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Il fallait plusieurs jours de marche pour quitter Illapa, le désert dans lequel les trois compagnons s’étaient engagés, et atteindre le désert Inti et ses vastes plaines de soufre. Le désert Illapa, s’il n’avait besoin que d’une définition, connaissait un climat ardent, quelle que soit la saison. Quant à Inti, il était au moins deux fois pire. Torride et insupportable. Déambuler en son sein revenait au même que marcher sur un fragment de soleil. Et pourtant, les hommes parvenaient très souvent à le traverser.
Pendant le voyage, principalement composé de randonnées dans le sable, ils ne cessèrent de se cribler de questions, toutes plus étonnantes les unes que les autres. Si Hiro et Sierra venaient d’un campement minuscule, Mikaïl était en revanche originaire d’Adélos, un village aux dimensions certaines, définitivement immobile. Deux mondes à part, en somme, qu’ils souhaitaient apprendre à connaître afin d’établir une réelle confiance entre eux.
Sierra et son frère passèrent les traditions des chasseurs au crible, non sans trouver qu’elles étaient d’une froideur atterrante. Mikaïl en revanche, trouva la cohésion de leur tribu tout à fait suspecte. Il lui fallut un certain temps pour comprendre que les nomades, dans leurs relations avec l’ensemble de leur tribu, prônaient l’amour, le respect… et rien d’autre ! Devant ces seules revendications, d’ordinaire accompagnées d’un pacifisme farouche, le jeune homme se demandait de plus en plus comment expliquer à Sierra qu’elle allait pourtant devoir se battre.
Au troisième jour de marche dans Illapa, un après-midi où le soleil était de plomb et le ciel imperturbable, un silence se fit dans la conversation. Un vent brûlant fouettait le visage des compagnons et soulignait leurs traits en y glissant des grains de sables orangés. Mikaïl lança un regard à la silhouette de Sierra, qui marchait devant lui. La jeune fille faisait preuve d’autant d’endurance que les garçons. Le voyage était dur, et chacun de leurs pas s’enfonçant dans le sable les épuisaient un peu plus. Les chaussures de cuir du jeune homme se remplissaient de grains qui souhaitaient goûter eux aussi au voyage, et il en allait de même pour celles, en toile, des nomades. Ils étaient tous aussi démunis, devant la traversée forcée du désert, sauf en ce qui concernait leurs vêtements.
Mikaïl risqua un œil sur les jambes nues de la jeune fille et son cœur se serra. Sierra n’avait eu d’autre choix que de garder sa robe tressée sur le dos, offrant ainsi une grande partie de sa peau à la morsure du soleil. Bien que très jolie, à son humble avis, elle paraissait misérable dans cet accoutrement peu adapté à la chaleur étouffante d’Illapa. Hiro était dans le même état qu’elle, aussi le chasseur se promis de leur trouver de grandes tuniques de toiles une fois arrivés à proximité de la civilisation.
Plus il y pensait, plus la nécessité de soumettre Sierra à un entraînement à Adélos s’imposait dans l’esprit de Mikaïl. C’était cela qu’il fallait faire, lui dire ce qu’il savait, l’accompagner aux palais calcinés et la mener à Adélos. Ses frères sauraient s’occuper d’elle une fois sur place. Enfin… en espérant qu’ils soient à mêmes de l’entraîner.
Le garçon prit une longue inspiration, et se lança.
- Je dois toujours vous dire ce que je sais du Choix.
À ces mots, Sierra tourna vers lui des yeux plein d’espoir. Il soupira.
- Tu risques d’être déçue quant à ce que je sais réellement, Sierra. L’ancien, chez nous, se mêle très peu à la population, il ne nous livre que les informations les plus importantes. En vérité, il est proche du seigneur d’Adélos, mais il s’aventure peu dans les ruelles du village. Elles sont certainement trop sales à son goût.
Les deux nomades buvaient les paroles de Mikaïl avec avidité. Ses derniers mots étaient teintés d’une amertume qui dénotait avec l’attitude qu’il avait adoptée ces derniers jours. Décidément, son village était encore plus morcelé qu’il n’y paraissait au départ.
