— J’ai déjà prévenu tes parents. Sans le dossier scolaire de la petite, je ne peux pas l’accepter, c’est la procédure.
Avec Glenn, on est assis dans le bureau du directeur de l’école élémentaire du dixième niveau du quartier d’Ange. Il devait juste me déposer avant de retourner enfin au collège, mais ça fait une heure qu’on est là.
Au début, le directeur, un vieil homme chauve, a appelé Nathan pour lui expliquer la situation. Il a bien sûr pas répondu. Depuis trois mois que je vis avec lui, je l’ai aperçu sept fois. Intendant, surtout dans la gestion des stocks de nourritures, ça rigole vraiment pas. Vu que ni Nathan, ni Laurine n’ont répondu, le directeur tente de faire comprendre la situation à Glenn, qui essaie lui même d’expliquer notre position au vieux chauve, mais celui-ci l’écoute pas. Il doit se dire que puisqu’il est plus âgé, il a raison. C’est idiot.
— Mais monsieur ! Ariane est amnésique et on ne sait pas où elle allait à l’école avant, on ne peut pas récupérer son dossier…
— Eh bien, faites une recherche dans la base de données, ce n’est tout de même pas bien compliqué ! Tes parents sont Intendants, ils devraient avoir plus de jugeote.
— L’hôpital l’a fait, mais puisque les serveurs des quartiers d’Arcius, Archie et Cosme ont été détruits… On nous a dit que cela prendrait des années avant de restaurer les sauvegardes, vu que ce n’est pas une priorité !
— Ça suffit les excuses ! Vous essayez de faire quoi ? De me faire accepter une enfant d’écolo née illégalement ? Vous voulez que j’aie le bureau de la régulation de la population sur le dos ?
Pour la première fois depuis le début de la conversation, Glenn se tend. Un peu surprise, je me tourne vers lui. Il sourit plus, il a pâli. Sans un mot, il se lève, m’attrape par la main et me force à le suivre hors de la pièce, sans même dire au revoir. Vu les heures à m’apprendre la politesse, ça lui ressemble pas du tout. Glenn parait vraiment en colère, c’est la première fois que je le vois comme ça, et je sens tout de suite l’anxiété qui monte. Je… Je… Mon refuge sous le lit me fait très envie.
Glenn m’entraîne jusque dans la rue, au milieu des brumes et des néons. Glenn file, bouscule même des personnes sans s’excuser. Sur le côté de la rue, un écran géant surgit du blanc cotonneux, nous vante les mérites d’une boisson énergisante et disparaît tout aussi vite. Des odeurs beaucoup trop fortes montent de stands qui vendent de la nourriture dans la rue. Ça me retourne l’estomac, mais pas le temps de m’en préoccuper. J’arrive plus à suivre le rythme et je commence à hyperventiler. Une nouvelle crise monte. Je tire sur ma main pour me libérer, sans succès. Glenn me jette un coup d’œil et réalise enfin que ça va pas. Il s’accroupit devant moi, inquiet, et me serre les épaules.
— Qu’est-ce qui va pas ? demandé-je d’une voix faible.
— R-Rien.
— Si ! Me mens pas ! Fais pas comme les autres !
Je repousse Glenn. Qu’est-ce que je vais devenir s’il commence à faire comme ses parents ? Je peux faire confiance à Laurine, mais je veux pas juste faire confiance, je veux savoir ! Il me fixe, hésitant, tellement perturbé qu’il remet pas ses cheveux devant son œil crevé. Avec un soupir, il abandonne.
— Ce… Ce qu’a dit le directeur, c’est très grave. Les écolos sont des gens pas… pas du tout recommandables. Insulter quelqu’un d’être écolo, c’est ce qu’il y a de pire. Certaines branches considèrent qu’on a mérité les Yokais et ne suivent pas les règles qui protègent Néo-Knossos. Ils pillent les entrepôts de nourriture, ne respectent pas les limitations sur les naissances… Ils pensent qu’une entité supérieure, un « dieu », nous punit pour des erreurs dont on ne se souvient pas, et que si des gens meurent, c’est bien fait pour eux, ils l’ont mérité. Même les Lames de Sang sont mieux vues qu’eux. Au moins, la mafia, on comprend pourquoi ils agissent comme ça.
Ça fait beaucoup d’informations d’un coup et j’ai un peu de mal à tout digérer. Du coup, ceux qu’on avait croisé dans le bus, ils avaient pas juste un problème avec les miasmes. C’est… réfléchi et volontaire de défendre les Yokais ? Mais qui peut vraiment vouloir ça ? Ils sont pas juste deux ou trois personnes bizarres ? Sous-entendre que j’ai des origines écolos, c’était le pire que l’autre vieux schnock pouvait insinuer. Mais en même temps… Est-ce qu’il a tort ? Je me souviens de rien, si ça se trouve… Glenn m’ébouriffe les cheveux.
— N’y pense pas, c’est un idiot. Viens, on rentre à l’appartement, je vais te préparer un truc, maman a ramené de la poudre pour un gâteau saveur chocolat je crois…
— Tu devais pas retourner au collège ?
