Au lendemain matin, le manoir était en effervescence alors que la nouvelle du retour de père se répandait.
Dans le couloir, j’attendais que Marietta sorte enfin de sa chambre. Tout le monde était déjà descendu dans le grand salon. Mère s’était même levée et pomponnée pour l’occasion. Je l’avais vu descendre les escaliers quelques instants plus tôt, soutenue par Elora. Elle était rayonnante dans sa robe couleur d’étoile mais son teint restait bien pâle. Je n’avais pas pu m’empêcher de la détailler, l’estomac noué.
Ses joues s’étaient creusées, ses cheveux blonds avaient perdu de leur éclat et ses beaux yeux verts s’étaient ternis. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même et cela me brisait le cœur quand je repensais à la femme qu’elle était avant, pleine de vie et d’entrain, toujours à rire et jouer avec nous. Mais à présent, elle restait la plupart de son temps cloitrée dans sa chambre, trop faible pour seulement quitter son lit sans l’aide d’Elora.
Je fus ramenée à la réalité par les éclats de voix qui me parvinrent du salon. Depuis l’étage, je pouvais entendre les jumelles et Calista trépigner d’impatience. Même Meryl, d’ordinaire si silencieuse n’arrêtait pas de parler. Je la soupçonnais d’assommer notre mère d’informations diverses pour palier son excitation. Liam, lui, courait dans tous les sens, poursuivit par notre majordome Gideon qui ne savait plus que faire pour le calmer.
Nous n’avions pas revu notre père depuis près d’un mois. Les affaires l’avaient conduit à se rendre à Héliopolis, la capitale du peuple de la Lumière. Comme Éther était le premier dieu dans notre calendrier, c’était sur ses terres que la capitale du pays avait été instauré. Et c’était autour de ses mêmes terres que les autres régions virent le jour. Les Terres de Chioné et de Zaros au nord, celles d’Amore et de Thalie à l’ouest, Zéphyr et Chonos à l’est et Nocturna et Typhon au sud. Les Terres d’Hestia demeuraient les seules à partager le cœur du pays avec Éther.
On disait chaque région placée sous l’égide d’un dieu. Mes sœurs, Liam et moi avions passé toute notre vie dans les Terres de la Nuit. Tous ce que l’on savait des Dix Régions, nous l’avions lu dans les livres ou entendu de notre tante Vitali qui passait son temps à vagabonder de par le monde depuis des années.
Je fus ramenée à la réalité en voyant Marietta émerger de sa chambre. Elle aussi s’était bien habillée. En regardant ma vieille robe de ville aux couleurs passées, je me sentis un peu embarrassée. Peut-être aurais-je dû me changer moi aussi.
Juste avant qu’elle ne s’engage dans les escaliers, je l’attrapai par le bras. Ma sœur se retourna, surprise.
– Je t’ai entendu pleurer cette nuit, commençai-je de but en blanc. Est-ce que ça va ?
Marietta me regarda de pied en cap avant d’afficher une mine inquisitrice.
– Ce serait plutôt à moi de te poser la question, rétorqua-t-elle sèchement. Tu es pâle… Tu en as mangé un autre, n’est-ce pas ?
Je reculai, pinçant les lèvres. Voilà qu’elle recommençait. Je détestais quand elle retournait la discussion à son avantage. Éluder les questions épineuses c’était ma spécialité…
– Bon sang, Adaline ! explosa-t-elle en baissant d’un ton.
Elle jeta un regard par-dessus la rambarde, s’assurant qu’aucune de nos sœurs ne nous entende. Fort heureusement – ou malheureusement pour moi – personne ne nous prêta attention. Seule face au dragon, songeai-je lugubrement alors que ma sœur m’attirait dans un coin à l’écart. Pendant un instant, je me fis la réflexion qu’elle devait avoir des tendances paranoïaques.
– Tu sais pourtant comme ça peut être dangereux ! continuait-elle toujours aussi bas.
– Mais je me suis purgée tout de suite après, rétorquai-je excédée, il n’y a rien à craindre.
– Vraiment ? Alors pourquoi es-tu si pâle ? Ou mieux encore, que sont ces marques sur ta main ?
Je regardai mes mains avec circonspection et grimaçai aussitôt. Sur celle de droite, on pouvait encore voir les traces de griffures que le cauchemar avait laissé. On aurait dit que j’avais tenté d’attraper un chat sauvage à mains nues.
Je détestais le reconnaître, mais il y avait effectivement un risque à traiter avec les cauchemars. C’était d’ailleurs pour ça que je les abhorrais. En plus de détruire des rêves merveilleux, leurs attaques se répercutaient autant sur mon corps astral que physique.
– Par les dieux… soupira Marietta alors que je tentais vainement de dissimuler mes plaies à son regard. Viens.
Ma sœur me pris la main d’autorité et me traîna presque jusqu’à sa chambre où elle entreprit d’appliquer un baume sur mes blessures. Je serrai les dents alors que les griffures se mirent à me brûler. Marietta me jeta un regard qui semblait vouloir dire : bien fait pour toi. Je préférai détourner les yeux et laissai mon regard vagabonder sur la pièce qui nous entourait. Je remarquai alors les herbes et les épais livres de médecines dont son bureau était recouvert.
– J’ignorais que tu avais repris tes études de guérisseuse, fis-je franchement étonnée alors qu’elle finissait d’appliquer la pommade.