- Le jour où le Choix t’a désignée, mon peuple était rassemblé devant la yourte royale. L’ancien était assis et a simplement fait glisser un doigt sur le sol pour nous transmettre ton portrait, composé de couleurs et de sons. Il ne représentait pas ton visage, simplement l’impression que tu es censée dégager. Il était si réaliste, et si faux…
Un sourire rêveur vint ponctuer le discours du chasseur.
- C’est à cause de ce portrait juste et erroné à la fois, que te rencontrer a été un tel choc pour moi, poursuivit-il dans un murmure.
Une rafale de vent caressa leur visage à tous les trois. Sierra vint se placer à la hauteur de Mikaïl. Sa longue tresse refusait de rester dans son dos et des grains de sable crissaient sous ses dents.
- J’espère que tous tes semblables ne vont pas me reconnaître aussi vite que toi, dit-elle dans un sourire. Maintenant… que sais-tu à propos de mon rôle ? Comment suis-je censée aider qui que ce soit dans le futur ?
- Tu n’es pas censée aider quelqu’un ! s’indigna Mikaïl. Tu es censée sauver les hommes d’eux-mêmes !
Il se tut, surpris par la mine perplexe de Sierra. Elle avait l’air aussi perdue que si elle n’avait jamais été mise au courant.
Et en effet, la jeune fille ne comprenait plus. L’ancienne du village nomade avait parlé de partir en quête de réponses à une menace inconnue. Le vieillard peu avenant d’Adélos prévoyait un sauvetage des hommes, toujours très enclins à tenter de se détruire. Pourquoi cherchaient-ils à se détruire, d’abord ? Sierra ne voyait pas l’utilité de s’anéantir les uns les autres, contrairement à eux.
Elle mit de côté ces considérations très personnelles et songea à nouveau aux différences culturelles entre son peuple et celui de Mikaïl. Finalement, leurs traditions et leurs habitudes étaient si différentes des siennes, que les divergences entre leurs interprétations sacrées étaient elles aussi inévitables. En admettant qu’une de ces interprétations soit la bonne, sa mission ne s’en trouvait pas plus éclaircie. Sierra rejeta la tresse derrière ses épaules et tenta une question, hésitante.
- Sais-tu comment les hommes sont en train de se perdre ?
- Oui, répondit le chasseur.
Hiro, qui n’avait pas dit un mot depuis le début de la conversation, l’observait avec intérêt. Ces conversations le concernait, certes, mais il ne voulait pas entraver la compréhension de sa sœur en posant des questions superflues. Le Choix souhaitait qu’elle sache tout et qu’elle agisse en conséquence. Lui l’aiderait de toutes ses forces, car c’était tout ce qu’il pouvait faire.
Quand Mikaïl repris la parole, sa voix vibrait de haine.
- Les hommes prennent ce qui leur a été offert, mais ils ne remercient jamais. Ils ne donnent rien en échange, comme si tout leur était dû. Ils en veulent toujours plus. Ce qu’ils empruntent à notre terre, à Anörre, sans jamais le lui rendre, ils le détruisent. Le désir de puissance devient toujours plus fort. Notre monde est gigantesque, nous n’avons pas encore pu délimiter ses contours, aussi les hommes cherchent à posséder déjà tout ce qu’ils connaissent, pour pouvoir s’étendre sur ce qu’ils ne connaissent pas. Ils veulent posséder un monde qui ne leur appartient pas, sur lequel ils ont été posés et autorisés à vivre. Les dieux sont bafoués par leur comportement, mais la nature l’est tout autant. Ce qu’oublient ces êtres humains orgueilleux, c’est que la nature a été créée par les dieux anciens et mise à notre disposition, pour peu que nous la respections. Les abords d’Adélos ne me donnent pas l’impression que la nature est respectée. Les sols sont retournés et exploités, les montagnes alentours sont creusées jusqu’à la moelle, et tout ça pour extraire… on ne sait quelle substance des entrailles de la terre !
