelle, m’assurant avec un zèle parfois un tantinet excessif qu’il se porte bien. Si mon comportement surprotecteur en agaçait certains ou en amusé d’autres – Max en particulier se bidonnait à chaque fois que j’avais le malheur de lui tirer la chaise ou de lui apporter quoi que ce soit – cela ne semblait pas gêner mon malade outre mesure. Bien au contraire, depuis sa sortie de l’hôpital, il rayonnait.

Dans les faits, il se remettait assez vite si on omettait cette impressionnante attelle qui lui maintenant le pied en place. Hormis cela, il n’avait d’ores et déjà plus besoin de porter d’écharpe pour son épaule et ses plus petites contusions se résorbaient doucement, ne laissant bientôt plus qu’une série de petite croûtes brunâtre et quelques tâches jaunes de ci de là.

Et en ce matin de premier septembre, Max avait lourdement insisté pour organiser l’une de ses réunions où elle nous balançait ses idées saugrenues. Aujourd’hui, deux nouveaux membres venaient gonfler nos rangs dans le salon des jumeaux, un Tom un peu confus et un Jules qui avait l’air encore un peu mal à l’aise.

J’avais d’ailleurs été surprise de le voir arriver. Après ce qu’il s’était passé à l’Adonis je pensais qu’il resterait encore un peu à l’écart. Mais on m’avait rapidement expliqué que, quelques jours plus tôt, Max et lui s’étaient expliqué. Il apparaissait également que Paul avait fini par s’en aller, car on ne le revit plus, même en ville, et avait supprimé Max de tous ses réseaux sociaux.

— Bah, il s’en remettra, avait-elle philosophé, à mon plus grand étonnement.

En outre, il semblait qu’elle et Jules s’entendaient encore mieux qu’avant, si c’était possible. Je les soupçonnais fort de préparer le terrain avant une grande annonce. Le genre d’annonce qui nous aurait donné matière à les vanner pendant un mois entier. Peut-être même plus. Avec le cirque qu’elle nous avait fait quand Alex et moi avions annoncé sortir ensemble, nous avions bien droit à une petite revanche.

Mais revenons à notre réunion.

La nouvelle idée géniale de Max ? Nous emporter tous autant que nous sommes à la plage. Une idée qui suscita bien peu d’enthousiasme parmi nous. Mais, puisqu’il s’agissait de Max et que notre alien préféré ne réagissait jamais comme les autres, notre silence ne la calma pas dans ses plans, bien au contraire, cela la galvanisa.

— Allez les gars, c’est l’été ! s’enflammait-elle. Et on n’en a pas encore profité comme il se doit !

— Excuse-moi, mais tu n’es pas sensée travailler au Billie’s cette aprèm ? demandai-je en fronçant les sourcils.

Max se dandina d’un pied sur l’autre, embarrassée. Je fis la moue. Mouais.

— Oui, bon, c’est vrai mais… C’est les vacances, bon sang ! On vient de finir le lycée, il est clairement temps qu’on aille s’amuser, vous ne croyez pas ?

— À la plage ? insistai-je, toujours peu convaincue.

Personnellement, j’avais beau avoir grandi au bord de la mer, la perspective d’y remettre un orteil – surtout à cette saison – me filait des boutons. J’en avais de l’urticaire rien que d’y penser !

En désespoir de cause, Max se tourna vivement vers les garçons. Si Jules et Tom sursautèrent, Alex demeura tout à fait placide, absorbé par sa lecture. Il faisait semblant, bien sûr. La preuve, Max n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il la devança.

—  Ne compte pas sur moi, lâcha-t-il platement sans détacher les yeux de son magazine. Tu sais très bien que je n’aime pas la plage.

Max gonfla les joues avant de se tourner vers Romy qui haussa des épaules, un petit sourire contrit aux lèvres. Elle se tourna finalement vers Tom et Jules qui semblaient rapetisser sous son regard.

— Moi j’aime bien la plage, osa dire Jules.

Alex émit un reniflement dédaigneux qui nous étonna tous.

— C’est bizarre, ça ne m’étonne pas, se moqua-t-il tranquillement en tournant la page.

Jules piqua un fard et je donnai une petite tape sur l’épaule d’Alex – celle qui n’avait rien, cela va sans dire.

— On avait dit gentil, le grondai-je gentiment, ce qui m’attira les rires étranglés de Romy et Tom.

— Il a couché avec ma sœur et a provoqué une bagarre que tu as dû gérer, répondit-il sereinement, j’ai droit à un joker.

Les deux concernés s’empourprèrent. Pour toute réponse, je claquai la langue.

Sentant vraisemblablement que cette conversation n’aurait pas de fin s’il ne s’en mêlait pas, Alex referma d’un coup sec son magazine et posa les yeux sur sa sœur, le tout en retenant un profond soupir.

