Chapitre 26 : Assauts
Flore
Le pas lent des trois montures sonnait sur les pavés dans le silence qui précédait la fin du couvre-feu. L’un des pélégris — derrière les masques, impossible de savoir lequel — bâilla bruyamment. Ils devaient songer à leurs lits dans lesquels ils espéraient dormir avant le proche lever de soleil. Lorsqu’ils croisèrent la ruelle, le bref signal leur arracha un sursaut, mais leurs assaillants avaient déjà fondu sur eux de tous côtés avant qu’ils aient le temps de tirer leurs épées.
Flore empoigna les rênes d’une des bêtes pour la faire tenir tranquille tandis que Marden agrippait son cavalier par sa broigne et le projetait à bas de sa selle. L’homme se débattit violemment en s’accrochant au devineur qui réussit pourtant, après un corps à corps confus, à le ceinturer dos à lui tout en le bâillonnant de la main. Cependant, cela laissait encore au soldat un bras suffisamment libre pour attraper le manche d’un petit couteau passé dans son baudrier. Flore n’hésita pas ; elle se précipita sur lui en dégainant sa dague et la lui planta dans la gorge, juste au-dessus du col. Un jet de sang jaillit de l’artère tranchée alors que le pélégri s’écroulait comme une chiffe entre les bras de Marden.
– Merci, dit ce dernier lorsqu’il vit le poignard.
Les deux autres soldats gisaient également sur le sol où des ruisselets rouges dévalaient la pente entre les pavés. Libérés, les chevaux s’éloignèrent au trot en soufflant fort pour chasser l’odeur de mort de leurs naseaux. Lorsque les claquements de leurs sabots s’atténuèrent, le silence retomba. Rien n’avait bougé aux alentours, pourtant Flore était certaine qu’ils n’avaient pas pu passer inaperçus. Un ou deux riverains avaient bien dû entendre un cheval piétiner, un cri sourd, le tintement d’une arme sur le clou d’une broigne, non ? L’absence totale de réaction des Terciens à l’assassinat des pélégris, y compris dans les hauts quartiers comme celui-ci, en disait long sur l’état d’esprit du peuple à l’égard du Haut-Savoir.
– Ça fait quatorze pour cette nuit, chuchota Marden en abaissant le foulard qui lui dissimulait le bas du visage. Rentrons avant la levée du couvre-feu.
À l’abri sous l’entrepôt de la porte d’Avrin, les sept devineurs et Flore prenaient une collation avant de se coucher. Marden et ceux de ses compagnons qui avaient préféré rester après l’évacuation des leurs hors de la ville continuaient à vivre dans la vaste cave. Quand Flore avait quitté les Cimiantes après le sermon de Themerid sur son manque de discernement, elle s’y était réfugiée en suppliant les bouchevreux de ne rien dire aux résistants. C’était la colère qui avait motivé sa fuite : elle n’avait pas accepté les reproches du prince ni le silence d’Elvire qui semblait elle aussi désapprouver ses initiatives. Elle ne supportait plus la mollesse du réseau ni le choix de cibles qui n’étaient pas prioritaires à ses yeux ; elle ne supportait plus grand-chose, en fait. La vision du corps profané de Johan hantait ses nuits en attisant sa rage.
Quelques jours après son départ du château, Keil Fadom lui avait infligé une vilaine blessure à l’épaule quand elle avait tenté de le tuer. Elle s’était traînée jusqu’à l’entrepôt où Marden et les bouchevreux l’avaient retrouvée évanouie. Ils l’avaient soignée patiemment en respectant son souhait de rester cachée. Ils ne s’étaient pas découragés lorsqu’une infection avait causé de fortes fièvres qui avaient failli emporter la jeune femme, mais s’étaient relayés auprès d’elle tout en continuant à fréquenter le quartier général de la résistance et à prendre part aux opérations dirigées par Conrad. L’épreuve avait rapproché Flore de ces hommes frustes. En eux vibrait une volonté qui ressemblait à la sienne ; peu instruits, habitués à survivre et à dissimuler leur existence, ils étaient plus à l’aise dans l’action que dans la réflexion. Or, des occasions d’organiser des manœuvres ponctuelles, rapides et efficaces, qui auraient certes moins d’éclat que celles du réseau, mais qui produiraient sur l’Ordre l’effet d’un caillou dans sa botte, il y en avait légion. Elle avait passé ses journées à s’entraîner à l’arc et au combat rapproché, puis elle avait suivi Marden et les autres dans leurs escarmouches contre les pélégris ou leurs vols de denrées qu’ils redistribuaient dans les faubourgs.
À la différence de Flore, cependant, les devineurs ne portaient pas de rancœur personnelle. Le sang qu’ils versaient ne leur apportait nulle satisfaction, ce n’était qu’un passage obligé pour recouvrer leur droit de vivre — ou plutôt pour l’acquérir, dans leur cas. D’abord, la jeune femme n’avait pas compris qu’ils ne veuillent pas se venger puisqu’à tous les coins de rue, les sinistres guirlandes de vrais ou de faux bouchevreux exécutés continuaient à témoigner de ce qu’ils représentaient pour l’Ordre. Puis, à leur contact, sa propre colère s’était apaisée petit à petit pour ne laisser que la tristesse et l’envie, non d’anéantir les membres du Haut-Savoir, mais de rendre la liberté à Cazalyne.
