Les journées démarraient à l’heure où Gros le décidait, à coup de truffe sur les lèvres ou de griffe dans l’oreille. Sofiane s’enroula dans sa couette comme un burritos mais le chat bondit de l’autre côté et insista. Il céda en grognant, repoussant la bête ronronnante et affamée qui finit par lui présenter son postérieur.
— Je t’aime mais je te hais, philosopha-t-il comme tous les matins.
Il se prit les pieds dans son pantalon qui traînait sur le tapis, shoota dans une paire de chaussettes et atteignit la pièce à vivre qui baignait dans une lumière dorée barrée par l’échafaudage.
— Vivement la fin des travaux, dit-il en versant des croquettes.
Un jour, il arrêterait de parler à son chat.
Le papier remis par son visiteur de la veille reposait sur le comptoir. Sofiane lui jeta des coups d’œil en préparant son café et ses œufs brouillés, comme une vilaine bestiole à surveiller.
Finalement, il chiffonna la note et la jeta à la poubelle. Le jour apportait un éclat de lucidité à la scène : c’était une mauvaise blague. Il y aurait peut-être des gens à l’aéroport, pour le photographier à distance et se foutre de sa gueule, ou simplement personne sinon du personnel qui le regarderait de travers.
Un mélange de rage et de tristesse lui obstrua la gorge. Il les fit passer à grosses gorgées de café brûlant et monta le son de France Inter pour se concentrer sur autre chose. Les feux de forêt et les inondations, c’était presque mieux que son mal-être. Il pleuvait dru sur Paris depuis plusieurs jours, il faisait quarante-cinq degrés en Égypte et une tornade sans précédent venait de ravager le Texas.
— C’est de pire en pire. Y a une catastrophe toutes les deux semaines, en ce moment...
Il regarda son chat, qui s’étirait après son repas.
— Parfois, Gros, je me dis que foutu pour foutu, on devrait tout arrêter là.
Une grosse fête de fin du monde, puis off. Ce serait plus simple.
— Maw, protesta Gros, et Sofiane s’accroupit pour le grattouiller.
— T’as raison, tu mérites pas ça, toi. Maman et Leïla non plus. Ton papa raconte n’importe quoi.
Gros sembla d’accord avec cette conclusion.
Sa mère lui avait laissé du tajine, et assez de gâteaux pour organiser une nouvelle fête de l’Aïd avec l’immeuble. Repensant à leur discussion, il décida de prendre sur lui pour ramener les tupperwares.
Ce fut un exercice laborieux de se préparer. Il se rasa, mit du parfum, farfouilla pour trouver des vêtements convenables et mit trente bonnes minutes à franchir le seuil de chez lui. Sa famille fut contente de le voir, ou du moins fit assez bien semblant. Sa mère, elle, était ravie ; c’était tout ce qui comptait.
Il resta quelques heures à écouter les oncles parler de la pluie et du beau temps, à fumer avec sa cousine et à se livrer de bonnes grâces aux jeux de ses trois nièces. Quand on le laissa enfin partir, il était vidé d’énergie. Il n’avait plus l’habitude de faire autant dans le social.
— Tu peux être fier de toi, se murmura-t-il dans la rue.
Mais il ne l’était pas, parce que l’envie de se terrer dans son lit était plus forte que jamais.
La vue de deux types en costard devant son appartement chassa sa fatigue.
— Je peux vous aider ? demanda-t-il sur la défensive.
— Très certainement, sourit un premier. Désolé de vous déranger, mais pourrions-nous vous poser quelques questions ?
— Laissez-moi d’abord entrer chez moi.
Ils se déplacèrent obligeamment, mais Sofiane n’apprécia pas de sentir leur regard sur lui quand il tourna le clef dans la serrure.
— J’arrive, dit-il en leur claquant la porte au nez.
Son cœur battait à toute blinde. Les sales souvenirs remontaient. Ces deux hommes dégageaient une forte autorité, cette assurance d’être dans leur droit, comme ces policiers qui étaient venus le cueillir à la caserne deux ans plus tôt.
Il avait fait treize mois avec sursis et, dans un frémissement, il se demanda si ça allait recommencer.
Les hommes frappèrent à la porte, presque poliment, et il expira pour se reprendre. Il n’avait rien fait. Il balança son pull comme s’il était allé se changer et rouvrit.
— Montrez-moi vos papiers, exigea-t-il.
