Molly était étendue dans son lit dont les draps semés de fleurs brodés se teintaient peu à peu de rouge. Son torse se soulevait à intervalle irréguliers, charriant une respiration rauque et difficile. Son front noir scintillait de sueur, relevant les cernes encore plus sombres qui alourdissaient ses paupières convulsées.
Le Baroudeur avait suffisamment récupéré du poison pour pouvoir se tenir, raide, à son chevet. Ses épaules semblaient lourdes, elles tombaient vers le bas, manquant de l’entraîner au sol. À chaque gémissement - toujours plus faible - de Molly, un frisson désagréable lui parcourait le corps.
Il le réalisait désormais. Il ne voulait pas la perdre.
Quelqu’un, un jour, avait dit qu’on réalisait la valeur de quelque chose seulement quand on le perdait. Cette personne se serait sans doute penchée sur l’oreille du Baroudeur à cet instant pour lui susurrer « j’avais raison ». Car elle avait eu raison. Infiniment raison. Beaucoup trop raison.
Il sursauta quand il sentit une main tremblante et poisseuse se poser sur la sienne, étalée sur le lit.
- Gr… Grizzly… bégaya Molly.
Il serra cette paume fragile, ses yeux le brûlaient.
- Pro… Promets-moi…
- Oui ?
- De… trouver…. quelqu’un… pour… pour reprendre l’auberge…
Quelques larmes se glissèrent dans les sillons de la grimace de douleur de Molly.
- Je veux… pas… qu’elle disparaisse.
Le Baroudeur avait envie de hurler, il se contenta de hocher la tête, cachant son visage boulversé derrière le rebord de son chapeau.
- M… merci…
La main de Molly alla se reposer sur son ventre vomissant du sang. Ses paupières demeurèrent à demi-ouvertes, flageolantes et enfiévrées.
Le soleil atteignit l’horizon, un rouge ardent embrasa l’extérieur, venant percer la muraille frêle des volets persiennes de la chambre. Cette lumière hachée zébra le mur de cicatrices sanglantes qui descendaient petit à petit vers le lit.
Lorsque les rayons écarlates effleurèrent Molly, elle était déjà partie.
Le Baroudeur laissa échapper un sanglot sec. Il se leva douloureusement et sortit de la chambre. Ses muscles pâteux protestaient à chacun de ses pas, mais il les ignorait. Il traversa le couloir du rez-de-chaussée pour déboucher sur la salle principale.
Sur la table à manger, là où quelques heures plus tôt on ripaillait joyeusement, était délicatement allongé Furie. Kotla, la mine basse, veillait le corps martyrisé. À cet instant, la lumière du soleil caressant la pièce avait pris la teinte exacte de la chevelure de la défunte, comme le dernier hommage d’un autre mourant qui la rejoindrait bientôt. Sauf qu’elle ne ressusciterait pas le lendemain.
- C’est fini, annonça le Baroudeur aux veilleurs.
Ils n’étaient pas bien nombreux. Tous les clients étaient partis, sauf les guerriers samaïs avec qui Kotla avait sympathisé, et Neska bien sûr, toujours aussi rigidement silencieuse. Dans le fond, menottés au poêle qui complétait la cheminée, les deux chasseurs de prime remuèrent. L’homme au bandeau n’était pas très en forme, la balle de Molly l’avait atteint à la cuisse, il était en train de pisser le sang - presque littéralement - sur un beau tapis brodé. Karen, quant à elle, avait repris conscience et les fixait d’un air hargneux.
- Que fait-on des corps ? s’enquit Kotla à mi-voix en désignant Furie.
Le Baroudeur soupira et chassa quelques larmes revêches qui s’entêtaient à vouloir s’enfuir de ses paupières.
- On les enterre.
Il se tourna vers les guerriers samaïs dont la posture semblait encore plus sinistre qu’à l’ordinaire.
- Nous aiderez-vous ?
Celui qui paraissait être le chef hocha la tête.
- C’est une fille de notre pays, bien que son sang soit souillé. Nous l’enterrons selon nos rites.
