À cet endroit, Savnaha et ses prairies cramées piquées de baobabs fusionnait avec l’étendue bicolore, vert pour la terre et bleu pour le ciel, de la Teppiante. Et à la jonction de ces deux mondes à la fois semblables et bien différents, le fleuve Bordiera et ses rives escarpées. C’était là, sur une berge rocheuse agrémentée de pics de granit que l’Horloger avait décidé de bâtir sa tour.
Dressée au sommet d’un amoncellement de pierre blanches striées de noir, l’Horloge se découpait sur le ciel dans une parade d’or et de cuivre. Haute de trois étages, elle ressemblait à un clocher de métal coiffé d’un toit cubique qui portait sur quatre de ses faces des horloges stylisées. Aucune ouverture n’apparaissait sur la façade luisante, mais un étrange assemblage de poulies et de treuils reliait la base de la tour avec le bord du fleuve afin d’éviter au visiteur la pénible escalade des rochers. Cette machine avait aussi pour mission de pomper l’eau pour irriguer le potager que l’on distinguait perché sur le toit plat.
La réaction de Neska et Kotla fut cohérente avec la singularité de ce qu’ils observaient. L’une plissa les yeux - vraisemblablement une expression faciale qu’elle chérissait - et l’autre les arrondit. Le Baroudeur les tira de leur rêverie en faisant claquer les sabots de cheval sur les rochers. L’équidé rejoignit la berge où un sable vaseux succédait au granit, il y pataugea quelques instants avant de se réfugier sur une plage de gravier.
Une fois assuré que ses compagnons l’avaient suivi, le Baroudeur sauta de selle et avança vers le treuil. Entre diverses cordes et poulies, on pouvait apercevoir un grand panier d’osier capable d’accueillir des hommes.
- Ça va être juste, mais on va pouvoir passer à trois, commenta-t-il.
Il tira la discrète portière du panier et invita d’un geste gracieusement ironique ses camarades à entrer. Kotla s’exécuta en décortiquant le décor cintré du regard alors que Neska hésitait.
- Êtes-vous… êtes-vous sûr que c’est sans danger ?
- Si tu veux rester là tu peux.
L’Aovienne se pinça les lèvre, son sourcil droit tressaillit. Elle finit par les rejoindre, observant d’un œil circonspect les mailles qui les soutenaient. Ils étaient un peu trop serrés au goût du Baroudeur, mais ils n’avaient pas le choix. Il attrapa une corde qui pendait et la tira vers lui d’un cou sec. Un carillon retentit, faisant ressortir le silence qui suivit. Alors que Neska ouvrait la bouche pour s’enquérir de la suite, une secousse ébranla la nacelle. Elle se jeta sur le rebord pour s’y accrocher, blême. Kotla poussa un cri de surprise quand ils s’élevèrent, il se colla contre le Baroudeur qui émit un grognement de protestation. Ces deux imbéciles faisaient dangereusement tanguer la nacelle. Mais il devait avouer qu’il était fier de son effet. C’était exactement pour cette raison qu’il ne leur avait rien dit. Un discret sourire souleva le coin de ses lèvres gercées par le voyage.
Après une minute d’ascension grinçante et quelques regards courroucés provenant de Neska, ils arrivèrent face à une porte dissimulée de l’extérieur par un renflement de roche. L’ouverture circulaire se déployait en un éventail métallique. La Baroudeur descendit de la nacelle et se présenta sur le palier, suivi des Ouestiens peu rassurés. La porte s’ouvrit alors en se repliant progressivement, chuintant et crissant, pour révéler la silhouette fière de son hôte.
- Baroudeur ! déclara-t-il avec une joie polie. Je n’attendais pas ta visite.
- B’jour.
L’Horloger était drapé dans une tenue bleu marine composé d’un long manteau et d’un chapeau haut-de-forme disproportionné. Ses vêtement étaient ornés de rouages argentés, cuivrés, dorés qui formaient une mosaïque complexe à la logique douteuse. Pour compléter sa panoplie, au cas où un quelconque observateur n’aurait pas deviné son domaine d’expertise, les montures de ses lunettes se composaient elles-aussi de rouages et ses verres étaient tintés en un maronnâtre, « ambré » disait-il.