– Je ne l’ai pas fait, répliqua-t-elle en refermant le pot pour le ranger. Mais il semble que mon enseignement soit plus que nécessaire dans cette famille avec les expériences des jumelles et la maladresse de Meryl…
Elle se tut un moment, comme plongée dans ses pensées avant de planter un regard soucieux sur moi.
– Je suis sérieuse Adaline, je ne veux pas qu’il t’arrive la même chose qu’à…
Elle déglutit bruyamment, son regard s’assombrissant. Elle n’avait pas besoin d’en dire plus, j’avais compris. Et, sentant la culpabilité me nouer la gorge, je pris ma sœur dans mes bras.
Moi non plus, je n’avais pas oublié. Comment le pourrions-nous ? Notre frère aîné, celui qui veillait jadis sur nous toutes, celui qui aurait dû hériter de tout, ce garçon si courageux et bienveillant qui était partit trop tôt, qui avait disparu sans même avoir pu rencontrer son nouveau petit frère… Ce grand frère aux dons si incroyables qu’ils avaient fini par attiser la jalousie de la mauvaise personne. Ce grand frère tué injustement juste devant nous…
Je me souviens encore de la colère de Typhon, de cette violente tempête qui avait brusquement recouvert le ciel de nuages d’orage peu après sa disparition. Je me souviens du chaos, des pleurs et du chagrin. Je me souviens de tout…
Nous étions toutes si jeunes à l’époque…
– Il me manque à moi aussi, murmurai-je la gorge nouée. Je ferai attention, poursuivis-je en m’écartant pour la regarder dans les yeux. Je te le promets.
Nous nous détachâmes finalement l’une de l’autre et nous sourîmes avant de retrouver notre famille dans le grand salon.
La pièce était immense, tout de tons bleus et argent, les couleurs de la famille. Une grande cheminée trônait au fond de la pièce, faisant face à de grandes fenêtres agrémentées de longs rideaux cobalts. Son manteau était recouvert de vieux coquillages pêchés par Rihite des années plus tôt ainsi que d’une maquette de galion que père et lui avaient construit avant même ma naissance. Le regardait me procurait toujours un sentiment étrange, mélange de nostalgie et de tristesse.
J’en détournai aussitôt les yeux, laissant mon regard parcourir le reste de la pièce. Des divans étaient disséminés un peu partout avec autant de coussins abandonnés de ci de là par mes frère et sœurs. Des cadres aux peintures merveilleuse couvraient les murs autour de la cheminée alors que des appliques illuminaient la pièce de leur lumière chaleureuse. Le cœur de notre maison.
Meryl y abandonnait parfois ses lectures, Marietta s’y plaisait à contempler le monde par la fenêtre les jours d’orage et les jumelles adoraient y jouer aux Douze Cours. Elles avaient d’ailleurs rassemblé leur jeu et se préparaient à entamer une partie alors que nous entrions.
Sur ma main, on ne discernait quasiment plus les marques du cauchemar. Pourtant, et malgré le petit-déjeuner que j’avais pris ainsi que le temps que j’avais passé à me brosser les dents, j’en sentais encore le goût, aigre et répugnant, sur ma langue.
Notre père arriva peu de temps après notre arrivée dans la pièce et l’heure qui suivit ne fut qu’effusion de joie et de rires. Il n’eut pas même le temps de retirer sa cape de voyage que nous fondirent sur lui, heureuses de le revoir. Mère rayonnait, ses joues pâles rougissant sous les baisers de notre père. À ses côtés, elle semblait plus vivante que jamais.
Les jumelles, fidèles à elles-mêmes, assaillirent père de questions sur la capitale et son nouveau système de distribution du courrier. Elles finirent même par en demander les plans pour en installer une réplique au manoir. Marietta ne manqua pas de me glisser à l’oreille que ça ne leur servirait à rien puisque les filles passaient leur temps à crier.
– Pas besoin de s’envoyer des lettres quand il suffit de hurler pour qu’elles réagissent, conclut-elle.
J’avais bien ri.
Puis Calista demanda à nouveau plus de détails sur la mode du peuple de la Lumière – qu’elle connaissait déjà très bien – rêvant sans doute d’y aller un jour pour se trouver un prince charmant.
– Vivement que ce jour arrive, grinça Marietta à mon côté, qu’elle fiche le camp dans son palais d’or et d’argent qu’on puisse avoir la paix.
Un simple regard de ma part et nous partîmes d’un nouveau rire.
Puis ce fut au tour de Meryl, désireuse de savoir – pour la millième fois au moins – à quel point la bibliothèque de la capitale était belle et grande et pleine de livres précieux dont elle rêvait. Liam termina la discussion en posant un millier de questions sur la capitale en générale, si notre père avait fait bon voyage mais surtout – surtout – s’il nous avait ramené des cadeaux.
En l’entendant, Marietta et moi sentîmes un certain malaise nous envahir. Nous savions pertinemment que Père n’était pas parti pour faire du tourisme. L’un de ses plus gros fournisseurs en textile avait rencontré des problèmes à l’usine. Pour un marchand aussi important sur le marché qu’Aloysius Moore, prendre du retard n’était pas permis. Et celui qu’il avait accumulé ces dernières semaines avait réussi à faire baisser ses ventes assez bas pour nous donner, à nous les aînées qui suivaient l’affaire de près, des sueurs froides.
Fort heureusement, il semblait que père soit parvenu à arranger les choses, pour le plus grand soulagement de Marietta qui cessa de se faire du mouron pour lui.
