- Il faut que j’entre.
Sierra s’était retournée vers son frère et avait prononcé ces mots, plus fort qu’elle ne l’aurait voulu. Mikaïl, à ses côtés, s’était raidi en entendant le chant, visiblement méfiant. Hiro vint se placer à la droite de sa sœur et tendit l’oreille. Quand il capta le nom de la louve à son tour, il arqua un sourcil.
- Tu ne peux pas entrer sans savoir ce qui nous attend là-dedans, chuchota-t-il après avoir lancé un coup d’œil vers le chasseur.
- Mais je dois rentrer ! répéta Sierra.
- Et s’il s’agissait d’un piège ?
- Il faut que je sache d’où proviennent ces voix ! Elles parlent de…
La jeune fille se mordit la langue. Encore un mot, et elle trahissait sa nouvelle identité. Elle aurait voulu parler à Mikaïl de la Transformation, lui expliquer ce qu’elle comprenait de ces voix, mais elle éprouvait aussi une extrême envie de garder tout cela secret. Elle planta un regard obstiné dans celui de son frère, qui comprit sa détermination et soupira. Mikaïl assistait à la scène, sans rien comprendre.
- Je ne peux rien dire pour t’empêcher de rentrer, pas vrai ? s’enquit Hiro.
- Tu peux toujours essayer.
- Laisses-moi t’accompagner alors.
Sierra accepta d’un signe de tête. Le chasseur choisit cet instant pour intervenir.
- Pourquoi voulez-vous rentrer dans ce labyrinthe ? Que se passe-t-il ?
- Je ne veux pas rentrer dedans, j’y suis contrainte, répondit Sierra après quelques secondes d’hésitation.
- Qu’est-ce que vous ne me dites pas ? insista Mikaïl.
- Tout cela serait bien trop long à raconter maintenant, soupira Hiro.
- Je te promets que nous t’expliquerons tout une fois sortis du labyrinthe, trancha la jeune fille.
Le garçon ne savait pas quelle conduite adopter. Il se balança nerveusement d’avant en arrière, puis il acquiesça.
- Alors je vous attends ici. Je suppose que je vais m’occuper de ce que nous mangerons à la tombée de la nuit. Soyez prudents, ajouta-t-il.
Pour toute réponse, Hiro cligna des yeux avec nervosité. Si Sierra semblait calme, ce n’était pas son cas. Il la regarda se placer juste devant l’entrée triangulaire. Elle se retourna vers lui et lui sourit. C’était un de ces sourires, composé tout entier de douceur, qu’elle lui offrait comme lorsqu’elle demandait à jouer avec lui quand ils étaient encore enfants. Un sourire auquel il ne pouvait pas dire non.
- Il ne faut pas qu’on se perde de vue, Hiro. Reste derrière moi.
Et pourtant, quand ils entrèrent dans le labyrinthe l’un à la suite de l’autre, les deux nomades se perdirent immédiatement. À peine eu-t-elle franchi le seuil de la porte triangulaire, Sierra se sentit aspirée vers l’avant, incapable de résister au courant d’air chaud qui l’entraînait. Hiro entra à sa suite et se retrouva plongé dans les ténèbres. Il appela le nom de sa sœur et un lourd silence lui répondit. Il était seul, et tout ce qu’il pouvait faire, c’était avancer à tâtons, droit devant lui.
Au bout de longues minutes passées à parcourir des couloirs sombres, poussée par un courant inflexible, Sierra sentit le sol se dérober sous ses pieds. Elle atterrit au centre d'une arène ronde et creusée à la façon d'une toupie. Du sable recouvrait le sol et de longues colonnes de pierre orangée s'élançaient tout autour d'elle à l'encontre d'un plafond invisible, ouvert sur les étoiles. La nuit semblait installée depuis des heures. Un tic nerveux agita la bouche de la nomade : lorsqu'elle était entrée dans le labyrinthe, il faisait encore jour. Les voix étaient toujours présentes et murmuraient à présent plus qu’elles ne chantaient leurs litanies délicates. La jeune fille jeta un regard circulaire à l’endroit dans lequel elle venait de tomber. Aucune trace d’Hiro. Elle tenta de déceler des silhouettes entre les colonnades, mais l’intérieur des arceaux était plongé dans la pénombre. Une brise enjôleuse vint caresser son visage. Quand la jeune fille regarda à ses pieds, elle vit que ce même courant d’air sculptait le tapis de sable de la grande salle. Lorsque les chants cessèrent, sans aucun signe avant-coureur, elle sursauta. Elle scruta les ténèbres avec plus d’intensité. Soudain, une voix se fit entendre, tout près de son oreille.
