Chapitre 29 - Quartoze

 

Région de Yacuiba

 

            C’était peu de dire que Garnel Asage se scandalisait de la rébellion sirélienne. Rentré dans une colère noire en apprenant l’implication d’une Physée dans la mort d’un de ses miliciens, il lança une chasse aux sorcières.

 

_ Le plus grand des crimes mérite le plus grand des châtiments ! On ne joue pas avec les dons, on ne les retourne pas contre des humains et surtout dans le cas contraire, on ne fuit pas, mais on assume son erreur ! tonna Garnel.

 

Le jeu qui s’était tramé à Mÿrre jusqu’ici n’avait pas débridé le conseil ministériel alors l’annonce d’une victime humaine ne fît qu’envenimer la situation. Asage n’était pas du genre à se laisser marcher dessus, connu pour son verbe et son charisme, le ministre se devait de faire taire ses opposants. Sur l’autel de la justice, il n’hésiterait pas à sacrifier la jeune Sonfà pour son insolence.

 

_ Qu’on la traque, qu’on la chasse, mais qu’on me la retrouve ! C’est un ordre ! exigea Garnel Asage à ses miliciens.

 

Soutenue et cachée par son peuple, Garnel contrebalança avec des funérailles militaires offertes au jeune milicien et dressa un tableau peu aimable de Sonfà.

 

_ Voyez comment la jeune meurtrière a pris une vie innocente ! Josefin était un jeune homme de bonne famille, il se battait pour son idéal. Elle a mis fin à la vie heureuse d’un milicien dévoué.

 

 Ainsi, Sonfà commença à perdre quelques alliés. Garnel ne la lâcherait pas, il était prêt à mettre la région à feux et à sang pour la retrouver coute que coute. Bientôt Sophya, Bénédit et la malheureuse n’auraient plus de répits. Ils se devaient de trouver une solution.

 

_ Il nous faut un nouvel allié ! Sinon, on ne s’en sortira pas, déclara Bénédit enfin conscient du danger qui les guettait.

 

Contre toute attente et pour la première fois, Paskhal finit par se dresser contre le gouvernement et son procès médiatique qu’il faisait de l’enfant. Rappelé à l’ordre par sa femme, touché par les quatorze ans de Sonfà ou bien tiraillé par sa conscience, le conciliateur Dynaste fît campagne pour sauver la demoiselle en détresse.

 

_ Vous ne pouvez pas gérer la situation ainsi, monsieur le ministre. Écoutez-moi, soyez raisonnable mon frère, demanda Paskhal.

 

À la suite de longs entretiens téléphoniques avec Garnel Asage, en personne, il obtenu que Sonfà soit jugée par un tribunal Sirélien et non humain. Toutefois, le conseil ministériel se donnait le droit d’y participer. Cependant, pour cela il fallait que la concernée veuille bien sortir de sa cachette. Entouré de miliciens qui voulaient se faire justice eux-mêmes, Bénédit ne pouvait se permettre de prendre ce risque. Il se décida alors à faire appel aux conseils d’un vieil ami qu’il avait délaissé.

 

 

 

Paskhal,

 

Je t’écris cette lettre suite à ta prise de position sur l’affaire qui touche de plein fouet ma nièce. Je sais, je n’ai pas été un ami modèle et je t’ai lâché à un moment où tu avais le plus besoin de moi. J’espère que tu ne m’en tiendras pas rigueur. J’ai pris mes distances pensant protéger mon peuple et aujourd’hui, je vois bien que tu pensais faire la même chose en te rapprochant de Garnel Asage. Peu habile avec la politique, nous nous sommes brulé les ailes en voulant jouer avec le feu. Sonfà n’a causé la mort de ce milicien que par accident. C’était également de la légitime défense. Tu sais, plus que quiconque, comment les humains peuvent se montrer cruels envers nous. Ils t’ont pris tes filles, aujourd’hui ils veulent ma nièce. Tu as levé le drapeau blanc avec ton idée de jugement sirélien, toutefois tant que rien ne sera mis concrètement en place, je crains pour la vie de Sonfà. Comment leur faire confiance ? Ne vont-ils pas l’exécuter dès qu’ils en auront l’occasion ? Aujourd’hui, je m’en remets à toi, à mon ami, au père de l’enfant sacrifiée, pour la protéger de leur courroux. Aide-moi, je t’en supplie. Aide-la, comme Vikthor l’a fait en accompagnant ton fils ainé dans la recherche de ses sœurs.

