Olivia attendait, de plus en plus anxieuse. Elle était parvenue à rassembler les affaires que Tilma avait disséminé de part et d’autre, et transporté le tout jusqu’à une petite butte discrète à flanc de falaise, là où le paysage était si époustouflant. Sortir du camp sans se faire repérer n’avait pas été particulièrement difficile : elle avait apporté un repas à la sentinelle, dans lequel elle avait ajouté un sachet de somnifère (des plantes que Tilma avait séché et réduite en poudre). La femme avait très impressionné par sa présence (la protégée de l’Ark en personne !) et obnibulée par son désir de faire bonne impression, ne s’était doutée de rien. Olivia était restée avec elle, ayant également apporté sa propre gamelle qu’elle s’était proposée de prendre en sa compagnie. Lorsque la sentinelle s’était enfin endormie, elle l’avait installé contre un arbre, à l’écart. Si l’entreprise n’avait pas manqué d’adrénaline, tout s’était déroulé comme prévu.
Olivia se demandait si Tilma avait réussi à délivrer Alek, consciente qu’elle ne disposait que de peu de temps avant qu’on ne se remarque leur absence. Aram l’attendait surement pour l’habituel somptueux souper et cette perspective la fit frissonner.
Elle entendit soudain un bruissement de feuilles : quelqu’un arrivait dans sa direction. Olivia se cacha derrière un tronc : une silhouette déboula à quelques mètres d’elle. Elle l’aurait reconnu entre toute.
— Alek !
Le voir enfin lui procura une joie immense. Il se retourna aussitôt.
Mon Dieu, il avait été torturé.
Son visage blafard portait d’affreuses marques violacées et ses cheveux paraissaient également clairsemés en plusieurs endroits, comme si on les lui avait arrachés. Alek parvint tout de même à lui adresser un sourire.
— Lili !
Sans crier gare, il se précipita sur elle et la serra fort dans ses bras. Olivia se laissa faire, s’enivrant de l’odeur de l’homme qui lui avait tant manqué.
— Tu vas bien ? Tu n’as rien ? s’inquiéta-t-il en l’observant sur toutes les coutures.
Il ne la laissa pas lui répondre.
— Olivia, nous devons partir. Maintenant. Nous avons peu de temps.
— Mais…et Tilma ? Où est-elle ?
— Elle va nous rejoindre. Elle s’occupe de couvrir nos arrières.
— Que…quoi ? Que s’est-il passé ?
L’affolement commençait à la gagner. Le type qui avait été lapidé…Tilma subirait le même sort si on la capturait. Il fallait intervenir ! Alek lui prit le visage entre ses deux mains, la forçant à le fixer dans les yeux.
— Ecoute-moi s’il te plait : il ne va rien lui arriver. Elle m’a dit de te trainer de force si tu refusais de me suivre.
Ça ressemblait bien à Oclamel.
— Bon…ok, balbutia-t-elle
Elle avait du mal à faire la part des choses. Elle avait d’abord été soulagé de voir Alek, mais ce soulagement avait immédiatement fait place à un sentiment assez indescriptible. Ça partait de la poitrine, une douce crispation, et ça remontait jusqu’à sa nuque comme une caresse. Elle se sentait coupable de ressentir cela alors même que Tilma était peut-être en danger, ce qui ajoutait à son trouble.
Alek ne l’avait toujours pas lâché : ses traits labourés rendaient son expression difficile à déchiffrer. Il sembla hésiter, avant de lui murmurer :
— Olivia… tu n’ignores pas les sentiments que je te porte. J’aimerais que… tu m’accorde une place dans ta vie. Tu as donné du sens à mon existence, à un tel point qu’il m’est difficile de l’exprimer. Tu n’as qu’un mot à dire et je t’offrirais la vie tranquille à laquelle tu aspires, loin d’ici.