Glenn se fige, avant de m’adresser un de ses sourires chaleureux.
— J’irai demain, c’est pas grave.
Ma main serrée dans la sienne, je trottine au milieu de la brume. Ça me va de rester avec lui.
~~~
Une semaine plus tard, j’ai fait mes premiers jours dans une école du onzième niveau. Quand Glenn a raconté la rencontre avec le directeur, ses parents étaient furieux. Pour la première fois, j’ai entendu Nathan s’énerver.
« Ce sont les Asuka qui nous ont ordonné de nous occuper d’elle ! Nous accuser de couvrir des écolos… Demain, j’en discuterai avec le Surintendant Lorenzo pour qu’il intervienne. »
En quelques jours, le problème était réglé. J’apparaissais enfin miraculeusement dans les registres informatiques de Néo-Knossos et j’étais inscrite dans une autre école élémentaire, pour être sûre de pas recroiser le vieux schnock. J’aurai pas dû avoir le droit d’aller dans un établissement plus élevé dans la ville, normalement en cas de problème, on change juste de quartier. Là, le Surintendant est intervenu personnellement pour arranger la situation. C’est plus simple de prendre un ascenseur que de prendre le bus, j’ai donc obtenu une autorisation exceptionnelle pour me rendre au onzième niveau.
Depuis je m’ennuie.
Même si j’ai l’âge d’aller au collège, l’hôpital a conseillé de me mettre en primaire à cause de ma mémoire défaillante, pour combler mes lacunes. Sauf que j’ai déjà beaucoup récupéré avec Glenn et que ce qu’on fait en classe est juste… super chiant. Et les autres gamins, ils sont petits, ils sont énervants. On a que deux ans de différence, mais j’ai l’impression qu’on est pas pareil. Ils pensent qu’à comparer leurs vêtements à la mode -des chouchous fluorescents bicolore et des chaussures qui brillent en rythme avec des musique-, à se vanter d’avoir croisé telle idole populaire et d’avoir le dernier téléphone.
Ils sourient tout le temps aussi, mais c’est pas comme Glenn. Ça sonne faux. Ils me disent des trucs sympas, mais j’arrive pas à me sentir à l'aise avec eux. Ils… Ils souhaitent pas vraiment mon bien je crois. Ou en tout cas, ils veulent pas être mes amis. Mais du coup, pourquoi me parler et pas juste m’ignorer ? Ça m’agace.
— Ariane ! Arrête un peu de rêvasser ! Qu’est-ce que je viens d'expliquer ?
Je détourne les yeux de la carte de la ville affichée à côté de moi pour fixer la maîtresse. J’ai même pas bronché ou sursauté. La plupart des autres élèves écoutent rien, sauf qu’eux regardent des trucs sur leur montre dernier cri. Pourquoi elle les reprend pas, eux ?
— Alors ? Ce n’est pas parce que tu as certaines… circonstances que tu ne dois pas…
— « Depuis les émeutes de l’an 42 après l’apparition des brumes, les drones sont interdits dans Néo-Knossos, pour éviter tout risque de surveillances inadéquates de la population. Les seuls drones autorisés sont ceux pour l’exploration à l’extérieur, pour déterminer si d’autres villes ont survécu comme la nôtre, mais il n’y a pour le moment aucun retour positif. Ces recherches ont été arrêtées à cause du coût en matières premières, trop important au vu des résultats. »
La maîtresse me fixe, la bouche entrouverte. Même certains élèves se sont redressés et me regardent comme si j’étais pas normale. Quoi ? J’ai répété mot pour mot ce qu’elle a demandé et c’est toujours pas ce qu’il fallait faire ? Pourtant, c’est la preuve que j’écoutais ! Elle finit par toussoter et reprendre :
— Bien. Il manque néanmoins un cas de figure dans lequel les drones sont autorisés. Et c’est… ?
Je la fixe, impassible. On l’a pas encore vu en classe ça. Elle nous l’a pas dit. Elle essaie de me piéger ou quoi ?
— Pour vérifier l’état des fondations de la ville au niveau 0 et chercher de nouveaux endroits où miner sans avoir besoin de descendre. Le souci, c’est que les misturs ont tendance à les abîmer et que parfois, ils cassent. C’est ce qui est arrivé il y a trois jours et du coup, une équipe de récupération a dû être envoyée.
La maîtresse est ébahie. Les autres élèves me fixent tous et un lourd silence pèse dans la classe. Qu’est-ce que j’ai encore mal fait ?! Pourquoi j’arrive jamais à comprendre ce qu’on attend de moi ? Je m’en fiche d’avoir des bonnes notes, Laurine m’a affirmé que c’était pas ce qui importait, mais j’aimerai bien qu’on arrête de me regarder comme un Yokai.
— Comment sais-tu tout ça ?
— C’est Nathan qui en a parlé à Laurine hier, pour expliquer pourquoi il découchait depuis plusieurs jours. C’est lui qui a dû gérer les préparatifs de la mission.
Personne réagit. La sonnerie, quelques notes joyeuses d’une chanteuse à la mode, résonne et ramène la maîtresse à la réalité.
— A-Allez en récréation.
