Tristan quitta la pièce et tous le suivirent. Cassie tâcha de ne pas se laisser distancer, mais ce n’était pas très grand. Elle arriva devant des escaliers en colimaçons qui montaient sur un seul étage, mais qui descendaient très profondément. C’est vers le bas qu’on la guida. Au début, elle commença à compter les marches, mais à force, elle se mélangea dans les nombres et dut renoncer. Ça semblait ne jamais avoir de fin.
— Ça fait des plombes que je me dis qu’on se ferait moins chier avec un ascenseur, commenta Mia. Mais à chaque fois, j’ai plein d’autres trucs à faire et Sirius est en vadrouille kekpart.
— De toute façon, ce n’est pas notre projet prioritaire.
Ils débouchèrent devant de grandes portes coulissantes et elle découvrit alors ce qu’ils voulaient lui montrer.
— C’est notre fusée ! On l’a appelée le Bifröst. Elle est belle, non ?
Ça n’avait pas l’air d’une fusée, plutôt d’un train. C’était long et horizontal, posé sur des rails qui s’enfonçaient dans un tunnel. D’ailleurs, une lumière bougeait là-bas au fond. Sirius en sortit, une lampe frontale sur la tête et le visage maculé de boue. Il revenait dans leur direction, curieux. Elle reporta son attention sur le Bifröst.
— On a hésité avec UTS, mais Bifröst a remporté le plus de votes, commenta Mia. Moi j’aurai préféré UTS. Mais bon…
— Viens visiter, l’incita Sharon.
Le premier wagon comportait tout ce qui était nécessaire au pilotage, avec la console, les écrans, l’ordinateur de bord et plein de choses qu’elle ne comprenait pas. Dans un coin, un siège particulièrement confortable était muni de compartiments pour loger les pieds et les mains de celui qui s’assiérait.
— Ça, c’est ma place, expliqua Tristan avec fierté. Il y a dans les cavités les capteurs par lesquels je distribuerai l’énergie. Je vais devoir rester là chaque fois que nous utiliserons les propulseurs et ça risque d’être long.
— C’est moi qui piloterai, ajouta Nathan comme pour voler la vedette. Je suis le responsable de l’ordinateur de bord.
— Et moi je ne foutrai rien du tout, ricana Mia. Mon job, c’est de réparer et de construire et de s’assurer que tout marche bien, alors on me fait pas chier tant qu’y a pas un truc qui nécessite mon intervention immédiate.
— Ça, c’est ma place, annonça Sharon en s’y glissant avec grâce.
Elle montrait la ligne de fauteuils à l’arrière, celle qui semblait dédiée aux passagers. Tout était fait pour qu’ils soient bien installés et surtout bien harnachés.
— Je serai entre Sixtine et Mia. La rangée là c’est pour les garçons. Par contre, il va falloir envisager d’aménager un nouveau siège pour Cassidie.
— Je m’en occupe, assura Sirius en dévisageant Cassidie comme pour la mesurer du regard. J’ai encore quelques matières premières, mais pas assez, Mia avait commandé juste.
— Je ferai une autre commande, rétorqua Mia. Mais commence avec c’que t’as, y faut pas qu’ça traine.
— Oui, cheffe !
— Euh…
Tout le monde se tourna vers Cassidie.
— Vous allez faire quoi avec ça ?
— On va aller dans l’espace, répondit Tristan les yeux brillants. Venez, nous serons mieux à côté pour en discuter.
Le deuxième wagon avait été aménagé en lieu de vie, organisé au millimètre près comme une tiny house futuriste. Ils s’installèrent tous à différents endroits, Sharon sur une banquette avec Nathan, Tristan sur le bar d’une petite cuisine fonctionnelle, Mia dans un renfoncement douillet entouré de livres, et Sirius resta debout à mettre ses mains partout.
— Nous en avons marre de fuir, expliqua Tristan. C’est la première fois que tu es confrontée à Gérald, mais moi ou Nathan, ça fait des années qu’on tente de construire des abris et qu’il les réduit tous à néant. Personne ne peut nous aider, personne n’est de notre côté. Depuis que la loi « Deuxième chance » est passée, nous sommes traqués et notre unique option est de finir dans un de ces instituts.
— Mais ces instituts, ce sont des endroits où l’on est censé avoir une deuxième chance, non ? insista Cassidie d’une voix timide. C’est pour les enfants qui sont orphelins, qui sont à la rue, qui sont abandonnés ! C’est dans le but de s’occuper d’eux et leur permettre de trouver une meilleure place dans la société.