Sa voix tremblait d’émotion. Il continua, le regard brillant :
— Leurs combats ne sont pas les nôtres. Tu ne leur dois rien. Pars avec moi. Tu auras ta maison, ta boucherie, tout ce que tu désires. Je prendrais soin de toi, je te respecterais, de toute mon âme je…
Les mots moururent sur ses lèvres. Il avait approché son visage bouleversé tout près du sien. Olivia lui caressa la joue et il ferma les yeux. Lentement, elle posa ses lèvres sur les siennes. Le baiser effaça tout ce qui les entourait. Il n’y avait que lui, la douceur de sa bouche, le goût de l’éternité. Elle avait l’impression d’embrasser pour la première fois, rien n’était comparable à l’onde qui la submergeait. Jamais l’union de deux êtres n’avait paru si évidente. Deux âmes qui après l’errance et la solitude se reconnaissaient et se retrouvaient, enfin.
Ils se regardèrent, aussi étourdi l’un que l’autre par ce qu’ils venaient de vivre. Un bonheur à l’état pur illuminait le visage d’Alek. Elle le trouva magnifique.
Olivia eut l’impression que la lumière prenait possession de son corps, lui donnant une conscience extraordinaire de la plus infime de ses cellules, du sang qui pulsait dans ses veines jusqu’aux battements de son cœur.
Et elle sentit.
L’amour d’Alek. Elle n’aurait su l’expliquer, mais elle le vivait comme s’il avait fait partie d’elle-même. C’était immense, sans limites, d’une beauté inouïe… Elle versa une larme, submergée par tant de sublime.
Soudain, Alek se mit à tituber. Elle le vit se cambrer de douleur et s’effondrer par terre. Au plus fort de ses crises, elle ne lui avait jamais vu une telle expression. La souffrance était si grande qu’elle l’empêchait d’hurler. Il ne tint pas longtemps : ses yeux roulèrent sur eux même, laissant voir deux globes blancs, puis il perdit connaissance.
L’espace de quelques secondes, Olivia eu à son tour l’impression d’être en enfer : son corps brulait tout entier. Cette sensation, atroce, d’être plongé dans un lit de flamme. A demi lucide, elle essaya de ramper jusqu’à son sac.
… faire n’importe quoi, pourvu que la douleur cesse… Pitié… La mort était préférable…
Et puis ce fut le néant.
Olivia se réveilla avec l’impression d’avoir fait un mauvais rêve. Elle mit un instant avant de se souvenir où elle se trouvait. Elle reprit brusquement ses esprits en apercevant Alek qui gisait à côté d’elle. Son cœur fit un bond dans sa poitrine : il baignait dans une mare de sang. Elle se jeta auprès de lui.
Que… qu’est ce qui s’est passé ?!
Autour de lui s’étalait un amas gluant et sanguinolent…on aurait dit un tas de plume aggloméré. L’odeur était épouvantable. Olivia pressa ses doigts contre le cou d’Alek : il était encore vivant. L’urgence de la situation la heurta de plein fouet : il allait se vider de son sang. Elle se jeta sur son sac, fouillant comme une folle à la recherche de la crème cicatrisante.
Il n’en restait qu’une petite coupelle.
Avec l’énergie du désespoir, elle attrapa l’un de ses vieux tee-shirts et tenta de faire une sorte de cataplasme en y étalant le baume. Elle revint auprès du corps d’Alek. Il était torse nu, le haut de ses vêtements ayant explosé de manière inexplicable. Olivia essaya de localiser la plaie parmi la chair putréfiée et les plumes. Impossible. Ne voyant pas d’autres solutions, elle lui versa une gourde remplie d’eau sur le dos. Pas une parcelle de peau ne semblait avoir été épargnée, et ça continuait à pisser le sang. Olivia prit le cataplasme et l’étala du mieux qu’elle put entre les deux masses gluantes qui semblaient littéralement sortir de ses deux omoplates. Elle appuya de toutes ses forces pour stopper l’hémorragie, et prit à nouveau le pouls, qui ralentissait de plus en plus.
