Chapitre 3 : Arya - Miracle

- Arya ?

La gamine leva les yeux, sortant de sa torpeur. Le docteur Daryl se tenait devant elle. Il semblait peiner à maintenir ses paupières ouvertes.

- L’opération est un succès mais elle a été longue. J’ai besoin de repos. Viens avec moi.

Il s’engouffra dans un couloir. Arya avait plutôt un bon sens de l’orientation, ayant appris à courir les champs du domaine. Il lui sembla que le docteur Daryl prenait le chemin inverse de celui de son bureau. Elle n’en fut cependant pas certaine, n’ayant pas l’habitude d’un tel environnement.

Après plusieurs volées de marches, des cours intérieures à ciel ouvert permettant un décollage et un atterrissage aisés, ils pénétrèrent dans une immense pièce. Le docteur Daryl se dirigea vers le comptoir où un homme vêtu d’orange attendait.

- Bonjour, superviseur.

- Bonjour, docteur, répondit poliment le « superviseur », terme qu’Arya entendait pour la première fois. Une tunique mauve pour la demoiselle, s’il vous plaît.

- Hum… Elle est bien jeune, fit remarquer le superviseur. Je ne pense pas que je vais avoir quoi que ce soit à sa taille.

- Elle va prendre un bain. Cela laisserait le temps à vos travailleurs de retailler le vêtement à sa taille.

- Bien sûr, docteur. Gary !

Un homme en tunique crème apparut un claquement de doigts plus tard.

- Retaille une tunique mauve pour la jeune fille, ordonna le superviseur.

Arya se sentit mise à nue par les yeux du travailleur qui finit par hocher la tête avant de disparaître derrière des étagères remplies de linge.

- Les thermes, maintenant, indiqua le docteur Daryl en sortant de chez le tailleur. Je veux que tu te laves et que tu changes de tunique au moins deux fois par quartier de lune.

- Par quartier de lune ? s’exclama Arya qui avait l’habitude de se laver dans la rivière une fois par lune, grand maximum.

- L’hygiène est primordiale, surtout dans une clinique. C’est ainsi que tu vivras plus longtemps. Les travailleurs t’apporteront tout ce que tu désireras. En cas de problème, contacte un superviseur. La couleur de ta tunique suffira à te faire obéir.

- Suis-je votre apprentie ? demanda Arya tandis qu’il soulevait un tissu blanc cachant une baignoire entourée de vapeur.

- Tu es mon assistante, répliqua le docteur Daryl.

- Samuel a dit que ça n’existait pas.

- Le docteur Samuel ! siffla le docteur Daryl entre ses dents. Un peu de respect, jeune demoiselle. Maintenant, va te laver.

Il la poussa à l’intérieur puis lâcha le drap qui retomba. C’était la première fois qu’il refusait de répondre à une de ses questions. Arya soupira puis retira sa tunique verte. Elle entra dans l’eau, frémissant au contact de la chaleur. Un bain chaud ! C’était son premier. Elle savoura en gloussant de plaisir. Elle s’amusa à faire des vaguelettes en remuant ses ailes. Elle attrapa le savon et frotta, se nettoyant consciencieusement, y compris les cheveux, derrière les oreilles et sous les ailes. Elle tenait à tout faire bien pour le docteur Daryl. Si elle faisait ce qu’il voulait, peut-être serait-il gentil avec elle ? Aurait-elle un autre bon repas ?

Un raclement de gorge se fit entendre de l’autre côté du drap. Elle permit qu’on entre. Un travailleur s’excusa, s’empara de la tunique vert clair, plaça une mauve à la place, salua puis disparut. Arya aurait voulu lui dire de lui laisser sa tunique. Elle n’avait pas pu. Son dernier souvenir de la ferme venait de s’envoler. Elle resta dans le bain, confuse.

- Arya ? Ça va ? Ça fait un moment que tu es là-dedans ! L’eau doit être froide maintenant ! Sors ! Tu vas tomber malade, sinon.

Arya sortit, se sécha du drap prévu à cet effet, enfila la tunique qui lui allait à merveilles et sortit.