Je me lève sans un mot pour m’exécuter.
~~~
Dans le préau où les enfants s'amusent, je reste sagement assise dans un coin. En regardant à travers le toit vitré, on voit les brumes, déposées là comme une grosse couverture moelleuse. Certains enfants jouent à la marelle, qui a été peinte avec une peinture phosphorescente qui change de couleur à chaque saut. D’autres se passent une balle transparente remplie de diodes scintillantes. Tout le monde s’amuse. J’aime pas la récré, ça m’ennuie, c’est moins bien qu’une console d’arcade. Au début, je jouais avec eux, mais ils veulent plus vu que je les bats tout le temps. La maîtresse m’a expliqué qu’il fallait laisser tout le monde gagner, mais j’aime pas perdre. Est-ce que j’étais vraiment comme eux à une époque ? J’évite de trop y réfléchir, ça me donne tout de suite mal à la tête. Ça ne me manque pas de pas savoir, c’est les autres que ça perturbe plus.
Du coup, j’attends juste. Ça me va aussi. Je regarde une partie de ballon à l’autre bout du préau, listant toutes les erreurs de jeu, quand je vois du coin de l’œil deux élèves se rapprocher. Ça m’intéresse pas plus que ça, ils font bien ce qu’ils veulent. Ils se postent à côté de moi. Je crois qu’ils essaient d’attirer mon attention. La flemme.
— Ariane ?
Zut. Je me tourne vers eux. Il s’agit des deux garçons les plus appréciés de la classe. Il paraît que ce sont eux qui sont le plus à la mode. Ils ont même le dernier téléphone pas encore sorti. Enfin, je suis pas sûre, ça m’intéresse pas trop ces trucs-là.
— Oui ?
— T’es vachement intelligente !
Je hausse les épaules sans répondre. Je pense pas, vu que j’arrive toujours pas à me servir d’une tablette. J’écoute juste quand on parle à côté de moi. Le plus grand des deux, un roux recouvert de taches de rousseur, se laisse pas démonter.
— C’est vrai ce qu’on dit sur toi ?
— On dit quoi sur moi ?
Ça me crispe un peu. Est-ce qu’on va me re-traiter d’enfant d’écolo ?
— Que tes origines sont louches, et que c’est pas normal que tu aies eu le droit d'être ici. Mes parents disent que c’est important de respecter les niveaux, que c’est pas pour rien qu’on mélange pas ceux qui vivent bas et haut. Du coup, tu dois être la bâtarde d’un Palladium, mais vu que t’es pas blonde, c’est la honte donc il te cache.
Ok. C’est nouveau ça. Je sais pas trop si je dois m’énerver ou pas, du coup je préfère pas réagir. Les deux gamins se regardent comme si je venais de confirmer et ils ont l’air beaucoup trop heureux.
— C’est beaucoup trop cool d’avoir des liens avec des Palladiums comme ça ! Quand on sera grand, tu seras ma femme !
Je… Je m’y attendais pas à celle-là. À part fixer le rouquin avec des yeux ronds, je sais pas quoi faire. Il me connaît pas mais il veut se marier avec moi juste parce que je suis peut-être la bâtarde d’un Palladium ? Est-ce qu’il sait ce que ça implique de se marier ? Genre, vivre ensemble tous les jours, il veut vraiment ça ?
— Je euh… C’est pas possible.
— Et pourquoi ? Tu trouves que je suis pas assez bien pour toi ? Mon père est…
— Je suis déjà fiancée. Avec Glenn.
Glenn et Laurine me l’ont déjà expliqué, sans faire de mystère dessus. Dans les instructions qu’ils ont reçues avec l’ordre de s’occuper de moi, le mariage en faisait aussi partie. Laurine semblait pas ravie quand elle me l’a annoncé, mais ça convient à Glenn donc ça me va. J’ai saisi que ça me permettait de rester avec lui même adulte, parfait. Le reste, c’est des détails. Le rouquin paraît déçu.
— Quoiiii ? Mais c’est pas juste ! Mon père m’a dit qu’il y a toujours de super avantages à connaître des Palladiums !
Ok. C’est que pour le piston qu'il m'embête. D’un sens, ça me rassure, je comprends mieux pourquoi il se rapproche de moi. Il s’énerve tout seul et je me désintéresse de lui. Aller aux toilettes me parait la meilleure chose à…
Le rouquin pose sa main sur mon épaule et je me fige. J’ai horreur de ça. Je lui jette un regard mécontent, mais il capte pas.
— Je refuse de te laisser à quelqu'un d'autre ! Suffit que je t’embrasse en premier et tu te marieras avec moi !
Il a l’air beaucoup trop ravi de sa solution. Avant que j’aie le temps de réagir, le rouquin s’est penché vers moi et a écrasé ses lèvres contre les miennes. J’écarquille les yeux.
Ok.
Il va morfler.
~~~
Je suis enfermée dans ma chambre. Il paraît que je suis punie, c’est ce que Laurine m’a annoncé, mais de toute façon, ça me convient de rester là. Je veux pas y retourner.