— Si c’était vrai, pourquoi n’y es-tu pas allée ? demanda Sharon avec douceur.
Cassidie resta silencieuse. Elle n’y était pas allée parce qu’elle avait peur, parce qu’elle avait pensé se débrouiller seule et parce qu’elle y arrivait même si à treize ans elle s’était déjà abimé les mains à faire la vaisselle dans une cuisine graisseuse pour trois fois rien avec des produits corrosifs et des gants bien trop grands.
— La loi Deuxième Chance est un mensonge, continua Tristan. Si elle avait été vraiment écrite pour notre bien, alors il aurait été fait mention des enfants comme toi et moi qui ont un don. C’est une information qu’ils connaissent et dont ils n’ont pas parlé. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent garder ça pour eux et nous utiliser, et c’est ça la mission de l’institut. Je ne sais pas si leur but est l’étude, ou se servir de nous purement et simplement, mais ils ne jouent pas franc jeu avec nous.
— L’autre raison qui nous fait douter, c’est Gérald, poursuivit Nathan.
Sirius était arrivé près d’un évier qu’il observait avec attention. Ses mains couraient sur la vasque dont il diminuait sensiblement la profondeur pour la rendre plus harmonieuse.
— As-tu jamais vu une voiture de police embarquer des gamins comme nous ? continua Tristan. De l’armée ? Rien. Pas même la fourrière… c’est Gérald qu’on nous envoie. C’est quoi Gérald ? C’est un mercenaire ou je ne sais quel… truc bizarre. Mais c’est pas quelqu’un qu’on mandate officiellement.
— Pour te dire à quel point il est louche, reprit Mia les yeux brillants, il n’existe pas ! Il est nulle part ! Pas d’adresse, pas de nom, rien ! Il a pas de vie connue sur Terre. C’est un fantôme !
— C’est ça, approuva Nathan. Tout le monde est fiché, au moins dans ce pays, mais c’est le cas pour à peu près partout. Il y a des données sur chaque personne, une trace sur le réseau, quelque chose ! Gérald n’a rien. Sa photo ne colle avec aucune image répertoriée. C’est un véritable fantôme.
Cassidie grimaça.
— Du coup, vous voulez partir ? Mais dans l’espace… il n’y a rien, vous serez tout seuls !
— On ne sera jamais seuls parce qu’on sera tous ensemble, répondit Sirius avec un sourire fier.
— Nos plus grands défis concernent l’eau et la nourriture, reprit Tristan. On a plusieurs solutions, mais à long terme, c’est la nourriture qui semble la plus complexe à gérer. Si tu embarquais avec nous, le problème serait réglé. On pourrait même envisager de coloniser une nouvelle planète, rien que pour nous.
— Oui, mais je n’ai pas très envie de venir avec vous, répondit-elle.
Elle regarda le plafond avec ses lignes lumineuses. Cet endroit était confortable, mais il lui faisait peur. Elle observait les grandes fenêtres tout autour d’elle et redoutait d’y voir des étoiles et un vide infini.
— C’est ton choix, assura Tristan. Tu fais comme tu veux. Si tu ne souhaites pas venir, nous avons d’autres solutions, à commencer par la serre, dans le troisième wagon.
Il leur fit signe de le suivre et entra dans un petit local sombre et bas de plafond, beaucoup moins large.
— Sur les côtés, il y a nos lits, expliqua-t-il. Dormir est essentiel, c’est pourquoi nous ne pouvons pas nous contenter des fauteuils de la salle de commande. Il y a tout le nécessaire à l’hygiène là-bas, dit-il en montrant le fond. Mais nous avons aussi partagé l’espace avec…
Il monta quelques marches qui débouchaient sur une nouvelle pièce encore plus impressionnante que les autres. En guise de plafond et de murs, Sirius avait façonné une magnifique baie vitrée. D’ailleurs, aussitôt entré, il posa ses mains sur le verre pour continuer d’y sculpter des motifs floraux.
— Une serre.
En dessous, des lampes surmontaient des bacs remplis de terreau.
— C’est peu, mais selon nos calculs et avec le reste des vivres que nous avons réussi à caser un peu partout ailleurs, ça devrait le faire. Et si nous tombons à court, ce n’est pas grave parce que rien ne nous empêche de retourner sur Terre et de nous ravitailler de temps en temps. Qui sait, à l’avenir peut-être que nous obtiendrons de meilleures conditions de vie.