- Tu es ravissante quand tu es propre. Tiens.

Arya attrapa le ruban mauve que lui tendait le docteur Daryl.

- Pour attacher tes cheveux. Tu peux les laisser lâcher, si tu veux. En revanche, ils devront être liés dans les salles d’opération.

- Le docteur Samuel a dit que je n’avais pas le droit d’y entrer.

- Quand c’est lui qui est en charge, il a le droit de t’en refuser l’entrée. Si c’est moi, tu seras présente. Je t’apprendrai les bons gestes et les bonnes attitudes. Pour le moment, tu te comportes bien. Je suis satisfait. Tu fais ce que je te demande. Rejoignons le couloir des soins. Une autre opération en duo avec Samuel m’attend. Il est le meilleur d’entre nous, précisa-t-il.

Arya sentit beaucoup de respect dans la voix du docteur Daryl. Il portait son collègue en très haute estime.

- Cette opération-là sera beaucoup plus simple et plus rapide.

Arya prit note. Ne trouvant rien d’intelligent à dire, elle garda le silence. Le docteur Daryl disparut de l’autre côté de la pièce. Samuel arriva à son tour. Son regard caressa la tunique mauve puis le docteur passa la porte. Djeïlin arriva en courant un long moment plus tard.

- Je vais encore me faire engueuler ! murmura-t-elle à Arya.

De fait, Samuel la pourrit dès son entrée. Arya sourit avant de se rendre compte que sa vessie demandait son attention. Elle sortit, trouvant aisément une cour extérieure. Elle s’accroupit derrière un arbuste et urina tranquillement sur l’herbe.

- Il y a des lieux d’aisance pour ça ! grogna une voix derrière elle.

Arya sursauta, manquant de tomber dans le liquide chaud. Elle se tourna pour découvrir un homme en tunique orange, la même couleur que le tailleur que Daryl avait salué « superviseur ». Les poings sur les hanches, il ouvrait de grands yeux. La gamine n’avait pas compris ses propos. Il semblait lui reprocher quelque chose, mais elle ignorait totalement quoi. Ne voulant pas se faire remarquer, elle grommela un « Pardon » avant de rejoindre sa place dans le couloir. Fort heureusement, le docteur Daryl n’était pas encore sorti.

Arya sauta de pierres en pierres, suivit une colonne de fourmis, observa le vol d’un oiseau, ses ailes la démangeant sérieusement de le poursuivre.

- Il va falloir en parler au superviseur, dit Samuel en sortant.

- Je lui en ferai part, répondit le docteur Daryl. Djeïlin ? Va revoir la préparation !

La tunique mauve se figea, les yeux écarquillés, la bouche entrouverte.

- Va dans mon bureau et bosse ! gronda Samuel.

Cette fois, Djeïlin obéit.

- Tu as quelque chose à me dire et tu ne veux pas qu’elle l’entende ? supposa Samuel.

- Elle ne deviendra pas chirurgienne, dit Daryl.

- Je te le confirme.

- Médecin ?

- Prêtresse, le contra Samuel.

- À ce point ?

- C’est une dévote complète. Ça lui conviendra très bien. Vivement que son stage ici se termine. De quoi voulais-tu me parler qu’elle ne pouvait pas entendre ?

- J’ai besoin de toi… de ta femme, plus exactement.

- Ma femme ? s’exclama Samuel. Qu’est-ce que Rouge-Géraldine pourrait donc bien te donner ?

- Arya n’a reçu aucune éducation. Elle ne sait ni lire, ni écrire. J’ai eu beau retourner le problème dans ma tête depuis son arrivée, l’évidence m’a sauté aux yeux : je ne sais pas comment enseigner la lecture et l’écriture. Ta femme est bien professeur dans les petites écoles ?

- Je ne comprends pas ton problème. C’est classique à son âge de ne pas encore savoir lire et écrire. Il lui suffit de poursuivre son éducation en même temps que tu la formes. Et puis, pourquoi la prendre aussi jeune si son incapacité à lire et écrire t’embête à ce point ? Renvoie-la dans sa famille et demande qu’on te la rapporte après !

