Chapitre 28 : Aelia

Par Talharr

Aelia :

Tant d’émotions l’avaient traversée ces derniers jours. D’abord, les révélations sur sa famille, sur elle-même. Puis la rencontre avec Arnitan, où elle n’avait fait que rougir bêtement. Et enfin l’arrivée impressionnante à Alhadran, capitale de Gurdan et du royaume de Cartan, où, à sa grande surprise, elle avait vu son père, Alistair. Elle était heureuse de le revoir mais, en même temps, elle lui en voulait toujours.

Le comte de Vaelan et le comte de Baltan les avaient ensuite conduits voir le roi. Les hommes, eux, avaient été conviés à se restaurer et à se reposer.
À ses côtés restaient Arnitan, sa petite troupe, qui ne le lâchait pas d'une semelle, Calir, le comte Ostir, Sairen et Sylros.

Lordan et Arlietta ne l'avait pas accompagnée, ils la rejoindraient plus tard. 

Aelia s’était placée près du garçon, avec lequel elle avait à peine parlé. Il était resté très fuyant depuis leur rencontre. Ils n’avaient que vaguement discuté de ce qui pourrait les attendre, sans rien qui fasse avancer les choses. La jeune comtesse en était frustrée : elle voulait en savoir plus, sur lui, sur son royaume.

Pendant toute la marche jusqu’à Alhadran, elle n’avait cessé de le regarder, espérant qu’il vienne lui parler. Lordan et Arlietta en avaient bien profité pour la taquiner.

     — Il est mignon mais c’est tout, avait-elle répété à plusieurs reprises.

Pourtant, lorsqu’elle s’était retrouvée à ses côtés en se dirigeant vers les hauteurs de la cité, elle s’était sentie si bien. Comme protégée… alors que c’était censé être à elle de le protéger.

    — Tu penses qu’après tout ça, on reprendra nos vies d’avant ? lui avait-elle demandé.

Alors qu’ils gravissaient des escaliers en pierres blanches, bercés par le bruit incessant mais harmonieux de l’eau qui faisait tourner les roues hydrauliques, elle connaissait déjà la réponse. Mais Arnitan avait tout de même répondu. Ses yeux bleus s’étaient rapidement posés sur elle. Des frissons l’avaient parcourue.

    — Je ne sais pas. J’espère qu’un jour je pourrai revoir Krieg. Dire à mon père que j’ai réussi.

    — Ton père est resté dans votre village ?

Il y eut un long silence. Aelia vit le visage d’Arnitan s’attrister.

    — Oh, je… euh…

    — Ce n’est rien. Il est mort en voulant sauver notre famille et les autres habitants. Je lui ai promis de le venger et de protéger les nôtres. Mais en serai-je capable ?

La voix du garçon tremblait.

    — Alors nous accomplirons toutes ces tâches ensemble. Je suis censée être ta protectrice, ne l’oublie pas, dit-elle en voyant l’expression désabusée d’Arnitan.

Il lui sourit. Un sourire plein de tendresse.

     — Merci. Tout est arrivé si vite. Le loup géant, Talharr, ta venue surprenante dans ma chambre, l’attaque de Krieg, l’enlèvement de Gwenn… et maintenant nous sommes là, les élus, ensemble.

Elle ne sut pas pourquoi, mais le mot ensemble la fit frissonner.

    — Gwenn ? demanda-t-elle, intriguée.

Le visage d’Arnitan s’assombrit encore.

    — Une amie. Elle a été enlevée par un mage… celui qui m’avait sauvé la vie.

Il reprit sa respiration. Aelia le laissa prendre son temps.

    — Tout ceci est arrivé parce que je n’étais pas assez fort. Plus jamais je ne laisserai des proches disparaître ainsi. J’irai libérer Gwenn !

Aelia le regarda comme si un héros déchu se tenait face à elle.

    — Comment tout cela peut-il être ta faute ?! Nous ne sommes encore que des adolescents à qui l’on a donné des rôles que nous n’avons jamais voulus ! Non. Ce sont les dieux et leurs serviteurs qui gâchent nos vies !

    — Hmm…

Quelques secondes de silence.

    — Ça a été vite pour moi aussi, dit tristement Aelia.