 

Ton vieux frère et ami, Bénédit.  

 

 

À la lecture de la missive, Paskhal blêmit bien qu’il fut touché du message. En effet, sans le savoir, Bénédit venait de lui révéler qu’Arthur était parti en vadrouille avec l’Élu des rouges pour sauver ce qu’il restait de ses filles. Paskhal allait-il perdre encore un autre enfant ? Toutefois, cette main tendue de Bénédit et ce petit mea-culpa troublèrent le conciliateur-dynaste. Il connaissait bien la fourberie de Garnel Asage et son ami avait donc bien raison de s’inquiéter.

 

Bénédit, je vous suis ! On ne peut laisser votre nièce ainsi, écrit-il.

 

Pour regagner l’estime de son peuple, il décida de lui venir en aide. Pour retrouver Sonfà et pouvoir la juger, les miliciens s’activaient à fouiller toute la région de Yacuiba. Paskhal prit alors la décision de rapatrier l’adolescente là où on ne la chercherait pas.

 

Nous allons l’amener dans mon village, je pourrais la protéger au mieux et personne ne s’attendra à la voir chez moi, continua Paskhal dans sa réponse à Bénédit.

 

Seule, elle devait parcourir le chemin qui l’amènerait en sécurité en terre kalokas. Là, on la cacherait et la protègerait jusqu’à son procès. Enfin, Paskhal faisait un pas dans la résistance.

 

Cependant, pour le reste du monde, Paskhal se devait de rester proche du pouvoir. Conciliateur renommé, si on comprenait sa prise de parole pour prôner une justice pacifiste, on ne devait pas savoir qu’il cachait l’accusée. Le fardeau du héros est de travailler dans l’ombre et ainsi il organisa secrètement le voyage de Sonfà.

 

_ Je dois partir seule, tu ne peux m’accompagner Sophya. Comme ton frère, je dois affronter ce chemin pavé d’embuche pour représenter au mieux mon peuple, annonça la fugitive déterminée.

_ Si Vikthor était là, il t’accompagnerait jusqu’au bout. J’aimerais pouvoir te tenir la main quand tu en auras le plus besoin ! On ne sait pas comment va se passer ton procès. Paskhal se battra-t-il autant qu’il le dit pour te protéger ? retorqua Sophya en retenant ses larmes pour ne pas vaciller.

_ Je ne suis pas de celles qui ont besoin qu’on leur tienne la main So’ ! Je suis de celle qui lève son poing en signe de protestation. Proteste avec moi, mais ne me pleure pas. On se reverra bientôt, quand je serai jugée. J’ai foi en la justice sirélienne et c’est pour ça que je me suis opposée aux humains. Quand tout sera fini, quand on aura gagné, nous pourrons nous prendre la main. D’ici là, serre le poing et bats-toi pour notre peuple. Ils ont besoin de toi et de Bénédit, la rassura Sonfà tout en essayant de se convaincre elle-même.

_ Je le ferais pour toi, je le ferais pour Vikthor ! déclara la sœur Peyrache émue avant d’embrasser sa jeune amie de toutes ses forces.

 

Le voyage n’allait pas être de tout repos, des contrôles avaient été mis en place sur tout le territoire. Les trains étaient inaccessibles, il ne restait que le choix des voitures avec l’obligation de voyager de nuit. Afin d’éviter tout soupçon, Paskhal avait fait parvenir plusieurs voitures à des points précis dans des villages. Ainsi, Sonfà et son chauffeur devaient changer de véhicule souvent.

 

Je n’ai que quatorze ans, il ne peut rien m’arriver. La Déesse ne le permettrait pas, mon peuple ne l’accepterait pas, se rassura Sonfà en quittant sa famille.

 

Placée dans le coffre, dans une valise assez grande pour la contenir, elle devait se déplacer le plus discrètement possible. Grâce à Bénédit, ils n’eurent aucun mal à quitter la région de Yacuiba sans encombre. Ami de confiance, le chauffeur accepta la mission sans rechigner. Toutefois, les terres habituellement désertent qui les séparaient de la région de Zorrèce se montrèrent plutôt hostiles.

 

_ Sonfà, nous devons nous arrêter ! Il nous est impossible de continuer. Ils patrouillent et risquent de fouiller notre voiture et ses bagages !

_ Très bien, faisons ainsi, répondit Sonfà fébrile.