- Non, elle a jamais partagé vos croyances. On l’enterre, c’est tout. Prononcez vos formules si vous voulez mais on ne touche pas à son corps.
Le Samaï plissa les yeux, les muscles de sa mâchoire se dessinèrent sur sa peau de bronze. Mais il finit par opiner de nouveau, un pli réprobateur au coin de la bouche.
***
Les étoiles étaient reines quand ils rebouchèrent les tombes. Le Baroudeur fut pris d’une furieuse envie de sortir les deux femmes de là. Ce n’était pas normal, après tout, de les recouvrir de terre, elles risquaient d’étouffer, lui criait une voix dans son esprit bourdonnant. Il résista, les mains tremblantes sur sa pelle, alors que leurs visages immobiles disparaissaient peu à peu.
Il n’arrivait pas vraiment à y croire, en vérité. Molly avait toujours été là et Furie était invincible. L’une était une ancre chaleureuse dans un monde hostile, l’autre une éternelle rivale, une némésis qui le faisait exister autant qu’il la faisait exister. Il ne pouvait pas réellement être lui s’il n’avait pas de sœur ennemie à qui se confronter.
Ses pensées s’embourbèrent alors qu’il contemplait, éteint, la terre retournée. Le silence ambiant était aussi retentissant que les rugissements d’un lion esseulé au loin.
Kotla posa une main pâle sur l’épaule de son ami.
- Viens, souffla-t-il. Allons nous reposer.
Le Baroudeur le chassa d’une secousse.
- J’ai encore quelque chose à faire, lâcha-t-il d’une voix pesante.
Il rejoignit l’intérieur et marcha à pas sourds jusqu’au poêle qui sommeillait dans la salle principale. L’homme au bandeau était affalé contre le mur, les yeux fermés. Était-il mort ? Le Baroudeur ne s’y intéressa pas, préférant orienter son attention sur Karen, qui était consciente à défaut d’être alerte. Elle lui lança un regard empli d’une haine dense qui vint puissamment heurter le souvenir chaleureux qu’il avait d’elle. Celui-ci se fissura, se craquela, avant de s’émietter et de se désagréger.
- Pourquoi tu me regardes comme ça ? laissa-t-il tomber.
Elle montra les dents.
- T’as intérêt à me relâcher, Frimousse.
- Non.
Il saisit son pistole et ôta le cran de sécurité.
- Je vais te tuer.
Karen eut un sursaut et se tassa contre le poêle.
- Tu peux pas faire ça.
- Ah oui ?
Il pointa son canon sur ses cheveux d’un blond terne.
- T’étais déjà timbrée, à l’époque, déclara-t-il, et je comprenais bien pourquoi. Mais ça peut pas excuser tout.
- Qu’est-ce qu’il y a à excuser ? Je fais que mon boulot, grinça-t-elle, les yeux agités.
- T’as tué Molly.
- Parce qu’elle a tiré sur mon partenaire.
Le Baroudeur appuya le canon de l’arme sur le front de celle qu’il avait autrefois considéré comme une sœur.
- Je t’aimais, souffla-t-il d’une voix rauque. J’étais persuadé qu’on finirait par sortir de cette enfer, ensemble. Et puis un jour, pouf, disparue. Je me suis retrouvé seul avec ces chiens. Avec Vic’. Tu peux pas imaginer tout ce qu’il m’a fait subir.
- Détrompe-toi, je sais très bien ! J’ai enduré la même chose !
Elle déglutit difficilement.
- Tu peux pas me tuer, t’es pas comme ça, je le sais. Des deux, c’est toi qui t’en es le mieux sorti. Je le vois bien.
Elle baissa légèrement la tête, ses épaules tremblaient.
- Si j’avais su que la mission te concernait, je te promets, je l’aurais pas prise.
- Qu’est-ce que ça peut me foutre.
Sa prise instable sur le pistol le faisait chuinter contre le crâne de Karen. Son visage était tordu en une grimace douloureuse. Elle releva vers lui des iris implorantes.
- Frimousse…
Il tira. La boîte crânienne s’ouvrit en un jaillissement de sang et de morceaux de cervelles. Le tapis de Molly, le mur, le poêle, l’homme au bandeau, le Baroudeur, tout fut copieusement arrosé.