– Quelles sont les nouvelles ? interrogea-t-elle. Vous n’avez pas eu le temps de me raconter ce qui se passe dans le réseau.
Marden avala son dernier morceau de pain trempé de soupe.
– Le seigneur Conrad parle de libérer les filles des écoles.
– Ah, c’est bien !
– Mais ça demande beaucoup de préparation, car il serait facile pour l’Ordre de prendre les petites en otage. Ce qui est déjà un peu le cas, d’ailleurs. Je pense que ça ne sera pas pour tout de suite.
Flore hocha la tête, songeuse. Elle aurait donné cher pour participer à ça. Pourtant, cela impliquerait de refaire surface et elle ne pouvait se résoudre à reparaître devant sa sœur, devant Themerid ou Renaude.
– Le seigneur Lancel de Kelm est admis au quartier général, maintenant, poursuivit Marden en lui jetant un regard en coin.
– Inutile de me surveiller comme ça, je ne vais pas piquer de crise, répliqua-t-elle en riant. Même si je lui faisais confiance, je n’aurais jamais dû prendre le risque de lui révéler le repaire. Themerid avait raison.
Le devineur ne répondit pas, mais ses yeux pétillèrent de malice.
– Et la meilleure nouvelle, dit-il ensuite, c’est que le prince Venzald est revenu en Cazalyne !
La respiration de Flore se bloqua tandis que son cœur accélérait. Une soudaine tristesse tomba sur ses épaules alors qu’elle s’attendait à éprouver une joie intense. Elle baissa les yeux sur la chemise tachée de sang qu’elle n’avait pas pris la peine de changer. Elle se sentit sale, honteuse. Et ça n’avait rien à voir avec ses cheveux emmêlés, ses ongles noirs ou l’odeur qu’elle devait dégager. Elle venait de prendre conscience des profondeurs dans lesquelles elle s’était égarée. Le souvenir des gestes qu’elle avait accomplis de sang-froid lui donna la nausée. Venzald cheminait vers Terce, vers elle, avec le courage et la bonté qu’elle lui avait toujours connus ; elle imaginait la déception — l’horreur peut-être — qui se peindrait sur ses traits quand il saurait qu’elle avait torturé des hommes désarmés, ligotés. Sûrement, elle n’était plus digne de lui.
***
Venzald
Le prince tourna lentement sur lui-même pour embrasser du regard l’assemblée qui se densifiait encore à chaque instant. Partout, des visages incrédules se braquaient sur lui. Incrédules et même légèrement horrifiés. Les cinq bouchevreux qui se tenaient à ses côtés étaient comme assommés. Quand Calur avait hurlé son annonce, après l’étonnement, une bouffée d’exultation avait traversé la poitrine de Venzald ; tout lui réussissait si bien depuis son retour sur sa terre qu’il n’avait pas douté que cette vérité-là serait bien accueillie. Que ces quelques mots sonneraient enfin une nouvelle vie pour les devineurs après des siècles de haine et de persécution. Il comprenait à présent que non seulement c’était trop tôt, mais que le moment propice n’arriverait jamais. Il aurait fallu le créer maintenant, quand les conditions étaient idéales ! Cependant, seul au centre de l’attention, perché en équilibre précaire sur ce toit, il ne s’était jamais senti aussi désemparé.
Il perçut un mouvement sur sa gauche. Du coin de l’œil, il reconnut les cheveux roux d’Alix. Il n’osait pas la regarder, de peur de passer pour un pleutre s’il arrêtait de fixer la foule. Allait-elle s’adresser à eux, à toute la population de Pallius ? Pour leur dire quoi ? Peu importait, d’ailleurs : Venzald l’aurait serrée dans ses bras, ne serait-ce que pour la diversion.
Tout à coup, la voix haute et claire de la jeune fille s’éleva dans le silence, entonnant la chanson de Themerid avec un infime tremblement :
J’ai semé trois boisseaux de blé
Sur la coupée de la rivière
Mais au lieu des beaux grains dorés
Je n’ai récolté que poussière
Un frémissement passa sur l’assistance médusée ; le timbre pur qui s’élevait au-dessus d’eux ranimait les corps et les esprits. Les deux pieds plantés sur le toit, les épaules droites, le regard aligné sur l’horizon et les mains ouvertes, Alix était majestueuse. D’ailleurs, sans en avoir conscience, les Palliens se rapprochaient pas à pas des murs de la caserne, attirés par ce petit morceau de femme à la chevelure flamboyante comme par un fanal dans l’obscurité.
Les Érudits nous ont nourris
Juste assez pour ne pas crever
Mais il ne nous est plus permis
De savoir lire ou bien compter
Des murmures s’amplifièrent sous l’écho des paroles répercutées par les constructions. Quelques voix avaient accompagné le chant d’Alix et d’autres s’y joignirent lorsqu’elle entonna le refrain à pleine puissance en levant au-dessus de sa tête son petit poing fermé.