 

Entourée par le noir de la valise, Sonfà avait du mal à contenir ses tremblements. Elle ne pensait pas à ses muscles engourdis ou à sa peur. Elle ne pensait qu’à une chose. Un leitmotiv qui la faisait tenir dans sa fuite et qui l’a rassuré.

 

Je n’ai que quatorze ans, il ne peut rien m’arriver. Je n’ai rien fait de mal. Il ne m’arrivera rien…

 

À plusieurs reprises, ils évitèrent de justesse des contrôles inopinés.

 

Il ne m’arrivera rien. Je n’ai que quatorze ans. Quatorze ans.

 

Quand ils ne leur restèrent qu’une centaine de kilomètres pour arriver en terre kalokas, Paskhal fît le déplacement pour les aider.

 

_ Avec moi, on arrivera plus vite ! Je peux contrôler leurs esprits pour qu’ils nous laissent passer. Dans la limite du raisonnable, tant qu’ils ne sont pas trop nombreux, ça ira, expliqua Paskhal à Sonfà en serrant son catogan avec ardeur.

_ Oui, il ne nous arrivera rien… tout ira bien, souffla Sonfà avec le peu d’assurance qui lui restait.

 

Le pouvoir de Paskhal était d’une grande aide pour repousser les regards curieux. La dernière ligne droite fut pourtant la plus difficile et la plus longue. Sonfà perdait peu à peu la notion du temps qui passait. Elle vivait de plus en plus mal cet enfermement et sa peau ne supportait plus le tissu de la valise. La seule chose qui la rassurait encore était le rappel de son âge. Sonfà passait son temps à dessiner un 1 et un 4 dans sa paume gauche. Pour elle, c’était l’assurance de son innocence. On n’inculpe pas une enfant d’un crime d’adulte.

 

14

 

 Sonfà ne se rendit même pas compte qu’à présent ils ne roulaient que tard le soir ou tôt le matin, freinés par les nombreux barrages à passer.

 

Paskhal avait peut-être encore une fois sous-estimé son adversaire. Il semblerait que le ministre de la Protection des peuples et du territoire avait triplé la présence milicienne sur les routes. Ils entouraient la Zorrèce, comme pour la protéger d’un mal extérieur. Ils ne leur restaient que quelques kilomètres avant d’être en zone libre telle une terre sainte. Toutefois, le chauffeur et l’Élu prirent la décision de s’arrêter dans le dernier village avant la frontière kalokas.

 

_ Ils sont trop nombreux, cette fois c’est trop dangereux pour que j’utilise mon don sur autant d’humains. Je suis fatigué, tout comme vous. Dans de telles conditions, nous n’aurons pas le dessus ! 

 

Paskhal avait raison. Ils se devaient de se reposer une dernière fois avant d’affronter le chemin qui semblait être devenu le plus surveillé du Nouveau Monde. Alarmé par l’absence soudaine de Paskhal, le conseil ministériel avait rendu inévitables les contrôles identitaires pour toutes personnes rentrant en zone Kalokas. Garnel Asage voulait limiter les déplacements des Siréliens afin de mieux les contrôler.

 

_ Contrôlez toutes les personnes qui rentrent ou quittent les terres de Zorrèce, je veux être au courant des moindres faits et gestes de la famille Agape et de ses proches ! ordonna Garnel.

 

Toutes personnes, autres que kalokas, qui n’avaient pas de raison valable de séjourner dans la région étaient vivement escortées à faire demi-tour. Mesure préventive avait-on dit suite aux récents débordements de violence. Ils ne pouvaient donc pas rentrer comme prévu. Paskhal devait changer de plan, il en valait de sa vie et de celle des réfugiés qu’il protégeait. Ils allaient avoir besoin d’aide.

 

_ Nous allons devoir faire autrement les amis ! Allez, arrêtons-nous dans cette auberge. On va réfléchir à un plan, se décida Paskhal.

 

Toujours cachée dans une valise, ils avaient fait rentrer Sonfà dans une auberge qui les accueillerait pour leur dernière nuit de cavale, du moins ils l’espéraient.

 

_ Finalement, je ne suis peut-être plus un atout pour vous. Si je retourne seul chez moi, peut-être qu’on éveillera moins les soupçons.

 

 Paskhal en profita donc pour prendre une voiture et regagner son village. Une fois chez lui peut-être que les miliciens se calmeraient et lâcheraient un peu leur contrôle. Il n’en fut rien.