Les deux inconnus se regardèrent. Il décela un fantôme de sourire qui l’agaça autant que le fit se sentir con. Il s’était cru dans un film. D’ailleurs, quand les deux dégainèrent une carte d’identité sans sourciller, il ne sut pas quoi faire des informations (Albert et Guillaume, 1m80 et 1m83, français et de sexe masculin : incroyable) et se drapa dans sa dignité avant de demander :
— C’est à quel sujet ?
— Nous n’allons pas vous déranger longtemps. Avez-vous déjà vu cet homme ?
Son collègue avait sorti une tablette qu’il lui tendit. Sofiane s’en empara avec précaution.
— Il y a d’autres photos. Regardez bien.
La première suffisait. Il reconnaissait les frisettes et l’allure de petit rat. À la place d’un imperméable trempé, l’homme sur les clichés portait chemise et cravate, et posait avec un sourire gêné – sûrement une photo d’équipe pour promouvoir l’entreprise. Sur les suivantes, on le voyait en réunion, à son bureau…
— Si je continue, je vais tomber sur vos photos de vacances, comme dans les films ? plaisanta Sofiane.
Il ne leur arracha même pas une risette polie. Le sérieux de leur regard lui hérissa la chair de poule le long de sa colonne vertébrale. Ils ne lui inspiraient pas confiance.
— Désolé, mentit Sofiane. J’ai jamais vu cet homme.
— Regardez bien, vous êtes sûr ?
— Certain. Et j’ai une assez bonne mémoire des visages. C’est qui ?
— Un collègue, éluda l’homme en reprenant sa tablette. Il a disparu et on s’inquiète.
C’était dit sur un ton trop léger pour être sincère. Sofiane grimaça tout de même un air concerné.
— Désolé, vraiment. Mais pourquoi être venu me voir ? Je suis censé l’avoir déjà rencontré ?
— Il a mentionné à sa mère vouloir vous parler.
Il en fut plus dit dans le silence qui suivit que depuis le début de leur conversation. Sofiane haussa les épaules et secoua la tête.
— Je sais pas trop quoi vous dire. Je n’ai jamais vu cet homme de ma vie.
— Bon. Merci pour votre temps, monsieur Benkraiem.
Il leur serra la main, s’excusa encore, leur assura de ne pas hésiter à revenir le trouver s’il pouvait les aider, et referma le battant. Il alla se chercher une bière, s’assit sur le canapé et s’autorisa à trembler.
Il y avait eu quelque chose de pourri durant leur échange, mais Sofiane leur avait menti et ce n’était pas malin. On ne racontait pas n’importe quoi à la police, encore moins quand on avait tué quelqu’un et qu’on avait un casier judiciaire. Mais ces hommes n’étaient pas policiers… À moins que ce ne soit une couverture ?
Il se prit la tête dans les mains. Son crâne allait exploser. Si seulement il…
— T’es con ou quoi ? se rabroua-t-il.
Si seulement il connaissait un flic ? Il se trouvait que oui. Il but une gorgée de bière et fouilla sa chambre pour retrouver son téléphone. Il bloqua sur le fil de conversation. Les quatre derniers messages venaient d’elle, avant qu’elle ne craque et cesse de le relancer huit mois plus tôt.
Il chercha du courage dans le ventre de Gros, jusqu’à ce que le chat l’en déloge d’un coup de patte. Il décida d’être franc du collier :
« C’est des collègues à toi qui sont venus m’interroger sur un mec disparu ? Albert et Guillaume. »
Il fixa son écran jusqu’à la veille, sirota sa bière, vérifia à nouveau. Finalement, il vit la petite icône indiquant que son message avait été lu. Vingt minutes après, néanmoins, Leïla n’avait toujours pas répondu.
Le petit papier donné la veille s’était pris un peu de blanc d’œuf dans la poubelle mais restait lisible. Ça ressemblait moins à un canular, à présent. Le lisant et relisant, Sofiane sentit quelque chose s’agiter au fond de lui, quelque chose qu’il n’avait pas éprouvé depuis longtemps : l’adrénaline.
Du coup je mets ça bien au chaud dans ma PàL pour le lire très bientôt. Comme je suis une nouille, j'ai pas bien retenu alors que je suis sûre que tu nous en as déjà parlé : cette histoire est finie, c'est ça ? Est-ce qu'elle est postée en entier ? Niveau commentaires, est-ce qu'il y a des retours qui te seraient particulièrement utiles, ou l'inverse ?