- Il me tardait de te rencontrer, Ulfur…
La jeune fille se figea. C'était une voix masculine, chaude comme du sable sous les pieds. La personne qui lui parlait devait se tenir tout à côté d'elle, et pourtant, elle ne le voyait pas. Une goutte de sueur se mit à perler sur son front. La peur et la chaleur la paralysaient. Inti démontrait sa puissance infernale jusque dans les entrailles du labyrinthe. L'estomac noué, elle se décida à répondre et buta sur chaque mot qu’elle prononça.
- De quoi parlez-vous ? Qui êtes-vous ?
Une respiration brûlante effleura sa joue. Un coup de vent lui passa au travers du corps en sifflant. Sierra esquissa un tour sur elle-même, cherchant en vain à apercevoir quelqu’un. Elle se sentait observée et cette impression l’énervait. L’absence d’Hiro commençait à l’inquiéter, elle était pourtant certaine qu’il l’avait suivie. Elle se força à rester calme. Quand la voix brûlante s'exprima à nouveau au creux de son oreille, elle était passée du chuchotement au murmure.
- Je crois au contraire que tu sais très bien de qui je parle…
La phrase resta en suspens, puis le sable de l'arène se souleva et tourbillonna un instant dans les airs. Sous l’air stupéfait de Sierra, les grains se mirent à composer une silhouette gigantesque. Une tête ronde et chauve émergea en premier, suivie d'un cou et d'un torse massifs. Deux bras musculeux vinrent se croiser sur une large poitrine, terminés par des mains gracieuses, presque féminines. Le corps était engoncé dans le sol jusqu'à mi-hauteur et surplombait la nomade de quelques mètres. Elle déglutit péniblement et risqua un coup d'œil sur le visage en formation. Les oreilles émergeaient des deux côté de la tête et à l’une d’elles pendait un lourd anneau doré. Le nez était fin, les lèvres charnues et les pommettes hautes. La peau du géant était hâlée et semblait tannée par un soleil millénaire. La jeune fille réfléchissait à toute vitesse et ne comprit qu’une chose : une nouvelle divinité se présentait à elle et elle ne la connaissait pas. Deux yeux perçants s’ouvrirent tout à coup dans le visage divin, et se promenèrent un instant au sol. Un sourire amusé étira les lèvres du titan quand il trouva enfin Sierra.
- Non… Aucun doute n’est permis sur ton identité !
La jeune fille, terrifiée, se retournait déjà pour se mettre à courir à l’opposé du géant. Elle eut seulement le temps de décoller un pied du sol : le dieu la soulevait déjà de terre à l’aide d’une main gigantesque.
- Pas si vite, petite souris…
- Lâchez-moi !
Le géant suspendit son geste et dévisagea Sierra, avant de partir dans un grand rire. Honteuse, la jeune fille se rendit compte que son injonction avait dû lui paraître infime. Après tout, elle s’adressait à un dieu. De plus, il faisait au moins dix fois sa taille et sa voix lui était sûrement parvenue comme un piaillement minuscule.
- Essaierais-tu de me donner des ordres ?
Il avait placé sa main loin devant ses yeux et semblait étudier la prise qu’il venait de faire avec la plus grande attention. Ses dents brillaient dans un sourire parfait et la nomade était terrorisée. La main qui la tenait l’enfermait comme dans une cage. Les longs doigts refermés sur elle lui firent l’effet de barreaux brûlants, qui empêchaient toute liberté. Et si Sierra tenait à quelque chose d’immatériel sur Anörre, il s’agissait bien de sa liberté. Elle bouillonnait intérieurement, mais ne pouvait se départir de la sensation glaçante qui l’envahissait. Après tout, elle avait osé froisser un égo divin… En observant les dents étincelantes, elle se demanda si le géant se moquait d’elle ou s’il était réellement vexé.
Quand il ramena sa main vers son visage, elle livra une bataille sans merci à son estomac qui dansait allègrement dans son ventre.
- Dis-moi tout, Ulfur, qui es-tu réellement ?
L’haleine chaude et épicée du dieu frappa la jeune fille de plein fouet. Elle était subjuguée par le charisme qu’il dégageait, impressionnée par son calme apparent, et impuissante devant ses questions écrasantes. Une petite voix lui souffla de se méfier de lui. Il lui était peut-être hostile : elle n’avait jamais entendu parler de lui et si elle lui révélait le moindre détail sur sa présence dans le labyrinthe, il tenterait peut-être d’anéantir sa vie et celle de ceux qui l’accompagnait. Le visage d’Hiro apparut dans son esprit et elle tenta de reprendre contenance.