Je ne fus pas surprise de voir les filles se redresser en entendant le mot « cadeaux ». Calista et les jumelles se frottaient d’ores et déjà les mains, imaginant ce que notre père avait bien pu leur rapporter. Elles ne semblaient même pas imaginer une seconde qu’il n’ait rien.
Quand nous le vîmes sourire malicieusement puis sortir tout un tas de paquets de son sac de voyage, je ne pus m’empêcher de penser que nous étions trop gâtés et j’en voulus un peu à notre père de toujours céder aux caprices de mes sœurs.
Marietta semblait penser la même chose, les bras croisés, le regard sévère.
– Encore des présents ? gronda-t-elle.
Père prit l’expression de Liam quand je le surprenais la main dans le pot de biscuits de la cuisinière. Avec ses yeux bleu outremer et ses cheveux bruns en bataille, il ressemblait diablement à son fils, l’âge en plus. C’était d’autant plus comique de voir un père se faire réprimander par sa fille.
De mon côté, j’étais bien trop soucieuse de savoir comment m’enlever ce goût de cauchemar de la bouche. Je commençais sérieusement à en avoir assez que tout ce que j’avale ait un arrière-goût de mauvais rêve. Peut-être devrai-je carrément me récurer la langue…
– Vous étiez censé travailler, continuait de le blâmer Marietta, pas nous ramener des cadeaux. Cessez donc de céder aux caprices des filles, elles vous mettront sur la paille en un rien de temps autrement !
Je plaquai mes mains sur mes oreilles en regardant ailleurs alors que Calista et les jumelles se relevaient d’un bond pour se défendre à grand renfort de cris. Je soupirai. À croire qu’un peu de calme était bien trop demander dans cette maison… Loin d’être incommodée par la guerre verbale qui venait de s’ouvrir devant elle, notre mère souriait paisiblement. L’animation l’avait toujours rassurée depuis la mort de notre frère.
Quand le calme revint enfin dans la pièce, Père entreprit la distribution des cadeaux. Pour Liam, un nouveau jouet à apporter à sa collection. J’étais à peu près certaine de le retrouver abandonné dans un coin d’ici quelques jours. Pour Meryl – et sans surprise – un livre rare. Ma sœur le regarda des étoiles pleins les yeux et le porta comme s’il s’agissait du plus précieux et fragile des trésors. Pour les jumelles, de nouveaux outils. Marietta et moi grimaçâmes aussitôt.
– Je te parie trois pièces d’argents qu’au bout de trois jours, il le regrettera, me glissa ma sœur.
– Je ne lui en donne pas un.
– Pari tenu.
Et nous nous serrâmes la main.
Puis père se tourna vers moi, un large sourire aux lèvres et me tendit un petit coffret que je reçus avec précaution.
– J’espère qu’il va te plaire, dit-il alors. Quand je l’ai vu, j’ai tout de suite pensé à toi, notre petite rêveuse.
J’eus comme un coup au cœur de l’entendre m’appeler ainsi. Marietta me regardait avec appréhension, je le savais. Petite rêveuse… Bien sûr, il était impossible qu’il soit au courant de mon don de passeuse de rêve, je ne m’étais même jamais aventuré dans ses rêves ou ceux de Mère. Non, ce surnom me venait de mon Dieu de Naissance et de la rareté que représentait la naissance d’un enfant sous son égide. Asling ne régnait sur le ciel qu’une nuit par mois, les nuits de pleine lune. Nous étions si rares à venir au monde ces dernières années… Je n’étais même pas sûre qu’il y ait un autre enfant d’Asling que moi dans le monde entier.
Sentant toute l’attention peser lourdement sur moi, j’entrepris d’ouvrir le coffret. Et aussitôt, je sentis mon estomac se révulser et mon souffle se couper.
– Qu’est-ce que c’est ? demanda Calista, avide de réponse.
Comme je ne répondais pas, Marietta se pencha sur mon épaule, perplexe.
– Une clé, dit-elle.
Le mot lui-même me terrifia.
– Une clé ? répétèrent les jumelles en chœur.
Tout le monde se tourna vers notre père.
– Un pendentif, précisa-t-il alors que je levais la longue chaîne argentée de son coffret.
Je regardai la clé se balancer au bout de celle-ci, comme hypnotisée. Visiblement très ancienne, elle semblait faite d’un argent dont les gravures avaient noirci avec le temps. Sa tête, composée d’un savant mélange d’arabesques du même métal, était parée de minuscules pierres – des diamants ? – formant la constellation du Rêveur. Un papillon gravé décorait le panneton et, sur sa tige, je pouvais lire l’incantation pour appeler les portes d’Asling. Mon sang ne fit qu’un tour.
– Elle est magnifique, fit mère.
– Oui, dis-je dans un souffle.
Ma bouche était sèche, je peinais à déglutir. Père l’avait sans doute prise à cause de sa symbolique et de sa constellation. J’adorais l’astronomie ainsi que les mythes qui entouraient Asling, le Dieu des Rêves. L’un des plus connus le concernant parlait de clés qu’il avait forgé spécialement pour les enfants nés sous son égide. On disait qu’elles permettaient d’ouvrir la porte des rêves, chose que je parvenais à faire sans.
Oui, cette clé était superbe, mais ce qui me troublait le plus, c’était ce pouvoir que je sentais pulser en elle. Les clés d’Asling avaient été perdues il y a des siècles de cela avec le déclin des naissances à la pleine lune. Il était impossible que mon père, malgré toutes ses relations, ait pu en trouver une aussi facilement.