    — Je suis désolé, s’empressa de dire Arnitan. On n’a parlé que de moi alors que toi aussi tu as dû vivre des événements étranges, voire terribles.

    — Ne sois pas désolé.

Aelia sentait sa voix dérailler, tandis que les images de Malia et de sa fille revenaient.

     — J’ai… j’ai encore du mal à me dire que ce qu’il s’est passé était réel.

     — Je ne peux que te comprendre…

Cette phrase fit un bien immense à Aelia. Elle avait enfin quelqu’un qui comprenait ce qu’elle endurait, parce que lui aussi vivait la même chose. Elle lui sourit, et il le lui rendit, non sans une teinte de tristesse.

En continuant la montée vers le grand bâtiment, presque au sommet du Mont Sacré, on les fit monter sur un grand plancher en bois. Aelia regarda la vue. C’était…

     — AHHH !!

Tous avaient crié en même temps, sauf Sylros et Calir.

Il y avait de quoi : ce qui ressemblait à un tas de planches de bois s’élevait dans les airs. Ils étaient dans une sorte de cage.

    — Désolé, dit Selvhar avec un sourire. Je pensais que vous connaissiez le système.

Le comte Ostir lui demanda de prévenir la prochaine fois.

La peur passée, Aelia rejoignit Arnitan qui fixait le paysage. Il tremblait.

    — Aelia ?

Une voix qu’elle ne voulait pas entendre pour le moment. Mais elle se retourna vers son père.

    — Je suis tellement content de te voir. Ilara et Saltar sont ici, eux aussi.

Madame Ilara et maître Saltar ? Aelia retrouva rapidement le sourire.

    — Je sais que tu m’en veux et que tu préférerais peut-être ne plus jamais m’adresser la parole… J’aurais dû te le dire depuis longtemps, mais j’avais peur que tout ceci se réalise et de te perdre. Je crois que j’ai réussi la dernière partie… Je…

Il ne finit pas sa phrase : Aelia était dans ses bras. Oui, elle lui en voulait, mais avait-il eu un autre choix ?

    — Je vous aime, père.

Les larmes vinrent toutes seules. Alistair posa ses mains sur les joues de sa fille, le regard illuminé.

     — Moi aussi, ma petite hirondelle. Je t’aimerai toujours, où que tu sois.

Ils restèrent là, accrochés l’un à l’autre, regardant le défilé de montagnes traversé par les quatre rivières. Ils passèrent dans les nuages, jusqu’à ce que la cage s’arrête.

Deux gardes en armure bleue et grise, au plastron orné d’une montagne, ouvrirent les barrières en bois et les invitèrent à sortir.

Devant eux se dressait un château dont une grande partie semblait creusée dans la montagne. Une gigantesque fontaine, entourée de plantes à l’air sombre, projetait un geyser.

Une allée blanche teintée de gris menait à l’entrée. Une dizaine de gardes en armure bleue étaient postés tout du long.
La grande porte blanche de pierre s’ouvrit avec le même fracas que celle de la cité. Des valets les accueillirent dans une vaste salle, aussi blanche et grise que tout ce qu’Aelia avait vu depuis son arrivée à Alhadran.

Du mobilier occupait certains coins. Des tableaux représentaient montagnes, rivières et anciennes batailles. Deux escaliers en marbre se faisaient face aux extrémités de la pièce. Au centre, une porte rougeâtre fut ouverte par les valets.

Enfin une nouvelle couleur, se réjouit Aelia.

Le petit groupe entra. Le sol était couvert d’une tapisserie rouge, comme de la lave. Le plafond bleuté montrait l’image d’une montagne et portait plusieurs lustres. Une longue table occupait la pièce. Deux personnes étaient déjà assises. Toutes les chaises étaient du même côté, sauf une, plus grande et étincelante.

Ils furent installés. Une porte s’ouvrit. De longs cheveux noirs, un visage anguleux, une couronne rocailleuse : le roi de Cartan, Alderian.

Tous se levèrent pour s’incliner. Aelia craignit de rater sa révérence, mais remarqua qu’Arnitan, assis à côté d’elle, s’était contenté de baisser la tête.

Le roi prit place et ordonna qu’on apporte de quoi manger et boire. Ses yeux se posèrent sur chacun d’eux.