La voix du chasseur se brisa. Ses yeux brillaient et les nomades ne savaient pas s’il s’agissait de colère ou de tristesse. Le fiel diffusé en sourdine dans sa tirade leur indiquait un traumatisme aussi douloureux qu’une plaie béante, que l’on chatouillerait à l’envi. Ni Sierra, ni Hiro n’avaient voulu éveiller une réaction aussi violente chez Mikaïl. Ils se regardèrent, des questions plein la tête, mais ne dirent rien. Les exploitations dont parlait le chasseur ne se faisaient pas toutes seules, des villageois devaient être enrôlés et obligés d’y dédier leur vie pour ne pas voir mourir leur famille. Les parents de Mikaïl faisaient-ils partie de ces travailleurs désespérés ?
Sierra posa sa main sur l’épaule du jeune homme. Ils avançaient toujours dans la fournaise et le sable. Mikaïl ferma les yeux une seconde et quand il les rouvrit, il mit également sa main sur celle de la jeune fille. Il la serra brièvement, mais il évita son regard.
- Je ne suis pas la réponse à tes peines, dit-elle d’un ton calme. Je ne suis la réponse aux peines de personne. Ce que tu viens de nous apprendre est d’une importance capitale, j’en suis persuadée. Ton aide nous est précieuse, alors je t’aiderai à comprendre ce qu’est cette substance, qui pousse les hommes à s’entretuer. Nous t’aiderons…
Puis elle se tut, à court de mots, une fois n’était pas coutume. Nomades et chasseur poursuivirent leur route, un poids sur le cœur, incapables de trouver des solutions à un problème qui les dépassait.
Les heures passèrent, et les roches dispersées dans le sable cédèrent la place aux cactus géants, uniques habitants du désert Inti. Une fois passée cette frontière invisible entre chaleur et inflammation pure, le silence se fit. Le soleil, certes en fin de course, sembla se voiler et le vent disparut tout à fait. Le sol du désert ondula avant de laisser lentement s’ériger une structure couleur de feu devant les trois voyageurs. Des pans de murs s’étirèrent de droite à gauche, jusqu’à masquer la ligne d’horizon. Un rectangle d’ombre, dû à l’apparition de ce labyrinthe colossal, avança dans le sable et fit courir un frisson sur la peau des trois compagnons lorsqu’elle les protégea des rayons solaires. Ils restèrent interdits devant l’apparition inattendue.
Une entrée unique s’offrait à eux, ornée de bas-reliefs stylisés et colorés : une découpe triangulaire, ouverte sur le néant, de laquelle s’échappait une mélopée sans âge. Mikaïl et Sierra, en tête, percevaient des voix et des paroles qu’ils ne comprenaient pas. Quand la jeune fille se pencha en avant pour écouter le chant envoûtant, elle ne perçut plus qu’un mot, qui revenait comme une litanie :
« Ulfur ! »
J'ai tellement de retard que même s'excuser devient scandaleux. En plus je sais que tu as eu du mal à boucler ce chapitre récalcitrant ! Du coup, je me suis retroussée les manches et j'ai essayé de tout relire bien attentivement.
C'est surtout sur le début que tu as du mal, non ? Le ton des trois premiers paragraphes est un peu différent, j'ai l'impression que tu as vraiment cherché tes mots. Et effectivement, c'était pas un passage facile, puisque tu dois raconter rapidement plusieurs jours de marche ! J'ai noté au fil de la lecture quelques remarques qui t'aideront, peut-être à améliorer ce passage. Mais bien sûr, tu en fais absolument ce que tu veux, je fais ça surtout dans l'espoir que ça te soit utile mais je veux pas imposer quoi que ce soit >.<
- "Le désert Illapa, s'il n'avait besoin que d'une définition, connaissait un climat ardent, quelle que soit la saison" Le mot désert apparaît pour la troisième fois en quelques mots. De plus, tu parles d'une définition, ce qui appelle le verbe être. La phrase est donc peut-être modifiable ? (quelque chose comme "L'Illapa se caractérisait par un climat ardent quelle que soit la saison")
- "ils ne cessèrent de se cribler de questions" Le pronom ils n'est précédé d'aucun nom, bon bien sûr on sait de qui tu parles, mais s'il faut faire les choses bien correctement, tu pourrais le remplacer par un groupe nominal :) Et je trouve que la partie suivante de la phrase ("toutes plus étonnantes les unes que les autres") alourdit un peu le rythme, sans être réellement utile... Tu veux dire que les réponses sont surprenantes, peut-être ?