Le savant soulevant son chapeau en un salut de dandy qui tranchait avec son allure excentrique.
- Il va falloir m’expliquer la raison de ta venue autour d’un thé.
Le Baroudeur allait lui répliquer qu’il n’avait pas le temps pour jouer à la dinette, mais il se contint. Pour ce qu’il avait à lui annoncer, il valait mieux qu’ils soient installés confortablement. Il hocha la tête et pénétra dans la lumière tamisée de la tour sans ôter son chapeau, puisque le maître des lieux préférait les têtes couvertes. Ce fut peut-être pour cette raison que l’Horloger toisa Neska et son crâne rasé d’un air moins jovial, mais Kotla fit irruption dans son champ de vision sans qu’il n’ait le temps de faire une remarque sur cette coiffure de mauvaise augure.
- C’est vous qui avez construit tout ça ?! s’exclama le Pokla. C’est incroyable !
Un large sourire fendit le visage l’Horloger dont la pâleur n’était troublée que par quelques boutons d’acné. Il avait la trentaine, comme le Baroudeur, mais il n’avait jamais réussi à se débarrasser de ces protubérance disgracieuses. Le fait de vivre enfermé dans sa tour n’aidait sûrement pas beaucoup.
- Oui c’est moi, merci. Cette maison de la science, c’est toute ma vie. J’ai élevé mon art au plus haut rang, je dispense désormais mes dons à ceux qui m’en font humblement la demande.
Sur cette déclaration loin d’être humble, l’Horloger les guida dans une enfilade de couloirs à la mécanique apparente jusqu’à un petit salon aux fauteuils capitonnés. À chaque pas, le savant faisait cliqueter son attirail, une emprunte auditive que le Baroudeur trouvait insupportable. Mais pour une fois il ne râla pas sur le sujet et alla s’enfoncer confortablement dans le cuir luisant. Kotla, excité par les merveilles d’ingénierie qui défilaient sous ses yeux, préféra rester debout à trépigner. Neska quant à elle se plia sur un fauteuil, encore plus raide qu’à l’ordinaire. Sans doute observait-elle la crispation qui traversait leur hôte quand il posait les yeux sur elle - ce qu’il se décida à éviter. Au centre du petit salon, au dessus d’un poêle futuriste bouillait une théière de porcelaine finement peinte. Une clochette sonna, indiquant que l’eau était portée à ébullition. Alors, sans qu’aucune des personnes présentes n’aient à bouger, une pince métallique se déplia depuis le poêle et versa dans quatre tasses accrochées sur un rebord le liquide fumant avant de se déplier pour les poser sur la table basse recouverte d’ivoire. Kotla laissa filer un silence médusé avant d’exploser en une exclamation émerveillée qui fit naître un sourire encore plus grand sur les lèvres de l’Horloger.
- Servez-vous, dit-il d’une voix gonflée de fierté.
Les voyageurs ne se firent pas prier, même Neska qui malgré tous ses efforts laissait filtrer un étonnement admiratif pour la technologie de leur hôte.
- Alors, Baroudeur, pourquoi es-tu venu me voir avec cette étrange escorte ? s’enquit le savant en croisant ses jambes.
L’intéressé soufflant la vapeur qui s’échappa de sa tasse et prit une gorgée brûlante.
- J’ai décidé d’unir les peuples de Nouvelleterre pour en chasser la Compagnie.
L’Horloger pouffa, ses lèvres sautillèrent sur son visage amusé. Le regard lourd que les trois nouveaux venus portèrent sur lui l’arrêta net. Le sérieux revêtit ses traits et son sourire fut abandonnée en profit d’un pincement de lipe.
- Ce… ce n’est pas une blague ?
- Non.
Leur hôte cligna plusieurs fois des yeux qu’il envoya retrouver la vision familière de son décor plein de rouages afin de digérer ce qu’il venait d’entendre.
- Il y avait bien une rumeur… mais je n’y croyais pas.
- Bah c’est vrai.
- C’est… surprenant.