- Elle n’a pas reçu d’instruction, insista Daryl. Aucune.

Arya baissa les yeux de honte. Elle tortilla sa tunique et se mordilla les lèvres. Daryl poursuivit :

- Arya a vécu dans les plaines jusqu’à aujourd’hui. Sa mère a des ailes orange minimales.

- Tu comptes former une impure ? murmura Samuel assez fort toutefois pour qu’Arya l’entende. D’accord nous manquons de chirurgien mais ça, Daryl, c’est un blasphème. Tu seras sacrifié si ça s’apprend et elle ne pourra pas cacher ses ailes éternellement.

- Arya, déploie tes ailes, ordonna le docteur Daryl.

Samuel se crispa. La gamine se trémoussa.

- Arya ! Maintenant ! insista le docteur Daryl.

Elle détestait se montrer de la sorte. Ses ailes n’étaient pas une attraction. À cause d’elles, elle avait dû quitter son père, sa maison, son foyer. Sa mère l’avait abandonnée parce que ses excroissances étaient différentes. Arya aurait tant voulu qu’elles disparaissent ! La gamine obtempéra sans pouvoir retenir ses larmes.

- La couleur est parfaite. La taille aussi, constata Samuel. Comment cela est-il possible ?

- Sa mère dit avoir été honorée par un prêtre d’Ousouk.

- Et alors ?

- Selon elle, Arya est un miracle.

- N’importe quoi ! grogna Samuel. Les prêtres honorent des femmes parce qu’ils ont envie de se vider les couilles, pas parce qu’un dieu le leur a demandé.

- Méfie-toi, Samuel, tes paroles frisent le blasphème, menaça Daryl.

Samuel serra la mâchoire sans cesser de scruter les ailes déployées de la gamine.

- C’est pour ça que tu ne fais pas d’elle ton apprentie, comprit Samuel.

- Pour ce faire, il faut remplir un document indiquant le nom des parents de l’enfant, sa lignée. Je veux lui laisser une chance. Cette gamine a la possibilité de s’élever, de quitter sa merde natale pour un monde meilleur, et surtout, d’offrir à notre ville un médecin supplémentaire. Lorsqu’elle sera formée, elle n’aura plus seulement ses ailes comme source de valeur.

- Son savoir lui permettra de se faire reconnaître et accepter.

- Là, elle a juste eu la chance d’avoir ce qu’il faut, où il faut, comme il faut, confirma Daryl. De son côté, elle gagne la reconnaissance. Du nôtre, un chirurgien de plus et des vies sauvées. Combien d’ailés meurent faute de personnel compétent ?

Samuel grimaça.

- J’ai besoin qu’elle sache lire et écrire. Acceptes-tu de demander à ta femme si elle veut bien s’en charger ?

- Rouge-Géraldine a horreur d’enseigner à des ignorants.

- Je sais bien mais c’est la seule à qui je peux le demander sans trop attirer l’attention. S’il te plaît, Samuel !

Samuel transperça la gamine du regard. Il renifla puis hocha la tête.

- Je lui en parlerai.

- Merci, mon ami.

- Sans assurance qu’elle acceptera.

- Bien sûr.

Samuel s’éloigna dans le couloir. Daryl partit dans la direction opposée. Arya rangea ses ailes sous sa tunique puis suivit le docteur. Ils furent arrêtés à peine sortis de l’aile réservée aux médecins.

- Docteur ? Pourriez-vous rappeler à votre apprentie les principes de base d’hygiène ?

Arya reconnut la tunique orange l’ayant interpelée dans la cour extérieure.

- Qu’a-t-elle fait ? demanda Daryl.

- Elle a pissé dans la cour Magenta. Elle s’était cachée derrière un arbuste mais je l’ai bien vue !

Daryl soupira. Il hocha la tête puis lança :

- Merci. Je vais faire le nécessaire.

Le superviseur eut un rictus mauvais en regardant Arya puis s’envola.

- Je sens que ça va être long, soupira encore Daryl. Pour tes besoins naturels, tu dois aller dans les lieux d’aisance, les toilettes si tu préfères.

