Chapitre 3 : Hélène - Dénonciation

Le regard d'Hélène se tourna vers la réception, en bas, dans le jardin principal. Elle vit Mickaël, vêtu d'un simple pantalon et d'une chemise à manche courte, malgré par le frais ambiant. Tasha, de son côté, avait placé sur ses épaules la veste de son fiancé. La plupart des invités portaient de chauds manteaux, pour la plupart en fourrure mais pas Mickaël et ses amis.

Hélène secoua la tête. Ils n'étaient pas assez discrets. C'était de leur faute. Uniquement de leur faute. La jeune femme ressortit sa tablette numérique qui se rouvrit sur la page laissée en attente. Un seul clic suffit à finaliser la transmission.

Hélène rangea son outil de travail et sortit. Qu'aurait-elle pu faire d'autre ? Elle n'avait pas le choix. C'était son boulot de faire ça. C'était de leur faute. Elle n'arrêta pas de se le répéter, pendant plusieurs minutes. Elle venait de sortir de la maison lorsque sa tablette bipa. Elle l'ouvrit et constata que son jugement avait été bon : Mickaël et ses amis faisaient partie de ses clients. Hélène venait de gagner cinquante mille euros.

Pourtant, elle n'était pas totalement satisfaite car après tout, les cinq accusés ne risquaient pas grand-chose. Hélène rangea la tablette dans son sac et rejoignit Tasha, qui, naturellement, était au bras de son fiancé, un verre à la main, en train de recevoir les félicitations d'une personne qu'Hélène ne connaissait pas mais qui était visiblement riche et influente.

Le téléphone de Mickaël vibra et il s'excusa. Hélène constata que Blaise, alors dans son champ de vision, sortait également son téléphone. Un rapide coup d'œil lui confirma que les cinq hommes venaient de recevoir un message. Jamais Hélène n'aurait cru que cela irait aussi vite. Elle pensait qu'ils ne recevraient pas le message avant plusieurs jours. Elle ne voulait pas compromettre la fête de sa meilleure amie. Elle s'en voulut. Elle aurait dû attendre. Après tout, quelques heures de plus n'auraient rien changé. Hélène fit la moue.

- Je dois vous laisser un instant, annonça Mickaël. Un problème au travail. Hélène, je peux vous confier ma fiancée un moment ?

- Bien sûr ! s'exclama Hélène. Je prendrai soin d'elle, n'ayez crainte.

- Dépêche-toi, dit Tasha d'une voix sexy. Tu me manques déjà.

Mickaël sourit mais le geste des lèvres ne fut pas relayé par ses yeux. Tasha se renfrogna. Mickaël se dirigea vers la maison. Hélène constata que ses amis le suivaient.

- Ça doit être grave. Il demande à ses collègues de le rejoindre, dit Tasha.

Hélène constata que, en effet, Mickaël faisait signe à d'autres invités de le rejoindre. La jeune femme y vit là une opportunité formidable. Elle s'éloigna de quelques pas de Tasha qui, trop occupée à répondre à un autre invité important, ne s'en rendit pas compte.

Hélène ressortit sa tablette et photographia chacun des invités entrant dans la maison. Elle brancha la vidéo et put ainsi voir ce qui se passait dans la maison. Elle brancha l'oreillette sans fil afin de profiter du son.

- Vous avez reçu la même chose que moi ? interrogea Mickaël.

Ses quatre amis hochèrent la tête.

- Que se passe-t-il ? interrogea un homme dont Hélène ignorait totalement l'identité.

Mickaël lui montra le message reçu sur son téléphone et l'homme pâlit instantanément. Alors que les invités se faisaient passer les téléphones, Hélène créa rapidement une fiche pour chacun d'eux avant de les transmettre.

La réponse fut encore plus rapide que la première fois. Ce fut quasi instantané et Hélène vit avec bonheur ses clients sursauter en entendant vibrer leurs téléphones. Leurs cris d'effroi lui ravirent les oreilles.

Elle sursauta en voyant un homme apparaître comme par enchantement au milieu du salon. Un rictus haineux apparut sur le visage de la jeune femme en le reconnaissant.