Derrière moi, Marietta proposa de me l’accrocher. J’acceptai d’un hochement de tête.
La clé était lourde à mon cou, j’en sentais le poids peser sur ma poitrine.
– Où l’avez-vous trouvé ? demandai-je prudemment.
– Dans un marché sur les Terres d’Amore. Je devais aller y rencontrer un nouvel investisseur et j’en ai profité pour faire un tour. L’artisan en vendait tout une tripotée, mais celle-ci a tout de suite capté mon regard. Je me suis dit qu’elle était parfaite pour toi.
Je souris, mal à l’aise. Évidemment. Les objets magiques attiraient toujours l’œil, en particulier quand on avait un membre de la famille pourvu de dons.
Je relevai les yeux, serrant la clé dans mon poing.
– J’en prendrai grand soin. Merci, père.
Il me sourit en retour et poursuivit sa distribution. Calista hurla de joie en recevant une robe à la dernière mode avec des escarpins assortis et Marietta manqua pleurer quand il lui donna un exemplaire du nouveau manuel de médecine de la capitale. Pour ma part, je restai bloquée sur cette clé qui pendait à mon cou. Et pendant tout le reste de l’après-midi, je ne pus m’empêcher de me demander comment une clé d’Asling perdue depuis des générations avait bien pu apparaître du jour au lendemain sur l’étale d’un marchand du peuple du Cœur…
Alors que les discussions se poursuivaient, je ne pouvais m’empêcher de songer à Rihite, à sa mort prématurée. Cette clé autour de mon cou me semblait peser trop lourd, comme un avertissement. Je jetai un discret coup d’œil à Marietta. Elle ne semblait pas l’avoir ressenti. Pourtant… pourtant je ne pouvais m’ôter de la tête le sentiment que cette clé, aussi belle soit-elle, ne nous apporterait que des ennuis. Porter cette clé, c’était presque comme déclarer au monde entier que je pouvais entrer dans leurs rêves, même sans leur parler de mon don. Tout le monde savait qu’il suffisait d’être un filleul d’Asling pour pouvoir les utiliser. N’importe qui né sous une pleine lune pourrait ouvrir la porte des rêves avec elle.
Et tout me ramenait alors à Rihite, à ce grand pouvoir qu’il avait développé, que tout le monde enviait et qu’il portait haut et fier. Tout le monde le savait né sous l’égide de Typhon, tout le monde savait qu’il en avait hérité le don de déchaîner et calmer les tempêtes.
Et on l’avait tué pour ça.
Ne risquai-je pas la même chose en portant cette clé ?
J’en étais là de mes réflexions quand, après un silence, Gemma et Georgia brandirent notre jeu des Douze Cours en décrétant qu’il était grand temps d’entamer une partie. Tout inquiétude évaporée de mon esprit, je me joignis avec joie au cercle qui se forma sur le grand tapis au pieds de nos parents. Liam abandonna même les genoux de notre père à qui il avait commencé à raconter tout ce qu’il avait fait durant son absence pour se joindre à nous. Sous le regard attendrit de nos parents, les jumelles distribuèrent les cartes, sept à chacun de nous.
Le jeu des Douze Cours était un jeu de carte très populaire dans les Dix Région, mettant en scène les Cours des douze Dieux Primordiaux. Composé de quatre-vingt-cinq figures illustrées, ces dernières étaient dispersées dans les Cours des douze premiers dieux. Chaque Cour était composée de sept figures : un être, cinq mortels et une divinité. Une carte Joker complétait le jeu – la Fée – qui, capable de métamorphose, pouvait se glisser dans n’importe quelle Cour pour la compléter.
Le but du jeu était assez simple : compléter la Cour de son choix. Chacun de nous avait ses préférences. Calista choisissait le plus souvent la Cour d’Amore, Marietta celle d’Hestia, Meryl celle d’Ionia, les jumelles se battaient le plus souvent pour celle de Zéphyr, leur Dieu de Naissance, Liam en changeait à chaque partie tandis que je préférais compléter celle de Nocturna, la mère du Dieu des Rêves. Je trouvais assez dommage que le jeu ne comprenne pas les jumeaux de la nuit, mais les dieux des songes étant indissociable l’un de l’autre, il ne pouvait pas n’en apparaître qu’un, or personne de sensé ne voudrait jouer avec le Dieu des Cauchemars.
En outre, il me semblait peu probable de réussir à compléter la Cour de Nocturna cette fois-ci. Je n’avais de celle-ci qu’une de ses figures : le Seigneur du Soir. En revanche, il m’était possible de commencer avec la cour de Thalie. Deux de ses figures m’avait été distribuées : la Nymphe et le Seigneur de la Terre. Peut-être pourrais-je en faire quelque chose.
La partie se poursuivit et il semblait que je n’étais pas la seule à avoir changé de Cour à compléter.
– Je voudrais… la Demoiselle amoureuse ! demanda Gemma à Calista avec un grand sourire.
Cette dernière la lui donna de mauvaise grâce. Il me semblait presque entendre ses dents grincer. Il semblait qu’elle se soit fait coiffer au poteau.
– Gagné ! s’exclama Gemma en étalant ses cartes en éventail devant elle.
– Ce n’est pas du jeu, rouspéta Calista en dévoilant son propre jeu où se trouvait la carte de la Fée, entourée de quelques figures d’Éther. Tu as encore triché !
– Parce que tu ne triche pas toi ? rétorqua malicieusement Georgia en serrant sa jumelle dans ses bras. La Fée n’était pas sensée sortir pour toi à la pioche.