    — L’on m’a déjà informé de ce qui s’est passé et pourrait se produire sur cette terre, dit-il d’une voix grave. Et je pense que vous allez pouvoir répondre à beaucoup de mes questions.

    —Nous vous prions d’accepter nos excuses de venir à l’improviste dans votre royaume, ô roi de Cartan, commença le comte Ostir.

    — J’accepte vos excuses. Le royaume de Balar et le nôtre ont toujours été amis et, vu ce que l’on m’a raconté, mieux vaut que nous restions soudés.

Le comte Ostir hocha la tête.

     — Je suppose que les deux élus de Talharr sont les deux jeunes gens, dit Alderian.

Les yeux du roi se posèrent sur Aelia, qui ne sut comment réagir. Devait-elle s’incliner à nouveau ? Dire quelque chose ? Elle sentit ses joues s’embraser. Le roi lui sourit puis tourna son regard vers son compagnon de droite. Arnitan ne bougea pas.

Sylros se râcla la gorge :

    — Ce sont bien eux, mon roi.

    — Et qui êtes-vous ?

    — Je suis un mage du Cercle de Baltan. J’accompagne les élus dans leur quête.

Aelia, qui avait presque oublié la présence du collier d’Elira sur elle, le fit tourner entre ses doigts.
Calme-toi, Lia.

    — Ah, le Cercle de Baltan… un de vos mages, comte Selvhar.

    — Oui, mon roi, répondit simplement le comte de Baltan.

    — Bien. Alors nous allons pouvoir avoir plus d’informations sur ce qu’il se trame. Je vous écoute : que va-t-il se produire ? Pourquoi mon royaume est-il attaqué ? Comme celui de Balar ? Que nous veulent ces demi-dieux ?

    — Les serviteurs de Malkar, que l’on pensait endormis, se sont réveillés. Ils ont sauvé l’élu de Talharr, qui devait initialement mourir pour que jamais le frère ne réapparaisse, expliqua Sylros.

    — Oui, je suis au courant de tout ça. Passez à ce qui nous intéresse, je vous prie.

Tous les regards se tournèrent vers le mage.

    — Notre royaume est attaqué car le collier d’Elira est ici. Mais apparemment, ils ne savent pas que l’Hirondelle y est également. Les demi-dieux veulent de nouveau régner sur notre monde. Talharr veut le garder intact, mais Malkar veut le remodeler. Il y aura beaucoup de morts. Mais aucun des deux n’a la possibilité d’intervenir dans ce conflit.

    — L’un a disparu et est bien affaibli. L’autre est enfermé quelque part sur notre Terre. Continuez, le coupa le roi.

    — En quelque sorte. Balar a été attaqué pour le Loup et l’Hirondelle… mais surtout pour que tous les regards se tournent vers le nouveau royaume de Drazyl. Je ne saurais en dire la raison exacte.

Alderian souffla.

     — Le royaume de Drazyl a de nouveau sombré. Je savais qu’on aurait dû garder des garnisons sur leurs terres pour les surveiller.

Aelia regarda son père, qui baissait la tête. Le roi sembla le remarquer.

     — Et Elira ? demanda-t-il.

     — En vie. Je dirais même qu’elle n’est plus en Drazyl, répondit Sylros.

Aelia pointa aussitôt son regard sur le mage. Plus en Drazyl ? Elle s’est échappée ?

Elle savait depuis qu’il avait commencé sa formation qu’il pouvait lire dans les pensées.
Le mage la regarda et hocha discrètement la tête.

La jeune comtesse se tourna vers son père, qui lui renvoya un regard plein d’espoir.
Elle n’écouta plus la suite. Il lui sembla que la discussion portait sur la décision à prendre vis-à-vis de Drazyl. Le comte Ostir demanda l’aide du royaume de Cartan. Elle crut entendre le nom de Tyril.

Mais ses pensées étaient tournées vers sa mère.
À ses côtés, Arnitan se leva pour donner son récit, implorant l’aide du roi. Son amie…

Lorsque la séance fut levée, la décision n’était pas encore arrêtée, mais tout semblait pencher en faveur de la guerre.

Aelia rejoignit rapidement Arnitan, qui se tenait à l’extérieur, devant la fontaine.

    — Tu penses qu’on va réussir ? demanda-t-il.