- Je viens d’une tribu nomade, commença-t-elle, au Nord d’Inti.
Elle était maintenant assise au creux de la paume du géant. Il irradiait de lui une telle chaleur qu’elle suffoquait. Comme s’il avait conscience de sa difficulté à respirer, le géant déplia gracieusement ses cinq doigts dorés par le soleil. La jeune fille put observer ses ongles, dans lesquels de longues rainures noires se filaient langoureusement et disparaissaient dans un ballet incessant. Ces motifs délicats étaient constamment en mouvement, comme s’ils suivaient un ordre cosmique logique et imperturbable. Lorsqu’elle détacha ses yeux de l’extrémité des doigts divins, elle surprit le regard placide que le géant portait sur elle. Puis une idée lui vint, brusquement.
- Moi non plus, je ne vous connais pas. Pourquoi serais-je tenue de me présenter à vous alors que je n’ai aucune idée de votre identité ?
Elle retint sa respiration, consciente qu’elle allait certainement trop loin avec une demande aussi insolente. Rien n’empêchait le dieu de l’écraser d’un geste, là, tout de suite. Un frisson descendit le long de sa colonne vertébrale. Mais contre toute attente, le géant se fendit d’un sourire encore plus large.
- Si tu ne me connais pas, c’est parce que je reste dissimulé dans l’ombre. Mes frères et sœurs sont bien plus excentriques que je ne lui suis. En réalité, je suis d’un tempérament beaucoup plus timide qu’eux.
La boucle d’oreille tinta discrètement lorsque le géant pencha sa tête sur le côté avec une moue malicieuse. Il guettait la moindre réaction de la part de Sierra, aussi celle-ci tenta de rester impassible. Et pourtant, elle était bien trop avide de connaître la vérité pour rester calme.
- Puisque tu insistes, poursuivit le géant, je vais te dévoiler mon nom. Je suis Djinn, gardien des terres arides, protecteur d’Inti et d’Illapa, pour te servir, Ulfur. Ce labyrinthe est ma demeure, les voix qui t’y ont guidée en sont les âmes perdues.
Il ponctua sa phrase en opérant un tour sur lui-même. L’arène bordée de colonnades sculptées s’offrit au regard de la nomade. Quand le géant s’arrêta, de vagues silhouettes vaporeuses apparurent en périphérie de sa vision et disparurent dès qu’elle tourna la tête vers elles.
Djinn. Le nom sonnait comme une évidence lorsqu’elle regardait le géant chauve à la peau dorée.
Hem... désolée pour cette réaction à chaud Sierra mais c'est à chaque fois un tel délice de retrouver ton style et ton univers que c'est toujours difficile d'arriver à la fin du chapitre !
En plus, il faut avouer qu'on reste quand même sur notre faim par rapport à Djinn et à ses intentions envers l'héroïne. Certes, il a l'air vachement plus amical maintenant qu'au moment où il est apparu mais on ne sait toujours pas vraiment ce qu'il lui veut, en-dehors du fait de la connaître. Enfin, je me doute que ce n'est pas pour rien que tu nous as fait faire ce détour via cet étrange labyrinthe ! ;)
En parlant de ça, j'espère qu'Hiro va bien et qu'il parviendra à trouver la sortie. Mais je ne suis pas trop inquiète : m'est avis que Sierra/Ulfur était simplement la seule à pouvoir pénétrer dans l'antre du gardien.
Sinon, j'ai hâte d'en apprendre plus sur Djinn parce que je sens qu'il pourrait vraiment bien me plaire ! Je crois que d'autres personnes t'ont fait la remarque mais il m'a également rappelé le génie de la lampe d'Aladdin. Avec la touche de folie en moins peut-être... quoique, va savoir ! xD
Vivement la suite en tout cas !
Merci beaucoup pour ton commentaire et pour ta fidélité :) Je suis très contente si la suite des aventures de Sierra te plais toujours !
