Chapitre 3

Par Ysaé
Notes de l’auteur : Pour ceux qui ont déjà lu le début, j'ai supprimé le premier chapître pour l'insérer dans le chapitre 3

La bibliothèque de Momo était un édifice biscornu et surmonté d’un nombre invraisemblable de statues d’animaux, si bien qu’elle serait plutôt passé pour l’entrée d’un parc zoologique. Boniface la longea avec une apparente décontraction, et tourna à l’angle de la rue. Olivia le suivi dans la demi obscurité, les mains enfoncées dans ses poches.

Derrière la bibliothèque s’étendait l’ombre d’une roseraie : une grille ancienne, joliment ouvragée, en barrait l’accès. Boniface regarda à droite et à gauche, puis ouvrit le portail, qui n’était pas fermé. Il lui fit un signe de la main.

— Viens !

Ils marchèrent sous les arches de rosiers, leur pas crissant sur le sol.

— Là ! C’est la porte qui mène au sous-sol, chuchota-t-il.

Il n’eut pas besoin de forcer la serrure : la porte s’ouvrit d’un simple mouvement de poignée. Des caisses en bois de toutes tailles étaient empilées les unes sur les autres. Boniface et Olivia se faufilèrent, éclairés par la lanterne à liquide incandescent du jeune homme. Ils remontèrent les escaliers et débouchèrent dans le hall d’entrée. Même s’il était peu probable qu’un personnel de l’établissement soit présent à une heure aussi tardive, Olivia ressentait une certaine appréhension. Elle perçu qu’Alek, loin de là, était concentré sur elle, essayant probablement d’interpréter son émotion. Sa frustration avait la saveur du gingembre frais.

Face à eux, une tapisserie représentant une multitude de caniches décorait le mur. Olivia s’attendait maintenant à pénétrer dans une bibliothèque tout aussi kitsch, avec des peluches bichons coincées entre les rayons et des tapis dalmatien. Elle était cependant loin de la réalité, et lorsque Boniface poussa le battant de la double porte, elle ne put retenir une exclamation de surprise : au lieu de livres, la salle contenait des milliers de pierres épître.

Les supports ressemblaient à des systèmes solaires en modèle réduit : des barres de cuivre s’articulaient comme les rayons du soleil autour d’un axe central. A leurs extrémités, des coupelles accueillaient toutes une pierres, protégées de la poussière par un globe de verre. Sur le sol, des poufs moelleux invitaient à la consultation. Olivia observa l’ensemble avec émerveillement, consciente du trésor que représentaient toutes ces mémoires réunies dans un seul lieu. Boniface s’était éloigné et flânait entre les sphères de cuivre. Des prénoms féminins étaient gravés sur le métal, mais Olivia ne pouvait demander à quoi ils correspondaient ; elle se savait par ailleurs incapable de lire une seule de ces pierres, s’étant déjà suffisamment entrainé avec Tilma.

— Regarde ! dit Boniface, trois épîtres de l’ère Marie ! C’est rare !

Soudain, Olivia comprit qu’elle s’était montré bien imprudente en acceptant l’invitation du Sans-Clan. Elle oubliait parfois à quel point le Luft était différent de ce qu’elle avait connu jusqu’alors. Le terrain était miné : un mot malencontreux, un geste inapproprié suffirait à faire naître des soupçons. Tendue, elle avança dans la direction opposée et fit mine de de s’intéresser à quelques cristaux, pendant que Boniface continuait d’arpenter les différentes sphères, les commentant l’une après l’autre comme pour montrer l’étendu de sa culture. Finalement, Olivia l’entendit réciter la formule consacrée :  

Ecoute, écoute…

Le souffle du vent réchauffe la terre

Les bourgeons ont éclos.

Ecoute ma chanson. L’été arrive bientôt...

 

Boniface avait fermé les yeux, front plissé, tandis qu’il se concentrait sur le message que lui délivrait sa pierre. Olivia en profita pour s’éloigner davantage. Au fond de la pièce, un petit autel taillé d’un seul roc tranchait avec le reste du mobilier. Une pierre épître de la taille d’un poing y trônait, posée sur un coussin de velours. Sans réfléchir, Olivia tendit le bras et s’en empara. L’épître était très ancienne : les contours s’étaient polis à force d’avoir été manipulés. Par ce simple contact, Olivia se sentit parcourus d’une grande sérénité, qui n’était ni la sienne, ni celle d’Alek. Celle d’un corps vieux de plusieurs millions d’années. Elle serra l’épître au creux de sa main, rassérénée.

— Tout va bien ?