— Au secours ! S’il vous plait !
La jeune femme s’époumona entre deux sanglots, faisant fi de toute prudence. Il fallait qu’il soit sauvé. Il ne pouvait pas mourir. Pas lui
— Aller Alek, tiens bon ! A L’AIDE !!!
Son cri avait été entendu. Idylle apparut dans la clairière : elle eut un premier mouvement de recul en les apercevant, puis, reconnaissant la bouchère, les fixa sans mot dire. Olivia l’aurait embrassé de soulagement.
— Idylle ! J’ai besoin d’aide, il va…il va... Je t’en prie Idylle, va me chercher de quoi le soigner !
L’adolescente ne répondit pas et disparut dans la forêt. Je vous en supplie, pourvu qu’elle fasse suffisamment vite. A peine deux minutes plus tard - qui lui parurent durer une éternité – la fille de Bruno refit son apparition.
— Idylle ! Est-ce que tu as…
Les mots restèrent suspendus sur ses lèvres. Idylle Emargie la toisait avec un rictus mauvais.
— Commandant Medon, appela-t-elle, ils sont ici !
Clovis débarqua à son tour, il avait couru. Il marqua un arrêt devant la scène qui s’offrait sous ses yeux : Alek inconscient, le dos gravement ouvert et couvert de plumes ; Olivia proche de la rupture et le sang jusqu’au coude, tentant l’impossible pour contenir l’hémorragie avec un morceau de chiffon. Le visage de Medon passa par toutes les expressions : la stupéfaction, l’incompréhension, l’espoir et enfin la détermination. Il sortit son sabre de son fourreau et avant qu’Olivia ait eu le temps de pousser un cri, il transperça Idylle de deux coups en pleine poitrine. La jeune fille hoqueta de surprise, les yeux révulsées, et tomba à genou. Elle vomit un flot de sang avant de s’écrouler tête en avant. Morte.
Olivia ouvrit la bouche, estomaquée.
— Qu’avez-vous fait ?!
— Il n’y avait pas le choix, elle vous avait vu. Est-il encore en vie ?
— Oui.
Cette certitude la surprit elle-même.
— Aide-moi à le transporter. Vous ne pouvez pas rester ici. La moitié du camp est à vos trousses.
Olivia ne chercha pas à discuter. Clovis semblait prendre les choses en main. Sans prendre de gants, il souleva Alek et le hissa sur ses épaules.
— Ça ira. Il est léger.
Le Commandant se mit à trottiner, Olivia sur les talons. Il faisait à présent entièrement nuit. Le sang continuait à couler le long du dos d’Alek, s’écrasant sur le sol en grosses gouttes. Olivia fit une coupe avec une main pour recueillir le liquide, afin qu’on ne puisse pas les tracer. Clovis s’arrêta près d’un énorme rocher, tel qu’on en trouvait de nombreux similaires disséminés sur toute la montagne.
— Il y a une cavité ici. Vous allez vous cacher et surtout pas un bruit, compris ? Je reviens dès que possible te donner de quoi le soigner. Il faut un linge plus grand pour l’empêcher de saigner. Tu as ça ?
— Oui, renifla Olivia.
— Enveloppe-le dedans et serre bien. Tiens bon Omahe.
Il déposa Alek dans un grand trou formé sous le rocher et dissimulé par des arbustes touffus puis disparut en un éclair. Olivia sortit une couverture d’un des deux sacs qu’elle avait emportés, l’enroula tant bien que mal autour d’Alek et tira de toutes forces. Le tissu s’imbiba de sang mais le garrot eu l’air de fonctionner. Epuisée, elle prit Alek dans ses bras et embrassa son front brulant. Il paraissait si fragile.
Elle resta dans cette position un temps indéterminé, priant pour qu’Alek survive. Des bruits lui parvenaient du dehors, ceux de pas foulant les brindilles et les cris des résistants qui s’interpellaient :
— Rien à signaler par là-bas ?