À très vite <3
Wow Miyuu elle ressort de loin xD Mais oui, quand on a connu ses trépidante péripétie au supermarché et dans son lycée, on ne peut que survivre à cette histoire ! Je suis pas certaine de pouvoir rendre les deux chapitres d'après réellement "poignants", mais si jamais t'as une idée n'hésite pas.
Après, je me dis que les chapitres étant courts c'est peut-être pas très grave ? Tant que ça rattrape après, bien sûr !
Question retour, un simple avis sur l'ensemble m'ira très bien ♥ Ne te sens pas obligée de commenter tout le temps si tu ne veux pas !
A vite alors ! Merci de te lancer dans l'histoire !
Pour les retours je ne disais pas ça par manque d'envie de commenter, au contraire ^^ juste pour savoir si sur cette histoire tu avais des trucs particuliers en tête sur lesquels ça t'aurait aidée d'avoir des retours. Mais j'ai bien l'intention de me laisser porter par l'histoire et de te dire ce qu'elle me fera au fur et à mesure :D
L'intrigue se développe petit à petit. Tu laisses planer le mystère sur l'identité de l'homme sur la photo. Ma première théorie c'est que c'était l'inconnu de la veille mais je n'en suis plus sûr. Je pense quand même qu'il y a un lien à faire entre les deux.
Sofiane semble se reprendre entre main entre la "socialisation" avec sa famille et ses retrouvailles avec l'adrénaline, c'est de bon augure pour la suite !
Ton écriture est très sympa à lire. J'aime bien le personnage de Gros (rien que le nom^^) et les dialogues que Sofiane avec lui.
Bref, un début vraiment sympa.
A bientôt (=
Ah, mince, non je voulais pas laisser planer de mystère sur cet inconnu xD C'est effectivement le type de la veille (j'ai réutilisé les mêmes images pour l'évoquer, pour ne pas juste dire "c'était le monsieur vu hier", mais si ça te parait trop confus je vais envisager de changer ça !
Gros est le vrai héros de cette histoire ahaha
Merci d'être passé, Edouard !
Je trouve que l'action s'enchaîne vraiment bien dans ce chapitre ! Le rythme est très bon, ça rebondit et ça redescent pile quand il faut, et quand il s'est arrêté je me suis dit "oh, c'était la coupure parfaite !" La manière très abrupte d'annoncer la présence des deux enquêteurs est idéale, il n'y a pas de temps mort, et tu arrives très bien à garder la tension tout au long de l'entrevue. Les détails des tentatives d'humour qui tombent à plat sont parfaites - tu n'insistes pas dessus, mais ça rajoute une vraie gêne qui est top ! Généralement, on essaie les petites blagues avec les autorités pour justement essayer de se retrouver sur un pied d'égalité, et le fait que ça ne passe pas du tout, ça met vraiment Sofiane en déséquilibre, on sent qu'il n'est pas du tout en contrôle.
Tes dialogues sont toujours aussi justes, j'aime vraiment beaucoup la manière dont tu fais parler tes persos, mais ça je te l'avais déjà dit, tu es vraiment une référence à mes yeux ! Tu sais vraiment où mettre les temps morts et gérer le vocabulaire pour que ça soit à la fois naturel et lisible. En particulier, j'ai beaucoup aimé le dialogue qui suit le mensonge de Sofiane, il est tout bête mais je sais pas, il marche vraiment bien ! Je pense que le fait qu'il n'hésite pas le rend assez convainquant. En tous cas, chapeau !
J'ai lu les autres commentaires et je suis d'accord que pour un chouïa de cohérence en plus, Sofiane pourrait essayer de faire comme dans les films en mode "vous avez des papiers ?" et immédiatement se retrouver face à des badges ou des papiers qui ont l'air légitimes et ne pas savoir quoi répondre. Sans passer mille ans dessus, ça pourrait contribuer à l'effet d'impuissance/de perte de contrôle dont je parlais plus tôt. Genre il a vraiment aucune prise sur la situation ?