De surprise Olivia laissa tomber le cristal, qui rebondit sur le sol avec fracas. Boniface s’était approché sans bruit et se tenait dans son dos. Elle ramassa la pierre, et aussitôt, la même sensation de calme l’envahit.

— Oui… j’allais écouter une histoire.

Boniface avait le visage songeur ; peut-être réfléchissait-il au message qu’il venait de consulter.

— D’accord, je te laisse finir alors.

Ame de chair et de sang.

Cette fois-ci, Olivia ne lâcha pas l’épître. Et pourtant, c’était cette dernière qui venait de s’adresse à elle. Le qualificatif de voix n’était pas approprié : c’était plutôt une pensée, lointaine, un écho sans timbre. Il y avait une telle profondeur, une telle gravité dans les quelques mots qui venaient d’être énoncés qu’Olivia se sentit étrangement émue. L’esprit pénétra doucement en elle, et la guida jusqu’à son histoire.  Il n’y en avait qu’une, ce qui était inhabituelle : les quelques pierres qu’elle avait déjà pu lire avec l’aide de Tilma renfermaient toutes un nombre important d’enregistrements. Les épîtres pouvaient donc choisir ce qu’elles souhaitaient retenir ou non.

Olivia compris qu’elle devait prendre connaissance de cette histoire. La pierre le lui intimait paisiblement. Alors, la jeune femme plongea dans le récit.

Je suis Hécube, penseuse de l’ère Séraphine. Ceci est le récit de notre nation : puisse cette Pierre témoigner à jamais.

 

Au commencement, était le néant. Sans odeur et sans matière, ni clair, ni sombre.

Et puis, le néant prit une direction.

Cela n’était rien, une orientation fugace, sans volonté propre. Mais ce mouvement, aussi insignifiant fut-il, révéla au néant son sens. Il le fit exister.

Le néant avait pris une direction, l’équilibre était rompu. Les éléments naquirent de cette faille, ils firent sens, obéissant aux lois du cosmos pour créer une nouvelle harmonie. Durant des millions d’années, les éléments s’entremêlèrent, brillèrent ensemble, se firent matière, se firent monde, repoussant le chaos aux confins de l’univers. Ainsi jaillit la vie, force nouvelle, clef de voute du parfait équilibre.

La trinité : le Tout, le Rien et le Sensible.

Les éléments furent témoins de ce miracle : ils étaient le berceau où s’agitèrent les premiers êtres vivants. Ils assistèrent à l’avènement de l’humanité, l’entourèrent de leurs bons soins, furent vénérés en retour.

Naître, Respirer, Apprendre, Parler, Jouer, Sentir, Ressentir, Vieillir, Cultiver, Tuer, Protéger, Survivre, S’émerveiller, Rire, Manger, Aimer, Engendrer, Elever, S’élever, Marcher, Se souvenir, Chasser, Danser, Jouir, Observer, Toucher, Juger, Créer, Trahir, Mourir… L’humanité murissait, complexe, touchante.

Mais les humains devinrent arrogants, entendant dominer la nature qui les entourait. Ils s’éloignèrent des éléments, se sacrant eux même maîtres du vivant et libres de l’exploiter à leur guise. De nouveau, l’équilibre vacillait : les lignes perdirent de leurs contours et les frontières s’affaiblirent. Le Tout et le Sensible s’effleurèrent, et les quatre se révélèrent à la terre.

Les quatre étaient des êtres de chair et de sang, capable de ressentir des émotions humaines. Mais ils n’étaient pas mortels. Les hommes de jadis les nommèrent divinités, et en effet leurs pouvoirs étaient grands car ils étaient l’incarnation des éléments séculaires les plus puissants.

 

Stefan, l’air

Saul, le feu

Nérée, l’eau

Ismahen, la terre

 

Ignorant leur existence mutuelle, ils parcoururent le monde séparément, s’enivrant de leur condition d’homme et s’amusant des passions de leurs contemporains. Ils savourèrent les mets les plus fins, apprirent les plus beaux poèmes, écoutèrent les grands philosophes, luttèrent aux seins de batailles sanglantes. Ils partagèrent les nuits de rois et de reines, étreignirent paysannes innocentes, esclaves lascives, fantassins virils et riches commerçants. Ils furent follement aimés et admirés, objet de toutes les convoitises, et déclenchèrent de terribles guerres. 

Les quatre traversaient les siècles avec l’insouciance d’enfants, étrangers au destin des peuples qu’ils côtoyaient. Dépourvues d’âmes, ils s’imprégnaient des émotions humaines sans jamais en percevoir la véritable essence.

A l’aube de leur quatre-centième anniversaire, Nérée et Ismahen se rencontrèrent.

