Chapitre 3 :

Caecilius avait pris le corps du Jones et c'est en évitant tous les intendants et les membres de la famille qu'il se déplaça dans le domaine. Il arriva finalement au sous-sol. Il posa le corps de l'endormi au sol et regarda dans les objets disponibles.

-Alors voyons. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir te faire ? Hmmm commençons doucement. Même si tu as vécu des choses dans cette famille tu vie comme un assassin cela expliquerais bien des choses. Mais ma torture est tout autre.

Il saisit une corde et s'approcha de l'endormi. Il remet ses cheveux noir derrière ses oreilles.

-Il est vrai que tu as un beau visage Liam. Qu'en est il de ton corps ? Je me le demande.

Il le mit sur le dos et retira son haut.

-Eh bien eh bien. Tu as tout pour plaire toi. Enfin physiquement. Au moins ça je n'aurais pas à le faire. Tu sembles entraîné.

Il le retourna sur le ventre et plaça ses bras dans le dos et le les lui attacha avec la corde. Il passa la corde dans un anneau au plafond et tira pour lever le corps du Jones.

-Quel belle vue. J'ai hâte que tu te réveil...mon mignon.

Il se dirigea de nouveau vers l'armoire et choisi le jouet qui va pouvoir utiliser pour sa prochaine torture. De son côté William mit bien deux heures pour se réveiller un minimum du somnifère. Il se sentait embrumé mais une chose était sûre, il allait faire morfler ce majordome.

-Réveillé monsieur ? Eh bien vous êtes résistant. D'habitude ceux qui le consomment mettent entre quatre et six heures pour se réveiller.

La voix particulière de celui qui est son majordome personnel le ramena sur terre rapidement. Il remarqua alors ses liens. Il remarqua alors qu'il lui manquait son haut mais heureusement pour lui son pantalon était toujours en place. Il tira sur les cordes mais il faut dire que les nœuds faits par Caecilius étaient résistants.

-Caecilius...je vais te tuer.

-Je suis employé par vos parents. Pas par vous. Vous n'avez pas le droit de me tuer.

-Peut-être que par derrière je serais corrigé mais au moins je t'aurais plus dans les pattes.

-Enfin monsieur.

Caecilius avait sorti une nouvelle paire de gants et les enfila avant de s'approcher. Ses yeux brillaient. Il se faisait violence pour ne pas le consommer de suite.

-Comme promis je vais vous punir. Quand j'aurais terminé vous aurez trente minutes pour me punir à votre tour.

-C'est complètement désavantageux. Toi pour me punir tu peux le faire pendant des heures.

-Bien. Bien. Si jamais vous arrivez à vous libérer de vos liens j'arrêterais. Cela vous convient-il ?

-Mouais. C'est pas forcément mieux.

-Ce ne serait pas une punition si cela vous arrangeait monsieur.

Caecilius avança sa main mais William recula.

-Ne me touche pas.

-Ah non ? Monsieur devrais-je ajouter une leçon ? Celle du contact ? Car il va bien falloir que l'on vous touche, que ce soit pour danser ou voir le jour où vous prendrez votre pied dans un lit.

Un nouveau frisson parcourra le Jones. Alors que le majordome face à lui déroula un fouet. Les yeux du brun se posèrent sur lui alors que Caecilius le fit claquer au sol à ses côtés.

-Choisissez monsieur mon touché ou celui du fouet ?

-A choisir entre toi et le fouet je prends le fouet sans hésiter.

-Comme vous voulez.

Caecilius se recula et lança le premier coup sur le ventre du jeune homme. Comme l'avait prévenu Charles, il allait devoir lui faire mal. Il lui assène d'autre coup histoire de s'amuser un peu mais comme il le prévoyait aucun son ne sort.

-Pas trop déçu Caecilius ? C'est pas avec ça que tu me feras mal. Mon enfance était guidée par la torture.

-Je le sais bien. J'ai cru le comprendre en voyant la pièce et après une discussion avec votre père.

-Hein ?

-Là je m'échauffais juste monsieur.

-Essaye toujours.

Cette fois c'était parti. Il lança de nouveau son fouet et toucha avec précision un point. Ce point touché à bien failli arracher un cri au brun. Comment ?! Comment avait-il fait ? Jamais depuis l'enfance on ne lui avait arraché un cri lors de la torture. Alors comment ?

-Un problème monsieur ?

Il releva son regard. Il y avait de la haine dans ce dernier. Le plan que William voulait appliquer ne marcherait pas. Il voulait juste subir la torture jusqu'à se qu'il s'en lasse pour ensuite lui rendre la monnaie de sa pièce. Il pensait d'ailleurs qu'il ne ressentait rien. Il avait l'impression à cet instant d'être la proie d'un prédateur. Un prédateur patient et qu'il l'avait analysé depuis qu'ils se sont croisés. Mais ce qu'il ne sait pas c'est qu'il était plus proche de la vérité qu'il ne le croyait.

-Voulez vous toujours le fouet ?

-Sans hésiter.

-Bien monsieur.

