Le grincement d’une trappe et des bottes claquant sur le plancher tirèrent Soreth d’un sommeil agité. Il se redressa sur son banc de bois, faisant tomber la cape qui lui servait de couverture et, les yeux à demi-ouverts, détailla une Annelle en manteau violet.
— Tu as une sale mine, mon petit.
Il esquissa un sourire fatigué, même sans cauchemars dormir dans une vieille cabane poussiéreuse était rarement reposant, puis s’étira tandis que l’espionne continuait.
— Rampegral n’a rien dit pour le moment, mais il cédera quand il verra qu’il ne peut plus faire marche arrière.
Soreth hocha la tête. Le comportement du marchand avait changé dès qu’Annelle et ses troupes étaient arrivées et qu’il avait compris qu’il ne rencontrerait pas Mascarade. Piégé dans les égouts et incapable de s’enfuir, il avait néanmoins accepté de les suivre hors de la ville. Lyne l’avait imité à contrecœur. La gorge soudainement serrée, Soreth demanda.
— Comment va-t-elle ?
— Nous sommes sortis de Hauteroche sans encombre, mais ta partenaire ne tenait plus en place quand je l’ai quitté.
Annelle lui adressa un clin d’œil.
— Ne t’en fais pas, notre cachette n’a jamais été découverte. Lyne t’attendra au point de rendez-vous comme convenu.
Le prince opina en s’efforçant de contenir son impatience. Pour le moment, il devait surveiller l’entrée ouest et repérer le chariot qui l’emprunterait avec le laissez-passer de Solveg. Il était leur seule piste pour comprendre le plan de Mascarade.
— La porte ouvre dans une trentaine de minutes, déclara Annelle en posant un sac de vêtements à côté de lui. J’espère que tu as assez dormi.
— Je me débrouillerai. As-tu pu confier ma lettre à Trisron ?
— Bien entendu. Il doit déjà être en train de négocier la fin des recherches. D’ici quelques jours, Lyne pourra à nouveau marcher en ville. Soyez très prudents jusque là. L’armée vient de recruter de nombreux gardes. Je ne serai pas étonnée que la plupart travaillent pour Mascarade.
Soreth grimaça, l’emprise de leurs ennemis s’agrandissait de jour en jour, puis se changea pendant que son interlocutrice poursuivait.
— Vos chevaux et vos provisions t’attendent à l’auberge du moulin Hutrel, pas loin de la porte. J’espère que vous vous retrouverez bientôt. Vous faites un si joli cou…
— Merci, l’interrompit le prince en sentant la chaleur lui monter aux joues, je te tiendrai au courant de nos découvertes.
L’espionne acquiesça, un large sourire sur le visage, puis tourna les talons et s’engouffra dans la trappe qui menait aux égouts. Elle avait un prisonnier à interroger.
Les tempes douloureuses, Soreth épousseta les flocons fraîchement tombés sur ses épaules et s’appuya contre le mur de pierre qui lui servait d’abri. Il leva ensuite les yeux vers le ciel pour se changer les idées, et constata que la neige n’était pas prête de s’arrêter. En dépit du froid, cela ne le dérangea pas. Le chariot n’en serait que plus facile à pister. Moins enchantés que lui par cette idée, Apalla et Zmeï s’ébrouèrent en frottant impatiemment leurs naseaux contre son dos. Le prétorien leur gratta l’encolure, tout autant pressé qu’eux de quitter la ville, puis soupira en contemplant la grande porte. Seule sortie autorisée de l’enceinte occidentale depuis le couvre-feu, elle voyait aussi bien passer les marchands en partance pour Ostrate que les paysans soucieux de labourer les champs extérieurs et de battre leurs récoltes. Ils formaient pour l’instant une petite file, facile à surveiller en dépit de l’obscurité, dans laquelle tous les chariots avaient été scrupuleusement fouillés de fond en comble par les gardes. Soreth commençait donc à s’ennuyer, surtout sans Lyne, et ce n’était pas sa migraine qui allait le distraire.
Comme pour répondre à cette pensée, un brusque éclat de voix lui fit tourner la tête en direction de la place derrière lui. Une vingtaine d’individus aux visages émaciés y entouraient une femme blonde d’une trentaine d’années, qui les haranguait vigoureusement.