Entends-tu la terre qui gronde
Sous les pas du peuple affamé
Saisis ta fourche ou bien ta fronde
Il est temps de se libérer
D’une seule voix, la foule reprit une seconde fois les derniers vers, puis des acclamations s’élevèrent de nouveau vers le ciel. Venzald adressa un sourire extatique à Alix qui se jeta dans ses bras, les joues roses, puis il fit un signe à l’un des devineurs qui sonna la cloche.
– Nous sommes tous affamés, sans distinction ! cria-t-il. Libérons-nous !
L’assemblée rugit en levant le poing. Calur se rapprocha du prince et, dès que les hourras diminuèrent, il hurla :
– Allons attaquer le Haut-Collège ! Allons chercher les réserves de blé ! Ensemble !
La clameur qui lui répondit arracha à Venzald des larmes d’émotion. Après tout, face à l’ennemi commun, peut-être que la réconciliation était vraiment possible.
La cité de Pallius comptait un peu plus de sept mille âmes, comme l’avait estimé Albérac, mais l’installation des campements en doublait presque la population. De nombreux volontaires, dont la plupart ne possédaient en guise d’arme qu’un bâton, un râteau ou un fouet, se réunirent aux portes de la ville alors que le soleil amorçait sa descente. Une armée de quatre mille combattants, hommes et femmes, sans-pouvoirs et devineurs, fut ainsi constituée, organisée par groupes de cent, et marcha sur le Haut-Collège sous le commandement du prince secondé par Albérac. À la fois sidéré et gonflé de fierté pour ces gens courageux, Venzald se retournait sans arrêt sur sa selle pour contempler la foule qui mettait ses pas dans les siens. Cette fois, il en était certain : rien de mal ne pouvait survenir.
Le castel qui abritait le Haut-Collège était perché sur le bord d’un plateau à quelques lieues seulement de Pallius. De leur position dominante, les sentinelles purent voir leurs assaillants arriver de très loin. À une demi-lieue, le prince pouvait déjà entendre le tocsin qui carillonnait jusqu’à eux. Deux cents pélégris à cheval apparurent en haut de l’escarpement. Au signal de l’Érudit qui les commandait, ils dévalèrent la pente au galop en brandissant leurs épées. Venzald — qui avait dispersé des devineurs ou des désespérites dans chaque groupe — ordonna silencieusement à plusieurs bataillons de contourner la place pour prendre d’éventuels fuyards à revers, puis il lança la charge. Il entendit Alix rugir comme une démente lorsqu’elle s’élança au galop à côté de lui en tête de l’armée pallienne. Les cavaliers du Haut-Savoir foncèrent dans les rangs, mais furent rapidement balayés par la masse de leurs adversaires. Au pied du promontoire, une trentaine d’archers arrosèrent les Kearnéens de flèches depuis les tours. Des hommes tombèrent encore, mais déjà le plus gros des troupes prenait pied sur le plateau et déferlait entre le castel et ses dépendances.
Dans la cour attendaient deux compagnies de pélégris qui se jetèrent sur les premiers arrivants. Ceux-ci, éparpillés et mal armés, refluèrent vers leurs compagnons qui continuaient d’avancer. Un vent de panique souffla quelques instants sur les troupes de Pallius qui s’écrasaient les unes contre les autres. Du haut de sa selle, Venzald incita les hommes les plus proches à se porter de nouveau vers l’avant, puis ordonna par la pensée aux devineurs des groupes plus lointains de cesser leur progression. Les Palliens se repositionnèrent face aux soldats et ripostèrent autour du prince. Encore une fois, le nombre leur rendit l’avantage ; les troupes du Haut-Savoir furent pulvérisées, libérant l’accès aux portes du castel.
Une centaine de combattants s’engouffrèrent dans le bâtiment sous la conduite d’Albérac, pendant que le prince organisait la fouille des dépendances. De la plus éloignée d’entre elles, cinquante pélégris émergèrent soudain à cheval. Ils ne cherchèrent même pas l’affrontement, mais fuirent vers le nord à bride abattue sans que les Palliens, à pied, puissent rien faire pour les arrêter. Les derniers soldats de l’Ordre tombèrent sous les coups des libérateurs, à présent maîtres des lieux.
D’énormes réserves de grains, de fruits et de viande séchée furent mises au jour dans les granges et les greniers, soulevant des hurlements de victoire parmi ceux qui les trouvèrent. Pendant que les corps — notamment ceux des Érudits tués dans les salles d’étude — étaient évacués du Castel, Venzald et Albérac admirèrent les magnifiques bibliothèques, les laboratoires et toutes les installations.
– Pourquoi vouloir s’accaparer tout cela ? demanda le prince. Je n’ai jamais très bien compris.
– Parce que celui qui détient la connaissance détient le pouvoir, tout simplement. Il est plus facile de maîtriser un peuple ignorant : on peut lui faire croire n’importe quoi. Alors que l’instruction permet plus d’autonomie et de libre arbitre.