- "...passèrent les traditions des chasseurs au crible" le mot cribler, crible, apparaît deux fois de suite dans les deux paragraphes ^^ Mais j'aime bien cette expression, en même temps...
- Pareil pour "en revanche" qui est deux fois associé à Mikaïl. Au contraire, de son côté ? je suis sûre qu'on peut en trouver plein d'autres ^^
- "Devant ces seules revendications (...) devoir se battre" J'ai beau comprendre l'idée générale, la phrase mériterait peut-être un petit éclaircissement...
- "Ils étaient tous aussi démunis, devant la traversée forcée du désert, sauf en ce qui concernait leurs vêtements" Dans la phrase précédente, tu dis que leurs chaussures se remplissent de sable, qu'elles soient en cuir ou en toile. Contradiction ? A moins que j'aie mal compris ^^'
- "Les deux nomades buvaient les paroles de Mikaïl avec avidité" L'image de boire les paroles de quelqu'un est déjà forte, peut-être que c'est superflu de rajouter "avec avidité".
Voilà, bon, j'en ai peut-être un peu trop fait, désolée - -'
Mais alors dans l'ensemble, je suis vraiment conquise par cette histoire, surtout que dans ce chapitre se met en place un truc qu'on avait pas encore vu venir. Les tirades de Mikaïl (vraiment très bien gérées, je trouve) nous apprennent une relation hommes-Anörre très différente de ce qu'on en a vu jusqu'ici ! Étant une véhémente écolo, je suis vraiment contente du tour que prend l'histoire. Si Sierra doit sauver les hommes d'eux-mêmes, elle sauvera aussi Anörre en même temps, non ? Ca me plaît vraiment. De même, tout le programme qui a l'air de se profiler, avec un entraînement au combat pour Sierra, et une nouvelle ville à découvrir, ça a l'air génial et j'ai hâte de m'y plonger.
Et puis t'es toujours aussi douée pour les descriptions atypiques. Les décors de ce monde sont tellement beaux, tout en nuances, avec ces cactus géants et ces plaines sableuses... Et ce temple, à la fin, sorti d'on ne sait où... Et hop, un appel. On dirait que le programme ne va pas se dérouler comme prévu ^^
Bref, c'est vraiment un beau chapitre, Sierra, pas facile à mater, mais qui a déjà tout plein de qualités ! J'espère que ce que j'ai dit t'aidera un peu dans une éventuelle réécriture... Et j'espère surtout que la suite viendra bientôt :D
Tu n'imagines pas la honte que j'ai ressenti quand je me suis apperçue que je n'avais jamais répondu à ton si gentil commentaire ! Je l'ai lu plusieurs fois, j'ai même modifié un certain nombre de choses dans mon fichier word, suite à tes brillantes remarques... et je n'ai jamais répondu. Je suis sincèrement désolée, d'habitude j'essaie de répondre dans les jours qui suivent, je ne sais pas ce qui s'est passé dans ma tête dans les jours qui ont suivis celui-ci...
Enfin, me voilà avec des mois de retard, pour te dire que tu as super bien ciblé les problèmes de ce chapitre ! En lisant tes remarques sur mes répétitions incessantes, je me suis rendu compte que c'étaient elles qui me gênaient à la relecture, et pourtant je n'ai pas une seule fois mis le doigt dessus. Le rythme est lourd, je suis entièrement d'accord avec toi, et je crois qu'il va falloir un sacré nombre de modifications afin de le soulager ! Merci pour toutes tes remarques, elles me sont d'une utilité folle et ça a dû être un sacré boulot pour toi de tout relever comme ça ! Ahhh, je me collerais des baffes pour venir te dire ça aussi tard ! xD
Concernant le thème, je suis très heureuse qu'il te plaise ! Effectivement, Sierra va devoir sauver un sacré paquet de choses xD
Je suis très touchée par tous les compliments que tu me fais, comme toujours, alors merci une fois de plus ! <3
Quant à la suite, je l'ai un peu travaillée, mais elle subit un peu les aléas du PaNo ces derniers jours... Si j'ai un petit temps mort, j'aimerai être capable de la publier dans pas trop longtemps !