— Non j’ai passé le terrain au peigne fin, ils ne sont pas ici.
— Fait suer ! Tu crois qu’ils vont nous faire chercher toute la nuit ?
— Je n’espère pas. Ça ne servirait à rien de toute manière, on n’y voit déjà plus un krut à un mètre.
Une lumière s’étira sur le sol à proximité de leur cachette. Olivia retint son souffle, enfouissant son visage dans les cheveux d’Alek. La flamme de la torche s’évanoui petit à petit. Elle entendit à nouveau des pas.
Clovis passa sa tête dans l’ouverture du trou. Il chuchota :
— Comment va-t-il ?
— Je ne sais. Il n’a pas repris connaissance.
— Fais-moi un peu de place.
Il s’assit à côté d’eux.
— J’ai ramené ce que l’on peut trouver de mieux.
Doucement, ils retournèrent Alek sur le ventre et lui enlevèrent la couverture-garot. Clovis désinfecta le plus rapidement possible, enlevant un à un les morceaux de peau pourrie et de tissu. Il appliqua une poudre qui au contact du dos se transforma en un gel blanc pareil à un immense pansement. Il attendit que celui-ci soit sec puis posa une longue bande de gaze fine sur plusieurs épaisseurs.
Olivia prit le poignet d’Alek.
— Je ne sens plus son pouls…
— Calme-toi. Sa tension a dû chuter car il a perdu beaucoup de sang. Attendons de voir comment son état va évoluer d’ici demain matin.
Clovis se remit debout.
— Je dois partir, je prends d’énormes risques en venant ici. Tu trouveras dans mon sac des provisions et de l’eau : essaie de l’alimenter si possible, au moins de le désaltérer. Veille à ce qu’il n’est ni trop chaud ni trop froid. Tu arriveras à gérer ?
Olivia acquiesça et se retrouva à nouveau seule avec Alek, dont le visage avait pris une blancheur très inquiétante. Elle le recouvrit de tous ses vêtements pour l’empêcher de prendre froid et l’installa sur le côté, la tête sur ses genoux. Toute la nuit, elle veilla sur lui, inondant ses joues de larmes salées.
Tilma… qu’était-il arrivé à Tilma ? Avait-elle réussi à se cacher, comme eux ? La possibilité qu’elle ait été tué lui comprimait la poitrine.
Et Alek… que s’était-il passé ? Elle se souvenait d’avoir vécu une sensation extraordinaire lorsqu’ils s’étaient embrassés. Ensuite, il y avait eu cette souffrance abominable, inexplicable... Ils s’étaient tous les deux évanouis comme un seul homme, ça n’avait aucun sens.
Plus incompréhensible encore : la bosse d’Alek qui avait disparu. A la place, deux ailes avaient surgi, sorties de nulle part. Comment était ce possible ?
Deux jours s’écoulèrent, longs et angoissants. Alek était plongé dans ce qui ressemblait à un profond coma : il était encore impossible de se prononcer sur son état. Olivia continuait de le surveiller heure par heure, redoutant à chaque instant d’être découverte. L’idée qu’Alek puisse mourir lui était intolérable. Elle changeait son pansement régulièrement et se concentrait sur lui de toutes ses forces, sur sa respiration à peine perceptible.
Pour ne pas se laisser envahir par le désespoir, elle s’empêchait de trop penser à Tilma. Clovis avait fini par lui avouer que cette dernière était vivante, mais qu’elle avait été faite captive. Mahe mesurait combien la position du Commandant était délicate et savait qu’il lui était impossible d’agir pour Oclamel.