Nérée, Dieu capable de déchainer les tempêtes et de faire surgir une oasis en plein désert, fit face à Ismahen, Déesse aux colères sismiques, maîtresse des cimes et gardienne des jardins luxuriants.

L’amour était le sentiment humain le plus absolu, le seul dont la perfection fit écho à leur nature. Nérée et Ismahen, incarnation terrestre des éléments eau et terre, s’unirent pour l’éternité.

Le couple de terre et d’eau ne tarda pas à trouver les deux autres éléments, guidés par les récits de leurs actes extraordinaires. Ils irradiaient de joie d’être tous réunies.

Les quatre étaient bien ensemble et se retirèrent sur une île volcanique à la végétation enchanteresse, bordée de falaises abruptes et de criques battues par les vents. Là, ils vivaient en communion avec la nature et en harmonie avec les tribus environnantes.

Il y avait dans la forêt une femme qui demeurait à l’écart des siens. Ivy à la peau de lune et aux cheveux miel, la plus rusée des humaines, la femme renarde. Elle était rejetée de tous : on la disait sorcière, habitée par les démons. Certains juraient l’avoir aperçue dansant sous la pluie les jours d’orage, d’autres murmuraient qu’elle se faisait entendre des arbres et obéir des animaux.

Ivy n’ignorait pas qui étaient les quatre : elle évoluait au milieu d’eux, pleine de vie et de grâce, et dans son sillage flottait le doux parfum des embruns. Ivy aimait la nature plus que les hommes, et les éléments s’attachèrent à elle en retour.

Stefan l’érudit, l’homme-oiseau, seigneur des vents, s’éprit pour la première fois.

Mais il ne fut pas le seul : Saul l’impétueux, maniant le feu purifiant d’une main et le feu destructeur de l’autre, se consuma bientôt pour la jeune humaine. Les cieux pleurèrent devant le drame qui s’annonçait.

L’amour des Dieux ne pouvait être entendu par le commun des mortels. Il était au-delà du Sensible : il était Tout.

Ivy courrait à travers les prés, les cheveux lâchés au vent comme autant de fils d’or, ses pieds nus caressant le sol avec la légèreté d’une gazelle. Stefan la poursuivit, l’ombre de ses ailes éclipsant le soleil, lui criant son désir ardent de la posséder. Mais effrayée, la belle enfant s’enfuit au plus profond de la forêt.

Les arbres ne tardèrent pas à s’embraser et se dissoudre dans une épaisse fumée, contraignant Ivy à se réfugier au bord d’une falaise. Saul voulut s’emparer d’elle, lui déclarant avec force l’intensité de ses sentiments. Mais s’élançant de la falaise, Ivy plongea au milieu des eaux et se déroba à la prise du Dieu.

Si grand amour ne pouvait être contenu : les Dieux ne pouvaient renoncer à la jeune femme. Stefan et Saul fouillèrent chaque recoin de l’île pour la retrouver. La Déesse Ismahen, auprès de laquelle Ivy avait trouvé refuge, prévînt :

« Ame de chair et de sang, souhaites-tu la destruction de ton monde ? Tu as agité des forces qui te dépassent : prends garde à ne pas provoquer le courroux du Souffle et du Feu. »

Alors Ivy cessa de se cacher des Dieux, et leur déclara : « mon amour se tournera vers celui qui m’apportera un royaume ».

 

Saul déchaina les flammes de la désolation sur les terres du Nord, réduisant en cendre les cités et les villages, calcinant les foules qui lui firent face. Saul se tint devant Ivy, et lui dit :

« Je t’apporte le royaume du Nord, aux hivers blancs purs, aux nuits traversées par les voiles de lumières célestes. Tu régneras sur les étendus sauvages, les loups des steppes seront tes vassaux. Quand tombera le frimas, ton cœur ne se troublera point, entouré de la chaleur de mes bras. »

C’est alors que Stefan leva les vents sur les terres du Sud et les tornades s’abattirent sur le pays, décimant les foyers et les peuples. Les rois plièrent sous le poids du ciel. Stefan s’agenouilla aux pieds d’Ivy :

« Soit Reine du royaume du sud, paradis où les fruits sont gorgés de soleil et les déserts emplis de sagesse. Tu commanderas aux oiseaux qui chanteront pour te distraire et les chameaux te nourriront de leur lait. N’ai crainte de la sécheresse, je te rafraichirais de mon souffle et de mes baisers. »

Ivy ne sut les départager. Elle leur dit alors : « Mon amour se tournera vers celui qui me fera don de la beauté. »

Saul fit fondre les métaux les plus rares aux seins de ses forges et il forma les alliages les plus délicats. L’orfèvre créa un bijou comme il n’en avait jamais existé, une parure plus précieuse qu’un manteau d’or, d’une beauté étincelante.