— Et alors, compléta Sharon, peut-être que ce jour-là, c’est toi qui nous rejoindras pour aller faire un petit tour dans l’espace juste pour le plaisir.
Cassidie secoua la tête.
— Je n’aurai jamais envie d’aller dans l’espace parce que j’ai peur du noir. Et j’ai aussi le vertige.
— Ah c’est pour ça ! rit Nathan. C’est vrai que ça ne facilite pas les choses. Mais bon, tu as encore le temps de changer d’avis, parce que pour le moment, le départ n’est pas prêt. Nous avons un peu de marge, Gérald n’a toujours pas pu percer nos défenses. Mais dès qu’il le fera, dès que les alarmes se mettront en route et que nous le verrons approcher sur nos écrans, alors…
— Nous quitterons la Terre, conclut Tristan. Mais en attendant, sache que tu es la bienvenue ici, Cassie. Notre base est un lieu de vie confortable et tu peux aller et venir comme tu veux.
— Je crois que je vais devoir partir, remarqua-t-elle. J’ai un travail.
— Euh… alors ça, petiote, ça va poser soucis, grimaça Mia. Tu pourras pas y retourner, déso. Gérald sait où c’est, hein ? Pareil chez toi. Si tu te pointes là-bas, t’es bonne pour la cage. Nan… faut que tu trouves autre chose. On peut te filer un coup de main pour aller chercher tes affaires si t’en as, mais tu pourras pas faire comme avant.
Cassidie sembla rapetisser de plusieurs centimètres.
— Je… vais y réfléchir, dit-elle toute piteuse.
— Ne t’en fais pas, on t’aidera, assura Tristan.
Cassidie se sentait mal à l’aise, décalée par rapport à leur projet. Elle ne connaissait pas ces gens et ils lui proposaient d’embarquer avec elle pour aller coloniser l’espace. C’était trop et trop vite. Et puis elle était sûre qu’elle serait terrifiée et elle n’arrivait pas à croire qu’ils allaient réussir. Peut-être qu’ils avaient des dons fabuleux, peut-être qu’ils avaient un génie, mais c’était trop fou pour être vrai.
Elle remonta avec eux jusqu’à leur salle de vie, cet endroit avec un clic-clac défoncé et beaucoup de bazars, mais surtout avec le sac de victuailles à qui ils firent un sort.
Elle passa plusieurs jours à ne rien faire, ne rien fait du tout et aucun d’entre eux ne lui en tint rigueur. Elle s’endormait sur le canapé, se réveillait dans un lit à l’étage supérieur, bordée et au chaud, descendait et trouvait toujours quelqu’un qui avait apporté à manger. Puis elle les regardait évoluer, déambuler çà et là. Parfois, Sharon allumait la musique et se mettait à danser. Elle était capable de lever sa jambe si haut qu’elle pouvait toucher son nez avec son tibia. Elle était une véritable ballerine et quand elle partait, c’était pour ses cours au conservatoire. Dans ces cas-là, Nathan était toujours là et faisait mine de s’occuper en lisant un livre, en tournant les pages à l’envers, ou bien a affûter un couteau ou jouer avec son téléphone. Sirius était monté la voir à un moment et lui avait donné des vêtements. Il lui avait expliqué qu’il les avait taillés lui-même et qu’il espérait que ça lui plairait. Tristan passait de temps en temps vérifier que tout allait bien. Quant à Mia, elle furetait partout, oubliait ses outils, revenait les chercher, traversait la pièce en hurlant comme un démon des mots qui devaient être absolument scandaleux et réapparaissait tout sucre et miel en disant, « oubliez ça, je l’ai retrouvé ! ».
Et puis un jour, Sixtine est arrivée. C’était une jolie brune avec des habits soignés et des cheveux noirs retenus par une broche. Elle avait l’air d’être une fille riche d’une quinzaine d’années.
— Alors c’est toi la petite nouvelle ? dit-elle. Enchantée, je suis Sixtine.
Elle s’approcha et la dévisagea.
— Et toi tu es dans un triste état, petite puce. Donne-moi ta main.
Cassidie qui n’avait quasiment rien fait depuis des jours lui obéit sans un mot, fatiguée.
— Tristan dit que tu n’as plus parlé depuis ton arrivée, que tu es comme un fantôme. Une si petite puce, un fantôme. Tu es si jolie ! J’adore tes tresses. Tu les fais toute seule ?