Bref ! Un chapitre rondement mené ! Allez, maintenant un petit peu de PINAILLAGE (surtout des trucs de phrases et de style, c'est très subjectif, rien de tout ça ne dessert l'histoire) :
- "et atteignit la pièce à vivre qui baignait dans une lumière dorée barrée par l’échaffaudage." : atteignit et pièce à vivre, je trouve que c'est des grands mots pour une petite action - atteignit ça donne l'impression que c'était à des kilomètres ! Si c'est pour donner l'idée que c'est un grand effort de sa part, je te dirais d'appuyer sur ce fait avant aussi ; sinon, peut-être juste "entra dans le salon" ?
"Barrée par l'échaffaudage" : c'est bête, mais j'ai dû relire pour comprendre que c'était la lumière dont on parlait, pas du salon lui-même. J'aime beaucoup l'image, mais je me demande si "L'échaffaudage à l'extérieur la zébrait d'ombres" ou "d'une lumière dorée qui se brisait sur les barreaux de l'échaffaudage devant la fenêtre", bref, un truc du genre serait pas plus clair ?
- "Le sérieux de leur regard lui hérissa la chair de poule le long de sa colonne vertébrale." : je crois qu'on dit "lui hérissa le poil" ou "lui donna la chair de poule", mais j'ai jamais entendu "hérissa la chair de poule" !
Allez, à très vite !
De la même façon que je ne sais pas faire de longs commentaires, je ne sais pas faire de longues réponses qui rendraient hommage à ton adorable retour ♥
Merci pour le pinaillage ! T'as bien raison : je n'avais pas envisager le verbe "atteindre" de cette façon, mais je suis tout à fait d'accord avec toi (pareil pour l'échafaudage, j'étais pas trop sûr en l'écrivant).
Je suis certaine que tu pourrais trouver mieux en référence de dialogue, mais ce compliment me va droit au coeur, vraiment.
Merci pour ce commentaire ! ♥ Je serai ravie de te revoir ici si l'envie t'en prend !
Tout de suite, ce chapitre donne du poids à ce qui me manquait au chapitre précédent : la sensation de piège-à-loup. La question c'est un peu est-ce que marcher dedans signifie aller au rdv à l'aéroport ou justement à s'en abstenir...
Je suis très déçu qu'on n'entende plus parler des baklavas.
Inconsciemment je m'attendais pas à des indications de temps, mais manifestement l'histoire se passe cet été ! Je me demande si on aura une indication de lieu bientôt.
ça me fascine quand même dans les histoires que souvent, quelqu'un pose un ultimatum au personnage principal au chapitre 1 ou 2 et c'est justement ensuite que les éléments perturbateurs surviennent, à croire que les ultimatums les appellent ! Ton histoire n'échappe pas à ce petit trope de construction d'histoire...
Plein de bisous !
Ah, pour toi l'histoire se passe en été ? Je ne sais pas moi-même quand elle se déroule "xD Mais en réponse de com' j'ai estimé situer ça vers avril/mars : quand il peut encore faire frais mais pas froid.
Pour la ville de Sofiane, tu peux t'imaginer n'importe quelle petite ville de ton choix.
Ah, j'ai pris sur moi pour enchaîner les évènements parce que j'ai longtemps eu tendance à juste tout laisser traîner (et c'était nul) mais apparemment ça ne passe pas toujours "xD
Bisous
Je pensais que ça se passait cet été 2022, vu qu'il y a eu foule d'incendies et des inondations à Paris :') mais je me suis peut-être trop ancré dans l'actu !
J'aime Gros. Voilà. Et j'aime beaucoup la manière dont il est décrit, aussi bien par la narration que par Sofiane lui-même. Je trouve que Gros apporte beaucoup de douceur et un poil d'humour, et ça crée un décor réaliste et solide.
Au tout début tu mentionnes Paris, mais vu le côté "héros/paria", j'avais l'impression qu'on était dans une plus petite ville. Ce serait peut-être à préciser ? A moins que j'aie loupé une info ?
Pareil que Rach', j'ajouterais des papiers aux deux types louches, j'imagine pas trop Sofiane ne pas le leur demander (surtout venant d'une personne racisée et qui a conscience des canulars qu'on peut lui faire subir).
Aaah je suis contente que tu aimes Gros ! J'ai pris beaucoup de plaisir à l'inclure à cette histoire XD (initialement pour une scène très spécifique, mais il a su prendre sa place)
En effet ça ne se passe pas à Paris. Ce sont simplement les infos "xD Là encore, je vais devoir être plus précise.
Okay pour les papiers, j'y réfléchi !