Un silence méditatif coula entre eux avant que le Baroudeur ne se décide à ouvrir la bouche avec la ferme intention d’annoncer ce qu’il voulait retenir. Mais l’Horloger le coupa, il avait repris un air amusé.
- Furie est courant ? Elle a dû bien se marrer.
Le sourire que Kotla avait jusqu’alors affiché se délita, il se tourna vers son ami d’un air peiné. Le savant fronça les sourcils.
- Eh bien, qu’est-ce qu’il y a ?
- Il y a que Furie… s’est tellement foutu de ma gueule que j’ai failli l’encastrer dans un mur, lâcha le Baroudeur, les dents serrées.
Ce n’était pas si compliqué, pourtant, se morigéna-t-il en s’enfonça encore plus dans son fauteuil. Pourquoi cela ne voulait-il pas sortir ? Heureusement - ou malheureusement - pour lui, l’Horloger sembla comprendre. Il décroisa ses jambes, le teint soudain livide.
- Il lui est arrivé quelque chose ?
Le Baroudeur déglutit. Kotla se résolut à mettre fin à son supplice.
- Elle est décédée il y a une quinzaine de jours. Elle a été tuée par les Mains de l’Ombre.
Leur hôte transcenda les limites de la pâleur. Il porta sa main à sa bouche, les yeux soudain brouillés de larmes. Il se leva d’un bond et marcha à pas raides jusqu’au fond de la pièce, le dos tourné pour ne pas montrer son visage boulversé. Le Baroudeur s’attendait à cette réaction mais ne put s’empêcher de sentir ses yeux le piquer. Il abaissa le rebord de son chapeau pour projeter une obscurité rassurante sur sa vision.
- Je suis désolée, fit la voix chevrotante de l’Horloger. Je vais devoir pour laisser quelques instants.
Sans attendre de réponse, il actionna un levier qui ouvrit un sas dans lequel il disparut prestement.
***
- Que fait-il donc ? s’agaça Neska.
- À ton avis ? siffla le Baroudeur.
- Ça fait deux heures qu’il a disparu.
- Et on attendra encore deux heures qu’il se sente de revenir.
Kotla avait fini par s’asseoir pour fixer sa tasse vide d’un air attristé.
- Qui était-il pour Furie ? s’enquit-il doucement.
Le Baroudeur se tassa contre son fauteuil sur lequel il avait réussi à imprimer les contours de sa silhouette.
- Pour elle il était son prothésiste et son plan cul. Mais pour lui… pour lui elle était tout.
Un silence épais vint embourber la scène alors que Kotla plongeait son nez en direction du sol. Neska se massa les tempes d’un air pensif.
- Cet homme… sa technologie pourrait nous être utile.
Le Pokla releva vivement la tête.
- Ce n’est pas le moment de penser à ça ! Vous ne pouvez pas vous montrez à minimum compatissante ?
Neska claqua la langue contre son palais et déplia lentement sa silhouette pour venir dominer celle de Kotla.
- Le sort de mon peuple repose sur la réussite de ma mission. Je n’ai pas le droit de me laisser aller au sentimentalisme, je dois rester concentrée sur mon objectif. Alors non, je ne vais pas me montrer compatissante envers quelqu’un qui nous a abandonnés dans son labyrinthe.
Le Pokla rentra sa tête dans ses épaules, ses lèvres tremblaient de rage. Il se leva lui-aussi, bien qu’il fasse une tête de moins que l’ambassadrice du Marêt.
- Ça ne vous coûte rien de montrer vos sentiments, vous jouez juste les insensibles par fierté, cracha-t-il.
La bouche de Neska se tordit tandis qu’une irritation vive marquait ses traits. Mais Kotla ne s’en préoccupa pas et partit dans une autre pièce à grande enjambées.
- T’es doué, dis donc, remarqua le Baroudeur. Réussir à énerver Kotla, c’est un miracle. Comment t’arrives à être aussi antipathique ?
L’Aovienne ne répondit pas, les dents serrées. Elle alla se planter dans un coin. Le Baroudeur soupira, il voulut encore s’enfoncer dans le cuir capitonnée, mais il avait atteint les limites de son siège qui grinça. Il se leva alors rageusement pour faire les cents pas sur le parquet clouté. Il ne sut combien de temps s’écoula encore, mais il vint à bout de sa patience rachitique.