— Et c’est quoi cette soudaine obsession pour la plage ? la relança-t-il sans se soucier du rouge qui lui brûlait les joues. Tu détestes le sable et tu ne sais même pas nager.

Max tapa du pieds en agitant les bras en moulinets irrités. À la voir faire, on aurait dit une enfant qui faisait un caprice. Constat que je ne fus certainement pas la seule à faire vu les expressions incrédules des garçons. Alex, lui, demeurait imperturbable.

— Mais Alex, c’est bientôt la fin de l’été ! Quoi de mieux qu’une sortie à la plage ?

— Tu veux dire, à part éviter un coup de soleil mémorable et une foule d’abrutis ? demanda-t-il sur un ton si plat qu’il m’arracha un rire.

Max grogna de frustration quand Tom se redressa brusquement.

— Et si on y allait le soir ? proposa-t-il.

Tout le monde se tourna vers lui.

— Il y a encore mieux pour fêter la fin de la saison et ton rétablissement, affirma-t-il, une soirée sur la plage !

— Avec des feux d’artifice ? s’enthousiasma Max.

— Ce serait illégal, lui rappela froidement Alex.

— Seulement si c’est une plage communale, les coupa Romy avec un sourire tranquille.

Notre attention tomba sur elle en même temps que le silence.

— Tu crois que tes parents seraient d’accord ? demandai-je au bout d’un moment.

Elle haussa faiblement des épaules.

— On peut toujours demander. De toute façon ils n’y vont presque jamais ces derniers temps.

— Demander quoi ? questionna Jules, perdu.

— Ils ne vont pas où ? renchérit Tom en même temps.

Nous les considérâmes avec surprise.

— Ses parents sont riches, se contenta de lâcher Alex avant de replonger dans son magazine.

— Ils ont une plage privée, ajoutai-je sereinement.

— Et une petite maison vraiment trop belle juste au bord de mer, compléta Max l’air rêveur.

Tom et Jules ouvrirent de grands yeux hallucinés. Ils braquèrent leur attention sur Romy et parurent la voir pour la première fois. Tom fronça même les sourcils, et à son expression, je devinais qu’il était en train de se demander si on ne se payait pas leur tête.

— Quoi ? Vous la harcelez depuis la primaire et vous ne le saviez même pas ?

Ils secouèrent lentement la tête, atterrés, et nous éclatâmes d’un grand rire.

 

***

 

J’ai toujours aimé cet endroit. La maison de plage de Romy n’était pas aussi grande qu’on pourrait le penser. Composée de deux pièces – un salon-salle à manger et une unique chambre pourvue d’une salle d’eau – elle n’offrait pas le luxe qu’on pourrait s’attendre d’une famille riche, mais un espace agréable en dehors du temps qui avait de quoi faire rêver.

Dressée sur pilotis à quelques kilomètres de la mer, elle se trouvait abritée dans une crique dont l’accès était tellement bien caché dans les fourrés que personne, pas même un touriste égaré, n’aurait su la trouver. Romy elle-même, qui n’y avait plus mit les pieds depuis près de deux ans, eut quelques difficultés à retrouver le chemin. Sans parler de la difficulté que représenta la descente de l’escalier de pierre naturelle qui liait la crique au sommet de la falaise pour Alex. Très franchement, si Tom et Jules n’avaient pas été présents pour le soutenir, je ne crois pas qu’on aurait réussi à le faire passer. Pas sans quelques blessures supplémentaires en tout cas.

Mais, en arrivant aux abords de la maison, je me dis que cette aventure en valait carrément la peine.

Avec ses murs d’un blanc laiteux bien entretenu, on aurait pu la prendre pour un immense coquillage poli par les vents marins posé sur la plage. Une petite terrasse joliment aménagée surplombait la langue de sable. Des lampions avaient été accrochés sur la structure qui abritait la terrasse, pendues par des cordes qui lui donnait un air rustique tout à fait charmant.

À l’intérieur, de nombreux coquillages, exotiques pour la plupart, décoraient chaque surface. Une petite bibliothèque débordait sous les livres à l’entrée, juste en face d’une petite kitchenette qu’Alex essaya d’investir malgré mes tentatives pour l’en dissuader. De leur côté, Romy s’était jetée sur la bibliothèque, s’émerveillant des livres qu’elle y avait oublié alors que les garçons et Max déballaient sur la table de la salle à manger tout ce qu’on avait ramené.

— Arrête de t’agiter, grondai-je Alex en l’emportant d’autorité dans l’un des fauteuils du petit salon.

— Et maintenant, tous en maillot ! clama Max en se précipitant dans la chambre pour se changer.