Venzald hocha la tête, puis regarda par une fenêtre les Palliens qui fêtaient leur victoire autour du Haut-Collège. Ils n’avaient rencontré que très peu de résistance aujourd’hui, et les pertes humaines, bien que toutes déplorables, restaient faibles. Peut-être une centaine de morts et autant de blessés. Les Kearnéens auraient pu libérer leur province sans lui, finalement. Il n’avait été qu’un déclencheur. Avec Alix, songea-t-il en apercevant sa jeune compagne perchée sur les épaules de Calur et acclamée par les combattants. Ce rôle était sans doute nécessaire ?
– Je crois que je ne vais pas rejoindre directement Terce. Ou plutôt, je pense m’y rendre en effectuant un détour à travers Cazalyne.
Il se retourna en entendant Albérac rire doucement.
– Je m’y attendais un peu, répondit celui-ci à son regard interrogateur. Me permettrez-vous de vous accompagner ?
La question d’Albérac rappela à Venzald qu’il était censé se méfier. Il détestait cela ; tout semblait tellement plus simple quand il buvait les paroles du maître d’étude comme une source de vérité. Il devait écouter sa raison, pour une fois, comme Themerid le lui recommandait. Et sa raison lui disait que rien d’honnête ne justifiait de mentir sur son identité pendant plus de dix ans.
Qu’Albérac soit ami ou ennemi, cependant, il valait mieux le garder près de lui.
***
Elvire
Elvire terminait d’inscrire son nom à côté de celui de Flore lorsque la bougie émit un crachotement et la flamme diminua. Elle se leva, contourna plusieurs étagères chargées de manuscrits et ouvrit le tiroir d’un petit meuble pour y prendre une nouvelle chandelle avant que l’autre s’éteigne. Puis elle se rassit par terre, tout au fond de la grande salle des archives, où elle avait passé les dernières heures. Elle connaissait l’endroit par cœur, à force d’y rester des nuits entières.
Accaparé par le réseau, l’organisation des acheminements d’albrui et de yérélithe, les courriers aux seigneurs de province ralliés à la cause, les opérations à venir, Themerid avait fini par capituler devant la complexité des branches généalogiques du royaume. Il n’avait plus mis les pieds ici depuis plusieurs lunes. Elvire en revanche, continuait à venir régulièrement, comme si la logique de la succession au trône représentait un défi personnel.
À de nombreuses reprises, elle avait recommencé ses raisonnements à partir des informations dénichées dans les archives. Elle avait même tenté de reconstituer l’arbre familial des Kellwin sur des rouleaux de parchemin. Elle avait réitéré tant de fois, vérifiant et revérifiant ses hypothèses, qu’elle était à peu près certaine de la dernière version à laquelle elle avait abouti et qu’elle venait de recopier au propre. Pourtant, c’était loin d’être suffisant pour comprendre. Car il fallait déduire de ce schéma les degrés de parenté par rapport à Einold et aux princes. Or, certaines branches se croisaient plusieurs fois au gré de mariages entre membres des mêmes familles, les générations se décalaient lorsqu’un seigneur avait pris femme sur le tard, des noms se perdaient, puis réapparaissaient sous une forme différente après que leurs représentants aient vécu dans un royaume voisin d’où ils avaient ramené un ou plusieurs rejetons… Du côté des de Kelm, par exemple, elle avait trouvé des parents rémanciens, car une des tantes de Lancel et de Baudri avait épousé un proche cousin du roi Wilhelm. En outre, les Kellwin possédaient des racines très anciennes en Ostreterre ; Elvire n’avait pas pu reconstituer cette branche-ci, ses membres n’étant pas référencés parmi la noblesse de Cazalyne. Elle contemplait le dessin tentaculaire auquel elle était parvenue sans réussir à percer ses mystères.
Presque machinalement, elle reprit l’un des recueils et le feuilleta au hasard. Elle n’était pas pressée de regagner ses appartements, car Themerid serait probablement rentré. Ils passaient tout leur temps ensemble, si bien que quelquefois, ça devenait pesant. Elle s’en voulait de ressentir cela, pourtant sa patience s’épuisait de plus en plus vite.
Le prince assumait avec tant de courage ses responsabilités. Pas une fois il n’avait reculé ni montré de la peur face à ce qu’il considérait comme son devoir. Il connaissait ses forces et ses faiblesses, et savait laisser à d’autres le soin de gérer ce qu’ils accompliraient mieux que lui. Ainsi, le seigneur Conrad était chargé des opérations militaires, Warin-Tête-d’or du renseignement, mais Themerid gardait l’œil sur tout et tranchait lorsqu’il le fallait. Elvire soupçonnait que parfois, ses décisions devaient lui tordre le ventre, mais il ne se défilait pas.
Pour elle aussi, il avait été parfait. Il n’avait pas hésité à l’épouser pour la sauver et depuis, patient et dévoué, il l’avait entourée de prévenance et d’affection sans jamais lui faire sentir qu’elle était faible ni qu’elle valait moins que lui ou que quiconque. Si bien qu’elle avait recommencé à le croire, alors que « l’incident » avec Bréol l’avait mise en morceaux. Il avait restauré sa confiance ; elle avait fini par se rappeler que certains hommes étaient fiables. Et lui plus que tout autre.