Les coups suivant étaient pareil. William serrait ses liens. Il fallait qu'il se libère et ceux avant que cet homme ne lui arrache un cri. Son corps commençait déjà à se recouvrir de bleu et d'un peu de sang. Puis un coup dériva sur sa tête en plein dans la tempe.

-Hm !

-Navré monsieur.

-La ferme. Tu aimes ça avouer me torturer ?

-Hmmm pas vraiment monsieur. Je fais ça pour vous obliger à ne plus me mentir et que vous avanciez dans vos leçons.

-Cours toujours.

-Dans ce cas.

Il lâcha son fouet au sol et s'approcha dangereusement du Jones. Il avança sa main mais comme avant il recula.

-Comme je te l'ai dit ne me touche pas.

Il tourna autour de lui comme le ferait un vautour autour d'un cadavre. Puis dans son dos il le saisit à la gorge de ses mains ganté et colle le haut de son corps au dos nu du brun. Il lui dit ensuite :

-Je compte sans relâche vous courir après monsieur.

Le corps de William se tendit. Est-ce qu'il avait rêvé ? Où Caecilius en avait directement après lui ? Il ne le savait pas et son instinct lui disant de se méfier de lui avait donc raison. Sa main commença par lui caresser la joue. William essaya de bouger la tête mais la prise sur son cou se resserra.

-Voyons monsieur. Je ne vous touche même pas avec ma peau. Je devrais commencer la leçon de contact ? Cela semble être une plus grande torture pour vous. Faire d'une pierre deux coups. Une leçon de torture au contact ? Qu'en pensez-vous ?

-La ferme.

-C'est vilain ça monsieur. De toute manière vous ne pouvez pas vous échapper.

Sa main glissa et dériva sur son torse. Caressant la base de son cou, sa clavicule et son poitrail. Évitant de peu ses boutons de chair. Le corps du brun tremblait. Il tirait sur ses liens à sang. Pour que cela s'arrête. Il n'aimait en rien qu'on le touche. D'un côté, il était quelque part content que ses mains soient recouvertes. La main arriva à ses abdominaux.

-Vous avez un plutôt beau corps monsieur. Elles tomberont toutes à vos pieds en vous voyant. C'est pour ça que je ferai de mon mieux pour prendre soin de vous. De vous rendre irrésistible que ce soit dans vos gestes, votre attitude et vos paroles. Comme un bourgeon que je ferais éclore. Vous serez magnifique. Je ferais de vous ma plus belle réussite monsieur.

-Ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Je ne compte pas me laisser faire tu entends. Jamais tu n'auras de moi ce que tu souhaites.

Le contact de la main de Caecilius se fait plus intense. Il appuyait sur ses abdominaux de toute sa main à plat.

-Dois-je retirer mes gants monsieur ?

-Non ! Je t'interdis de me toucher voir de me regarder.

Il sentit la main du majordome descendre de plus en plus. Le brun commença à paniquer et s'agiter. Ses doigts se trouvaient sur son aine. S'en était trop pour le brun qui réussit finalement à briser ses liens et retourner la situation. Il avait saisi le fouet à ses pieds et l'avait lancé sur le majordome qui s'était reculé. Le fouet s'enroula autour de sa gorge. Il lança des petits couteaux de façon à ce qu'il perdent l'équilibre et pour ne pas qu'il se relève il s'assit sur son ventre. William respirait fortement.

-Je suis impressionné monsieur. Vous avez réussi à briser vos liens.

-Rien de plus...normal. Je suis un Jones.

-Je suis tout à vous monsieur. Comment comptez vous me punir ?

William releva sa tête vers lui avec le manche du fouet qui est toujours enroulé autour de son cou. Il prit un couteau dans sa poche et prit le pointu de la lame et appuya sur la pomme d'Adam de Caecilius. Qui lui au fond appréciait grandement.

-Je crois que j'ai trouvé une façon de te punir mais sur toute la durée de ton séjour.

-Je vous écoute.

Il tira sur le fouet pour le serrer et rapprocher son visage du sien.

-Tu veux me modeler pour que je devienne un vrai gentleman ? Tu confirmes ?

-Oui monsieur.

-Alors je vais faire simple pour que ça rentre dans ta caboche de simplet.

-Moi simplet ?

-Tais toi. Maintenant habitue toi à m'appeler maître car vu que tu souhaites me modeler moi je compte bien te dresser Caecilius.

Ah ça Caecilius ne pouvait que frissonner d'envie et luttait pour ne pas montrer son envie grandissante. Personne ne l'avait défier de la sorte et cela le mettait dans tous ses états. Combien de temps allait-il pouvoir tenir ?

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FloCes
Posté le 12/06/2024
Hello,

Une tension palpable et des rebondissements inattendus !
L'intrigue s'épaissit avec chaque nouveau paragraphe.
J'apprécie particulièrement la manière dont tu développes les relations entre Caecilius et William, pour créer une dynamique captivante.

Vivement la suite !
Icezer Cold
Posté le 12/06/2024
Tout le récit est posté j'espère que cela te plaira jusqu'au bout.
FloCes
Posté le 13/06/2024
"tout le récit est posté..."
Oui, je l'ai remarqué, comme il est dans ma PAL.
Bonne journée :)
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