Au bout du troisième jour, Alek commença à s’agiter, laisser espérer la fin du cauchemar. Olivia redoubla d’effort, lui nettoyant ses plaies et tentant inlassablement de le faire boire. Elle se sentait sale et nageait au milieu d’un parfum de sang coagulé et de transpiration. Ça n’avait pas d’importance. Le Commandant Medon continuait de venir une fois par jour, et l’excitation que suscita en lui cette petite amélioration ne lui échappa pas. Le peu de temps qu’il resta, Clovis parcouru de ses doigts fébriles les ailes du malade.
— Elles sont incroyables, s’émerveilla-t-il. Ce gris… ces reflets bleutés… Je n’ai pas le souvenir d’une telle couleur…
Olivia en éprouva un sentiment de gêne et ne l’interrogea pas sur l’étrange phénomène : Alek lui raconterait tout une fois qu’il irait mieux. Une fois seule, elle embrassa tendrement ses lèvres sèches, prise d’une envie brutale de le protéger du monde extérieur.
— On va s’en sortir, Alek.
Medon revint le lendemain avec un plan de fuite.
— J’ai pris la tête d’une patrouille de recherche hier soir. A une heure d’ici, j’ai repéré une grotte où vous serez plus en sécurité qu’ici. Cette nuit, tu te rendras là-bas.
Il se tut un instant, avant de reprendre, plus grave :
— Je ne vais plus être en mesure de vous aider, il te faudra donc te débrouiller seule. Le temps nécessaire pour qu’Alek reprenne les choses en main, en tout cas.
Les épaules d’Olivia s’affaissèrent : elle n’allait jamais y arriver. Mais sans doute Clovis Medon n’avait-il plus le choix. Elle écouta avec attention les directives de son Chef, puis rassembla tout son courage :
— Et Tilma ?
Clovis l’oberva avec pitié. Il s’exprima avec la lenteur de celui qui choisit soigneusement ses mots :
— Elle sait que vous avez réussi à vous en sortir, ce qui lui procure un grand réconfort. Elle m’a chargé de te dire d’aller de l’avant.
— Les Etcho… est ce qu’ils l’ont...
— Est-ce que tu tiens vraiment à le savoir, ma chérie ? L’important présentement est de sauver votre peau, Alek et toi. Rien d’autre ne compte.
Les cousins Etcho allaient surement torturer Tilma, si ce n’était pas déjà fait. Aram Scher n’ignorait pas les liens qui les unissait les deux jeunes femmes : peut-être espérait-il qu’Olivia tente de la secourir ? Sans Alek, c’était voué à l’échec d’avance. Si une personne saurait quoi faire, c’était bien lui.
Ouiiii, enfin !!!
Héhé, j'avais deviné la poussée des ailes dès qu'elle a prononcé le mot "plume" pour la première fois (oui bon ok c'était peut-être évident xD)
J'aime beaucoup ce qu'a fait le commandant Melon, par contre, je déteste Alek d'avoir fait ça à Tilma !! T-T
Là j'ai teeeeeellement hâte de lire les derniers chapitres !!!! :D
• "à rassembler les affaires que Tilma avait disséminé" → disséminées
• "(des plantes que Tilma avait séché et réduite en poudre)" → séchées / réduites
• "La femme avait très impressionné par sa présence" → impressionnée / avait été
• "et obnibulée par son désir de faire bonne impression" → obnubilée
• "Elle l’aurait reconnu entre toute" → reconnue / toutes
• "Tu n’as rien ? s’inquiéta-t-il en l’observant sur toutes les coutures" → on dit généralement "sous toutes les coutures" ;)
• "Elle avait d’abord été soulagé de voir Alek, mais ce soulagement" → soulagée
• "Alek ne l’avait toujours pas lâché : ses traits labourés" → lâchée
• "Olivia eu à son tour l’impression d’être en enfer : son corps brulait tout entier" → eut à son tour / brûlait
• "Aller Alek, tiens bon !" → allez
• "Olivia l’aurait embrassé de soulagement" → embrassée
• "La flamme de la torche s’évanoui petit à petit" → s'évanouit
• "Je ne sais. Il n’a pas repris connaissance" → j'aurais mis "je ne sais pas" ^^
• "Veille à ce qu’il n’est ni trop chaud ni trop froid" → il n'ait
• "La possibilité qu’elle ait été tué lui comprimait la poitrine." → été tuée
• "Alek commença à s’agiter, laisser espérer la fin du cauchemar" → peut-être plus "laissant espérer"
• "Le peu de temps qu’il resta, Clovis parcouru de ses doigts" → parcourut
Trop bien l'ylure est devenu réciproque c'est bien ça??? Je suis toujours autant à fond, l'histoire est vraiment bien menée, on ne sent pas les événements arriver, donc c'est super!