Laurine était furieuse quand elle est venue me récupérer à l’école. Elle a dû quitter sa journée de travail, elle va enchaîner plusieurs nuits blanches pour compenser. La maîtresse l’a appelée pour dire que j’avais tabassé sans raison un de mes camarades de classe.
Elle a pas exigé d’explications, rien. Elle m’a juste crié dessus comme quoi je devais pas taper sur les autres et, depuis, je suis punie. M’en fiche. Si je devais recommencer, je le ferais.
Au bout d’un long moment, quelqu’un frappe à ma porte et demande à entrer. Je réponds par l’affirmative, j’ai reconnu la voix de Glenn. Quand il s’assoit à côté de moi, sur le lit, il paraît pas trop à l’aise. Il se tord les mains et me regarde pas directement.
— On… On un reçu un coup de fil de l’école. Il a le nez cassé. Ses parents ont porté plainte à la police, on… on ira au poste demain.
Je bronche pas. Je sais que je risque des trucs pas bien, mais je regrette rien. Il a eu ce qu’il méritait.
— Pourquoi tu as fait ça, Ariane ?
Pour la première fois depuis qu’il est entré dans ma chambre, Glenn me regarde dans les yeux. Il envisage pas une seconde que j’aie tapé un autre élève sans raison. Sa confiance me fait sourire. Il est vraiment cool, Glenn.
— Il a dit qu’il voulait se marier avec moi. Quand je lui ai appris qu’on était déjà fiancés, il a pas été content, du coup, il m’a embrassée.
Glenn me fixe avec des yeux ronds. Il s’attendait pas à ça.
— Mais… tu étais d’accord pour ça ?
— Bah non.
Il parait tellement choqué que j’ai forcément dû mal faire quelque chose.
— Il fallait le laisser faire ?
— N-Non, au contraire !
Glenn se met à genoux devant moi, pris de court. Il attrape mes mains et balbutie, cherchant péniblement ses mots.
— Personne n’a le droit de t’embrasser si tu n’as pas envie, d’accord ? Personne n’a le droit de te toucher si tu ne veux pas.
— Et si j’ai jamais envie d’embrasser quelqu’un ? Dans les histoires que tu me racontes, ça se termine toujours comme ça.
— Bah c’est pas grave, tu n’embrasseras jamais personne. Mais c’est important que tu aies envie et que tu donnes ton accord.
— Mais du coup, j’ai eu raison ou pas de le frapper ?!
Je m’énerve un peu. J’ai de plus en plus de mal à suivre. J’ai bien fait ou pas ? Fallait juste que je tape plus tôt ?
— Je… Je vais parler de ça avec maman. On… On n’était pas au courant pour ça.
Glenn paraît troublé. Il se relève, enlève une poussière imaginaire sur son pantalon et se dirige vers la porte.
— C’est lui qui était en tort, je suis sûr que ça va bien se passer. La prochaine fois, évite juste de casser quelque chose, d’accord ?
Je hoche la tête. Je pige toujours pas trop, mais bon. J’espère quand même qu’il y aura pas de prochaine fois.
J’ai bien suivi et eu plaisir à lire. Cette fois-ci, le chapitre est bien rythmé, c’est lent mais on ne s’ennuie pas.
La pauvre Ariane semble encore toute déboussolée et on la colle avec les petits du primaire. Elle semble atteinte d’un trouble qui lui permet de pouvoir tout répéter, mais sans en comprendre un mot.
C’est sympa d’aborder le consentement et le respect de l’intimité de l’autre. Ça me rappelle une histoire quand j’étais gosse. Un garçon s’amusait toujours à soulever ma jupe et celle des autres filles et je l’ai dit à la maitresse. Elle a fait un truc ouf : elle a appelé le garçon et descendu son pantalon devant les autres. Personne n’a plus jamais osé soulever les jupes des filles pour montrer leur sous-vêtement aux autres pendant la récré. C'était un vrai soulagement pour notre bande de copines.
J’ai été surprise qu’elle soit fiancée à Glenn. C’est vrai ou elle a inventé ça ? Parce que là niveau consentement, tu repasses quoi 😊
Mes notes :
« Certaines branches considèrent qu’on a mérité les Yokais et ne suivent pas les règles qui permettent de protéger Néo-Knossos. »
> Phrase maladroite, c’est dur à suivre
« Il a l’air inquiet maintenant. »
> Avant aussi, c’est une répétition d’idée Là : « Il s’accroupit devant moi, inquiet, et me serre doucement les épaules. »
« pour avoir le temps de combler de mes lacunes. »
> Y a un « de » qui traine
« Pourquoi elle les reprend pas, eux ? »
> De qui tu parles dans cette phrase ? C’est pas clair.
« Laurine semblait pas l’air ravie »
> Un « l’air » qui traine
Au plaisir de lire la suite,
Merci pour tous tes retours =D
Petite question, pourquoi dis-tu qu'Ariane répète sans en comprendre un mot ? Pour moi, elle comprend ce qu'elle dit, ce qu'elle ne comprend pas, ce sont les attentes des autres et du coup ce qu'elle devrait faire pour s'y plier. Mais du coup, je l'ai peut-être mal fait transparaître.