 

_ Bonjour, je vous appelle, car je pense que la Sirélienne en fuite se cache dans mon établissement ! Monsieur Agape est venu me prendre une chambre, il était accompagné d’un homme. Ils m’ont dit être très fatigués, mais monsieur Agape a repris la route directement, seul. J’entends également la voix d’une femme à travers la porte de leur chambre. 

 

 

L’aubergiste reçut une belle somme d’argent pour avoir donné l’information que le conciliateur dynaste avait pris une chambre dans son établissement. Les minutes qui suivirent l’appel furent décisives. Les miliciens, fous de rage, fouillèrent l’hôtel pour y trouver l’adolescente la plus recherchée du Nouveau Monde.

 

_ Ramenez-la-moi vivante !

 

Ils avaient reçu l’ordre de ramener Sonfà saine et sauve, toutefois si sa fuite était constatée ils se devaient de non pas l’amener chez elle, mais dans la capitale. En pleine nuit, une dizaine de miliciens rentra dans l’auberge où se réfugiait Sonfà. Fatiguée par le voyage, Sonfà fit profil bas et ne brandit pas son poing pour se défendre. Aucune tension ne vint électriser son corps parce qu’elle savait qu’elle aurait le droit, comme promis, à un procès sirélien. Parce qu’elle n’avait que quatorze ans, elle se laissa faire.

 

Il ne peut rien m’arriver. Je n’ai rien fait de mal. Il ne m’arrivera rien…

 

Pourtant c’était ce jour-là qu’elle aurait dû se révolter. Les miliciens ne prirent pas en compte son jeune âge. Par surprise, ils l’assommèrent pour qu’elle ne puisse pas se défendre quand ils fusillèrent le chauffeur qui l’avait accompagné jusqu’ici. La prise était secrète, personne ne saurait que Sonfà avait été retrouvée. Garnel avait émis l’ordre de la ramener le plus discrètement possible dans le cas où il n’y avait pas trop de témoins. Ils s’assurèrent alors de n’en laisser aucun.

 

La jeune physée fut alors maintenue dans un état léthargique durant tout son chemin jusqu’à la capitale. Sous médicaments, la téméraire Sonfà n’avait plus rien de belliqueux. Le point faible des Siréliens était leur corps. Si on les affamait, les assoiffait ou les exploitait physiquement, ils n’avaient plus assez de force pour se défendre. Garnel Asage ne le savait que trop bien. La souffrance, la manipulation, c’était sa recette de la réussite.

 

Personne ne savait qu’on les avait trahis. Tôt le matin, Paskhal envoya alors l’un de ses amis chercher sa protégée.

 

_ Zeroual, tu vas à l’auberge dont je t’ai parlé. Dedans, un homme avec une grande valise t’attendra. Il protège la jeune rebelle. Tu dois me la ramener au plus vite.

Mais, la chambre était vide. L’aubergiste se montra silencieux à tous ses questionnements. Cependant, ils n’étaient pas dupes. Si Sonfà avait disparu mystérieusement, c’est qu’on l’avait trouvé et qu’ils avaient été trahis. Zeroual avait peur que tout cela retombe sur son ami et Élu. Maintenant, Garnel devait savoir que Paskhal l’avait trompé et il n’était pas du genre conciliant.

 

Il fut donc très surpris de voir qu’il n’en fût rien. En revanche, le ministre monta de toute pièce une histoire de fuite sanglante où Sonfà s’en était prise à bon nombre de miliciens. Les journaux ne peignaient pas le portrait d’une adolescente, mais d’une Sirélienne sanguinaire. Outré par son comportement, le peuple humain demanda justice et réparation.

 

« Je la jugerais moi-même s’il le fallait ! Si son peuple s’y oppose, alors qu’elle a causé tant de morts, je le jugerais aussi. Je vous fais la promesse d’un monde meilleur et si on doit passer par le sang, nous le ferons. » Garnel Asage.