Il ne possédait pas la prestance de Lancel ou d’Abzal, leur taille ou leur carrure. Pourtant la vue si familière de ses traits encore lisses lui procurait un sentiment de sécurité qu’elle n’aurait sûrement pas éprouvé entre des bras musclés. Avec qui d’autre pouvait elle baisser sa garde, être elle-même ?
Petit à petit, le corps qu’elle voulait oublier — parce qu’il ne lui rappelait que la convoitise perverse de Bréol, la douleur et l’humiliation — était revenu à la vie. Honteuse, elle l’avait senti plusieurs fois désirer le contact de Themerid lorsque, tous deux vêtus de leurs habits de nuit, ils discutaient sans fin avant de s’endormir. Ses seins se tendaient, sa peau frissonnait, ses mains s’ouvraient tandis qu’elle avait de plus en plus de mal à se concentrer sur la conversation. Cependant, il n’avait jamais franchi les trois pas qui séparaient leurs lits.
Elle n’en était pas fière, mais maintenant, en sa présence, elle s’épuisait à espérer un signe de sa part. Un sourire un peu différent de ceux qu’il lui adressait d’habitude, une main tendue, une caresse, un baiser… Ils étaient mariés, après tout !
Elle rangea lentement les volumes reliés de cuir, puis roula ses parchemins qu’elle dissimula sous une bibliothèque. Elle ne pouvait tout de même pas toujours le fuir par frustration, il fallait bien qu’elle parte avant l’aube. Pourquoi continuait-elle à se morfondre, d’ailleurs ? Pourquoi attendre ? N’était-elle pas une combattante, ne s’était-elle pas entraînée pendant des heures à l’épée au mépris de l’interdiction pour les femmes de manier des armes ?
Allons, c’était décidé : un jour, un jour prochain, elle monterait elle-même à l’assaut.
Elvire reprend peu à peu du poil de la bête, c'est toujours délicat de gérer personnage post-traumatisme entre le fait d'en faire trop ou passer. Pour le coup ça me paraît plutôt bien réussi. En plus, elle a des sentiments pour Themerid, rien ne paraît plus les empêcher de s'aimer (même si je doute que cette histoire se terminera bien, je sens qu'il va y avoir des complications (de type un mort ?^^)). C'est vrai que les personnages pdv du tome 2 sont jusqu'ici épargnés mais je serais étonné que tout le monde arrive indemne à la fin de l'histoire^^
La conquête de Venzald et de l'armée pallienne se poursuit, avec une jolie intervention d'Alix (je réitère mon compliment sur les chansons). La réaction des bouchevreux à la "nature" de Venzald est relativement positive mais je doute qu'il en sera de même pour le reste de la population.
J'aimerais revenir plus en détail sur le pdv de Flore. Déjà, le personnage est super intéressant. Dans ce chapitre on la voit avoir des regrets mais je trouve que ça aurait d'autant plus de poids si on avait une scène d'attaque de pélégri de son pdv. (pas celle de Bréol qu'il faut absolument garder comme ça niark niark). Ca permettrait de voir son état d'esprit vengeur et le personnage au plus "dark" de lui même. Ce serait intéressant de faire l'attaque de Fandom, je comprends l'ellipse sur cet épisode pourtant il serait particulièrement intéressant à lire. Ca présenterait un autre pélégri et montrerait qu'il est une réelle menace (il blesse Flore), tout en montrant l'état d'esprit vengeur de Flore. Enfin, tu as peut-être d'excellentes raisons d'avoir fait l'ellipse, tu me diras.
Par rapport à la carte (note de l'auteur), j'ai aussi eu ce problème et finalement j'ai créé un site vite fait avec comme unique page la carte (c'est vraiment facile) et je mets le lien dans les notes de l'auteur, ça permet de mettre une couverture autre tout en laissant la carte accessible facilement.
Mes remarques :
"les troupes du Haut-Savoir furent pulvérisées," repoussées me paraît peut-être plus adapté
"Parce que celui qui détient la connaissance détient le pouvoir," j'aurais mis le "celui qui détient la connaissance détient le pouvoir" à la fin de la réplique parce que ça claque bien et que cet ordre me paraîtrait plus logique.
Un plaisir,
A bientôt !
"C'est vrai que les personnages pdv du tome 2 sont jusqu'ici épargnés mais je serais étonné que tout le monde arrive indemne à la fin de l'histoire^^" : tu ne tireras pas un mot de moi sur ce sujet ;)
Je crois que la scène d'Alix qui chante sur le toit est une de mes préférées. Je la visualise hyper bien et j'ai adoré l'écrire. J'aime beaucoup Alix : elle ne se pose pas trop de questions, mais fait souvent ce qu'il faut au bon moment !
Je note ta suggestion pour une autre scène de Flore qui tue un Erudit, mais je pense que ça risquerait d'être très redondant avec la scène du meurtre de Bréol. Et si Fadom a effectivement un petit rôle dans la partie 3, je pense que c'est trop tard, à ce stade, pour mettre le focus sur lui. Réflexion faite, à l'exception de Bréol qui concentre sur lui tous les travers des représentants de l'Ordre, je préfère que le HS reste une espèce de nébuleuse sans visage. Comme si c'était UN antagoniste tentaculaire. Parce qu'il y a déjà d'autres antagonistes, dont le manteau bleu, et je veux qu'il reste l'antagoniste principal. Quoi qu'il en soit, ta remarque à le mérite de me pousser à m'interroger !