Elle hocha la tête. Il se passait quelque chose d’étrange. Alors qu’elle était engluée dans une profonde apathie l’instant d’auparavant, il lui semblait que les doigts de Sixtine lui transmettaient de la chaleur qui emplissait tout son corps. Tout à coup, elle voyait, elle sentait et elle respirait, comme si elle avait été jusque là recouverte de draps lourds et étouffants.
— Ça va déjà mieux, non ? lui sourit Sixtine. C’était un vilain petit désordre chimique, rien de grave. Mais promets-moi que la prochaine fois que tu as un problème, tu viendras me le dire. Et si je ne suis pas là, demande à Tristan de m’appeler.
Et sans chichi, elle la serra dans ses bras et Cassidie se sentit fondre.
— Oh, c’est mimi ! railla Mia. Dis, Sixtine, j’ai des ampoules sur les pieds.
— Dégoutant, commenta Sixtine en relâchant Cassidie. Montre.
Et comme Cassie n’avait aucune envie de voir les ampoules sur les pieds de Mia, elle se réfugia dans une autre pièce. Elle trouva Tristan près de la fusée, il était assis dans son siège et regardait devant lui d’un air rêveur.
— Pressé de partir ? demanda-t-elle.
— Oh ! Cassie ! Quelle bonne surprise ! Je suis content, tu sembles en meilleure forme.
Elle lui sourit et acquiesça.
— Je peux faire quelque chose pour toi ?
— Est-ce que je pourrais rentrer jusqu’à ma cachette pour aller chercher mes affaires.
— Tu pourrais y aller avec Sharon ? Elle est douée pour échapper à Gérald.
Elle hocha la tête. Ensemble, ils attendirent Sharon qui revenait d’un cours de danse et Tristan lui expliqua ce que voulait Cassidie.
— Pas de soucis, nous serons prudentes.
Je suis très contente que les Histoires d’Or m’aient menée à cette histoire, c’est une chouette lecture ! On embarque aussitôt dans ton univers avec cet affreux Gerald qui met des enfants en cage, et je ne sais pas ce qu’ils fabriquent dans cet institut mais on n’a clairement pas envie d’y mettre les pieds XD La bande d’adolescents est assez nombreuse, mais finalement je trouve que chacun est bien identifiable et qu’on ne s’y perd pas. Et puis c’est cool de les voir s’entraider et se lancer ensemble dans leur projet un peu fou de partir dans l’espace ! (le coup du train-fusée planqué au sous-sol est excellent XD) J’espère que leur plan va réussir. C’est vraiment pas juste la façon dont la société traite les enfants avec des dons, ils méritent pas ça les pauvres !
J’ajoute cette histoire à ma PAL pour lire la fin après les HO ^^
Ton message est super sympa, merci ! <3
Je découvre ton histoire avec curiosité, et j'avoue que je suis assez touchée par ce groupe de gamins qui s'est construit en opposition au monde, à la pensée dominante et à la norme. Ça fait du bien de voir ces pauvres gamins rejetés se réunir pour faire de leur différence une force et choisir eux-même de s'extraire de cette société qui ne les considère pas.
Ça donne un joli message, assez touchant :)
Et avec ce coté un peu science-fiction avec la fusée et le départ dans l'espace, ahah j'adore !
En tout cas, c'est une chouette découverte, c'était un plaisir :)
A bientôt !
Hum…Bonjour Contesse 😅
C’est exactement ce qui m’a donné envie d’écrire cette histoire, ce sentiment de s’opposer au monde, de se construire son propre destin, ensemble.
J’espère que tu as passé un bon moment sur ces pages et merci pour ta lecture ! <3
Oui je vois très bien l'idée, c'est un chouette concept et joliment mis en oeuvre aussi, c'est très agréable à lire ;)
Au plaisir !
Alors là, je ne m'attendais pas du tout à voir cette histoire de fusée pour coloniser l'espace ! C'est inventif et tu donnes juste assez de détails sur l'organisation du voyage pour que ça paraisse crédible. Ce qui fonctionne vraiment bien, c'est la synergie de la bande. Tu parviens finalement en peu de lignes et de mots à nous les rendre sympathiques.
Au plaisir,
Ori'
C’est vrai que la fusée c’était une idée un peu folle, mais ne serait-ce pas justement une idée de gamins livrés à eux-même et avec beaucoup d’imagination ?