Ivy en fut époustouflée.

 

Cependant, Stefan éleva Ivy dans le ciel avec lui. Ils survolèrent la terre, et Ivy en découvrit les plus beaux trésors, comme aucun humain ne l’avait jamais observés.

Elle en fut émerveillée.

 

Ivy comprit que le choix s’avèrerait impossible et ferma son cœur.

Saul et Stefan, autrefois amis, eurent cette conversation :

« Renonce, implora Stefan, car mon cœur ne saurait survivre à sa perte ! »

Saul répondit :

« Je ne supporterai point qu’elle me soit arrachée. Qu’elle soit mienne ou bien qu’elle meurt »

L’affrontement était inéluctable. Nérée et Ismahen intervinrent pour empêcher la destruction de l’île.

Alors que Stefan songeait à la façon d’écarter définitivement Saul, la Clef lui apparut. Elle s’adressa à lui en ces termes :

« Pourquoi cherchez-vous à détruire Saul, votre allié? Votre guerre plongerait ce monde dans l'apocalypse et l'humanité ne saurait y survivre. Cela ne vous sera pas permis. »

La Clef écouta le désespoir du Dieu des vents.

« Vous serez celui que la femme Ivy choisira. Mais en échange, les quatre éléments seront séparés pour toujours. Consentez-vous à un tel sacrifice? »

Alors, le maître du vent lui confia son destin.

La Clef ordonna aux quatre de se réunir. Elle commanda à Saul de tracer par le feu, dans une plaine fertile, une croix formée de quatre demi-lune. Les éléments se placèrent chacun à une extrémité de la croix. La Clef avait pris Ivy auprès elle et l'emmena au centre. A l'aide d'un couteau, elle fit couler du sang de la femme dans le sol. Avant que les Dieux n’aient pu intervenir, elle scella l'alliance :

« Puissant est l'amour qui vous désunira »

Stefan tomba à genou et de ses entrailles jaillit une brume froide et laiteuse, qui sépara les éléments des uns des autres et du reste du monde, formant une frontière indestructible. La Clef déposa Ivy endormie aux côtés du Seigneur des vents.

Quand Ismahen, Néréé et Saul réalisèrent qu'ils avaient été trompés, une colère immense s'empara d'eux. Ismahen fit trembler la terre, mais la frontière n'avait de limite ni dans les cieux, ni dans les abimes. Nérée engendra des mascarets, dont les immenses vagues se brisèrent sur le mur, sans l’ébranler. Les amants hurlaient de douleur et d’impuissance.

Ismahen tourna sa face vers Stefan : « Soit maudit ! Ma haine ne s’éteindra qu’à l’aube de ton dernier souffle ! »

La frontière s’opacifiait, et ils surent qu’incessamment, elle les isolerait complètement. Ismahen et Néréé se firent leurs adieux.

« Jamais je ne renoncerai à te retrouver, mon Eau vive, mon aimée. Le temps ni l’absence n’effaceront le souvenir de nos jours heureux.

Oh ma douce Ismahen, ma source… tu règnes sur mon monde pour des siècles et des siècles. Je t’attendrai et je t’aimerai à nouveau » 
Saul, blanc de rage, savait leur condamnation irrévocable. Il fixa Ivy, la femme qu’il aimait, emportant avec lui ses traits pour l’éternité.
 
Quand Ivy se réveilla, elle découvrit qu’elle ressentait dans sa propre chair les émotions de Stefan. L’amour du Dieu était si pur qu’elle ne put qu’y succomber: ils vécurent dans une union la plus parfaite, et de leur amour naquit un garçon mi-homme mi- oiseau, à l’image de son père : Galaad.
La frontière avait séparé de la terre un grand territoire, baptisé le Luft. De nombreux peuples y vivaient. Devenu un homme accompli, Galaad unifia tous ces clans sous sa gouvernance. Il fut couronné Empereur et fonda la dynastie des Etchos.
Un jour, une humaine de l’ancien monde parvint miraculeusement à franchir la frontière : elle s’appelait Séraphine. Lorsque que Galaad la rencontra, il comprit qu’elle était celle qu’il attendait depuis toujours. Il ressentait en lui l’arc en ciel des émotions qui traversait le cœur de sa promise. Lorsque Séraphine tomba amoureuse de L’Empereur, le lien devint réciproque.
Ainsi le second couple Pygargue accorda sa protection au Luft ; et par la force de cet amour unique, la frontière jamais ne saurait être détruite à travers les âges.