J'ai essayé, le site de génération de cartes et j'avoue que je n'ai pas la patience. En fait, j'en ai une beaucoup plus jolie que mon copain a dessinée, mais elle n'est pas terminée. Il faudrait aussi un plan de Terce et un plan des deux continents... Mais bon, on verra plus tard, hein !
Je note aussi tes remarques sur la forme, merci !
Flore semble avoir assouvi sa colère, et il ne lui en reste que du dégoût envers elle-même. Pas sûr que Venzald la juge si sévèrement. J’aime bien ce personnage qui ne laisse pas les autres prendre tous les risques, mais qui en même temps agit en solitaire un peu maladroitement, au mépris d’une coordination contre l’ordre.
Alix prend un joli rôle dans la troupe avec son chant, et la voilà prenant part aux combats. J’avoue qu’un petit détour par son POV m’aurait bien plu, car cette ampleur qu’elle prend soudain est quand même surprenante.
Enfin Elvire se tourmente bien à tort par rapport aux sentiments de Théméride. C’est quand même bizarre de les imaginer mariés ! XD
Elle a aussi trouvé ce chapitre et le précédent trop narratifs et pas assez sur les émotions. Ca t'a gênée ?
Flore est entrée dans une phase nébuleuse, en effet. C'est mon personnage préféré (pourtant je les aime tous) mais je lui en ai fait baver, la pauvre (et c'est pas fini). Mais je pense que je l'aime d'autant plus qu'elle a un côté dark/je fais tout péter.
La scène où Alix chante en haut du toit est une de mes "petites chéries" XD J'ai adoré l'écrire et je suis ravie de voir qu'elle fonctionne pas mal. C'est vrai qu'un petit tour dans son point de vue serait pas mal. Je pourrais switcher avec un pov de Venzald. Le truc, c'est qu'à ce stade, tous les pov ont leur intérêt. En bref, je me suis tirée une balle dans le pied avec tous mes pov ! Quand tu dis "surprenante" (à propos de l'ampleur d'Alix), tu trouves que ce n'est pas crédible ? Alix ne s'est jamais trop posé de question sur sa légitimité à agir ou sur son courage.
Enfin, l'histoire Themerid/Elvire n'est pas très au point. Ca fait partie de ce que je voudrais modifier pour rendre les choses moins attendues et moins blanches et noires.
Merci pour ta lecture et tes commentaires qui me donnent plein d'idées ! J'espère que la suite te plaira encore mais sinon, n'hésite pas à me le dire !
Merci et joyeux Noël si on n'échange pas d'ici-là ! Des bises ♥
J'ai quelques commentaires à poster, je le fait !
Un bon noël à toi !
Je craignais pour Flore, mais finalement, elle n'est pas si seule, elle est soutenue, et elle n'est pas/ plus motivée uniquement par la haine et la vengeance. C'est bien :)
Côté Venzald.... bravo Alix, et belle chansonnette ! Simple et qui dit beaucoup de choses, parfaite pour la situation ! Et du coup, ils sont partis pour aller libérer tout le pays, youhou ! Avec Albérac..... toujours ami/ennemi.
On n'entend plus parler du manteau bleu, d'ailleurs.... mais, il ne tuait pas des pélégris, aussi ? (si c'était une femme, tiens ?)
Elvire... elle persiste et s'use les yeux, c'est tellement étrange pour cette combattante de changer de lieu d'entrainement, quelque part ^^
Et elle commence à avoir des sentiments pour Themerid, bien pour eux ! Un mariage ne se faisait pas toujours par amour, mais on savait parfois en tirer le meilleur.
C'est mignon de voir qu'elle attend que Themerid fasse le premier pas alors qu'on sait que lui la respecte trop pour oser le faire ^^
Je sens qu'il va se passer des choses sous la couette au prochain chapitre, du coup ;)
La scène d'Alix qui chante sur le toit, j'ai adoré l'écrire. En plus j'adore Alix et là, c'est un peu son moment de gloire ;)
Le manteau bleu attend en embuscade, t'inquiète : il reviendra bientôt :)
En effet, le comportement d'Elvire la combattante a changé, mais qui ne changerait pas après une tentative de viol, un mariage plus ou moins forcé, ses deux soeurs disparues... Ça va revenir, elle va retrouver des forces :) Et finalement, contrairement à Flore qui semblait moins pugnace au départ, Elvire est assez conventionnelle. Elle respecte beaucoup les règles. Ce qui explique qu'elle attende que ce soit Themerid qui fasse le premier pas (alors que Flore ne s'est pas encombrée avec ça, avec Johan).
Je m’aperçois que j’ai lu le 27 avant le 26
Je… Je…. Bref. Je vais juste continuer à lire. Mais c’est à prendre en compte quand tu liras mon com du 27, du coup !