Arya ne répondit pas. Elle ne comprenait pas. Elle se sentait lasse et décalée. Rien n’allait. Elle avait découvert comment manger, boire, se laver et maintenant pisser ? Il sembla marcher au bord d’une falaise, sur le point de sombrer au fond du gouffre à chaque instant.

- Tu ne comprends pas, se rendit compte Daryl. Viens, je vais te montrer.

Il l’amena vers une pièce rectangulaire vide. Cela sentait l’humidité. Sur trois des quatre murs, un rebord en pierre recouvert de bois attendait. Daryl lui montra les trous dans les planches en bois. Arya dut admettre ne pas comprendre.

- Tu t’assoies et tu fais tes besoins dans le trou. L’urine glisse à travers différentes couches de pierre pour rejoindre ensuite un jardin d’une plate-forme en dessous. L’urine est un excellent engrais. Des travailleurs se chargent de ramasser et rassembler les déjections. Des transporteurs les emportent vers un lieu de transformation en engrais. Que n’as-tu pas compris dans mon explication ?

- Déjections, répéta Arya.

- Caca, simplifia Daryl en plissant les yeux tout en soupirant encore.

- Je suis désolée, gémit la fillette.

- Ne le sois pas. Ce n’est pas de ta faute. Tu n’avais jamais vu de lieux d’aisance – cette pièce – de ta vie ?

Arya secoua négativement la tête.

- Je ferai un rapport. Ce n’est pas normal que l’hygiène soit aussi mauvaise en plaine. Pas étonnant que des épidémies frappent régulièrement nos travailleurs et les impurs les encadrant. C’est inadmissible !

Ils sortirent du lieu d’aisance sous les ronchonnements de Daryl et le silence d’Arya, seulement ponctué de quelques sanglots.

- Ne fais pas ça, dit Daryl.

Arya leva les yeux sur lui. Que venait-elle de faire de mal ? N’avait-elle même pas le droit de pleurer ?

- C’est sale et tu dois être propre. L’hygiène est primordiale ici.

Pleurer était sale ? Elle gémit en pinçant les lèvres. Elle n’arrivera pas à retenir ses larmes. C’était impossible. Sa tristesse était trop grande.

- Ça, tu dois arrêter de le faire.

Arya regarda la manche droite de sa tunique que le docteur désignait de son index. Elle s’essuyait régulièrement le nez dessus. Daryl lui tendit un carré de tissu beige.

- Tu utilises ça pour t’essuyer et te moucher. Quand tu l’as utilisé, tu le mets dans une panière de linge sale et tu en prends un propre. Les travailleurs s’occupent de ramasser, nettoyer et recompléter les étagères. Tu sais comment ça s’appelle ?

Arya secoua négativement la tête.

- Un mouchoir, lui apprit Daryl mais elle sentit qu’il perdait patience.

Arya recula. Elle ne voulait causer de problème à personne.

- Je vous importune, murmura Arya. Il vaut mieux que je m’en aille.

- Non, dit Daryl en l’attrapant par le bras. Tu es une chance inouïe pour cette ville. Un chirurgien de plus ne se refuse pas. Je me fiche de savoir que tu sois pure ou impure. Je me fiche que tu sois réellement ou non un miracle. Tu vas offrir du sang neuf et deux mains supplémentaires à cette clinique. Ça sera dur, Arya, vraiment dur mais tu vas y arriver. Tu viens à peine d’arriver. Ça va aller, je te le promets. Je serai exigent mais c’est pour ton bien, crois-moi.

Arya baissa les yeux. Elle ne comprenait pas. Sans la lâcher, il la ramena à son bureau. Il l’assit puis disparut. Il revint avec de quoi manger. Elle retourna sur un banc et dégusta l’excellent dîner et but à une fontaine proche. Elle fit ses besoins dans un lieu d’aisance puis rejoignit le docteur Daryl. Elle dut de nouveau l’écouter lire ce qu’il écrivait, sans y comprendre grand-chose.

Finalement, il lui proposa de sortir. Arya découvrit qu’il faisait nuit. Le docteur Daryl avait allumé des lampes à huile sans même qu’elle y prenne garde. Elle comprit qu’elle avait un peu somnolé.