Brrrr.. moi j'aimerais pas entendre une mélopée bizarre qui m'appelle par mon prénom personnellement ! Ca doit sembler un peu cliché comme interprétation mais on sent bien le truc auquel on ne peut pas résister mais qui est également le piège du siècle ! xD
Quoi qu'il en soit, c'était un véritable plaisir de retrouver ton univers : tout coule parfaitement, on a plus qu'à se laisser porter et à savourer. Que demander de mieux ?
Mine de rien, tu nous laisses encore beaucoup dans le brouillard mais c'est comme si on ne s'en rendait pas vraiment compte. Et puis, mine de rien, de nouveaux éléments apparaissent : Sierra va devoir se battre, le phénomène du "néant" s'est déjà produit ailleurs et puis il y a cette mystérieuse substance/matériau ou je ne sais quoi qui est extrait de terre et qui engendre bien des problèmes. Peut-être que c'est d'ailleurs la clé de la mission de Sierra, censée sauver les hommes et rétablir un équilibre qui a été rompu.
En tout cas, j'ai beaucoup apprécié ce parallèle entre les deux tribus : on sent bien qu'il y a des bases communes mais que le fonctionnement est sensiblement différent. Tu évoques brièvement les traditions des chasseurs et je me demandais si c'était un élément qui serait approfondi par la suite ? Personnellement, je ne serai pas contre quelques renseignements supplémentaires en lien avec le village d'Adélos. Mais je suppose que cela viendra en temps et en heure lorsque nos héros arriveront à destination.
En attendant, il reste à savoir ce que cache cet étrange labyrinthe. S'agit-il déjà des palais calcinés ou est-ce autre chose ?
Je suis désolée de te répondre si tard, merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire :)
Tu as tout relu ?! J'espère que ce n'était pas trop indigeste !
Pour ton interprétation de la mélopée, je pense que tu te situes plutôt dans une réaction normale : c'est vrai que ça doit être flippant ^^ Tu découvriras s'il s'agit d'un piège ou non dans le prochain chapitre (j'y travaille !)...
Les traditions des chasseurs... je peux difficilement en parler sans spoiler, mais si Sierra parvient jusqu'au village de Mikaïl, je te promets qu'elles seront approfondies :P Tu saurais me dire ce que tu aimerais apprendre de plus sur eux ? J'ai déjà pas mal de pistes sur leur tribu, mais je ne dirais pas non quant à savoir quelles autres curiosités je peux assouvir ! :)
Je peux en tous cas te dire qu'il ne s'agit pas des palais calciné, mais de quelque chose de plus... inattendu.
Merci encore et à bientôt :)
Ton chapitre a un peu du mal à s’élancer, le début parait hésitant, un peu lourd. On retrouve ton aisance au quatrième paragraphe et puis quand ils commencent à discuter. Ensuite on a l’impression que tu as (re)trouvé ton rythme, et le chapitre coule tout seul jusqu’à la fin, avec l’arrivée devant le labyrinthe.
J’aime toujours autant tes descriptions simples et imagées, jamais lourdes. Les grains de sable, par exemple qui remplissent les chaussures ou accentuent les traits des personnages.
Des détails :
Sierra et son frère passèrent les traditions des chasseurs au crible, non sans trouver : un peu lourd le « non sans trouver », pourquoi pas « trouvant » tout simplement, ou « estimant » (tu as une répétition de « trouver » dans la phrase suivante.
d’une amertume qui dénotait avec l’attitude qu’il avait adoptée ces derniers jours. : qui détonnait ?
Merci beaucoup pour ton commentaire, qui m'aide comme les précédents à cibler ce qui ne marche pas dans mes chapitres ! Ce chapitre-ci a bien besoin d'une relecture intensive, il faut juste que je trouve le courage de le remasteriser :) Le début est effectivement très lourd, c'est d'ailleurs ce passage qui m'a le plus posé problème. Je suis contente que tu trouves la suite un peu plus claire et accessible. Quant aux détails que tu me pointes du doigt, ils m'aident beaucoup aussi (graahh, encore des répétitions !), merci ! Pour ta deuxième remarque, je me suis certainement trompée de mot : j'ai toujours été persuadée qu'on utilisait "dénotait" quand on remarquait que quelque chose changeait par rapport à une attitude ou un endroit.