Je travaille sur la suite, elle ne devrait plus tarder à pointer le bout de son nez... En espérant qu'elle réponde à tes questions :P
À bientôt ! <3
Et encore une fois, j'ai tout plein de remarques plus ou moins tatillonnes, plus ou moins embêtantes... Ici, en vrac, les bonnes choses comme celles que je vois "améliorables" :
- "Mais je dois rentrer ! répéta Sierra" Pour montrer la détermination de Sierra, je l'aurais plus imaginée ignorer les recommandations de son frère plutôt que de lui répéter cette phrase. Je trouve que ça donnerait plus de poids à sa décision ! Mais si tu veux quand même la garder, il vaut mieux mettre "entrer" que "rentrer", car pour rentrer il faudrait qu'elle y soit déjà allée :) (Idem quelque lignes plus tard "Je ne peux rien dire pour t'empêcher de rentrer, pas vrai ?" et aussi après...)
- Je n'ai pas bien compris ce que Sierra et Hiro cachent à Mikaïl. Il ne le sait pas déjà, qu'elle est Ulfur ? C'est peut-être moi qui ai mal lu quelque part, mais il me semblait me souvenir qu'ils en avaient déjà parlé ?
- Petite correction : "A peine eût-elle franchi le seuil de la porte triangulaire, que Sierra se sentit..."
- La description de l'arène est absolument magique. J'ai eu les petits frissons qui se manifestent dans des moments de très bonne lecture. Franchement, entre les litanies murmurées, les étoiles, les colonnes de pierre rouge, le vent qui sculpe le tapis de sable... Tu es une reine de la description, Sierra *-* Un mini détail : dans ce paragraphe, la phrase à propos d'Hiro a un peu rompu ce doux rythme. Je conçois qu'elle soit importante, c'est normal que Sierra cherche son frère, mais je la verrais mieux un peu plus tôt, ou plus tard... pas en plein dans cette sublime description <3
- "buta sur chaque mot qu'elle prononça" -> buta sur chaque mot prononcé ?
- "Elle se sentait observée et cette impression l'énervait." Quelque chose me fait tiquer dans cette phrase. Quelqu'un lui parle, donc elle est forcément observée, c'est sans doute plus qu'une impression ?
- "Elle était passée du chuchotement au murmure" j'adore cette image !!
- Tu ne me croiras peut-être pas si je te dis à qui j'ai immédiatement pensé lors de l'apparition de Djinn... pas pu m'en empêcher : c'est l'image du génie d'Aladdin qui s'est imposée à moi xD Mais mis à part ce sursaut "disneysque", la description est encore une fois particulièrement bien tournée.
- "Si Sierra tenait à quelque chose d'immatériel sur Anörre, il s'agissait bien de sa liberté" je comprends complètement ce que tu as voulu exprimer dans cette phrase. Mais le mot "immatériel" me gêne un peu. ce n'est qu'une suggestion, comme tout le reste d'ailleurs, mais tu pourrais peut-être laisser tomber le "immatériel" et "sur Anörre", et te contenter de dire que Sierra tient énormément à sa liberté, que c'est la chose la plus importante pour elle... Hormis son frère et peut-être d'autres choses, mais cela, le lecteur peut le comprendre tout seul, à mon avis ^^
- J'adore aussi la phrase sur la bataille qu'elle livre à son estomac xD
- "Une petite voix" -> Et bim ! Maintenant j'imagine la fée clochette ! >.< Peut-être "son instinct lui souffla", plutôt ? Ca sonnerait mieux pour la louve ^^
- La description (encore...) des mains du géant et de ces traînées noires et dansantes... Aaah là là, vraiment, ça révèle non seulement une imagination dingue mais surtout une capacité à visualiser ton histoire dans les moindres détails et en plus de savoir comment la retranscrire ! Je suis vraiment très admirative.
"sont bien plus excentriques que je ne lui suis" -> que je ne le suis. Et j'aime l'idée d'une famille divine. J'espère qu'on découvrira d'autres entités du même genre que Djinn ^^
- La fin du texte est vraiment impeccable aussi. Cette idée "d'évidence" du prénom de Djinn, je l'aime énormément. Ca se passe parfois comme ça dans la réalité, on se dit qu'une personne ne pouvait pas porter un autre nom ! Et le nom du géant est très bien trouvé d'ailleurs. Encore une fois, ça me rappelle les mille et une nuits ^^
Oh là, ça fait vraiment beaucoup, après réflexion... Mais dans l'ensemble, j'ai vraiment beaucoup aimé ce chapitre. Tu nous ouvres à chaque fois de nouveaux horizons, au dernier chapitre c'était l'écologie (ouééé) et cette fois-ci, ce sont les divinités d'Anörre (ouéééouééouééé) ! Je vois bien Djinn devenir un allié pour Sierra, mais qui peut savoir, quand il s'agit d'un dieu... J'espère en savoir plus sur lui et sa grande famille par la suite en tout cas !