    — Je ne sais pas. Mais on doit tout faire pour… même si on n’a aucune idée de ce qu’on doit faire.

Son regard sur elle lui fit l’effet d’une lame.

    — Il faut qu’on continue. On ne peut pas rester là trop longtemps. On doit rejoindre la pierre où est enfermé Malkar et la détruire, dit Arnitan.

    — Sylros devrait pouvoir nous aider.

    — Je pense que Wolfrharr aussi.

    — Wolfrharr ?

    — Oh… euh oui. C’est le loup géant qui m’a attaqué. Il est au service de Talharr et il parle.

Aelia le contempla, complètement perdue par ce qu’il venait de dire.

     — C’est bizarre, je sais. Mais c’est vrai, reprit-il.

     — Je te crois. Et je ne dirai pas que c’est étrange. Quand j’ai été attaquée pour le collier de ma mère, une hirondelle est arrivée… elle s’est transformée en un oiseau géant qui a tué le mage de Malkar. Mais elle ne m’a pas parlé.

Elle lui montra la marque de patte d'oiseau sur son poignet. 

     — Alors toi aussi ? Deux animaux géants et dangereux à nos côtés… que pourrait-il nous arriver ?

Ils rirent ensemble, puis parlèrent longuement d’eux. Arnitan la faisait rire.

Alors qu’elle allait partir vers le château où ils étaient conviés à dîner et dormir, Aelia reprit un ton sérieux :

     — Ma mère s’est enfuie. Elle était avec une jeune fille rousse dans sa prison… elle m’a dit être ton amie. Je suis certaine qu’on va les retrouver.

Un éclat d’espoir naquit sur le visage du garçon.

    — Merci, avait-il simplement dit.

Le dîner se déroula dans une ambiance agréable. Les mets étaient délicieux. Elle retrouva Ilara et Saltar, avec lesquels elle évoqua de vieux souvenirs.

     — J’ai eu si peur, dit Ilara.

     — J’espère que vos manières se sont améliorées, plaisanta Saltar.

Aelia était heureuse de les revoir. Demain, on prendra le temps, se dit-elle.

Puis vint l’heure de dormir. La petite troupe fut accompagnée par des valets jusqu’à leurs chambres, situées en haut des escaliers.
Le couloir était long, taillé dans la roche polie, décoré de meubles, tableaux, statues, tapisseries et lustres. Les couleurs étaient variées mais harmonieuses.

Des portes étaient réparties tout le long. Peu à peu, le groupe se dispersa, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’Aelia, Arlietta et Arnitan. La chambre du garçon se trouvait juste en face de celle des deux jeunes femmes.

     — Bonne nuit, dit Arnitan.

     — Bo… bonne nuit, bégaya Aelia, sous le regard amusé d’Arlietta.

Le garçon sourit et disparut dans sa chambre.

     — Allez, comtesse. Il est temps d’aller dormir et de laisser le prince charmant tranquille, la poussa Arlietta.

     — Chut ! Il pourrait t’entendre !

     — C’est sûr que ce n’est pas en criant qu’il ne va pas entendre…

Aelia leva les yeux au ciel et entra dans la chambre.

C’était splendide : des bougies illuminaient la pièce. Deux lits somptueux recouverts de couvertures en lin rouge, des meubles en marbre, un tapis moelleux, un espace pour se changer avec un grand miroir, et une bassine pour se laver.

Aelia se regarda dans le miroir.

     — Oui, Lia… je crois qu’il te faut un bon bain.

Elle grogna, mais dès que le bain fut prêt, elle s’y plongea. Après, de petites chemises bleues avaient été disposées sur les lits. Elles s’allongèrent.

     — Bonne nuit, Lia. Rêve bien.

     — Bonne nuit, Arlie.

Les bougies soufflées, le sommeil gagna rapidement Aelia.

Arlietta avait raison : elle rêva. D’abord d’Arnitan, puis de sa mère. Puis encore de ce serpent géant. Mais, dans ses crocs, ce n’était plus sa mère… c’était l’amie d’Arnitan. Gwenn.

Elle se réveilla en sueur. Arlietta, à ses côtés, lui dit que tout allait bien. Elles se préparèrent avec de somptueuses robes rouges et bleues et prirent leur petit-déjeuner.