J’ai écrit cette histoire à un moment où je me sentais seule et où j’avais besoin d’amis. Je les ai trouvés avec ce petit groupe au point où je rêvais d’en faire partie XD
Merci pour ton commentaire !
Les HOs m’amènent par ici, à la découverte d’une autre de tes histoirs (après United) ^^
Chapitre 1
“Cassidie pleurait" Ah bah ça pose bien le décor !
“Avant ça, tout allait bien jusqu’à ce que cet homme débarque" Ça fait une répétition le “avant ça” et “jusqu’à ce que” : je pense que ça serait mieux si tu gardais seulement l’un ou l’autre ^^
“Il se plaça à genou(x) à côté d’elle"
“— Treize ans" Ah, et elle bossait ??
“On l’a surnommé Gérald parce qu’il nous fait penser à quelqu’un qui s’appelle comme ça" Gérald genre… comme le Witcher ? 🤣
J’ai trouvé qu’il y avait quelques redondances / répétitions dans la peur de Cassidie dans la narration. On sait qu’elle est terrifiée, la situation ne change pas (du moins pas en mieux) et est clairement toujours terrifiante, donc je ne pense pas que tu aies besoin de le rappeler si souvent…
Chapitre 2
“elle reconnut des outils, des morceaux de matériaux et d’étranges appareils de toute sorte" En fait coup elle ne reconnaît pas grand-chose quoi x)
“Elle étudie la médecine et c’est pour ça qu’elle n’est jamais là, c’est très prenant" Pourquoi elle étudie alors qu’elle peut soigner par magie ???
“En plus de son vocabulaire affreux dans sa bouche de gamine, elle avait une façon de manger bruyante et dégoulinante" Hmm, il me semble avoir remarqué tant que ça qu’elle s’exprimait vulgairement ?? Alors que c’est mentionné plusieurs fois dans la narration, du coup niveau show don't tell (“montre ne dis pas”) c’est pas le plus heureux ^^
“Quand elle eut fini sa petite boite, elle la déposa puis se leva" J’ai eu un moment de confusion avant de comprendre que le “elle” se rapportait à Cassidie ^^
Chapitre 3, deux petites coquillettes :
“même si a (à) treize ans"
“réapparaissait tout sucre te (et) miel"
Je comprends pourquoi ça a été nominé dans la catégorie “groupe” - elle est très cool cette bande de “gamins” ! (Les guillemets sont là parce qu’ils sont plutôt ados quoi) J’aime bien comment tu campes rapidement le style et la personnalité de chacun, même si on nous les présente assez vite j’ai pas eu de mal à me rappeler qui était qui dans la suite. Et c’est un très bon point pour une histoire avec un grand cast, haha.
Je m’attendais pas à la fusée, l’idée de vivre dans l’espace et tout, mais c’est très cool ! J’aime bien la description de leur organisation aussi, c’est pas trop poussé mais c’est juste ce qu’il faut pour que leur plan paraisse crédible au lecteur je trouve ^^
J’ai vu que c’était court (ce qui m’a surpris d’ailleurs parce que comme le chapitre 1 s’attarde un peu sur le kidnapping je pensais que c’était pour une histoire de plus longue haleine), bon là c’est le rush de lecture du coup, mais je reviens dès que possible pour finir ma lecture !!
Ouh ! Ça c’est du commentaire ! Alors :
Pour ce qui est des coquilles, merci beaucoup ! J’ai repris ça.
Certaines de tes interrogations trouveront une réponse par la suite, je pense, par exemple au sujet de la magie de Sixtine ( Ce n’est pas un don qui nait immédiatement à son plus fort, une meilleure connaissance du corps, des maladies et des techniques médicales lui permettent d’être plus efficace dans sa façon d’utiliser son talent )
Gerald ? The Witcher ? Mmh… je plaide coupable. C’est à lui que je pense quand je le décris (en mode jeu vidéo)
Bonne suite de marathon ! 😁
Comme je l'avais anticipé, on comprend mieux les motivations de nos ados super-héros. Mais par contre, j'avais absolument pas pensé à ça xD Ce départ dans l'espace pour fuir une terre qui les rejette / exploite, c'est un concept super intéressant, je n'avais vraiment pas anticipé ça ahah
On découvre le personnage de Sixtine, qui semble moins secondaire que prévu. Elle semble douce et avec de bonnes intentions mais je ne sais pas, une petite appréhension demeure. J'ai eu la sensation qu'elle ne jouait pas franc jeu avec Cassie. Bon, je suis un lecteur méfiant et je me fais peut-être des idées...