- C'est sa troisième, dit le nouveau venu en désignant l'un des invités.

Ils regardèrent leur ami qui, une intense terreur sur le visage, reculait. Hélène dut se retenir pour ne pas hurler de joie. Aucune des personnes présentes dans le salon de Mickaël n’esquissa un geste alors que le dernier arrivé plongeait son bras dans le torse de celui ayant été compromis pour la troisième fois.

Le coupable mourut un clignement d’œil plus tard. Hélène choisit la photo la plus significative, remplit la fiche, ravie de pouvoir l’accompagner du vrai nom du client, et l’envoya. Une petite victoire, une vengeance bien maigre et pourtant, elle laissa un goût merveilleux sur la langue de la jeune femme.

Hélène vit le sourire sur le visage de Mickaël lorsque le téléphone du meurtrier vibra. Ses yeux se plissaient eux aussi cette fois. Le meurtrier, lui, ne cacha pas son dégoût en lisant son message.

- Vous aussi ? Le sherva est doué, sans aucun doute, dit Mickaël.

Bizarrement, le compliment toucha Hélène droit au cœur. Elle se sentit infiniment fière.

- C’est votre troisième ? taquina Mickaël.

- Ne soyez pas ridicule ! gronda l’assassin. Bien sûr que non ! C’est ma première.

- Un milicien dénoncé par un sherva, murmura un des invités qui, lui aussi, souriait.

Le dernier arrivé grogna puis disparut du salon comme par enchantement. Hélène referma sa tablette, retira ses écouteurs et la rangea dans son sac à main. Elle venait de gagner soixante-dix mille euros supplémentaires. De quoi s'acheter un assez grand nombre de robes de haute couture. Elle sourit. C'était une bonne journée, finalement. Elle prit un verre de vin blanc et dégusta un toast de saumon fumé. Elle parvint enfin à apprécier la fête.

- Quel dommage que le froid vous force à masquer cette robe magnifique que vous portez ! lança Mickaël.

Hélène se tourna vers le fiancé de son amie pour constater que tous les invités se trouvaient de nouveau dans le jardin.

- N'est-elle pas splendide ! intervint Tasha. Nous l'avons achetée ensemble avant d'aller à la piscine.

- J'ai donc payé pour cette beauté. Hé bien, je suis ravie que mon cadeau vous sied à ce point.

- Penses-tu ! répliqua Tasha. Elle a absolument tenu à la payer elle-même. Elle refuse que tu achètes son amitié, un truc du genre. Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris.

Hélène sourit en rougissant. Tasha ne se rendait pas toujours compte que sa franchise manquait parfois de tact et de diplomatie.

- Vous vous êtes payée vous-même une robe comme celle-là ? Le prêt à porter sait très bien imiter la haute couture. Je m'y serais laissé prendre !

- C'est de la haute couture ! répliqua Tasha, sans laisser Hélène en placer une et sans se rendre compte de la gêne de son amie. Trois mille euros ! Mais elle le vaut tellement ! Cette robe tombe à merveille. Elle met en valeur sa poitrine et ses hanches avec une telle finesse.

Tasha était visiblement jalouse de la robe de son amie. Pourtant, elle portait elle-même une robe splendide et, sous son manteau, on ne pouvait pas voir celle d'Hélène. Cela ne semblait pas diminuer la jalousie de Tasha.

- J'ignorais que vous aviez un généreux ami, dit Mickaël.

- Elle l'a payée elle-même ! Son job est une vraie mine d'or.

Hélène se tortilla de malaise. Elle aurait aimé que Tasha se taise. Son franc-parler risquait de la dénoncer. Mickael pencha la tête sans quitter Hélène du regard.

- Quel âge avez-vous ?

- Mike ! s'exclama Tasha. Ce n'est pas une question qu'on pose à une dame voyons !

- Vous étiez au collège ensemble, continua Mickaël. Vous devez donc toutes les deux avoir le même âge, soit vingt-et-un ans. Vous travaillez depuis longtemps ?