Elle en ressortit moins d’une minute plus tard dans un deux pièces rouges à imprimé noir avant de se précipiter dehors. Le temps que je batte des paupières une fois, Jules courut à sa suite, lui aussi changé. Romy prit un peu plus de temps, arborant timidement son nouveau maillot de bain une pièce d’un rose pastel adorable. Elle releva ses cheveux en une queue de cheval, attrapa la bouée en forme de donut qu’elle avait apporté et me confia ses lunettes avant de suivre le mouvement en compagnie de Tom qui l’attendait. J’accompagnai Alex sur les sièges de la terrasse où nous les regardâmes s’amuser comme des fous à barboter dans l’eau.

— Et dire que je ne pourrais même pas te voir en maillot, soupira théâtralement Alex à mon côté.

Avec son attelle, il lui était impossible de les suivre, et même s’il ne laissait rien paraître, je savais qu’au fond il était frustré de ne pas pouvoir se joindre aux autres.

— Pleure tant que tu veux, lui souris-je, amusée, je préfère de loin rester ici avec toi que de chahuter dans l’eau en te laissant de côté.

— Quelle noble dame tu fais, ricana-t-il.

— C’est l’une de mes plus grandes qualités, affirmai-je en rejetant une mèche en arrière de manière hautaine.

Alex rit et m’attira à lui pour me prendre dans ses bras.

L’après-midi fut riche en émotion et quand il commença à se faire tard, on s’organisa un pique-nique sur la terrasse. Moins d’une heure après, le soleil commençait à décliner, nimbant le ciel de superbes nuances de jaune et d’orange.

Max était repartie en trombe sur la plage pour s’amuser, suivie de près par tous les autres alors que je rejoignais Alex sur les marches menant à la maison. Assise juste derrière lui, je l’entourai de mes bras et il se laissa aller contre moi, heureux.

— Finalement, cette sortie à la plage n’était pas une si mauvaise idée, lança-t-il de but en blanc.

Je souris et vins l’embrasser dans le cou. Devant nous, Tom, Jules, Max et Romy s’amusaient comme des enfants. Max poursuivait les trois autres avec un crabe qu’elle était allée chercher dans les rochers qui bordaient la crique, provoquant les hurlements et les rires des trois autres.

— Tu as raison, souris-je en retenant un rire quand Jules se prit les pieds dans une motte de sable et tomba de tout son long en essayant de fuir le crabe de Max.

Au final, elle le lui lança en pleine figure. Par chance, le crustacé n’eut pas le temps de pincer le nez de Jules et rebondit simplement sur son visage. Mais l’attaque les fit tant rire qu’il partit aussitôt à la charge pour se venger.

— Tu ne trouves pas qu’on a l’air de parents qui surveillent leurs enfants ? se fit la réflexion Alex.

— C’est vrai, m’amusai-je. Mais je n’irai certainement pas courir après ta sœur pour lui dire d’arrêter de chasser les mouettes.

Alex éclata de rire, puis un silence agréable plana entre nous, seulement troublé par les cris de nos amis. Nous en profitâmes pour contempler le soleil se coucher lentement à l’horizon. Lorsque ses derniers rayons disparurent tout à fait, ne laissant qu’un ciel au délicat velouté de mauve et de jaune, Tom se sépara du groupe et vint vers nous. Il nous dépassa avec un clin d’œil avant de rentrer fouiller nos sacs à l’intérieur.

Romy, qui avait aperçu les premières étoiles briller dans le ciel, était en train de les pointer en citant leur nom à Max et Jules quand Tom revint avec une boîte de cierges magique dont il nous tendit deux baguettes.

— Je sais que ta sœur espérait quelque chose de plus spectaculaire, expliqua-t-il avec un sourire un peu contrit, mais je me suis dit que ce serait plus prudent.

— Sage décision, approuva Alex avec un hochement de tête en recevant son cierge.

Tom lui sourit et partit retrouver les autres pour leur distribuer les leurs. Max exulta en les voyant et sauta même sur Tom pour le serrer dans ses bras avant de lui piquer deux cierges et de se dépêcher de les allumer.

— Je suis content, avoua subitement Alex alors que j’allumais nos cierges.

Ces derniers se mirent aussitôt à crépiter, faisant jaillir des étincelles que nous gardâmes à bonne distance.

— De quoi ? questionnai-je en me penchant sur son épaule.

Le sourire d’Alex se fit plus grand en regardant les autres s’émerveiller de leurs étincelles. Max se mit même à courir dans tous les sens, une baguette dans chaque main, sous les rires des autres.

— De voir que ton frère et Jules ont vraiment changé. C’est agréable de les voir s’amuser ainsi.

Puis, après un silence, il ajouta :

— Tu sais, je ne pense pas qu’ils aient été très heureux durant tout ce temps. À mon avis, ajouta-t-il sereinement, ils luttaient contre des démons dont nous n’avions pas conscience.