2 points: je trouve cela surprenant que Olivia n'ait toujours pas réalisé qui était Alek, elle a eu tout de même pleins de signes, il lui a dit qu'il s'appelait Etcho, il a le même style de combat que les Etcho, il la comprend toujours et sait toujours où elle est, et maintenant les ailes! Je trouve ça un peu gros qu'elle ne se doute toujours de rien...
Le deuxième point, c'est un point de détail, j'ai trouvé ça un peu incongru que le Commandant l'appelle "ma chérie", je ne crois pas qu'il ait eu ce genre de familiarités avant.
Quelques corrections (parce que je suis une grammar nazi héhé):
« les affaires que Tilma avait disséminé » → disséminées
« et transporté » → soit « et avait transporté » soit « et à transporter »
« La femme avait très impressionné par sa présence » → avait été très impressionnée
« obnibulée » → obnubilée
« ne s’était doutée de rien » → je pense qu’il faut répéter le sujet « elle ne s’était doutée de rien »
« elle l’avait installé contre un arbre » → installée
« Aram l’attendait surement » → sûrement
« entre toute » → entre toutes
« Mon Dieu il avait été torturé » → dans la mesure où c’est une pensée d’Olivia rapportée directement, je pense qu’il vaut mieux utiliser le présent
« en l’observant sur toutes les coutures » → je crois que l’expression c’est « sous toutes les coutures »
« elle avait d’abord été soulagé » → soulagée
« Alek ne l’avait toujours pas lâché » → lâchée
« tu m’accorde » → accordes
« à un tel point » → soit « à tel point » soit « à un point tel »
« elle le vivait comme s’il avait fait partie d’elle-même » → je crois que « comme s’il faisait partie d’elle-même » serait plus correct
« son corps brulait » → brûlait
« Olivia l’aurait embrassé » → embrassée
« elle vous avait vu » → vus
« son front brulant » → brûlant
« la flamme de la torche s’évanoui » → s’évanouit
« veille à ce qu’il n’est ni trop chaud ni trop froid » → à ce qu’il n’ait
« qu’elle ait été tué » → tuée
« Clovis parcouru de ses doigts fébriles » → parcourut
« Aram Scher n’ignorait pas les liens qui les unissait les deux jeunes femmes » → soit « qui les unissaient » soit « qui unissaient les jeunes femmes »
Voili voilou, bonne continuation, j'ai hâte de lire la suite!!
J'espère que l'évolution de l'histoire d'amour t'a semblé crédible jusqu'ici.
Alors concernant Olivia, il ne faut pas oublier qu'elle est d'un autre monde, et qu'elle ne se pose pas toutes les questions comme le ferait un Lufzan. C'est pour ça que contrairement à Tilma, même si elle s'interroge à différents moments, elle n'est pas en capacité de faire les mêmes déductions. (Surtout que l'héritier est censé être mort). En tout cas c'est comme ça que je le vois.
Pour le "ma chérie", je voyais ça comme une manière d'doucir son propos (surtout étant donné les circonstance), lui qui a le double de son age. C'est un "ma chérie" paternaliste, plutôt d'affectueux, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.
Merci encore pour toutes tes corrections :) J'ai vraiment du travail de correction à faire !
A+