— L’hiver débute à peine et nous manquons déjà de provisions ! L’incompétence du conseil nous a coûté notre pain et pourtant ils sont les seuls à en avoir à leur table ! Croyez-vous qu’ils s’inquiètent de nos enfants affamés lorsqu’ils engloutissent leurs repas ?!
Une vague de grognement parcourut les auditeurs, rassemblés pour évoquer les problèmes actuels, puis l’oratrice poursuivit.
— Sur mes ancêtres, j’aimerais que nos griefs s’arrêtent ici. Hélas, vous savez autant que moi ce qui est arrivé cette nuit. Sommes-nous donc si malvenus en notre ville qu’il faut qu’ils nous envoient les gardes quand nous réclamons du respect ? Ne méritons-nous pas mieux que le bâton et la prison tandis que nous essayons de pleurer le conseiller Harien en paix ?
Une docker venue du quartier sud frappa ses poings l’un contre l’autre. Des citoyens et citoyennes crachèrent au sol de dégoût. Pour sa part, Soreth fronça les sourcils avec appréhension. La situation s’envenimait plus vite qu’il le craignait. La force vive de Hauteroche était à cran, et le conseil seulement capable de jeter de l’huile sur le feu. Corroborant ses pensées, la femme reprit.
— Jamais nous ne lui aurions fait du mal ! Il était des nôtres et, comme trop peu là-bas, nous défendait. C’est à Darsham et ses sbires que profite sa disparition. Pourtant, c’est à nous qu’elle est reprochée. C’est ridicule ! Ils n’ont qu’à se regarder dans un miroir, s’ils veulent trouver des voleurs et des meurtriers !
La foule éclata d’un rire nerveux, puis la femme la rejoignit et d’autres vinrent parler. La plupart se montrèrent vindicatifs envers le conseil, mais certains tentèrent de le défendre. Ils furent écoutés dans le calme au début, malgré une certaine froideur, mais cela ne dura que jusqu’à ce qu’un homme blanc exprime avec trop d’admiration son soutien à Darsham. La colère et la faim prirent alors le dessus, et il fut chassé sous les huées et les quolibets de ses concitoyens. L’affaire ne s’arrêta toutefois pas là, car les cris attirèrent des gardes, pris à parti et insultés à leur tour.
Tout en priant ses ancêtres pour que les provisions erelliennes arrivent, Soreth se demandait s’il devait intervenir lorsqu’un imposant chariot apparu à l’angle d’une échoppe et s’approcha de la porte ouest. Rempli de caisses enneigées et protégé par quatre guerriers à la mine patibulaire, deux femmes et deux hommes, il s’avança nonchalamment au milieu des militaires méfiants. Le prétorien rejoignit aussitôt la file derrière lui, se faisant aussi discret que possible tandis que les soldats encerclaient le véhicule. Loin de s’inquiéter de leur hostilité, la conductrice eut un rictus amusé quand le sergent de l’escouade envoya deux gardes inspecter la cargaison. Elle leva ensuite la main pour les arrêter, et leur tendit un parchemin qu’elles rapportèrent à leur supérieur. D’abord intrigué, ce dernier s’empourpra en lisant le document puis, une expression dégoûtée sur le visage, fit signe à ses troupes de reculer. Soreth retint un sourire. Il tenait sa proie.
À l’instar de son homologue est, la route de l’ouest suivait le Limes en serpentant au milieu des champs enneigés. Elle était par contre bordée de tours fortifiées, première défense de Hauteroche contre l’empire, et il était commun d’y trouver des épouvantails fabriqués à partir d’armures de soldats défaits. Lavées par les intempéries de leurs peintures rouges et or, parfois poncées jusqu’à ce qu’on ne puisse plus distinguer les phénix impériaux qui les décoraient, elles servaient autant à effrayer les oiseaux qu’à rappeler aux Ostriens le prix de leurs prétentions.
Peu concentré sur ce paysage vindicatif, Soreth suivait la cargaison en s’efforçant de ne rester qu’une silhouette pour la garde assise à l’arrière. Il profitait pour cela du faible nombre de voitures sur la route. Même s’il perdait sa cible de vue, ses traces larges et profondes seraient aisées à retrouver.