- Barou !
Kotla déboula dans la pièce. Il stoppa net, les yeux écarquillés. Constatant les dégâts, il poussa un gémissement rauque.
- Non…
Son ami ne lui répondit pas et le bouscula pour sortir précipitamment du bâtiment. La bile jaillit de son œsophages qui venir s’écraser sur la terre rêche de la savane. Il s’effondra à genoux, la respiration sifflante. Il vomit de nouveau, le liquide blanchâtre se mêlait aux gouttes de sang qui tombait de son visage éclaboussé.
Puis, quelques larmes s’invitèrent dans la bouillie, avant de se transformer en torrent. Le Baroudeur posa le front contre le sol.
***
Le silence noyait l’auberge dans une obscurité immobile. Le Baroudeur était assis à la table, une bouteille de whisky à la main, la moitié dudit whisky dans le gosier. Il buvait peu, généralement, il préférait garder la pleine possession de ses moyens. Mais cette fois-ci il se sentait rassuré de baigner dans ce monde émoussé et tendre qui diffusait une chaleur doucereuse en lui. Ainsi, il pouvait ignorer le cadavre de Karen étendu à quelques pas.
- Baroudeur, siffla une voix sèche.
Il tourna lentement la tête vers la haute silhouette de Neska dont la tenue colorée paraissait intruse dans ce décor alangui.
- Nous devons repartir. Nous avons une mission.
Il ne prit pas la peine de répondre et renvoya ses yeux décortiquer les discrets messages que des petits malins avaient gravé sur la table dans le dos de Molly.
- Baroudeur, insista l’Aovienne.
Dehors, des voix se faisait entendre. Kotla discutait avec les Samaïs, tentant de les convaincre d’entretenir l’auberge jusqu’à ce qu’un repreneur se présente.
- Baroudeur !
- Va chier !
Neska sursauta, grinça des dents, jetant sur lui un regard hautainement réprobateur. Une mouche se faufila dans l’entrebâillement de la porte pour venir tourner autour du crâne éclaté de Karen.
- Je suis ici pour sauver mon peuple, souffla l’ambassadrice. Et je tiens à accomplir cette mission.
Le Baroudeur fixa un instant le reste de sa bouteille en se demandant si Neska valait la peine qu’il gaspille le whisky sur sa figure guindée. Alors qu’il soulevait la bouteille, un gémissement retentit près du poêle. Il leva le nez en direction de l’homme au bandeau - dont le bandeau était présentement porté disparu -, qui n’était finalement pas mort.
Le chasseur de prime grimaça de douleur et marmonna quelques jurons. Lorsque son œil unique tomba sur Karen, il se figea brièvement. Tendu, ses iris vinrent cisailler les deux personnes qui le fixaient en silence.
- Merde, commenta-t-il.
Le Baroudeur fourra sa main tremblante dans la poche de son veston et en sortit son pistol. Il pointa le canon sur l’homme qui se mit à tirer furieusement sur ses menottes.
- Me tuez pas ! cria-t-il.
Le coup de feu partit, mais le pistol jouant des castagnettes dans la main du Baroudeur, il rata sa cible, explosa une vitre au passage. L’homme au bandeau baissa la tête pour se protéger des éclats de verre en soufflant bruyamment.
- Me tuez pas, je peux vous rapportez gros !
- Comment ça ? s’enquit Neska en plissant le nez.
- On s’en branle, répondit le Baroudeur en retentant son coup, sans plus de succès.
Cette fois-ci, le fut le poêle qui prit la balle. Il y eut un « pong » sonore qui imprima une crevasse sur le métal avant que le projectile ne rebondisse pour aller abîmer une chaise.
- Arrêtez ! ordonna Neska en saisissant le pistol.
- Rends-moi ça connasse !
L’Aovienne s’écarta d’un bond. Le Baroudeur voulut la suivre mais s’empêtra les jambes dans son manteau et s’étala par terre avec un cri pathétique.
- Putain ! brailla-t-il en tentant de se relever.