– Elle a raison, je t’ai vu prendre la carte de dessous, renchérit Marietta en dévoilant son jeu.
Il ne lui manquait plus qu’une carte pour compléter la Cour d’Hestia. Chacune notre tour nous dévoilâmes notre jeu. Dire que je n’étais qu’à deux carte de compléter la Cour de Thalie…
Calista s’empourpra, vexée.
– Elles trichent mieux que toi, voilà tout, conclut Meryl avec un sourire tranquille en découvrant son propre jeu.
Il y eut de nouvelles exclamations indignées que personne n’écouta, puis Elora apparut dans la pièce, nous annonçant que le repas était servi. Nous nous apprêtions à nous lever, Meryl prenant soin de rassembler toutes les cartes, quand père nous annonça qu’il avait une autre surprise pour nous. Il sortit une lettre de l’une de ses poches intérieures et déclara avec un large sourire :
– Vitali m’a écrit il y a quelques jours, expliqua-t-il. Elle viendra nous rendre visite pour les Sélénites.
Des cris de joies fusèrent dans toute la pièce. Même Meryl se mit à sauter dans tous les sens.
– Quand arrivera-t-elle ? demanda Marietta les yeux brillants.
– D’ici deux ou trois jours.
Et le manoir retrouva la même effervescence qu’avant le retour de père. Les filles, surexcitées de revoir notre tante, sautèrent dans les bras de nos parents avant de courir à l’étage préparer sa chambre. Calista s’occupa même de fleurir la pièce et de dépoussiérer le placard alors que les jumelles et Meryl faisaient en sorte que la chambre de notre tante fût en ordre.
– À les regarder faire, nota Marietta à mon côté, on pourrait presque croire que ce sont de gentilles filles obéissantes.
– Ce sont de gentilles filles, rétorquai-je avec un sourire.
– Oui, mais seule l’une d’elles est obéissante, se désola-t-elle.
Et elle se retira.
De mon côté, je n’arrêtai pas de triturer nerveusement la clé que venait de m’offrir père. Je n’arrivais pas à m’enlever de la tête que ce présent venait d’ailleurs. Était-ce possible qu’Asling lui-même me l’ai fait parvenir ? Les dieux s’amusaient si souvent à guider les mortels de loin… Avait-il fait la même chose avec mon père ? Je ne savais plus quoi en penser.
Je me demande quelle est la part d'inné et la part de social dans tout cela. Certes, naître sous l'égide de tel ou tel Dieu semble avoir une influence déterminante, outre le fait que ça peut carrément apporte un pouvoir. Mais n'empêche, chaque enfant semble ultra conditionné dans les rôles qui sont alloués à chacun selon son mois de naissance. ça me fait un peu penser au conditionnement fille/garçon^^ Je me dis que peut-^tre tu pourrais moins forcer le trait ? Par exemple en montrant que les enfants ont une diversité de centres d'intérêt (sans y passer 47 ans, ça peut être fait en une ligne).
J'ai aussi du mal avec les âges des enfants : la protagoniste et l'aînée ont l'air vraiment plus âgées que les autres... ou les autres sont vraiment immatures par rapport à elles ?
Petite note pour la pauvre Calista : elle aussi a probablement un trauma de malade, comme Marietta, et ça me fait bizarre de sentir aucune compassion de la part de la protagoniste à son égard... peut-être se mire-t-lle dans le miroir pour éviter de penser à autre chose ? Peut-être imagine-t-elle encore sentir le sang de son frère sur elle et elle a compulsivement besoin de vérifier que ce n'est plus le cas ?
J'ai l'impression que les mois de naissance sont importants pour la fratrie de la protagoniste, mais quid de ceux des serviteurs et des parents ?
L'affaire de la clef vient complexifier l'intrigue ; hâte de voir ce que cela va donenr !
Plein de bisous !
Je n'ai pas encore fini de lire ton commentaire mais je devais absolument répondre à la première partie : l'effet conditionné dont tu parles est fait exprès. Dans cet univers, le Dieu de Naissance d'une personne est très important pour les humains (en passant, tout le monde peut développer des dons, ça n'est pas réservé qu'aux riches) ce qui donne lieux à certaines méprises et superstitions. On crains certains dieux, donc on crains leurs filleul(e)s, on en adore d'autres, donc on idolâtre leur filleul(e)s. C'est un peu du spoil, mais l'histoire traite aussi de ce fait, c'est long à se développer parce que je parles de pleins de choses à travers de cette histoire, mais ce sera traité (surtout à la fin, ce qui me frustre parce que je suis en retard dans mes lectures et donc dans mes post -_-')
Pour la suite : oui, je crois que tout le monde se pose des questions sur l'âge de la fratrie, ça n'est pas très clair mais je n'ai pas encore trouvé le meilleur moyen de l'introduire. Donc dans l'ordre : Marietta a 23 ans, Calista 21 ans, Adaline 19 ans, les jumelles 16 ans, Meryl 13 ans et Liam 7 ans.
Pour les mois de naissance des parents c'est dit un peu plus tard mais le père est du mois de Nocturna et la mère de celui de Thalie. Elora, la gouvernante est du mois d'Eusèbe et le majordome... honnêtement je n'y ai pas même réfléchi ^^' désolé Gideon !
Voilà voilà, je crois que c'est tout.