Au bout d’une vingtaine de minutes, le convoi atteignit une grande intersection au pied de laquelle une mercenaire scrutait un plan avec attention. Elle murmura diverses malédictions à destination des cartographes quand le chariot passa, puis replongea dans son étude jusqu’à ce que le prétorien arrive à sa hauteur. Elle leva alors des yeux brillants vers lui, sur lesquels tombaient quelques mèches brunes, et il dut retenir sa respiration pour s’empêcher de sourire. Empli d’une furieuse envie de sauter de sa jument, il se contenta pourtant de demander d’un ton anodin.
— Êtes-vous perdue, dame ?
Les lèvres pincées pour ne pas rire, la jeune femme remit vainement sa chevelure en place.
— Je cherche la route la plus rapide pour rejoindre les plateaux d’Estarum. Pouvez-vous m’aider ?
Soreth acquiesça, comme convenu s’il n’était pas suivi.
— Vous tombez bien, ils sont sur mon chemin. Vous pouvez m’accompagner si vous voulez. Prenez donc mon second cheval.
— Merci ! Vous me sauvez la vie.
Les traits fatigués, mais un air soulagé sur le visage, Lyne inclina la tête et monta sur le dos de Zmeï. Soreth lui adressa un sourire, le cœur soudainement plus léger, et guida Apalla sur la route. Ils étaient enfin réunis.
Une fois suffisamment éloigné de la ville, le chariot quitta le chemin d’Ostrate pour celui du sud, et franchit le Limes en empruntant la célèbre arche des protecteurs. Ce n’était pas le pont le plus important de la cité, mais il avait gagné en renommée au fur et à mesure qu’on y avait ajouté les statues des héros et héroïnes de Hauteroche, préservés de l’érosion par les lignes d’Eff, défiant du regard les terres de l’empire.
Tout en chevauchant à côté de sa partenaire, Soreth se régala autant de la finesse des sculptures que de son visage ravi, et ne fut guère étonné quand elle s’arrêta devant la plus récente, celle de la capitaine Ailine. Tolvan était l’unique soldat à avoir obtenu plus de médailles qu’elle durant la dernière guerre, et il n’existait pas un ouvrage sur le sujet qui mentionne son nom ou ses exploits. Son assassinat deux jours avant la fin du conflit avait été tragique, mais le prétorien n’escomptait pour autant pas voir des larmes rouler sur les joues de Lyne. Surpris par cette soudaine sensibilité, il la comprit quand elle murmura.
— Je suis désolée. Je vous promets que nous allons arranger cela.
Il lui rendit son regard quand elle se tourna vers lui, puis attendit silencieusement qu’elle fasse repartir Zmeï pour l’imiter.
— Pardon, finit-elle par déclarer quant ils quittèrent l’ouvrage, je me suis laissé emporter.
Soreth haussa les épaules.
— Tu n’as pas à t’excuser. La situation n’a rien de réjouissant.
La prétorienne opina, puis réfléchit un instant avant d’ajouter.
— Que ce soit à travers la littérature ou les arts, Hauteroche met beaucoup plus en avant ses guerres que l’Erellie. Je m’attendais à ce que cela pousse les citoyens à protéger ce qu’ils ont chèrement acquis, mais c’est l’inverse qui se produit. Je ne comprends pas pourquoi.
— Respecter son passé, ce n’est pas seulement l’exposer avec fierté. C’est aussi l’analyser et en tirer des leçons. Erell nous l’a enseignée, mais nous n’avons pas réussi à le transmettre à Hauteroche. C’est l’une de nos nombreuses erreurs. J’espère que nous pourrons la réparer.
Tandis que le silence retombait, Soreth se rendit compte que son amie le dévisageait étrangement.
— Y a-t-il un problème ?
— Non, répondit celle-ci en secouant la tête. Je me disais seulement que tu ressemblais plus à ton frère que je ne le croyais.
Ils échangèrent un sourire, puis le prétorien se retourna vers la piste en repoussant une irrésistible envie d’embrasser sa partenaire. Ils avaient une mission à accomplir. Le reste attendrait.