Les deux types qui viennent le voir sont super louches, c'est bizarre qu'il ne leur demande pas leurs papiers avant de les faire entrer (moi on m'a toujours dit de ne pas laisser rentrer des inconnus chez soi...). A mon avis, ça rajouterait de la vraisemblance qu'il le fasse, et que les types lui montrent des papiers bidon. Je me suis demandée ce que ces types veulent vraiment en l'interrogeant...
En tout cas, tout ça a une fonction très claire : ça lui donne forcément envie d'aller à l'aéroport, maintenant !
Ils sont clairs pourtant, ils veulent savoir où est leur collègue :p
Merci pour toute cette lecture, Rach !
Ils débarquent juste en disant qu'ils ont des questions, et insistent pour entrer alors que ce n'est pas vraiment nécessaire (à moins qu'ils n'aient placé des instruments de surveillance). En fait, si je comprends bien la psychologie de Sofiane, il les laisse l'interroger parce qu'il pense que ce sont des flics, mais de leur côté, ils ne font aucun effort pour le laisser croire. Bref, pour moi, y a un mini truc qui cloche dans cette interaction et qui pourrait facilement être arrangé. Ou alors c'est que je n'ai pas compris la réaction de Sofiane.
# J'ai aimé que Sofiane fasse l'effort d'aller voir sa famille, ça me l'a rendu sympathique de le voir essayer, surtout quand je sais à quel point c'est douloureux et épuisant dans ces moments-là de sortir de chez soi et d'aller voir du monde.
# L'échange avec les deux menaces est dans le classique, on connaît, et pourtant la scène marche bien, peut-être parce qu'elle est condensée.
# J'adore le détail de la flic que Sofiane connaît mais qui a fini par arrêter de le relancer. Immédiatement dans ma tête, il y a eu : "possible intrigue amoureuse ?"
Comparer mon écriture à du beurre tendre, c'est un compliment inattendue mais qui me touche ♥ Je suis heureuse d'avoir pu transmettre cet état de dépression avec autant de délicatesse que possible.
Je suis d'accord, l'échange est ultra classique. Tant mieux si ça fonctionne, je n'avais en effet pas prévu d'en faire des caisses.
Hehe intrigue amoureuse ou non ? L'avenir te le dira.
♥
Bon, je n’ai pas encore la réponse à ma question, mais je sens que petit à petit Sofiane va céder et aller au RDV prévu.
On se faisait la réfléxion que Sofiane ne ressemblais pas à un adulte, mais en vrai , je pense que ton personnage est quand même très réaliste. C’est des choses différentes d’avoir l’air adulte en public et d’avoir l’air adulte en privé. Et quand on est dépressif, on a plutôt l’air moins adulte que ce que demande notre âge.
Enfin voilà, perso je pensais que sofiane était un ado parce que c’était l’impression que j’avais eu quand tu nous avait parlé de ton histoire, pas en la lisant.
Des poutoux et à bientôt <3
Grosse tête, le seule l'unique. Il méritait bien un clin d'oeil après en avoir tant parlé.
Alors, avant toute chose, et parce que j'avais oublié de le dire avant... Le nom du chat... Mais XD quoi !!!
J'avoue que, ne connaissant pas tous les détails évidemment, j'ai vraiment de la peine pour Sofiane. C'est très bien dans un sens parce que ça veut dire que ton écriture est suffisamment immersive pour me faire ressentir ça.
Et tout ça reste bien mystérieux !!!
Juste un petit commentaire: Est-ce que ça se dit "hérissa la chair de poule [...]". Honnêtement, je n'ai jamais entendu. "avoir la chair de poule" ou "hérisser les poils", oui. Mais peut-être, hein. Je préfère demander.
Je file au chapitre suivant <3
Célinours
Ahahaha ce chat c'est un clin d'oeil au vieux matou décharné que mes parents ont récupéré (enfin, il s'est plutôt imposé chez eux) et qui s'appelle Grosse Tête. Oui, je sais, c'est terrible.
Mais celui de Sofiane a un autre nom ridicule =D
Rien ne me fait plus plaisir que d'apprendre qu'une lecteurice s'est sentie proche de mon personnage ♥ Merci !
Excellente question, je vais la creuser. Je me permets toujours des libertés de langue, mais quand ça fait tiquer c'est rarement bon signe (et pour un truc aussi éculé que cette expression, autant avoir la bonne xD)
Bisous !