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dodoreve
Posté le 19/01/2021
Ce chapitre est super ! J'ai adoré le ton que tu donnais à ce mythe, et les résonnances qu'il avait avec l'histoire d'Olivia. Apparemment tu as changé sa place dans les chapitres, et pour moi celle-ci est très bien : on a eu le temps de retrouver Olivia, de la situer un peu dans l'espace et le temps de ton récit, et cet épître arrive au bon moment je trouve. Impossible d'en détourner les yeux une fois qu'on a commencé à le lire :)
Ysaé
Posté le 21/01/2021
Oui, au début je l'avais mis en prologue, mais cela faisait une entrée en la matière un peu rapide, peut-être. Et puis au fil de l'écriture je me suis dit que je pourrais l'insérer à ce moment là.
Tu as l'air d'aimer les mythes, moi aussi :)
L.A Marin
Posté le 24/09/2020
Je rejoins HP, c'est une bonne idée d'avoir intégré la légende à cet endroit. C'est chouette de découvrir l'histoire avec Olivia, et pas sans elle. Je ne suis pas forcément fan de "l'omniscience" que certains auteurs accordent aux lecteurs, je préfère vivre l'histoire au même rythme que les personnages ^^. Mais ça c'est subjectif. Par contre je pense que la légende pourrait être un peu retravaillée, elle n'est pas aussi fluide que le reste du récit. Le rythme est un peu saccadé, il se passe beaucoup de choses en peu de lignes , et en même temps ça semble un peu long... Je ne sais pas trop comment l'expliquer.
Ysaé
Posté le 25/09/2020
Bonjour L.A !

Oui, je me suis demandée s'il ne fallait pas scinder la légende sur plusieurs chapitres pour que ce soit moins lourd, mais je n'ai pas trouvé d'autre solution que de la mettre d'un seul bloc.
Je note ta remarque sur le style, c'est vrai que ça change du reste de récit, je me suis un inspirée des mythes et des écrits bibliques. Si ça manque de fluidité, c'est que ce n'est pas encore à maturité et je la retravaillerai :)

En tout cas merci, tes avis sont toujours très pertinents et me permettent de voir le récit d'un autre angle.
_HP_
Posté le 09/08/2020
Hello !

Booon, du coup j'avais déjà lu la légende ^^ Mais je trouve que c'est une très bonne idée de l'avoir intégré ainsi !
Je me demandais si Boniface et Olivia allaient se faire prendre... Apparemment non ^^
Je suis très curieuse de connaitre la suite en tout cas ! 😄

• "Olivia le suivi dans la demi obscurité, les mains enfoncées dans ses poches" → suivit
• "Elle perçu qu’Alek, loin de là, était concentré sur elle, essayant probablement" → perçut
• " leurs extrémités, des coupelles accueillaient toutes une pierres" → pierre
• "incapable de lire une seule de ces pierres, s’étant déjà suffisamment entrainé avec Tilma" → entrainée
• "les commentant l’une après l’autre comme pour montrer l’étendu de sa culture" → étendue
• "Par ce simple contact, Olivia se sentit parcourus d’une grande sérénité" → parcourue
• "Ainsi jaillit la vie, force nouvelle, clef de voute du parfait équilibre" → voûte
• "des êtres de chair et de sang, capable de ressentir des émotions humaines" → capables
• "Ils irradiaient de joie d’être tous réunies." → réunis
• "Ivy courrait à travers les prés, les cheveux lâchés au vent comme autant" → courait
• "et leur déclara : « mon amour se tournera vers celui qui m’apportera un royaume »." → je pense qu'il faut une majuscule, "Mon amour" ^^
• "Tu régneras sur les étendus sauvages, les loups des steppes seront tes vassaux" → étendues
• "N’ai crainte de la sécheresse, je te rafraichirais de mon souffle" → n'aie
• "Saul fit fondre les métaux les plus rares aux seins de ses forges et il forma les alliages" → j'aurais plutôt dit "au sein" ^^
• "dans une plaine fertile, une croix formée de quatre demi-lune" → je crois que c'est "demi-lunes" ^^"
• "Stefan tomba à genou et de ses entrailles jaillit une brume froide et laiteuse" → j'aurais dit "à genoux", vu qu'il en a deux, je pense ^^
Ysaé
Posté le 11/08/2020
Effectivement ils ne se font pas prendre... j'espère tout de même être parvenue à ménager un minimum de suspens ;) toujours aussi méfiante envers Boniface ?
Merci pour ton commentaire ! ♡
_HP_
Posté le 13/08/2020
Toujours 😜
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