Merci beaucoup pour ton histoire aux tons chauds et boisés, aux couleurs du désert et du voyage, qui nous plonge dans un univers tout neuf où on se retrouve pourtant avec le plus grand plaisir.
Bon courage pour écrire la suite ! J'espère que ce que j'ai dit t'aidera un tchio peu, et désolée quand même pour le très gros pavé <3
Toutes les remarques que tu me fais sont une fois de plus très pertinentes. Je ne vais pas y répondre une à une, mais sache que je vais m'appuyer dessus pour la réécriture ! Je peux peut-être éclairer deux trois points nébuleux par contre. Concernant Sierra et Hiro, au début : ils n'ont encore jamais parlé d'Ulfur à Mikaïl dans le sens où il ne sait pas exactement ce qu'est Ulfur. Il sait que Sierra a un rôle à jouer, mais il ne la connaît pas encore sous ce nom, et encore moins sous sa forme animale. Merci d'avoir relevé ce détail, je vais vérifier leurs discussions précédentes pour voir si je n'ai pas fais une bêtise... Je te remercie du fond du coeur pour tous les compliments que tu me fais sur les descriptions, je suis super flattée qu'elles te plaisent autant ! Quant à Djinn, je me suis un peu basée sur le Génie pour lui composer une personnalité et un physique, je dois bien l'avouer... La fée clochette, en revanche, je suis moins fan, je vais revoir la phrase que tu m'as indiquée ! Merci aussi pour les fautes, je crois que le PaNo a eu un effet dévastateur sur mon orthographe ^^
Je suis contente que ce nouveau côté d'Ulfur te séduise, les dieux et les déesses, c'est un peu ce qui m'intrigue le plus dans les histoires que je lis d'habitude. J'ai toujours rêvé d'en créer de nouveaux, j'espère que tu ne seras pas déçue en les rencontrant !
Merci à toi, pour ces beaux commentaires que tu me laisses, ils me donnent toujours plus envie d'écrire et de partager mes gribouillis !
<3
Là encore, ce chapitre se lit tout seul, on est pris par le rythme de ton histoire, et les événements qui se succèdent.
Sierra se retrouve très vite dans l’arène, peut-être un peu trop vite, on n’a pas le temps de visualiser ce labyrinthe, c’est un peu dommage. Tu aurais pu éventuellement l’exploiter un peu plus.
Quant au dieu, il me fait irrésistiblement penser au génie de la lampe d’Aladin (en plus grand). Du coup j’ai eu un peu de mal à le trouver effrayant, malgré sa taille et son apparition surprenante.
Un détail : tu emploies plusieurs fois « la nomade » pour nommer Sierra. C’est parfois lourd, ne pourrais-tu pas l’appeler par son nom tout simplement, sauf quand tu as vraiment besoin de rappeler qu’elle est nomade ? Tu n’as pas besoin de chercher à varier à tout prix.
Des détails :
À peine eu-t-elle franchi le seuil de la porte triangulaire, (que ?) Sierra se sentit aspirée vers l’avant, incapable de résister au courant d’air chaud qui l’entraînait.
Sierra sentit le sol se dérober sous ses pieds. Elle atterrit au centre d'une arène ronde et creusée à la façon d'une toupie. : ça m’a paru un peu rapide ; on ne sait pas si elle tombe longtemps, ce qu’elle ressent, si elle se fait mal…
à l'encontre d'un plafond invisible, : à la rencontre
C'est drôle, j'étais tellement absorbée par la description de la salle que je n'ai pas vraiment pensé à décrire le labyrinthe. Dans ma tête, il s'agissait d'un boyau sombre, pas très intéressant en comparation de la salle quoi ! Tu fais bien de me dire que ce passage semble trop rapide ceci dit, je vais voir ce que je peux en faire. Pour Djinn, je dois avouer que j'ai effectivement un peu pensé au Génie (en moins bleu...) ! En réalité, ta réaction est plutôt celle que j'attendais : je ne voulais pas qu'il soit effrayant, ni qu'il ait l'air trop sympa. En fait je le voulais... bizarre.
Merci de m'avoir indiqué la répétition que j'utilise tout le temps pour Sierra, je ne m'en rends pas vraiment compte et je comprends que ce soit énervant à la fin ^^
Quant aux fautes et passages pas assez fouillés, je m'en vais de ce pas les corriger/y réfléchir !