Le Baroudeur quitta la pièce pour parcourir les couloirs cliquetants, cherchant une étoffe bleu marine ou une ombre élancée rehaussée d’un chapeau.
- James ! appela-t-il.
En passant devant ce qui ressemblait à une porte étanche, il s’arrêta. Il suivit son intuition et l’ouvrit, révélant un escalier de métal étroit plongé dans l’obscurité. Sans chercher la lumière, il gravit quatre à quatre et les marches. Une douce clarté baignait le sommet de l’escalier. Il parvint dans le toit cubique, le verre teinté des cadrans peignait la lumière naturelle d’un ambre doux. Il se glissa entre les rouages qui tournaient lentement, les yeux accrochés à une silhouette appuyée contre une horloge.
Une passerelle grillagée menait au perchoir de l’Horloger. Il la traversa, ses bottes résonnaient clairement dans l’espace métallique.
- Je savais que tu finirais par me trouver, murmura James quand il arriva à sa hauteur.
- Désolé… je ne pouvais plus attendre.
Le savant haussa les épaules, la joue collée contre le verre. Il avait laissé choir ses lunettes sur le sol, révélant des iris bleus ourlés de larmes.
- Je suis désolé, reprit le Baroudeur. J’aurais aimé pouvoir la sauver… j’aurais tout fait pour.
Son interlocuteur hocha distraitement la tête, son regard rougi tourné vers l’horizon fantomatique que l’on distinguait au travers de la vitre. L’aiguille des minutes agrémentée de fioritures s’abaissa vers lui, venant projeter son ombre fine sur son visage pâle.
- Merci d’être venu me l’annoncer en personne, souffla l’Horloger. Même si te connaissant tu n’es pas venu que pour ça.
- Ça… ça peut attendre.
- Dis-le moi, j’ai besoin de me changer les idées.
Le Baroudeur se mit à malmener ses lèvres.
- Je voulais… te demander de nous aider à vaincre la Compagnie.
James tressaillit, son profil mollasson se raidit.
- Tu sais que je refuse de créer des armes.
- Il le faut, on a besoin de toi pour chasser la Compagnie des nos terres.
- Je ne vois pas pourquoi je voudrais chasser la Compagnie de ces terres.
- Ils voudront se servir de toi.
- Je les en empêcherai.
- Tu ne pourras pas leur résister éternellement.
- Je ne vois pas pourquoi je lutterai dans ton camp. Les colons méritent-ils Nouvelleterre ? Celle même qu’ils ont sauvagement colonisée, trouée, défigurée ?
- Ça vaut toujours mieux que la République ! Et puis il n’y a pas que les colons. Les peuples indigènes se joindront à nous.
- Pourquoi combattraient-ils aux côtés de ceux qui volent leurs terres ?
- Parce qu’ils n’ont plus le choix.
L’Horloger eut un rire amer.
- Quelle alliance parfaite.
- Si nous réussissons, nous remettrons les peuples locaux au même rang que les colons.
James se tourna vers lui, les prunelles scrutatrices.
- Je ne te savais pas si utopique. D’ailleurs, je ne te savais pas si préoccupé du sort des habitants de Nouvelleterre.
Le Baroudeur redressa le menton, l’air grave.
- Je le suis maintenant. Et je ferai tout pour vaincre la Compagnie. C’est moi ou elle.
Le savant baissa la tête.
- Je ne veux pas vendre des armes. Je veux continuer d’aider, pas de tuer.
- En nous fournissant des armes, tu nous aides grandement. Tu pourrais venger Furie.
L’Horloger sursauta à la mention de ce nom, il serra ses bras autour de lui comme s’il avait froid.
- Tu es cruel, Baroudeur.
- Furie était fermement opposée à la Compagnie, asséna-t-il.
Un goût de bile explosa sous son palet, mais il l’ignora. Il avait un objectif, il fallait qu’il l’atteigne.
- Je vous aiderai autant que je peux, murmura alors James. Mais je ne fabriquerai pas d’armes.