 

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Elenna
Posté le 12/11/2020
Bon Garnel Asage est de plus en plus horripilant et si je devais faire une remarque négative (juste une), c'est que je trouve que l'histoire avance beaucoup sans la protagoniste (Manon -et Solenne quand même un peu-) ce que je trouve un poil dommage. Après peut-être que ça va changer, mais là ils sont dans la mouise jusqu'au cou...
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Oui je dois faire avancer mes autres protagonistes et Manon va revenir en force après promis. Je sais que c'est chapitre sont plus long et plus difficile à lire et qu'on ne s'accroche pas spécialement à sonfa et Sophya... Je dois le retravailler..
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Au prochain chapitre, Manon revient en force. Promis
Renarde
Posté le 05/04/2020
Coucou ludivinecrtx,

Ah, Paskhal ce décide ENFIN à se bouger la moindre ! J'y croyais plus...

Sinon, il y a un truc que je n'ai pas saisi avec ce *bip* d'aubergiste, c'est un humain ? Est-ce que Paskhal n'aurait pas dû également se servir de son donc contre lui pour plus de sécurité ? Je les trouve bien imprudent pour dire que c'est la fin du voyage.

Et je le sens très, très mal pour Sonfà.
ludivinecrtx
Posté le 05/04/2020
OUI ENFIN hein !! Oui enfin il se bouge, enfin.

C'est un humain oui, comme il n'a pas de relation avec des Siréliens il a le droit d'habiter près des terres Siréliennes surtout qu'il a un commerce enfin un auberge qui prouve sa nécessité de rester en terre Kalokas.

Oui... Il a été imprudent ! Il n'a pas pensé que l'aubergiste trouverait cela bizarre, qu'on pouvait le trahir ainsi !

Oh oui pauvre Sonfà ! Je viens de publier déjà le prochain chapitre sur elle et en effet tu as raison, ça sent mauvais !
UnePasseMiroir
Posté le 28/03/2020
Déjà, le titre est magnifique !! Au départ j'ai cru qu'il s'agissait de Manon et j'ai flippé... après je me suis rendue compte qu'il ne s'agissait pas de Manon mais j'ai pas arrêté de flipper... ^^

Oulààààà mais ça part sérieusement en couille cette affaire là XDD bon je rigole mais en vrai j'ai stressé de fou pendant toute ma lecture... et c'était justifié. La pauvre Sonfà 😥 ELLE MÉRITE PAS CA GARNEL ! TU TE CALME TOUT DE SUITE ! JE SAIS QUE TU ES SUR LES NERFS A CAUSE DU CONFINEMENT MAIS C'EST PAS UNE RAISON VALABLE. ET NON J'ARRÊTERAI PAS DE CRIER EN MAJUSCULES.

Et j'apprécie beaucoup les intégrations de dialogues entre personnages, ça change un peu la structure de ton récit et c'est très bien ;) après, j'ai personnellement trouvé que les actions étaient passées un peu rapidement, comme si on survolait les scènes sans vraiment s'y attarder... mais ça c'est probablement ma fan-attitude me donne envie de rester plus longtemps dans ton univers !

BREF un chapitre assez atroce dans l'ensemble X) j'étais contente de voir Gaultier en guest mais je suis restée sur ma faim quant à ses apparitions vraiment trop peu nombreuses mdr. Surtout que je flippe actuellement un max pour Achot !

Ohoh et comment ai-je pu oublier de le mentionner, Paskhal se remue enfin le cul ! La lettre de Benedit était trop touchante T_T par contre ça m'a fait trop rire quand il balance sans faire exprès où est Arthur... là je sens que papa Paskhalou va aller botter des culs. Ou pas ? Les prochains chapitres nous le diront ! Alors dépêche-toi de poster la suite stp XDD
ludivinecrtx
Posté le 28/03/2020
Re Miroir !

Oui, pour une fois Manon n'est pas au centre de l'histoire. Elle va revenir sur le devant de la scène mais d'ici là oui Sonfà est dans la merde ;).

Garnel est pas content du tout ! Garnel tout casser !

Ah cool que tu vois le changement dans mon texte. Oui c'est vrai que je me suis pas attardée beaucoup sur les actions mais la fuite n'est pas forcément hyper intéressante... Et je voulais montrer que tout s’accélère.

Oh ne t'inquiètes pas pour Gaultier, il va revenir sur le devant de la scène dans les prochains chapitres... =)
Ah oui Achot... Achot bien aimé.. :) ahlalala.


Ah enfin Paskhal oui, j'ai cru que tu n'allais pas remarqué sa prise d'action ! Tardive mais présente lol.

Ouais, il va pas trop apprécié cela, à voir ce qu'il fera de cette information.

Ahaha j'attends qu'on me lise pour pouvoir poster la suite ^^ patience.
Vous lisez