A bientôt ! ^^
Eh bien, malgré le côté dramatique du chapitre, il m’a beaucoup amusé sur certains points ! J’ai également bien aimé le développement progressif de l’univers, que ce soit en terme de lieux (je veux voir la capitale du peuple de la lumière, ils ont tellement hypé que maintenant, c’est obligé xD), que par la culture ! Est-ce qu’on assistera à une fête en l’honneur d’un dieu ? J’espère bien !
Niveau descriptions, toujours au top. Elles sont maîtrisées, et surtout, surviennent de manière fluide et justifié.
Ensuite : Pauvre Liam, la haine reçue est absolument pas mérité. :( (j’ai d’ailleurs pas compris pourquoi ils se sont conduits comme cela)
Une petite compil’ des phrases que j’ai bien aimé, parce qu’elles m’ont fait rire ou que je les trouvais géniales, de manière totalement random :
« Je la soupçonnais d’assommer notre mère d’informations diverses pour palier son excitation. »=> c’est rigolo, je les imagine très bien faire. On peut dire que les jumelles sont plutôt… bon enfant. xD Ok, je sors.
explosa-t-elle en baissant d’un ton. => le paradoxe est magistral, je vois parfaitement la scène.
Seule face au dragon, songeai-je => celle-là, j’ai explosé de rire.
« Puis, comme un rêve où se glisse une ombre, tout avait viré au cauchemar. » => j’aime beaucoup la comparaison qui évoque parfaitement ce qu’on a vu, et surtout, ce qu’on nous a expliqué le chapitre précédent.
C’était ma petite compil’, voilà voilà.
Vient le moment où je parle du grand frère :
« Ce grand frère aux dons si incroyables qu’ils avaient fini par attiser la jalousie de la mauvaise personne. Ce grand frère tué injustement juste devant nous… » => Wow wow wow. Trois fois wow. J’ai été un peu préparé avec ta réponse dans le chapitre précédent, néanmoins, ça n’a pas suffit ! Je comprends mieux la mort du frère. Le seul problème, c’est que je me pose juste un milliard de question maintenant. Mais à part ça, tout va bien.
Déjà, il semble y avoir une récurrence dans la famille à obtenir des pouvoirs rares/qu’ils ne sont pas censés avoir ? Ensuite, pourquoi un fichu immortel s’est dit : « allez hop, toi tu meurs ! » ? Ouais, ouais la jalousie ! Mais quand même ! Au passage, je suis sûr que c’est Poséidon qui a fait le coup. (il est présent au moins dans ton histoire ? xD) Il y a truc pas net avec cette affaire n’empêche !
Et puis la clé est arrivée. Ah bah clairement, je veux savoir le pourquoi de comment on lui a fait parvenir. Asling, je sais que c’est toi ! Pas la peine de te cacher !
Du coup, ceci a déboulé sur autre question dans ma tête : qu’est ce qui empêche les dieux d’intervenir directement ? Puisque tu dis qu’ils s’amusent à guider certaines personnes de manière indirecte, c’est qu’il y a une raison pour qu’ils ne le fassent pas directement, j’ai bon ?🤔
Mention honorable au prénom du majordome « Gideon » qui m’a fait sourire car je l’utilise dans un premier jet que je suis en train de faire pour un personnage principal (prénom en référence à Charmed ou trouvé dans l’interminable recherche de prénoms originaux ?😁 ). Prénom que je trouve absolument et totalement stylé.
Quelques petites remarques :
« c’était autour de ses mêmes terres » => je crois que dans cette situation, on écrit « ces mêmes terres » plutôt ?
« où elle entreprit d’appliquer un baume sur mes blessures ». => un peu lourd peut-être ?
Et, sentant la culpabilité me nouer la gorge, => je pense que le « et » n’est pas nécessaire
de cette violette tempête => violente ?
Pour la chute, je suis dubitatif, j’ai l’impression qu’il manque quelque chose. La dernière phrase me gêne. Je pense qu’il faudrait accentuer sur celle d’avant.
Voilà voilà. Sinon, j’ai presque oublié de le dire : super chapitre, j’ai adoré. Je trouve qu’il y a vraiment un truc que tu as su instaurer avec l’ambiance qui se dégage de l’histoire, remarque qui fonctionne également pour les personnalités de chacun, toutes différentes et intéressantes.
À bientôt !
Bref ! revenons-en à cet immense commentaire que tu as laissé !
Re salut !
Tout d’abord, merci pour ton commentaire ! Je n’arrête pas de le répéter mais ça me fait vraiment plaisir ^^ je suis aussi ravie que tu trouves mon univers aussi intéressant ! (Et oui, ne t’inquiète pas j’aime trop les fêtes pour ne pas en glisser dans TOUTES mes histoires !)
Ensuite, pour ce qui est de Liam, c’est un peu compliqué. La famille ne lui en voulait pas à lui à proprement parler, c’est dit bien plus tard dans l’histoire mais c’est surtout ce qu’il représentait à ce moment précis qui a provoqué cette distance. Rihite venait de mourir et Liam prenait plus ou moins sa place, la famille venait tout juste d’enterrer un fils pour en rencontrer un nouveau, forcément l’ambiance n’était pas au beau fixe et les mentalités non plus. Alors quand ce petit éclat de vie est apparu, on lui en a voulu parce qu’il représentait ce que Rihite venait de perdre : une vie, un avenir. (Je ne sais pas si c’est bien expliqué, dans tous les cas, j’y reviens plus tard dans l’histoire 😉 tu verras)
J’ai beaucoup aimé ta compile XD je crois bien que je vais faire pareil à l’avenir ! (D’ailleurs en passant, c’est Meryl qui assommait la maman de mots, pas les jumelles 😉)
Je suis vraiment ravie de voir autant de « wow » pour Rihite (navrée pour ton milliard de questions, on dirait que je ne suis pas la seule à être cousine avec Ashley 😉). Pour répondre à certaines d’entres elles, non ce n’est pas une récurrence dans la famille, le papa, Meryl, Liam et les jumelles, par exemple, n’ont pas de pouvoirs. Et c’est d’ailleurs assez aléatoire, selon le bon vouloir des Dieux de Naissance, un peu comme les bénédictions des bonnes fées dans « la Belle au Bois Dormant ». Certains sont juste plus chanceux (ou malchanceux dans le cas de Rihite) que d’autres.