Le Baroudeur serra les poings. Ce n’était pas ce qu’il voulait. Mais il sentit qu’il ne pouvait pas insister. Il hocha raidement la tête.
- Laisse-moi, maintenant.
Le Baroudeur obéit et traversa la passerelle en sens inverse. Il descendit lourdement les marches pour revenir dans le salon où Neska semblait s’être enracinée.
- L’Horloger nous soutiendra dans notre lutte, annonça-t-il d’une voix dénuée de joie.
La vice-reine se tourna vivement vers lui, les yeux brillant d’espoir.
- Merci, dit-elle malgré la difficulté que ce mot représentait pour elle. Et… je m’excuse pour mon comportement. Mon but n’était pas de me montrer désagréable.
L’hésitation qui perlait dans le ton de l’ambassadrice la rendit soudain nettement plus sympathique. Un sourire pâle effleura les lèvres du Baroudeur.
- Ça, c’est à Kotla qu’il faut le dire.
Elle hocha presque timidement son crâne rasé et revint s’asseoir dans un des fauteuils. Son compagnons l’imita et retrouva la douceur réconfortante de celui qu’il avait creusé.
- Que fait-on, maintenant ? s’enquit Neska. Nous devons rallier Topia à notre cause.
- Mmmh, ça risque d’être compliqué, elle est aux mains de la République et très surveillée. Mais on a de la chance, les généraux et leurs Segments se réunissent à Portjeune pour décharger leurs esclaves et mettre au point une stratégie commune. Peu de troupes reste dans les terres, on a donc le champ libre pour les sillonner et convaincre leurs habitants de nous suivre. Après on s’occupera de Topia.
- La tâche semble immense.
- Ça te fait peur ? ricana-t-il.
Elle lui lança un regard sérieux.
- Je suis aussi déterminée que toi, Baroudeur, sinon plus.
- C’est vrai.
- Mais rappelle-toi bien que je suis aussi ici pour te surveiller. Tu as intérêt à tenir tes promesses.
Un sourire de défi naquit sur ses lèvres.
- Compte sur moi.
Kotla choisit ce moment pour réapparaître. L’Aovienne se releva pour lui présenta ses excuses mais il la coupa d’un geste.
- J’ai tout entendu. Mais je précise que celui qui doit surveiller Barou, c’est moi.
Il vint soulever le chapeau de l’intéressé pour lui ébouriffer les cheveux.
- Même si ces derniers temps je n’ai plus grand chose à lui reprocher.
- C’est normal je suis parfait, répliqua l’intéressé en lui tirant la langue.
Kotla portait sur lui des prunelles brillantes.
- On y arrivera, promit-il.
Ses deux compagnons hochèrent la tête.
Il en a fait du chemin le barou, par rapport au début !
purée la tristesse de l'Horloger quand il apprend pour Furie, je m'y attendais pas ! ça m'a fait encore plus de peine T___T
J'aime bien le dilemme soulevé dans ce chapitre : faire des armes, si c'est pour une bonne cause ?
et aussi ce rappel que tout le monde s'allie contre l'empire colonisateur, mais que les malheureux menacés étaient aussi des colonisateurs autrefois. Comme la roue qui tourne, et toujours les meme qui se font baiser. Je t'avoue que maintenant j'ai un doute sur comment ça va se finir pour les tribus, s'ils arrivent à battre l'Empire, je sais pas s'ils seront sortis d'affaire pour autant, j'ai peur que ça ne dépende pas que de Barou.
C'était un chouette chapitre, et l'Horloger dans sa tour est encore un super perso !
"toujours les mêmes qui se font baiser" c'est tellement ça x)
C'est une bonne question, vais-je réussir à faire un happy end ? Je sais pas encore XD
Contente que tu l'aies apprécie <3
Merci pour ton passage <3 Tes com' vont me manquer mais faut bien que je te laisse respirer à un moment XD Et puis t'inquiète pas que je me suis lancée sur DE je peux plus m'arrêter x) Je posterai le tome 2 d'ici quelques semaines J'espère aussi que je pourrai vite reprendre les pérégrinations de Barou, je commence à avoir plus au niveau de la fin