Pour l'anecdote avec ta maîtresse, whoa =o Personnellement, je n'aurai jamais osé à sa place. Bon, en même temps, je suis au lycée, à mon élève l'élève m'en colle une avant que j'ai le temps de finir x)
Et pour les fiançailles, eh. Je te laisse voir ça, mais oui, c'est gênant x)
Haha c'est clair que c'est osé. Au lycée, ce serait plus compliqué en effet ! En même temps, j'espère aussi que tes élèves soulèvent plus les jupes des filles à la récré :-)
J'ai trouvé qu'il y avait du rythme, de la tension, des questions. Tension de pourquoi le directeur se comporte horriblement, qui donnent lieu à révélations de Glenn sur une partie du monde : les écolos et les mafieux. Tension de la mémoire auditive hallucinante d'Ariane, qui donne lieu à un conflit dans la cour de récréation. Tension de la punition, qui mène à un dialogue chouette avec Glenn. C'est fluide et intrigant.
Très chouette ce retournement des écolos, qui ont encore une connotation positive dans notre monde (même si c'est parfois discuté) et qui l'ont complètement perdue dans le tien. De les voir comme des criminels, des marginaux.
Intriguée par le métier de Nathan. C'est une belle piste avec plein de points d'interrogations que tu nous poses là.
J'apprécie toujours qu'on parle de consentement (yay) et je trouve que c'est très juste ce dialogue avec Glenn, c'est simple et joli. Mention spéciale au "Bah c'est pas grave, tu n'embrasseras jamais personne". Et ça m'a fait rire qu'elle s'énerve en mode : OKAY BREF EST-CE QU'ON TAPE.
Dans le langage, j'ai adoré la répétition du "Ok." — qui m'a fait penser à un de mes auteurs préférés, Jonathan Safran Foer : quand il fait parler ses personnages en narrateurs, ils ont tous un tic de langage particulier, et je trouve ça extrêmement satisfaisant.
À l'inverse, j'ai été agacée par la perplexité constante d'Ariane sur les gens, parce que je trouve que ça la rend plus idiote/déphasée qu'elle ne l'est (comme Wonder Woman dans le film avec Gal Gadot, je sais pas si t'avais vu, j'étais en mode "mais comprends UN truc au moins madame s'il te plaît") et que ça rend ses réactions un peu monotones et répétitives. Surtout qu'elle se trompe systématiquement sur ses interprétations, ce qui me met dans un état de "mais enfin". Après, il faut dire que j'ai une prédilection pour les personnages qui comprennent tout mieux que les autres (Sherlock, on t'aime), donc c'est peut-être un point très subjectif. Je comprends que l'intention soit de représenter qu'elle s'adapte à un monde où tout est nouveau pour elle, notamment les humains manifestement. Je me demande s'il y a une façon plus variée ou subtile de faire passer ça.
Peut-être que c'est lié aussi au fait que j'essaye de comprendre ce qu'elle veut pour le moment. Est-ce que c'est de se fondre dans la masse, se faire passer pour madame tout le monde pour ne pas se faire rejeter de sa famille d'accueil et de l'école ? Est-ce que c'est au contraire de briller et d'être la meilleure (d'où le refus de perdre) ? Quelle vision a-t-elle d'elle-même ? Est-ce qu'elle se sent supérieure à tout le monde ? Est-ce qu'elle a honte de son amnésie ? Je crois que tu peux peut-être utiliser ses réactions aux autres gens comme des indices sur sa psychologie à elle, sur comment elle se voit, comment elle voit les autres. — Par exemple, quelqu'un qui veut qu'on l'approuve, qu'on l'intègre, va comprendre très vite les micro-signes donnés par les autres pour ensuite satisfaire leurs attentes. À l'inverse, quelqu'un qui veut qu'on le laisse tranquille va se débrouiller pour être à côté de la plaque, ou va se renfermer dans le mutisme, ou être agressif. — Donc peut-être qu'avoir une intention évitera ce sentiment de tourner en rond dans ses réactions. Que ce sera plutôt une réussite ou un échec à chaque fois par rapport à son but personnel.
Au fil de la lecture :
"J’aurai cru que, vu leur position" > J'aurais avec le -s du conditionnel + le vu + proposition me semble du langage un peu familier pour le directeur.
"Depuis… Depuis je m’ennuie." > Je trouve que la phrase aurait plus d'impact si elle était formulée "Depuis, je m'ennuie."
"d’avoir le dernier téléphone sorti" > pas besoin du "sorti" je pense.
"Ils me disent des trucs sympa" > sympas
"si d’autres villes ont survécu comme la notre" > nôtre
"Je euh… C’est pas possible." > J'ai du mal avec le fait qu'il n'y ait pas de ponctuation entre le je et le euh ahahah.
"D’un sens, ça me rassure" > Je ne connais pas l'expression D'un sens, ça existe ? Je connais juste Dans un sens.