Et, oui, ça peut paraître assez simpliste comme raison pour tuer quelqu’un, mais Rihite avait vraiment une affinité avec les tempêtes toute particulière. Il était capable de les entendre arriver, chantait même avec elles quand elles étaient là, mais au-delà même de pouvoir les prédire, il pouvait aussi les éloigner ou les déchaîner. Le problème qu’il y a eu dans le cas présent, c’est qu’il existe un très grand nombre d’Immortel, des divinités mineures parfois même totalement inconnue des mortels, des enfants d’enfants de dieux. Typhon, le Dieu de Naissance de Rihite est d’ailleurs le plus prolifique à ce niveau-là et ce pouvoir de déchaîner ou calmer les tempêtes est un pouvoir très répandu chez les enfants du Dieu des Océans. Et cet Immortel qui a tué Rihite n’avait pas hérité de dons aussi forts que ses autres frères et sœurs. Imagine un peu l’orgueil déjà blessé d’une divinité mineure aux pouvoirs moyens face à un simple mortel plus puissant que lui ? Il a craqué.
Et il l’a payé cher.
Et non, pas de Poséidon x) mais si les dieux marins de cet univers t’intéressent, sache que je travaille en ce moment sur une autre histoire du même univers. J’en avais déjà parlé dans un commentaire sous ton histoire, et vu que cette aventure-là se passe à bord d’une croisière, on en apprendra plus sur le culte de l’océan.
Alors, concernant les dieux, c’est un peu compliqué. Déjà on a les Dieux Primordiaux (ceux qui apparaissent sur le calendrier), ceux-là ont énormément de responsabilité, surtout quand leur période arrive, alors ils doivent veiller sur le monde. Quand ils ne sont pas occupés à cela, ils ont quand même beaucoup de choses à faire. Ionia par exemple s’occupe du Sanctuaire, la maison des enfants des dieux. Elle y élève les demi-dieux et les nouvelles divinités mineures. Chioné, la Déesse de l’Hiver, serait plus encline à rester en retrait dans ses montagnes en attendant le retour de sa saison (on pourrait presque dire qu’elle hiberne mais toute l’année). Asling veille sur les nuits (rêvées) de tout le monde et Nocturna sur la nuit elle-même (elle dort la journée). Quant au reste, et bien même s’ils ont de grandes responsabilité (Typhon et le contrôle des monstres marins dans l’océan par exemple) ils aiment aussi beaucoup glander et s’amuser. Amore en particulier aime beaucoup se balader dans le monde entier pour séduire un peu tout ce qui bouge alors que Thalie, Déesse de la Nature, préfère se balader dans les forêts. Fin voilà x) j’espère avoir répondu à ta question. Et si tu te demandes par rapport aux divinités mineures, certaines ont des rôles un peu importants aux côtés de certains Dieux Primordiaux, mais la plupart s’amuse simplement aux dépens des autres (mortels ou non). C’est qu’on s’ennuie après des siècles à faire la même chose !
Par rapport à Gideon… j’aime juste beaucoup ce prénom et je voulais le caser quelque part. Et je trouve que ça va très bien à un majordome x) (alors comme ça ton personnage se balade dans mon histoire ? j’espère qu’il travaille bien au moins !)
Merci pour tes remarques, j’en prends bonne note pour la relecture ! ^^ (et oui, c’est « violente » pas « violette », j’écris un peu trop vite parfois).
Voilà, je crois que c'est tout. Encore merci pour ton commentaire et à bientôt ! ^^
Ahah, je trouve le système de notification mal foutu, du coup ça aide pas.^^ Après , je dirais que 40 degrés détraquent n’importe qui. xD
Il n’y a pas de problème, et je le redis : je trouve ton univers intéressant. Et quelle ne fut pas ma joie d’avoir la confirmation de pouvoir lire ce à quoi ressemble une fête ! (de toute manière, il n’y avait pas le choix 😋 )
Je comprends un peu mieux pour Liam. Du coup, j’aurai plus d’information à ce sujet plus tard ? Compris ! Ça me suffit !
Ne te gêne pas si tu veux faire des compils ! J’aime beaucoup ça aussi. 😊 (Meryl ou les jumelles, je trouve que les deux passent et restent drôles !)
Pour ce qui est de Rihite, ce nombre de « wow » se justifie par mon état de choc !
Oookk, je trouve que la comparaison avec les bonnes fées offre une bonne image. Je vois le truc !