- Deux ans, répondit Hélène dont le cœur s’emballait.

- En quoi consiste ce métier qui vous permet de gagner autant d’argent en si peu de temps ?

- Je travaille dans la publicité, répondit Hélène, consciente qu’elle mentait mal.

Il n’aurait aucune difficulté à repérer les traces du mensonge : pupilles dilatées, mouvements réflexes. Hélène n’était pas formée pour faire face aux clients. Elle se sut très mauvaise. Elle continua, histoire de donner le change, consciente d’être déjà grillée, espérant qu’il n’irait pas jusqu’au bout du raisonnement. Après tout, elle pouvait mentir pour plein d’autres raisons.

- Ça marche très bien. Je gère les équipes qui s'occupent de référencer les entreprises et de trouver la meilleure manière de les faire connaître du grand public. Je suis la directrice de ma région.

- Directrice, répéta Mickaël, à vingt-et-un ans et après seulement deux ans dans l'entreprise. Quelles études faut-il faire pour en arriver là ? Comprenez…. Je suis très intéressé… pour mes futurs enfants.

Tasha fondit en entendant son futur mari parler de leur descendance mais Hélène ne s'y trompa pas. Elle savait que son client venait de la démasquer. Elle n'avait qu'une envie : partir en courant, loin. Malheureusement pour elle, ça n'était pas une option.

- Il faut le bac, répondit Hélène en sentant que chacune de ses réponses l'enfonçait un peu plus.

En effet, elles étaient toutes prêtes, répétées en prévision de questions, mais pas de la part de clients. Les clients connaissaient les réponses possibles et les reconnaissaient. Non, ces mensonges étaient destinés à la famille, aux amis. Les clients, elle n'était pas censée entrer en contact avec eux.

- L'entreprise embauche sur dossier après un entretien de motivation, continua Hélène. S'il est réussi, on passe deux ans en formation avant d'être envoyé dans le grand bain.

Mickaël plissa les yeux.

- J'ai eu mon bac à dix-sept ans, expliqua Hélène qui comprit que le fiancé de son amie comptait les années.

- Je te l'ai dit : c'est une surdouée !

- Chérie, dit Mickaël, beaucoup de gens ont leur bac à dix-sept ans. Ça n'a rien d'extraordinaire.

- Ça l'est pour moi ! répliqua Tasha.

- Et si tu allais te prendre un verre. Profites-en pour m'en ramener un, tu veux bien ?

Tasha hocha la tête et disparut dans la foule. Hélène ne sut trop que faire.

- La journée de travail a été bonne.

Ça n'était pas une question. Hélène ne savait que répondre. Elle constata qu'une bonne partie des invités la regardait, directement ou de biais.

- Je… suis de trop, je crois. Je vais partir.

- C'est sûrement mieux, en effet, siffla Mickaël. Essaye de trouver une raison valable auprès de Tasha. Tu sembles douée pour mentir, ça devrait aller.

Hélène remarqua que Mickaël venait de la tutoyer mais elle ne releva pas. Elle fila discrètement.

 

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Hélène regardait l'écran. Elle lut rapidement le rapport puis classa les informations envoyées par le chef de son équipe. Les preuves n'étaient pas encore suffisantes pour affirmer avec certitude que la cible était un client. Elle transmit ses ordres afin que son équipe, sur le terrain, sache quoi faire.

Des données financières étaient requises. Un comptable et un informaticien seraient utiles. Elle les prévint tout deux. Cette tache-là était facile car aucun contact n'était nécessaire.

La seconde partie, en revanche, se révélerait sûrement plus délicate. Elle confia cette tâche à trois de ses meilleurs agents. Ils allaient devoir vérifier la quantité de nourriture consommée par la cible. Il ne s'agissait pas seulement de compter les stocks achetés mais surtout de vérifier si la cible les mangeait ou non. Fouiller les poubelles pourrait s'avérer nécessaire et peut-être même entrer dans la demeure. Là, le risque était maximum.

- Avec ça, tu seras sûre.

Hélène sursauta et son cœur s'emballa. Elle était censée être seule dans son bureau. Personne, à part elle, ne pouvait entrer dans le bâtiment. La sécurité était maximale.