AH ! mais ça explique la scène entre Elvire et Themerid du chap 27 qui m’avait semblée débouler de nulle part. Forcément c’est plus malin de lire dans l’ordre… * va se taper la tête contre un mur*
Elvire est un peu greluche quand même ; elle doit bien se douter que Themerid (malgré ses égarements précédents, kof kof) a trop de respect pour elle pour la forcer à quoi que ce soit étant donné les agressions qu’elle a subie, et puis il a lu dans sa tête plusieurs semaines plus tôt qu’elle ne l’aimait pas, donc elle devrait bien en déduire que c’est à elle de faire des signaux, au bout d’un moment ! je sais qu’on a dû lui mettre dans la te^te que c’est à l’homme de faire le premier pas, mais quand même ! c’est Elvire, rogntudju !
Je ne vais rien dire de plus parce que j’ai lu à l’envers et que ça me perturbe. Pour une fois que mon com est court ! Le chapitre en tout cas est très agréable à la lecture :)
Plein de bisouuuuus désolée pour mon erreur qui t’a privée d’un de mes com challengers ! ;)
Bon, pas grave.
Oui, Elvire est un peu gourdasse, sur cette histoire. Mais Elvire et Themerid sont des analytiques, plutôt que des intuitifs, et deux analytiques ensemble, ça peut donner lieu à des siècles d'analyse avant qu'ils se disent ce qu'ils ont vraiment sur le cœur. Oui, je grossis un peu le trait, ok, mais c'était de cet ordre là, ce que je voulais montrer. En plus, son éducation se rajoute là-dessus. Par contre, elle ne sait pas forcément, ce que Themerid a vu dans ses pensées, et puis c'était presque un an avant.
Qu'as-tu pensé de la scène où Alix chante ? C'est son petit moment de gloire, quand même, et je sais que tu aimes bien Alix. D'après les autres comm, j'ai cru voir qu'elle faisait son petit effet et c'est ce que je voulais. Moi aussi j'aime beaucoup Alix :)
Alix est trop bien * étoiles dans les yeux* J'ai vraiment vu le moment où ils allaient jeter des pierres sur Venzald (je viens d'écrire Themerid on vient d'éviter un nouveau commentaire tout mélangé !) (je pense que j'aurai eu des émotions plus fortes si j'avais pas lu la suite car je savais que Venzald levait les troupes et qu'Alix avait chanté, même si je ne savais pas quoi ni quand. J'aiquand même eu un peu d'émotions car j'ai lu en tâchant d'oublier ce que je venais de lire et puis ça reste ton texte aussi, mébon). Je pense que ce passage m'aurait bien stressée, et Alix mais heureusement qu'elle est là ! franchement sans les filles les princes seraient morts 15milliards de fois !
Ceci dit, je me suis déjà noté de reprendre en correction le changement de sentiments d'Elvire pour Themerid. Je ne sais pas encore comment, mais je trouverai.
Et voilà Flore qui s'enfonce toujours plus du côté dark de la force... Cependant, je trouve son PDV de plus en pus intéressant. Elle a traversé énormément de choses difficiles, a fait ses expériences, suit ses convictions mais montre une certaine tristesse en pensant que Venzald ne la retrouvera pas telle qu'il l'avait laissée. Elle fait ce qu'elle pense être juste, mais en même temps, c'est comme si elle regrettait quand même d'avoir changé. Bref, sa psychologie m'intéresse beaucoup et je suis très très curieuse de voir ce qui se passera quand elle retrouvera Venzald !
Oh, mais il était fort, le moment où Alix chante pour défendre Venzald ! Pendant une seconde, j'ai eu peur qu'on lui jette des tomates, mais pas du tout <3 C'est très satisfaisant de voir Venzald se créer une armée, pour revenir en force combattre le Haut-Savoir!
Alix va aussi se battre ? Qu'elle veuille se battre ne m'étonne pas mais ce qui me surprend est que personne n'ait essayé de l'en empêcher (parce qu'elle est quand même toute jeune et n'a pas eu beaucoup d'entraînement à moins que je me trompe.) En tout cas l'imaginer en train de foncer dans le tas en hurlant m'a bien fait rire :D
Lancel et Albérac... je ne sais toujours pas quoi penser d'eux. J'ai l'impression que quelqu'un finira bien par retourner sa veste mais je ne peux pas m'empêcher de leur faire confiance parce que je veux qu'ils soient gentiiiiils *tape des poings par terre*
Je suis heureuse de voir qu'Elvire se sente en sécurité à côté de Themerid et qu'elle regagne gentiment confiance et à sortir du traumatisme dû à Bréol. Par contre j'ai eu l'impression qu'elle a changé un poil vite d'avis par rapport à Themerid. Je vois bien que ses sentiments ne sont pas vraiment romantiques (pour l'instant?) mais comme c'était jusque-là très clair qu'elle n'était pas amoureuse de Venzald.
Sinon, tout comme Alix et Flore, Elvire semble prête pour prendre les armes! Ça promet de l'action pour la suite !
Aaaah, ça me fait plaisir que la scène d'Alix qui chante t'ait émue : je voulais que ce soit son grand moment ! Comme une mini Jeanne d'Arc XD.