Laissant derrière elle la trouée de Hauteroche et ses champs, la route s’éleva le long des monts d’Argent tandis que les pavés enneigés se muaient en un vaste manteau blanc. Comme il n’y avait plus que les Erelliens et leur proie sur le chemin sinueux, Soreth ralentit afin de ne pas être repéré. Les sillons du chariot surchargé suffisaient à le suivre.
Ils entrèrent alors dans une forêt dégarnie par l’hiver, puis traversèrent un ruisseau gelé à l’aide d’un petit pont en bois. Le prince sentit son cœur se pincer en pensant à ses constructeurs. La proximité de Hauteroche protégeait normalement les villages alentour, mais avec la corruption des gardes ils ne pouvaient plus compter que sur leurs palissades. Il n’y avait fort heureusement eu aucun pillage depuis Brevois, et il espérait que cela continuerait tant que Mascarade ne trouverait pas de nouvelles sources d’Eff à vider. Afin de chasser ses idées noires, Soreth laissa Zmeï et sa cavalière le rattraper, puis raconta sa dernière mission dans les monts. Peu glorieuse, il avait passé presque un mois à garder des moutons la journée et chercher des contrebandiers la nuit, elle arracha cependant plusieurs sourires réconfortants à son amie.
Il terminait tout juste son histoire lorsque les sillons quittèrent la route pour s’enfoncer au milieu des résineux. Les prétoriens échangèrent un regard satisfait, leur destination n’était plus très loin, et avancèrent sous le couvert des arbres.
Il ne se produisit rien pendant la première heure, mais Soreth releva différents bruits autour d’eux durant la deuxième. La plupart étaient ténus et auraient pu être attribués à des animaux sauvages, mais, à cause de leur tendance à se répéter et à se rapprocher, il estima qu’ils étaient traqués. Dès qu’il en eut l’occasion, il murmura à Lyne.
— Nous sommes filés depuis plus d’une heure. Nous devons toucher au but.
Son équipière garda le silence pendant que leurs chevaux avançaient dans la poudreuse, concentrée sur les alentours, puis fini par acquiescer.
— Je comprends mieux pourquoi Zmeï est aussi nerveux. Devons-nous nous en occuper ?
— Pas pour le moment. S’ils ne nous ont pas attaqués, c’est qu’ils doivent vouloir nous donner une chance.
— Quel genre de chance ? Ce n’est pas comme si nous avions été invités.
Soreth esquissa un sourire. Malgré le danger, Lyne semblait plus en colère qu’inquiète à l’idée d’être à la merci d’une bande de brigands.
— S’ils ont la même organisation qu’à Brevois, expliqua-t-il, ils ne doivent pas savoir qui est autorisé à venir.
— Ce qui signifie qu’ils auraient pour ordre de nous tuer seulement si nous donnons l’impression d’être des soldats… brillant.
La garde royale laissa échapper un soupir.
— Je suppose que nous n’avons pas d’autres choix que de continuer dans ce cas. Faire demi-tour maintenant serait trop suspect.
Son partenaire hocha la tête, espérant ne pas se tromper, puis ils s’écartèrent et reprirent leur route.
Une vingtaine de minutes plus tard, la piste quitta la forêt pour s’engouffrer dans une large faille au cœur d’une falaise granitique. Soreth grimaça en étudiant l’ouverture où poussaient pêle-mêle lichen, lierre et champignon. Il n’aimait pas les grottes. Du moins, il ne les aimait plus. Il avait passé trop de temps dans la dernière et n’était même pas sûr d’en être sorti. Cependant, les éclaireurs qui les encerclaient ne leur laissaient pas le choix.
Arrivée à une conclusion similaire, Lyne esquissa une moue circonspecte avant de faire avancer Zmeï à travers la cascade végétale. Soreth déglutit en la voyant disparaître, puis serra ses rennes pour empêcher ses mains de trembler. Il devait se ressaisir. Ce n’était qu’une caverne. Il inspira profondément, vida son esprit, et murmura aussi bien pour sa monture que pour lui-même.
— Allons-y.