La raison est peut-être simpliste, mais en tout cas, je dirai qu’elle est justifiée. Je comprends le pourquoi du comment. (merci pour l’éclaircissement, je dois avoué que moi aussi j’aurais un peu les boules de voir un simple mortel être plus puissant que moi alors que je suis une divinité😇 choqué et déçu que ce ne soit pas Poséidon qui ait fait le coup😞😭 )
Ma foi, une histoire avec une croisière par-dessus le marché qui me ferait en apprendre davantage… oui ! Je pense que ça peut m’intéresser. :)
Ok ! Du coup, en fait, soit ils n’ont pas que ça à faire, soit ils veulent s’amuser, c’est pour ça qu’ils ne vont pas directement guider les humains, j’ai bon ? 😁
Hum… okay ! Légit pour Gideon. x) (tu risques d’être déçu, majordome ne lui correspond pas vraiment xD)
Pas de soucis. Je fais aussi des « mélanges » intéressants sans m’en rendre compte en écrivant (j’aime beaucoup l’idée d’une tempête violette, ça doit être très beau !😁)
À bientôt :)
P.S : merci pour le développement et les explications😊
Mais ici, avec tout le récit sur le sort de ce pauvre Rihite et l'arrivée de Liam dans la famille, j'ai toujours été accroché. Je pense que c'est à la fois lié à ton écriture, le côté "conte" de l'histoire et le fait que tu gardes toujours un côté mystérieux à l'ensemble (à propos du meurtre de Rihite surtout). J'ai vraiment eu l'impression de lire du très bon Ursula K le Guin, bravo.
L'idée des cadeaux est maline. Non seulement ça me permet de bien m'attacher à ce Père, mais en plus tu appuies la caractérisation de tous les enfants en fonction des cadeaux reçus. Et le cliché de "l'artefact magique chelou que reçoit le héros" est un plaisir coupable de ma part, donc c'est tout bon.
Voili violou
Pour être honnête, j'avais un peu cette impression de page wikipédia en relisant ce passage sur la mort de Rihite, je pensais même à l'enlever, ça me rassure :)
A bientôt !
C'est chouette, on en apprend plus sur la famille de ton héroïne dans ce chapitre, et bien surtout, on découvre cette mystérieuse clé !
Bon, en tout cas, je te souhaite bon courage pour la suite est à bientôt !
A très bientôt !
Un nouveau chapitre très intéressant : on en apprend davantage sur cette jolie famille ainsi que sur le deuil qu'elle a traversé. J'ai été sensible à cette petite lumière que Liam a réveillé. J'ai aussi apprécié en apprendre davantage sur l'univers de ton histoire - quoique j'avoue que l’avalanche de noms m'a un peu perdu, sur le coup.
Les jalons se posent un à un, et l'intérêt est maintenu. J'ai donc hâte de découvrir la suite !
A bientôt !
Merci pour ton commentaire ! ^^
Pour être tout à fait honnête, j'étais pas sûre de moi pour la partie description des terres (si c'est bien a cette avalanche de noms que tu fais référence), je n'ai pas encore trouvé le moyen idéale de bien décrire l'univers et les différents dieux du calendrier (je pense même carrément faire une espèce de liste au début, ça pourrait être amusant de voir quel est notre dieu de naissance, non ? À voir).
Enfin bref, je suis contente que tu aies apprécié, hâte de découvrir ton avis sur la suite ^^
À bientôt !
J'ai débusqué les quelques fautes que voici ᕦ( ' o ' )ᕤ
*il y a eu une petite bouderie pour les pluriels surtout :')
-- "la nouvelle du retour de notre père se répendait" => répAndait
-- "pour palier à son excitation" => "palier son excitation" (c'est une faute de mettre un "à" ; on pallie qqch, comme on rééquilibre qqch, pas A qqch)
-- "Liam, lui, courrait" => courait
-- "J'ignorai que tu avais repris" => "j'ignorais" (il faut de l'imparfait ici)
-- "beaucoup de question sur notre frère" => questionS
-- "assaillirent Père de question" => questionS
-- "J'avais bien ris" => ri
-- "Calista posa un millier de question" => questionS
-- "sortir tout un tas de paquet" => paquetS
-- "dans ses rêves où ceux de Mère" => "ou" (sans accent)
-- "en vendait toute une tripoté" => "tripotée"
-- "Je souris, mal à l'aise. Evidement." => ÉvideMMent.
Beaucoup la répétition de "questions" dans la seconde moitié : chercher des alternatives ? Interroger, demander des détails, vouloir qu'on dresse (à nouveau) le tableau de, exiger des nouvelles de... par exemple ?
Au moment où Adaline reçoit sa clé-pendentif, c'est la répétition du mot "sourire" (conjugué ou non) qui m'a tiquée dans le paragraphe.
Sinon, on continue de découvrir des membres de la famille, des pans du passé et ça me plaît ! J'ai quelques questions, je suis curieuse de rencontrer la tante et j'ai hâte de voir ce que le mystérieux pendentif réserve à la protagoniste... ^^
Ravie de te revoir par ici et merci pour les fautes ^^ c'est vrai que j'ai un problème avec le pluriel ^^' sacrée dyslexie ! Je vais aller corriger tout ça et je vais revoir ces répétitions.
Encore merci, j'ai hâte de découvrir ton avis sur la suite ^^
A bientôt ! :)
Avec plaisir, je t'en prie ! :D
J'ai beaucoup aimé ce chapitre, et je trouve la famille de l’héroïne de plus en plus attachante. J'ai juste remarqué que dans la phrase "la bibliothèque de la capitale était belle et grande et pleine de livre", tu as oublié un "s" à livre.
À bientôt,
Luna
Merci pour ton commentaire ça me fait plaisir à lire. Et merci pour la coquille, j'irai la corriger d'ici peu.
À bientôt ! ^^