Neska ne s’occupait plus de lui et avança à pas silencieux en direction de l’homme au bandeau.
- Explique-toi, énonça-t-elle.
Une lueur d’espoir traversa l’expression du borgne.
- Je suis le fils du général Godwin, il paiera cher si vous me ramenez vivant à lui.
- Il ment ! cria le Baroudeur.
Il se redressa et prit appuis sur la table, seul objet qui ne tanguait pas trop dans son champ de vision, pour se mettre sur ses jambes.
- Si son père tenait à lui il l’aurait pas balancé dans la nature avec un job pareil !
- Je dis la vérité, se défendit le jeune homme. Mon père est le général Godwin !
- Et ta mère, c’est qui ? Une pute des bas-quartiers ? T’es rien qu’un pauvre bâtard dont le père a rien à foutre.
La grimace de rage de son interlocuteur affirma ses propos.
- Donc tu ne vaux rien, conclut Neska.
- Si ! Si, j’vous jure ! J’suis sûr que mon père paiera ! J’suis peut-être un bâtard, mais il m’aime !
Ces exclamations déclenchèrent une crise d’hilarité grasse au Baroudeur qui bascula sur une chaise pour se fendre la poire. En face de lui, l’homme au bandeau semblait prêt à fondre en larme. Neska claqua sa langue contre son palais d’un air agacé.
- J’avoue que j’ai du mal à te croire, déclara-t-elle à l’intention du captif. Dans tous les cas, nous ne sommes nullement intéressés par l’argent. Nous allons donc t’exécuter une fois que notre cher guide pourra tenir une arme sans qu’elle ne gigote dans sa main.
- Non, s’il vous plaît !
Mais le crâne rasé en avait fini avec lui et se détourna pour aller prendre l’air. Le Baroudeur avait mal aux abdominaux, il s’accrocha au dossier de sa chaise pour ne pas tomber. Enfin, son rire décrut pour se tut pour projeter dans la salle un silence crasseux. L’homme au bandeau, les lèvres convulsées, plongea son menton dans son col pour assassiner le mur d’en face du regard.
Le Baroudeur fixa deux yeux plein de haine sur lui, il se mit à se balancer sur sa chaise. Un grincement sinistre retentit, puis un autre, et encore un, à un rythme régulier et lancinant. Le tueur à gages enfonça encore plus son visage dans son manteau noir.
- Barou !
Kotla déboula dans un concert de pas bruyants, ses deux courtes tresses volaient sur ses épaules. Il marcha à grandes enjambées vers son ami.
- Je ne peux pas te laisser deux minutes sans que tu sortes ton pistol ! gronda-t-il.
Il marqua un temps d’arrêt en voyant que l’homme au bandeau était vivant avant de se tourner vivement vers son compagnon.
- Tu as essayé de le tuer ?
- C’est pas tes affaires.
- Je refuse !
Le Pokla se dressa entre lui et sa future victime.
- Assez de morts !
Le Baroudeur leva son museau rougi vers lui, les sourcils froncés.
- Ce bâtard a tué Furie !
- Je sais ! Mais ce n’est pas le problème. S’il te plaît, Barou, ne le tue pas. Je n’en peux plus des morts.
La voix de Kotla était devenu un filet à peine audible, ses prunelles étaient mouillées de larmes naissantes.
- Malgré ce qu’il a fait, je veux que tu l’épargnes. Il mérite d’être jugé équitablement, pas sommairement assassiné.
- Jugé ? Par qui ? T’as vu un juge dans le coin ? Les seuls ici sont ceux de la Compagnie ! Et ils sont tout sauf équitables !
- On le créera, ce système de justice ! Avec la Fédération de Nouvelleterre.
- T’es marrant toi, tu vis sur ton petit nuage. Mais au cas où t’aurais pas remarqué TA PUTAIN DE FÉDÉRATION EST PAS ENCORE CRÉÉE !
- Ce n’est pas une raison pour se comporter comme des barbares !