Elle se retourna pour constater qu'elle connaissait l'intrus. C'était celui qui, quelques heures plus tôt, avait tué l'un des clients chez Mickaël et qu'elle avait dénoncé. Son cœur se calma un peu mais la tension et la terreur de la jeune femme restèrent élevées.

- Pandore, dit Hélène. Vous pourriez frapper.

- Pourquoi ? Si j'avais frappé, serais-tu moins terrorisée ?

Hélène dut admettre que non. Pandore sourit.

- Vous venez me dire à quel point vous m'en voulez ? demanda Hélène.

- Je ne t'en veux absolument pas, assura Pandore d'une voix posée et d'un ton grave. Je ne suis pas comme les autres Vampires. Je comprends dans toute sa grandeur le travail que tu fais. Comment peux-tu en douter ?

Hélène se sentit un peu ridicule. Évidemment que Pandore le comprenait jusque dans ses moindres détails.

- Tu m'as fait remarquer aujourd'hui que même moi, je ne suis pas infaillible. Mon meurtre aussi rapide et sur les lieux même où avaient été prises les photos était d'une rare stupidité. Je te remercie de me l'avoir fait savoir et je ne crois pas qu'une autre manière aurait eu autant d’impact sur moi.

- Je pensais… que vous m'en voudriez… parce que…

- Parce qu'on se connaît ? Parce que je t'ai formée ? Parce que je fais partie des gentils ? Ce n'est pas parce que je suis juge qu'on ne doit pas m'emmener au tribunal ! Tu viens de me sauver la vie, Hélène. Virtuellement, d'accord, mais quand même. Et si ça n'avait pas été toi ? Si ça avait été nos réels ennemis ? J'ai brisé mon invisibilité. Ça a été une terrible bêtise. Grâce à toi, je me remets en question et cela va me permettre de vivre plus longtemps. Comment pourrais-je t'en vouloir une seule seconde ?

Hélène parvint à sourire. Elle se sentait un peu mieux. Son métier n'était déjà pas facile mais si en plus, son mentor la détestait, ça serait pire que tout.

- Pourquoi êtes-vous là ? interrogea Hélène.

Son mentor n'avait pas pour habitude de se déplacer. Ça ne s'était même jamais produit.

- Pour prendre de tes nouvelles. Ça faisait longtemps et comme j'étais dans le coin.

- Jusqu'à ce matin, ça allait plutôt bien, répondit Hélène.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- J'ai dénoncé plus d'une dizaine de Vampires. L'un d'eux ayant reçu sa troisième compromission, vous l'avez tué.

- Tu fais merveilleusement bien ton travail. Ça devrait te rendre heureuse, pas l'inverse.

- L'un d'eux est le futur mari de ma meilleure amie… ma seule amie. Tout cela s'est déroulé chez lui, pendant sa fête de fiançailles.

Pandore grimaça mais eut la gentillesse de ne rien dire.

- Je suis partie en disant à Tasha que j'avais une urgence liée à mon travail, ce qui n'était évidemment pas vrai. Maintenant, que suis-je censée faire ? Je ne peux pas continuer à voir Tasha au risque de croiser son futur mari et ses amis Vampires. Si je pars, je perds la seule amie que j'ai. Dans les deux cas, je suis malheureuse.

- Je sais combien la promiscuité avec un Vampire te rend mal à l'aise… commença Pandore mais Hélène le coupa.

- Je ne suis pas mal à l'aise. Je ne suis pas effrayée. Je suis terrorisée ! s'exclama la jeune femme. Comment pourrais-je jamais être avec Tasha tout en ressentant cela pour son époux ?

- N'est-il pas possible que tu vois Tasha sans voir son mari ou ses amis ?

Hélène baissa les yeux.

- Il y a autre chose, n'est-ce pas ? comprit Pandore.

- Je… J'ai des sentiments pour l'un d'eux, admit Hélène.