- Leçon de vol, annonça Daryl.

- Mais… Il fait nuit ! s’exclama Arya.

Elle ne savait pas manger, boire, se laver, uriner, lire et écrire, mais elle n’ignorait pas la dangerosité des vols nocturnes.

- Joli sens de l’observation, dit Daryl et la gamine perçut le sarcasme dans cette phrase.

Elle plissa les yeux et gronda.

- Tu veux apprendre à voler ou pas ?

- Oui, monsieur.

- Pas monsieur. Docteur.

- Oui, docteur, se corrigea Arya.

- Alors déploie tes ailes et suis-moi.

Arya refusa. Elle secoua négativement la tête en reculant.

- Je ne peux pas t’apprendre à voler de jour. Tu ne dois pas attirer l’attention. Fais profil bas. Tu n’appartiens à aucune lignée. Ce « miracle » ne va pas plaire à tout le monde. Une impure qui se croit pure ? Ils te cracheront dessus. Ils feront tout pour te faire disparaître. Tu finiras enchaînée au fond d’une grotte, uniquement bonne à pondre, et malheur à toi si tes petits n’ont pas les ailes jaunes.

Arya en trembla de terreur.

- Si tu deviens chirurgienne, ta valeur ne viendra plus seulement de tes ailes. Tu comprends ?

Arya hocha timidement la tête. Son esprit d’enfant peinait à tout saisir mais les grandes lignes lui cisaillaient le ventre.

- Suis-je impure ? bredouilla Arya.

- Je ne sais pas, admit Daryl. Je n’en sais rien. Es-tu un miracle ? Qui suis-je pour le savoir ? Je ne prendrai pas non plus le risque de t’amener devant un prêtre. Tu es en danger Arya. Ton invisibilité sera ta protection. Fais profil bas. Rase les murs. Ne te fais pas remarquer.

- J’essaye ! promit Arya.

- C’est ma faute. Je n’ai pas assez anticipé. J’ai omis de te fournir de nombreuses informations. Je te demande uniquement de faire de ton mieux et jusque-là, tu te débrouilles à merveilles. Maintenant, il est hors de question qu’une future chirurgienne ne sache pas voler. Alors tu vas déployer tes ailes et me suivre. Je vais tout te montrer.

- Vous n’avez pas d’enfant ? demanda Arya.

- Non, dit Daryl. Je suis marié par besoin reproductif à une prêtresse jaune. Je la rejoins quatre fois par an pour lui permettre de pondre. Jusque-là, rien n’est jamais sorti vivant d’un nid.

Arya hocha la tête. Elle ne comprenait que trop bien.

- Je travaille tout le temps, poursuivit le docteur Daryl. Je n’ai ni le temps, ni l’envie de m’investir dans une relation de cœur. Je m’offre à la cité. Je soigne un maximum de gens et cela suffit à me combler de joie.

Cet homme se sacrifiait pour la communauté. Arya sentit son respect pour ce médecin grandir. Il était quelqu’un de bien. Il voulait l’aider à survivre tout en offrant une merveilleux cadeau à la ville. Un échange mutuellement bénéfique. Arya commençait à comprendre. Elle déploya ses ailes. Sa première leçon fut rude et épuisante, mais merveilleuse.

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blairelle
Posté le 22/09/2023
Donc la couleur des vêtements indique la fonction et la couleur des ailes indique la "pureté" ?
Si je me souviens bien, la mère d'Arya a les ailes orange et le type du chapitre précédent (Yann ?) les avait violettes... Bon je manque de données pour percer le mystère des couleurs.

Sinon une coquille marrante :
Non, dit Daryl. Je suis mariée par besoin reproductif à une prêtresse jaune.
(Oooh deux femmes mariées pour se reproduire XD, mais je suppose que tu voulais dire "je suis marié")
Nathalie
Posté le 23/09/2023
Tu commences à me connaître : tu manques de données mais comme on y reviendra, normalement, tu vas comprendre.

Merci pour la coquille !

Bonne lecture.
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