- PUTAIN MAIS JE VAIS TE…
Le Baroudeur bascula en avant, son nez heurta le dossier de sa chaise brusquement arrêté par le sol. Un craquement secoua son crâne alors qu’il poussa un juron étouffé. La douleur cingla et remonta l’arrête nasale pour venir exploser à l’arrière de sa tête, là où pulsait déjà les reliquats du coup de crosse. Il n’en fallut pas plus pour venir à bout de sa conscience. Et ça valait peut-être mieux, au final.
***
Il reprit connaissance dans un lit aux draps précédemment propres, un énorme pansement collé à la figure. Il grogna, son nez le lançait, tout comme son os occipital qui paraissait brisé en deux.
- Putain… fut la seule chose qu’il put exprimer.
Il se leva, luttant contre le vertige qui le prenait, et s’assit sur la couche. Il était visiblement dans une des chambres de l’auberge, à l’étage. Le jour brûlait de sa clarté pâle derrière les volets persiennes. Le Baroudeur se leva difficilement et fit quelques pas en s’appuyant au mur. Il ouvrit la porte et traversa lentement le couloir, soufflant comme un bœuf sous l’effort. Lorsqu’il arriva à la mezzanine, il put voir en contrebas que les deux chasseurs de prime n’étaient plus là et que le décor avait vaguement été nettoyé. Une tête brune décorée de perles blanches et un crâne rasé remuaient à la table.
- Ah, tu es réveillé ! s’exclama Kotla.
- Où est le bâtard ?
- Les Samaïs l’ont emporté. Ils veulent le faire bosser pour réparer sa faute.
Le Baroudeur fronça le nez, une très mauvaise idée qui fit jaillir la douleur dans toute sa boîte crânienne. Il gémit piteusement.
- Tu veux pas qu’on tue les gens par contre ça te dérange pas de les réduire en esclavage, grogna-t-il pour reprendre contenance.
- Ils m’ont promis de bien le traiter !
- T’es mignon.
Le Baroudeur descendit les marches de l’escalier avec une lenteur douloureuse. Il parvint au rez-de-chaussée sans trébucher, ce qui tenait du miracle. Il vint s’asseoir auprès de ses compagnons, les yeux fuyants. Kotla le fusillait du regard mais ne répliqua rien. Il lui tendit un bol de lait en silence.
- Bon, souffla le Baroudeur après avoir engloutit le doux breuvage. Je suppose qu’on doit reprendre la route.
Un discret sourire étira les lèvres de Neska.
- Où allons-nous ? s’enquit-elle. À Topia ?
- Non, pas tout de suite. D’abord, on va rendre visite à un ami. J’ai un deuil à lui filer. Et puis, il pourrait nous être utile.
Il crut un instant que l’Aovienne allait protester, mais elle hocha la tête, de même que Kotla qui avait retrouvé un timide sourire.
***
La silhouette chaleureuse de l’auberge se découpait sur le matin rosé. Au-dessus de la porte d’entrée s’étalait des lettres jaunes accueillantes.
Chez Molly
Le Baroudeur fit un léger signe à l’enseigne avant de talonner son cheval, imité par ses compagnons. Même sans sa maîtresse, la maison solitaire au bord du fleuve resterait un refuge, il en était convaincu.
Ce fut sur cette pensée qu’il décida de tourner le dos aux tombes de Karen, Furie et Molly.
Furie T________T
Les autres aussi, mais c'est surtout Furie qui m'a fait rendue triste ! et Molly avec son auberge ! j'espère que Barou va trouver quelqu'un pour la reprendre et respecter sa volonté.
Aaah ça me fait de la peine :-(
Le fils batard du général Godwin, je sais pas si c'était une bonne idée de l'envoyer en esclavage, autant pour les héros que pour lui-même. Est-ce qu'on le reverra ?
Sinon, les dialogues étaient super, dynamiques et naturels ! encore un chapitre avant la pause c'est ça ? J'espère qu'après cette pause tu vas revenir pleine de motivation !
Ah du coup tu te rappelles d'elle ? J'avais peur que ça fasse rien sa mort si personne se souvenait d'elle
JEDISRIEN
Merci beaucoup *^^* ce gentil me donne du courage dans un moment pas facile <3 Oui c'est ça il reste qu'un seul chapitre. J'espère aussi !