"Pourquoi tu as fait ça Arianne ?" > Ariane
"Il est vraiment cool Glenn." > virgule après cool
"Ba non." > Bah
"Ba c’est pas grave" > Bah
Je suis contente que ce chapitre t'ai plus, même s'il y a des points à revoir ^^ Il y a déjà pas mal de choses qui ont fonctionné, donc on va dire que c'est déjà un bon début =D
Va falloir que je revois l'exposition du caractère d'Ariane en fait je pense. Pour moi, elle veut juste vivre sa vie pépère, et elle a beaucoup de mal à comprendre ce qui est attendu pour arriver à cet objectif. Notamment, elle a dû mal à comprendre ce que les autres attendent d'elle (d'où la scène avec la maîtresse). Je peux essayer de la rendre moins "idiote", par contre, déphasée, c'est totalement un aspect que j'aimerai garder, et Ariane ne sera jamais très intelligente socialement, ça fait parti pour moi du perso ^^" Et pour te répondre, j'ai pas vu Wonder Woman, mais du coup je suis intriguée =o
Et juste, c'est pas tant qu'elle veut briller particulièrement, mais qu'elle a un esprit de compétitivité très développer, donc si on lui présente un jeu en disant que le but c'est de gagner, c'est libérer le fauve ='D Mais vu que ça n'a pas été fait pour les cours, elle est un peu plus en mode "rien à faire".
Merci beaucoup pour le relevé de remarques, va falloir que je reprenne ça tranquillement du coup, j'en ai laissé pas mal là ^^"
J'aime de plus en plus le caractère d'Ariane (avec un ou deux n ? Tu l'as écrit des deux manières). Elle a un côté "blasé" pince sans rire très attachant et fichtrement efficace. Malgré tout le bordel qui l'entoure, elle ne se démonte pas et se fiche pas mal du merdier qu'elle peut semer (et je sens que ça va arriver) C'est un trait de caractère très sympa à lire, j'avoue avoir souri plusieurs fois, notamment dans tes non-dit à la fin de certaines parties ( on s'imagine très bien la réponse très peu élégante qu'elle a du donner au roux )
Petite question sur la forme : tu utilises en même temps le présent et le passé dans les phases de narration (notamment au début du chapitre). C'est un peu déroutant. Est-ce l'effet recherché ou juste un problème de concordance des temps?
Vu l'heure, et les caprices de mon téléphone, je n'arrive pas à copier les quelques coquilles que j'ai relevées. Je ferai ca ultérieurement.
Au plaisir de lire la suite !
Normalement, toute la narration est au présent. Au début, j'utilise du passé, vu qu'Ariane et Glenn sont directement devant le directeur de l'école en train de se faire engueuler et le passé est là pour expliquer comment ils en sont arrivés là, mais du coup, c'est peut-être mal géré dans la concordance des temps, ça ne m'étonnerait pas de moi ^^"
Merci beaucoup pour ta lecture et tes commentaires =D
Je ressens toujours le décalage entre sa vision "pure et innocente" des choses autour d'elle et sa façon de réagir spontanément. Ariane est très américaine sur le coup : agir d'abord, se poser les questions après.
Sinon, j'aurais préféré en savoir davantage sur ses relations à l'école. Elle se fiche des discussions à la mode ou même des camarades populaires, mais elle ne s'illustre avec son savoir encyclopédique dans un premier temps. Comment gagne-t-elle ses jeux de récréation ? Ce sont des jeux de cartes ? Des jeux sportifs ?
De toute façon, au diable tout cela puisque "Ok, il va morfler". Triple retourné acrobatique dans mon imagination. Tu t'exprimes très bien sous les traits d'Ariane et tu ne te prives d'agir en tant que telle :)
On sent que la petite essaie de trouver sa place et qu'elle cherche surtout l'approbation de ses actes. J'espère juste que bientôt on ne la verra plus se contenter de réagir ou répondre à des situations. J'attends vraiment d'elle qu'elle continue d'en faire à sa tête tout en prenant davantage les devants.
Allez, rendez-vous au chapitre prochain !
C'est en effet le chapitre où elle s'en prend pleins la figure pour pas un rond la pauvre ^^" Mais bon, ça forge le caractère, c'est bien, faut de ça dans la vie :3 (discours pas du tout toxiiiique ='D ). Sinon, j'aime beaucoup ta description en mode "très américaine", je l'aurai pas dit comme ça, mais c'est en effet ça ='D
Pour les détails sur l'école, j'avoue que je n'avais pas trop pensé à détailler vu que ce n'était clairement pas le coeur de l'histoire. Là, pour le moment, pour moi on est encore dans l'exposition, donc c'est plus du prétexte pour présenter l'univers qu'autre chose, mais je peux au moins rajouter que c'est à des jeux genre balle aux prisonnier, cache cache et autre truc du genre qu'elle excelle. Je ne m'étais jamais posé la question, mais les cartes, ça doit quand même être moins performant ^^
Bon, elle est pas capable du triple retourné acrobatique, faut pas déconner, mais c'est totalement l'idée ='D J'aime beaucoup m'exprimer sous les traits d'Ariane pour ça, c'est assez jouissif ^^
En te lisant en parler, je me rends compte que pour moi, c'est pas tant qu'elle cherche de l'approbation mais à comprendre ce qu'on attend d'elle et ce qu'elle doit faire. J'avais jamais trop réalisé, mais ça pourrait être intéressant de le rajouter discrètement quelque part, merci =D
Par contre, Ariane gagne encore en capital sympathie. Ses remarques qui prêtent presque à sourire, comment elle a mouché tout le monde, la maîtresse y compris, en récitant tout le cours et sa réaction badass face au rouquin. J'ai adoré d'ailleurs ton "bon, OK, il va morfler".