En cet instant, Aelia se tenait devant la fontaine. L’image de son cauchemar ne la quittait pas.
Dois-je lui dire ? Non… je ne sais même pas ce que ça signifie.

Une petite hirondelle se posa près d’elle. Ses yeux verts la fixaient.

     — Les Terres Abandonnées, siffla une petite voix fluette.

Aelia se figea. Elle vient de parler ?

Le bec de l’oiseau bougea à nouveau :

     — Oui. Je suis Hirtyl, l’hirondelle de Talharr. La pierre qui renferme Malkar est dans les Terres Abandonnées. Je resterai à tes côtés.

C’était elle.

     — Merci… merci de m’avoir sauvé la vie.

     — Je ne pouvais pas laisser celle à qui je suis liée mourir.

     — Alors nous devons aller dans les Terres Abandonnées ? Et ma mère, Elira ?

     — Elira savait depuis toujours que tu étais l’Hirondelle. Si la destinée a décidé de vous réunir, alors il en sera fait ainsi. Mais pour le moment, une autre quête nous attend.

Quelqu’un sortit du château et s’approcha. L’hirondelle s’envola aussitôt.

     — Arnitan, dit Aelia.

     — Bonjour, Aelia… ou dois-je dire jeune comtesse ? Je suis désolé si je vous ai manqué de respect…

Aelia éclata de rire.

     — Non, pas de ça. En plus, je déteste ce titre et toutes ces courbettes.

     — Oh. Alors, Aelia.

     — Ou Lia, comme tu veux, sourit-elle.

Un petit silence paisible s’installa, porté par le vent. La capitale était entourée de nuages gris qui se mariaient à la teinte du Mont Sacré.

Seul le bruit reposant de l’eau coupait le silence.

     — L’hirondelle est venue me voir. Elle a… elle a parlé.

     — Ça y est, tu as officiellement ta protectrice mystérieuse attitrée, alors.

     — Elle m’a dit que la pierre renfermant Malkar se trouvait dans les Terres Abandonnées.

     — Alors c’est là-bas qu’est notre prochaine destination.

Aelia et Arnitan restèrent un moment à réfléchir, chacun de son côté. Lui pensait sûrement à Gwenn et à sa famille. Elle, à sa mère, son père et ses amis.

Mais leur décision était prise. 

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Scribilix
Posté le 16/08/2025
Eh bien enfin ils se parlent ces deux là. Je me demandais jusqu'à quand tu allais faire durer les présentations :). Pratique l'hirondelle qui arrive au bon moment pour lui montrer la voie à suivre. Hate de voir ce qu'il y aura dans ces terres abandonnées.

En revanche j'ai eu du mal à comprendre les explications du mage :
- En quelque sorte. Balar a été attaqué pour le Loup et l’Hirondelle… mais surtout pour que tous les regards se tournent vers le nouveau royaume de Drazyl. Je ne saurais en dire la raison exacte.

Je ne trouve pas l'explication très claire. J'avais compris "par" et non "pour". Sachant que eux ce sont le camp de Talharr et que Erzic est celui de Malharr.
Plus Calir qui semble servir le père des deux dieux. Si j'ai bien compris.
A la prochaine,
Scrib.
Talharr
Posté le 16/08/2025
Aha oui il est temps que les deux élus se parlent :)
Le loup et le serpent parlent, fallait bien que l'Hirondelle parle aussi aha je vais mentionner comment elle l'a su je pense dans un prochain chapitre :)

Oui il y a trois camps voir quatre. Elira et Valkys pour Malkar et Talharr, Erzic et Rhazek pour Malkar, Arnitan et Aelia pour Talharr et Calir pour Dalar.

L'explication, je voulais que ça reste assez ambigue pour montrer que personne ne contrôle rien. Mais en gros c'est bien "pour" puisque c'est Erzic qui a ramené celle qui pensait ou plutôt qu'on lui a dit être l'Hirondelle (Gwenn). Donc il a attaqué Krieg qui est dans le royaume de Balar. Ce qui fait que Balar va vouloir se venger en attaquant Drazyl et tous les autres royaumes vont avoir les yeux fixés sur cette guerre. Surtout que Rhazek ne va pas s'arrêter là :)

A plus :)
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