Elle se bat au côté de Venzald, oui : ils ont besoin de tous les bras, ils n'ont pas trop le temps de batailler et il y a d'autres jeunes qui se battent. J'avoue que si tous les commentaires relèvent cette bizarrerie, je reconsidèrerai (je n'y tiens pas non plus à ce point), mais pour ma part, je le sentais plus comme ça.
Lancel et Albérac... je ne dirai rien, bien sûr, mais ça ne va plus être très long avant qu'on en parle ;)
Je note ta remarque sur Elvire. Le problème, c'est que j'ai une assez grosse ellipse temporelle (Cinq mois) et que c'est juste pendant ce temps-là qu'elle commence à tomber amoureuse. Du coup, je ne peux pas le montrer, je suis obligée de le raconter, et c'est moins convaincant. Ce que je peux faire, c'est le rendre moins évident ici, et lui faire réaliser qu'en fait elle est amoureuse de lui juste quand il lui dit qu'elle peut aller voir ailleurs. J'essaierai, tiens !
Et oui, elles sont toutes les trois assez pugnaces, les filles :)
Ils sont très cool ces deux chapitres ! On sent que les choses se mettent en plus, la tension monte. La scène du soulèveraient de Pallius m'a fait penser à Hunge Games, notamment le moment où Alix chante. Par contre quand même, quel boulet ce Calur x) C'était pas franchement le moment de balancer une news pareille.
J'avoue que je suis un peu déçue qu'Elvire soit amoureuse de Themerid, je trouve ça trop facile. Ils se connaissaient depuis l'enfance, c'est presque des adelphes donc bof...
Concernant Albérac, je trouve que tu forces un peu x) Je pense pas (ou je ne veux pas, plutôt) que ce soit le manteau bleu. De toute façon le manteau bleu tait à Terce alors qu'Albérac était en voyage, donc ça ne marche pas. Bref, j'aime pas faire des pronostics, je préfère attendre sagement la révélation.
Bon bah, pas grand chose à dire d'autre, du coup bisous !
Et je suis aussi très contente que la scène où Alix chante t'ait fait l'effet, parce que je voulais la rendre émouvante (c'est vrai que maintenant que tu le dis, il y a une ressemblance avec Hunger games, peut-être qu'inconsciemment ça m'a influencée).
Je sais que ça manque un peu de surprise Elvire+Themerid, mais le fait est que justement ils se connaissent parfaitement, et que depuis l'agression de Bréol, Themerid a fait tout ce qu'il fallait pour qu'Elvire se sente bien. Mais c'est vrai que ça pourrait être mieux amené. Je modifierai sans doute pour qu'elle se rende compte qu'elle est dégoûtée seulement au moment où Themerid lui dit qu'elle peut aller voir ailleurs.
En effet, il y a peu de chance pour qu'Albérac soit le manteau bleu, mais il peut être son allié, non ? ;)
Merci pour ta lecture et ton commentaire ! Bisous
Oh c'est trop cooool je suis si contente !
Et pour Flore, J'attend avec impatience que Venzald lui parle via le don. Je sens que les retrouvailles vont être émouvante ❤️
Tu attirés beaucoup l'attention sur Alberac... Sur sa loyauté...
Je crois que c'était une de mes 1ere hypothèse qu'il soit le manteau bleu... Mais je sais plus que croire...
Bah oui, c'est une vérité assez établie que les amoureux sont trop discrets sur leurs sentiments dans les histoires. Du coup, ils compliquent toujours des choses qui pourraient être si simples...
Alors, le manteau bleu, Albérac ou pas Albérac ? Il y a pourtant un indice (ou plutôt un rappel d'indice) dans ce chapitre (sifflote)... Bon j'arrête, je vais te faire devenir folle, à force XD.
J'ai vu ton petit post sur le discord, c'est adorable de faire de la pub à mon histoire. Ça me fait très plaisir que tu suives avec autant d'impatience !
Merci pour ta lecture et ton commentaire !
Mon instinct me dit que c'est lancel.
Il est trop lisse pour que ça soit vrai. Il a fait le mec sympa pour mieux surveiller Themerid. Pour le garder à l'œil.....
Allez ça sera mon pronostic de ce soir.
Et pour abzal, je me presse de savoir son secret. Ca peut pas être lui le manteau bleu. Il n'était pas sur place quand le manteau bleu agissait.... Par contre je verrais bien un lien de famille avec lancel... Est ce que abzal pourrait être baudri de kelm ? Mais du coup il serait l'aîné de la fratrie et donc le trône lui reviendrait. Sauf s'il accepte de renoncer pour laisser son petit frère régner.... En mode je m'excuse de t'avoir abandonné un jour.
Ce qui expliquerait pourquoi abzal à suivit un jumeau pendant que lancel restait avec l'autre !!!!
C'est mon dernier mot jean pierre !!!!
Intéressant... ;)
Allez, plus que 8 chapitres à souffrir XD
Bichette abzal laissons le tranquille. Je l'aime bien lui. Je peux pas et je ne veux pas croire qu'il soit dark