Je ne sais pas dire pourquoi mais je te reconnais presque à travers le personnage d'Ariane. La façon de parler peut-être.
En tout cas, Glenn est vraiment génial avec elle. Heureusement qu'il est là pour essayer de la comprendre car j'ai l'impression que Nathan et Laurine ne vont pas chercher plus loin.
Très chouette début d'histoire ! :D
Contente qu'Ariane te plaise ^^ C'est un perso que j'aime beaucoup, mais je savais pas trop comment ça allait passer vu que bon, elle ressemble pas à une enfant classique quoi ^^" Et oui, j'ai beaucoup mis de ma façon de parler dedans, c'est une écriture très "orale" ^^
Les pauvres Nathan et Laurine sont surtout dépassés les pauvres ^^" Ariane, c'était pas vraiment prévu, et malheureusement, même avec beaucoup de bonne volonté, ils n'ont pas le temps à y consacrer. Mais Glenn veille au grain :p
Alors j'ai bien aimé ce chapitre, tout en ayant levé les yeux de surprise pas mal de fois cela dit. Tout ce qu'il se passe en tant qu'action est intéressant et rythmé, ça fonctionne bien. Mais ce qui m'a vraiment étonné c'est la façon de vivre, raisonner et agir de ses enfants.
En fait, dans mes souvenirs Ariane a 8 ans ? Si oui, ça veut dire que les enfants autour d'elle ont 6 ans ? Et leur façon de penser agir, etc est trop étrange, on dirait des adolescents de notre monde. Peut-être que c'est normal dans cet univers, mais comme rien ne nous a apporté ces informations, quand on est confrontés à leur agissement ça fait vraiment bizarre lol.
J’ai toujours pas trop capté => Le terme "capté" est tellement un argot de notre monde à nous, que ça fait super bizarre de l'entendre dire ça. Ici ce n'est pas une question d'âge, mais vraiment d'univers.
Je repousse Glenn. Qu’est-ce que je vais faire s’il commence à faire comme ses parents ? => Super cool ce passage.
Il me fixe, hésitant, tellement perturbé qu’il remet pas ses cheveux devant son oeil crevé. => Top aussi.
l’autre vieux schnock pouvait faire => pareil qu'au-dessus. Je pense qu'utiliser l'argot de notre monde détonne avec le texte. Car on se balance entre notre univers et le sien du coup. De plus shnock sonne aussi bizarre dans la bouche d'une enfant.
On a que deux ans de différence, mais j’ai l’impression qu’on est pas pareil. Ils pensent qu’à comparer leurs vêtements à la mode, à se vanter d’avoir croisé telle idole populaire et d’avoir le dernier téléphone sorti => ça, pour des enfants de moins de 10 ans ça m'étonne vraiment. Ça ne me choque pas non plus, mais ça m'étonne. Surtout les vêtements, pas le téléphone.
« Depuis les émeutes de l’an 42 après l’apparition des brumes, les drones sont interdits dans Néo-Knossos, pour éviter tout risque de surveillances inadéquat de la population. Les seuls drones autorisés sont ceux pour l’exploration à l’extérieur, pour déterminer si d’autres villes ont survécu comme la nôtre, mais il n’y a pour le moment aucun retour positif. Ces recherches ont été arrêtées à cause du coût en matière première, trop important au vu des résultats. » => Ici j'ai été super surpris. Un peu par le fond, mais surtout par la forme de ce qu'on leur apprend. C'est super difficile pour des enfants de 6 ans d'apprendre ça. Je crois qu'à 6 ans dans notre monde on apprend à peine à lire l'heure ? Au-delà du fond, il y a aussi la forme. Les mots comme émeutes, drônes, explorations, tout ça me parait vraiment gros pour des enfants.
La maîtresse a essayé de m’expliquer qu’il fallait laisser tout le monde gagner, mais j’aime pas perdre. => ahah, elle est marrante.
La flemme. => argot de notre monde.
Zut. Je me tourne vers eux. Il s’agit des deux garçons les plus appréciés de la classe. Il paraît que ce sont eux qui sont le plus à la mode. Ils ont même le dernier téléphone pas encore sorti. Enfin, je suis pas sûre, ça m’intéresse pas trop. => Même réflexion qu'au-dessus. J'ai l'impression d'être au collège ici.
— Il paraît que tu es la bâtarde d’un Palladium, mais vu que t’es pas blonde, c’est la honte donc il te cache. => Le mot bâtarde sonne bizarre dans la bouche d'un enfant. En fait, les enfants sont trop... réfléchis, trop matures, ils ne sont pas assez naïfs/niais.