La jeune femme avait appris, au fil du temps, à se confier à Pandore. Il savait tout d'elle. Hélène était en totale confiance. Lui dévoiler ses moindres secrets lui était presque facile et cela bien que sa nature de Vampire la terrifie au plus haut point. Elle aurait préféré parler de cela en vidéoconférence, avec Pandore loin d'elle, mais elle ne pouvait décemment pas mettre son mentor à la porte. Elle n'en avait d'ailleurs pas les moyens.

- Le mari de Tasha ? interrogea Pandore.

- Non, heureusement, mais… ils ont joué au bon et au mauvais policier…

- Et tu t'y es laissée prendre ? s'exclama Pandore en riant.

- Hé bien… oui. Je ne suis qu'une simple humaine.

- Mais enfin, Hélène ! Quand un Vampire fait ça, il joue ! Ce gars ne ressent strictement rien pour toi. C'est une façon de mettre une fille dans son lit, rien de plus. Franchement, laisse tomber. Tu te fais souffrir pour rien. Oublie-le. Dis à Tasha que tu as eu un souci avec son mari et ses amis, un souci dont tu ne veux pas parler avec elle, et que tu ne veux plus voir qu'elle. Ils auront probablement demandé la même chose de leur côté, de toute façon.

Hélène hocha la tête. C'était probable en effet.

- À part ça, ton équipe te convient ?

- Totalement. Il me manque encore des agents mais je cherche et je trouverai.

- Je n'en doute pas. Tu es la meilleure.

Hélène sourit mais cela ne la rendait pas heureuse. Rien qui touchait à son travail ne lui plaisait.

- Le bâtiment a l'air parfaitement sécurisé, continua Pandore en regardant autour de lui.

- Vous êtes entré sans être repéré, fit remarquer Hélène.

- Encore heureux ! Si je ne pouvais pas entrer dans le bureau de mes subalternes, cela serait particulièrement gênant, tu ne trouves pas ?

Hélène hocha la tête, son sourire totalement désagrégé. Pandore ne releva pas le changement d'humeur. Il savait combien Hélène détestait l'idée qu'un Vampire puisse arriver près d'elle n’importe quand. Il ne la rassura pas. Il devait prendre plaisir à la terroriser. Il s’agissait de la base de leur relation.

- Je vais te laisser, annonça Pandore.

Hélène soupira d'aise. Il était évident que Pandore avait capté le son mais il choisit de ne pas relever.

- Tu sais que tu peux me contacter quand tu veux. N'hésite pas.

- Merci, Pandore.

Le Vampire sourit à sa protégée avant de sortir, sans l'embrasser ou lui serrer la main. Hélène détestait par-dessus tout qu'un Vampire la touche et Pandore ne tenait probablement pas à déranger sa subalterne à ce point. Il devait l’estimer assez effrayée comme ça. Hélène se remit au travail dès le départ du Vampire. Elle voulait oublier sa journée et se plonger dans sa recherche du candidat idéal lui permettrait de le faire.

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Lilisa
Posté le 05/11/2023
Hello !

Très bon chapitre, encore une fois, j'aime beaucoup cette histoire !
Comme dit dans mon dernier commentaire, je vais tenter de te conseiller aussi bien que Péridotite [ le visage déjà rougi par l'effort ].

"Hélène regardait l'écran. Elle lut rapidement le rapport puis classa les informations envoyées par le chef de son équipe. Les preuves n'étaient pas encore suffisantes. Elle transmit ses ordres afin que son équipe, sur le terrain, sache quoi faire."=> peut-être rajouter une phrase du genre "le client n'était pas encore coincé" après "Les preuves n'étaient pas encore suffisantes." parce que j'ai du relire le paragraphe cinq fois avant de comprendre ce qui se passait.

C'est la seule petite remarque que j'ai à faire ( en même temps c'est une version corrigée ), donc je vais lire le prochain chapitre, ou peut-être que je vais aller traquer les petites erreurs dans une version que tu n'as pas encore corrigée.
Nathalie
Posté le 05/11/2023
Salut Lilisa

J'ai modifié le paragraphe. En espérant que la lecture en soit clarifiée.

Bonne lecture !
Vous lisez