— Qu’est-ce que tu veux dire ?

Alex prit ma main pour la porter à ses lèvres avant de m’offrir un sourire.

— Je pense qu’ils n’ont encore jamais osé être eux-mêmes. Je pense même que s’ils nous ont pris en grippe tout ce temps, c’est uniquement par jalousie. Parce qu’on n’en a jamais rien eu à faire de l’avis des autres, parce qu’on était nous, pour nous, et avant tout.

J’y réfléchis un instant, mon regard se promenant de l’un à l’autre. En y repensant, c’est vrai qu’ils avaient l’air bien plus épanouis depuis notre réconciliation. Jules rayonnait et Tom… Tom ne m’avait jamais paru aussi heureux qu’à cet instant précis alors même qu’il luttait pour éviter les étincelles que tentaient de lui lancer Max en le poursuivant avec ses cierges.

— Je crois que tu as raison, approuvai-je après un moment. Pour moi, Tom a toujours été un grand geek dans l’âme, pas le genre à fumer derrière le lycée ou à organiser de grandes soirées alcoolisées. Une soirée jeu de rôle lui irait bien mieux.

— Quant à Jules, reprit mon grand blond en le regardant rire aux éclats alors que Max se battait avec Tom pour avoir de nouvelles baguettes après avoir fait tomber les siennes dans le sable, je crois qu’il n’a jamais trop su ce qu’il voulait, ni qui il était. D’ailleurs, quand je repense à cette soirée chez lui, je ne peux pas m’empêcher de penser que ses parents ne doivent pas être très présent dans sa vie. À mon avis, il a simplement dû s’adapter pour survivre, suivre le mouvement pour éviter de finir seul. Si on lui laisse sa chance, je suis sûr qu’il pourrait nous surprendre.

En les regardant chahuter, je songeai qu’Alex avait probablement raison et ce constat me réchauffa le cœur.

Je serrai Alex un peu plus fort contre moi.

— Tu es extraordinaire, lui murmurai-je à l’oreille.

— Oh, est-ce une invitation ? demanda-t-il taquin.

— Ça le sera quand ta jambe et à peu près toutes tes ecchymoses iront mieux.

Il se renfrogna.

— Tsss… Cruelle créature, ronchonna-t-il, me faire languir comme ça…

— Il ne fallait pas jouer les X-Men à essayer d’arrêter une voiture à main nue, roucoulai-je dans son cou.

— Je ne jouais pas ! s’insurgea-t-il en essayant de se retourner. Cet enfoiré m’a foncé dessus après avoir grillé un feu !

Tiens, j’ignorais ce détail… Qu’importe !

J’enfouis mon visage dans son cou, respirant à plein poumon son parfum. Qu’est-ce que ça m’avait manqué !

— Je sais… soufflai-je en le serrant un peu plus étroitement.

Alex se raidit dans mes bras avant de pousser un long soupir. Lentement, maladroitement, il se retourna pour me faire face et repoussa des mèches roses de mon visage.

— C’est fini maintenant, murmura-t-il doucement. Je vais bien.

Je lui souris faiblement et m’apprêtais à lui répondre quand la voix de Max retentit quelque part derrière lui.

— Bon, c’est pas bientôt fini ces roucoulades ! s’impatienta-t-elle et je sentis Alex s’agacer sérieusement.

— Parce que tu ne passes pas ton temps à roucouler avec un certain Jules, toi ? la railla-t-il avec humeur en se retournant.

Le visage de Max s’embrasa alors qu’il revenait à moi et je ne pus m’empêcher de rire alors même qu’il m’embrassait, bien que je ne sache pas trop si c’était pour faire enrager un peu plus sa sœur ou par simple envie. Peut-être les deux.

Lorsqu’il s’écarta enfin, on entendit Max grogner derrière lui et le sourire d’Alex se fit plus malicieux.

— Vous aurez le temps plus tard, se ragaillardit-elle, venez plutôt par ici !

Nous nous regardâmes un instant avant d’en rire.

— Puisque l’Imperator Furiosa l’ordonne, maugréa-t-il en se mettant difficilement debout.

Je passai un bras autour de sa taille pour le soutenir et l’aidai à marcher jusqu’aux autres. Tom se détacha rapidement du groupe pour venir nous aider. Parvenu leur hauteur, Max s’illumina d’un grand sourire et nous distribua à tous un nouveau cierge magique – les derniers de la boîte – que nous fîmes étinceler en cercle.

— À notre nouveau groupe, dit-elle avec émotion.

Voir l’éclat dans ses yeux termina de tous nous émouvoir.

— À notre tout nouveau groupe, répétâmes-nous d’une même voix.

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