— C’est beaucoup trop cool d’avoir des liens avec des Palladiums comme ça ! Quand on sera grand, tu seras ma femme ! Je refuse de te laisser à quelqu'un d'autre ! Suffit que je t’embrasse en premier et tu te marieras avec moi ! =>
Ça c'était justement le moment naïf et c'était très bien ! C'est vraiment la connerie qu'un enfant de 6 ans dirait. Je t'embrasse donc tu es as moi. C'est une réflexion stupide comme il faut lol.
— Je… Maman va pas être contente, mais oui, tu as eu raison. Je vais parler de ça avec elle. On… On était pas au courant pour ça. => Il est totalement fou Gwen ahah, mais pourquoi pas. Que lui le soit n'est pas dérangeant ça le rend particulier.
Dans un monde normal, il n'y a personne qui apprend le tabassage d'un enfant, pour aucune raison possible, et qui arrive à s'en réjouir. Et si jamais quelqu'un arrive à s'en réjouir, tout le monde le regarde avec dégoût. Du coup, le fait que Gwen trouve une façon de s'en réjouir le passé pour quelqu'un d'assez dérangé. En revanche, pour la crédibilité de l'histoire, j'espère vraiment voir ce rendez-vous au commissariat. C'est super important car, en plus d'avoir fait un truc super hyper grave, elle est déjà considérée comme un rebut de la société. C'est important du coup pour la consistance de l'univers de voir comment les policiers vont réagir. Ça nous permettra de comparer le tout à notre propre référentiel (notre monde).
En dehors des quelques remarques sur la crédibilité des enfants, le chapitre était bien cool et on a avancé un peu sur les mystères qui entourent Ariane.
Alors Ariane a plus une dizaine d’années et du coup, les enfants autour, 8 ans. L’idée c’est que chez nous, Ariane devrait être en sixième et les autres, c’est équivalent CM1. Et même si ce genre de comportement n’est heureusement pas le plus courant à cet âge, c’est quelque chose que j’ai déjà pu observer dans des cours de récrée, yen a qui sont « précoces » de ce côté-là ^^’ Et par contre, pour comparer les derniers vêtements à la mode et ostraciser ceux qui ne les ont pas, pour le coup c’est un truc que j’ai vécu à cet âge-là ^^’
En tout cas, je note, je verrai quand je repasserai dessus ^^ Pour les explications de la maitresse, c’est vrai qu’avec le recul, c’est vraiment trop =’D
Et pour le fait que Gwen se réjouisse du tabassage d’un enfant, c’est pas vraiment ça. Dans tous les cas, il est pas ouf content qu’en enfant ait été tabassé, mais on va dire qu’avec les explications d’Arianne, on passe de « Ariane tabasse des enfants aléatoirement sans raison » à « c’était de la légitime défense », dans le sens où le respect du consentement et du corps de l’autre sont primordial dans ce monde, et que oui, Ariane a sur-réagis, mais c’est l’autre aussi qui n’aurait pas dû commencer quoi ^^
Une fois de plus, merci pour tes retours !
J’adore son innocence… Elle est à la fois naïve et d’une logique implacable. Ce chapitre vient encore renforcer l’idée d’une enfant qui vient de naître et qui doit tout apprendre : elle ne comprend rien à la morale et à la politesse… tout en ayant un sens inné de la justice.
J’adore l’ellipse de la bagarre, avec ce « OK. Il va morfler ». C’était génial !
J’ai juste un regret sur la récréation : « J’aime pas la récré, ça m’ennuie, c’est moins bien qu’une console d’arcade. Au début, je jouais avec eux, mais ils veulent plus vu que je les bats tout le temps. » => tu ne dis à aucun moment à quoi ils jouent ? Ca peut être intéressant pour donner encore plus de profondeur à ton univers, à quoi jouent les enfants en dehors des gadgets sur leurs appareils ?
Petits détails sur la forme :
- « Mon dessous de lit me fait brutalement très envie. » : mon refuge sous le lit ? « Dessous de lit » sonne bizarrement je trouve
- « Ba non » s’écrit « bah »
- Laurine semblait pas l’air ravie : il y a un truc en trop
- Aller au toilette me parait la meilleure chose à… « aux toilettes »
Et j’aime toujours ta manière de donner des infos sur le monde sans te perdre dans des paragraphes descriptifs ! La scène avec la maîtresse par exemple est top car elle renseigne sur l’environnement tout en développant le personnage d’Ariane.
Bref, je continue à lire avec grand plaisir !
Pour le jeu dans la cours de récrée, je n'y avais pas du tout pensé, mais en effet, ça peut être intéressant de rajouter quelque chose de plus précis, reste plus qu'à trouver l'idée pertinente ='D
Et merci beaucoup pour les détails sur la forme <3 A force de relire encore et encore, je finis par ne plus rien voir, du coup c'est super utile =D
Je vais lancer un avis de recherche pour retrouver le type du prologue (qui c'est d'ailleurs ? Et qu'est-il devenu ?), histoire de le cuisiner ;-)
Et oui, Glenn et Ariane sont fiancés, non seulement, ils doivent gérer la petite, mais sur le long terme ^^ Et sur le pourquoi ce tel traitement, mystère :p
Et pour le type du prologue, faudra être patient, mais on finira bien par le revoir =D