L’intérieur de la faille était juste assez lumineux pour qu’ils n’aient pas besoin de torche. Les sabots des chevaux y résonnaient contre le sol de pierre, et une odeur d’humidité et de sueur rance imprégnait l’atmosphère. Soreth posa instinctivement la main sur la poignée de son épée, la serrant de toutes ses forces tandis que des images assaillaient ses pensées. Les chaînes. Le fer. Le feu.
Le chemin se prolongea sur une cinquantaine de mètres, puis tourna sur lui-même pour descendre vers le cœur de la montagne. La luminosité se mit à nouveau à décroître, et une ombre passa à côté du prétorien. Il se prépara aussitôt à dégainer, mais se rendit compte au dernier moment qu’il ne s’agissait que d’une chauve-souris dérangée par leur arrivée. Il laissa retomber son bras, gêné par sa méprise, puis constata que les parois naturelles qui les entouraient s’estompaient pour laisser place à des murs creusés à la pioche et au marteau. La grotte se transformait en mine.
Comme pour rompre l’obscurité de plus en plus forte, des lueurs vacillantes apparurent à une centaine de pas de là. Loin d’apaiser le prince, elles ravivèrent de nouveaux souvenirs et lui nouèrent l’estomac. Apalla renâcla pour l’encourager, sensible à sa détresse. Il lui flatta l’encolure en posant les yeux sur le dos de Lyne. Il n’était plus seul. Il n’était pas prisonnier. Ils allaient s’en sortir.
Après l'action du chapitre précédent, tu équilibre bien avec celui-ci plus calme. Mais alors, j'avoue que j'ai été un peu perdu à certains moments. Je n'ai pas toujours compris pourquoi il y avait des tribuns qui prenaient la parole et les enjeux qui étaient les leurs. Je n'ai pas compris tout de suite que le chariot sortait de la ville (mais qu'il y entrait), puis j'ai été surpris par la manière dont Sorteh et Lyne se retrouvait : j'ai compris qu'elle devait échapper aux soldats de la ville, mais est-ce qu'elle se montre face aux bandits du chariot ? Puis, j'ai cru qu'ils allaient intercepter le chariot avant de comprendre qu'ils voulaient savoir quelle était sa destination (peut-être que cet objectif peut être réaffirmé plus tôt). Enfin, je sens qu'ils se jettent dans la gueule du loup mais je ne comprends pas pourquoi ils continuent alors qu'ils se savent repérés.
Et quelques détails :
"Il esquissa un sourire fatigué, même sans cauchemars dormir dans une vieille cabane poussiéreuse était rarement reposant, puis s’étira tandis que l’espionne continuait." -> pour moi il manque de la ponctuation dans cette phrase, par exemple : "Il esquissa un sourire fatigué - même sans cauchemars, dormir dans une vieille cabane poussiéreuse était rarement reposant - puis, s’étira tandis que l’espionne continuait."
— Nous sommes sortis de Hauteroche sans encombre, mais elle ne tenait plus en place quand je l’ai quitté. -> quittée ? on parle bien de Lyne ici ? (je n'étais pas sûr tout de suite)
— Je me débrouillerais. As-tu pu confier ma lettre à Trisron ? -> C'est du futur : "débrouillerai"
"Tandis que silence retombait, Soreth se rendit compte que son amie le dévisageait étrangement." -> il manque un mot
"Soreth esquissa un sourire. Malgré le danger, Lyne semble plus en colère qu’inquiète à l’idée d’être à la merci d’une bande de brigands." -> "sembla"
"Les chaînes. Le fer. Le feu." -> j'avoue que je ne vois plus à quoi tu fais référence.
A bientôt pour la suite !
Et encore merci pour ce nouveau retour ^^
Je vois qu'il y a pas mal de petits de clareté, je vais repasser là-dessus pour essayer d'améliorer un peu ça.
Entre temps :
> Les tribuns parlent parce qu'ils ont faims et sont mécontents de se faire taper dessus et rudoyer par les gardes.
> À mon sens, Lyne se moque un peu d'être vu par les bandits, surtout qu'eux même vont l’apercevoir de dos entrain de regarder une carte ce qui est assez anecdotique.
> Lyne et Soreth continuent vers la grotte, parce que des bandits les encerclent et qu'ils ne pensent plus pouvoir s'enfuir sans se battre.
À bientôt et bonne fin de journée !