On en apprend aussi un peu plus sur le Gérald, qui s'annonce comme un sacré antagoniste.
Beaucoup de mystères non élucidés, une intrigue vraiment originale, j'ai beaucoup aimé ces 3 premiers chapitres !
Mes remarques :
"— C’est moi qui piloterai, ajouta Nathan comme pour voler la vedette." ce perso est excellent xD
"et parce qu’elle y arrivait même si a treize ans à vous serez tout seul !" -> seuls
"à commencer par la serre qui est dans le troisième wagon." couper le qui est ? (un verbe être en moins)
"Elle ne connaissait pas ces gens et ils lui proposaient d’embarquer avec elle pour aller coloniser l’espace. C’était trop et trop vite." ah bon xD
Un plaisir,
A bientôt !
Ah ! Je suis fière d’avoir réussi à te surprendre ! 😁
Je remarque que tu fais la chasse à l’abus de verbes. Ça m’étonne, c’est la première fois que je me rends compte de l’impact qu’ils ont sur la lourdeur des tournures, on parle surtout des adverbes d’habitude…mmh… je découvre un truc, là. Merci ! <3
À bientôt !
Merci beaucoup, en tout cas c'est un plaisir d'avoir découvert cette histoire !!
Ce train-fusée, je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser à Snowpiercer. Enfin, en moins glauque, j'espère.
Je crois que ce n'est pas très recommandé de dormir dans un endroit où il y a plein de plantes : certes, la photosynthèse produit de l'oxygène quand il y a de la lumière, mais comme les plantes respirent, elles consomment l'oxygène sans en produire quand elles sont dans le noir.
A bientôt !
L’influence de Snowpiercer est tout à fait possible, mais ce sera moins glauque, promis. 😁
Pour les plantes, je m’étais renseignée. C’est apparemment aussi dangereux de dormir à côté d’une plante qu’à côté d’un animal de compagnie qui respire, c’est infime, ça ne devrait pas poser de problème. Pour le coup, Mia s’est occupée avec Tristan du système d’oxygénation de la capsule, elle a dû trouver une solution.
Merci pour cette lecture !
— On va aller dans l’espace, répondit Tristan les yeux brillants. Venez, nous serons mieux à côté pour en discuter. (ben oui voyons, c'est tout à fait normal XD
Trop de suspens … je continue !!!
Cet univers est vraiment intrigant, ça donne envie d’en savoir plus à son sujet. Dans quelle époque (même si on en a une idée), quel lieu ce passe l’histoire ? Qui est l’énigmatique Gérald dont tout le monde parle mais dont on ne sait rien ? Qu’est-ce que c’est que ce monde où l’idée d’aller dans l’espace en train ne pose pas plus de problèmes que ça ? C’est une ambiance quasi onirique, j’adore l’idée du train, et comment tous les éléments de l’histoire s’enchaînent sans qu’il soit gênant de ne pas répondre à ces questions justement. Des images viennent rapidement, on a le loisir de s’imaginer l’institut comme on veut, et le train est vraiment le genre de terrain de jeu dont j’aurais rêvé enfant.
J’avoue que j’ai eu un peu peur de toutes les informations dont tu nous bombarde au début (la cage puis le sauvetage, les super pouvoirs… tout va très vite), mais on s’y fait, et finalement, je crois que ça participe au charme et au rythme de l’histoire. Je pensais aussi que je n’allais jamais me souvenir de tous ces personnages, mais surprise, en fait c’est allé, on s’attaché très vite à cette petite bande soudée. (Mia est trop chouette et sa petite tirade sur Nathan le macho m’a fait sourire ^^)
Et… il y aurait sans doute beaucoup d’autres compliments à faire mais je m’arrêterai là, merci d’avoir publié cette histoire, que je continuerai à lire avec plaisir !
Oh lala ! C’est tellement gentil !
Il se trouve que tu envoies le tout premier commentaire donc avec d’autant plus d’émotion.
Cette histoire sera très courte, c’est une nouvelle, les prochains chapitres arriveront sous peu.
Alors… mon plus gros problème en écriture… c’est que je vais trop vite. Toujours beaucoup trop vite. Pour cette histoire, j’ai fait de gros efforts… mais c’est encore très rapide. Donc si à un moment je dépasse les bornes, n’hésite pas à me prévenir.