Chapitre 3 : Le bouchevreux

Par Isapass

Einold

 

La trajectoire de la lame s’interrompit au milieu de sa courbe : le bourreau fut projeté en arrière par la lance d’un éclaireur qui s’enfonça dans sa poitrine. La hache tomba à quelques pouces du billot avec un tintement métallique, tandis qu’Einold et sa troupe rejoignaient l’esplanade. La moitié des soldats mirent pied à terre pour maintenir les villageois en respect et contenir toute nouvelle tentative de rébellion. Ces derniers s’inclinèrent bien vite pour montrer qu’ils ne comptaient plus désobéir. Le sort du bourreau avait interrompu leur transe.

À la lueur des flambeaux, tous paraissaient effrayés. Leurs yeux s’écarquillaient, ils se serraient les uns contre les autres. Ils ne ressemblaient plus en rien à la foule vengeresse qui avait bravé les soldats quelques instants plus tôt. On aurait dit des enfants pris en faute, attendant l’annonce de leur punition.

– Vous avez ignoré l’ordre des envoyés du roi ! cria le chef de la garde. Qui commande, ici ?

Les regards se tournèrent vers un grand homme rougeaud dont la figure se décomposa.

– Qui es-tu ?

– Grambon. Je suis forgeron.

Einold reconnut sa voix rocailleuse : c’était son injonction qui avait décidé le bourreau à abattre sa hache. Soudain, Barnoin descendit de cheval et pointa son doigt vers la silhouette toujours agenouillée dans la boue devant le billot.

– Qui est-ce ? s’écria-t-il. Il a l’air d’un enfant !

En effet, la corpulence légère, le visage aux traits fins, les longs cils noirs sur les yeux clos étaient ceux d’un très jeune homme. Il ne devait pas avoir plus de vingt ans. Il restait immobile, la joue collée contre le bois. Peut-être s’était-il évanoui.

– Vous ! ordonna-t-il en désignant Grambon. Relevez-le !

Le forgeron obéit de mauvaise grâce. Il remit le condamné sur ses pieds, puis le lâcha avec une grimace de dégoût. Il avait juste la force de tenir debout, sa tête penchait sur son épaule et ses paupières demeuraient fermées. Il resta planté là, absent.

– Cette exécution a-t-elle été ordonnée par un juge ? Y a-t-il eu un procès ? interrogea encore Barnoin d’une voix autoritaire.

Personne ne répondit. Il continua :

– La justice sommaire est interdite. Gardes, allez chercher le bourgmestre !

Les villageois frémirent. Certains s’agitèrent en lorgnant du côté du cadavre du bourreau. Ils encourageaient Grambon à les défendre. Le forgeron s’avança vers Einold, s’inclina encore et prit la parole en se tordant les mains :

– Sire, nous sommes des honnêtes gens, sans histoire. Jamais nous ne mettrions personne à mort sans jugement.

Déconcerté par la contradiction entre ces mots et la scène à laquelle il avait assisté, le roi se demanda si l’homme n’était pas simplet. Celui-ci s’efforçait de rester humble, mais la colère sourdait dans ses paroles, celle de quelqu’un dont la bonne foi est mise en doute.

– Mais contre les bêtes qui nous menacent, nous et nos familles, nous pouvons nous défendre, n’est-ce pas, Sire ?

– Allons, cesse d’inventer des excuses, forgeron, réprimanda Einold en le toisant depuis la selle de sa monture. J’ai assisté moi-même à ce qui s’est passé ici. Comment ce gamin a-t-il bien pu vous menacer ? Que lui reprochez-vous ?

– Impertinent ! intervint Barnoin d’Elmond. Ne crois-tu pas te trouver en assez mauvaise posture, que tu mentes au roi en personne ?

Grambon se tourna d’un bloc vers son accusateur. Quand il se dirigea vers lui à grands pas, le visage crispé par la rage, plusieurs soldats firent mine de s’interposer, armes pointées vers lui. Sa carrure le rendait menaçant, mais Barnoin ne broncha pas. Le forgeron attrapa le condamné par les cheveux et le poussa devant le grand prévôt.

– C’est de cette sorte de bête là que je parle. Regardez ses yeux.

Comme le jeune homme gardait les yeux fermés, il souleva de force une des paupières, découvrant un iris d’un bleu si pâle qu’il en était presque invisible. Barnoin ne put retenir un pas en arrière.

– Rhaaa, lâcha-t-il en signe de profond dégoût, un bouchevreux !

Einold frissonna en entendant ces mots. Une rumeur s’éleva du groupe des villageois, soulagé que les raisons de leur geste aient enfin été énoncées.

Grambon se tourna vers le roi :

– Sire, comprenez-nous. Comment laisser un bouchevreux roder près de la ville ? Fallait-il attendre qu’il se glisse dans nos âmes, qu’il nous change en démon ? Qu’il fasse de nous ses jouets ? Il a déjà utilisé sa mange-pensée contre cet étranger, plaida-t-il en désignant un homme dans l’ombre des remparts.

Le roi mit pied à terre.

– Est-ce vrai ? demanda-t-il en se tournant vers l’inconnu.

– Oui, confirma la voix de l’interpellé depuis la pénombre.

Il n’ajouta rien d’autre. Einold essaya de percer l’obscurité, puis renonça. Il parcourut la courte distance qui le séparait du forgeron et de son prisonnier. Il s’arrêta à un pas et détailla le visage livide souillé de boue. La tête tordue vers l’arrière, la créature répondait à son regard en dardant sur lui des yeux suppliants et apeurés.

Ses prunelles étaient si claires qu’on peinait à distinguer leur contour. Elles provoquèrent chez Einold un malaise immédiat, diffus.

– Sire, souffla le jeune homme d’une voix étranglée, Sire, ayez pitié. Je n’ai rien fait. Je ne suis pas un bouchevreux, je vous le jure. Je n’y peux rien si mes yeux sont pâles, mais c’est mon seul tort. Sire, croyez-moi, je vous en prie.

L’assistance était maintenant suspendue au verdict d’Einold. Celui-ci n’avait pas pour habitude de prononcer ses décisions à la légère. Sur le trône depuis ses dix-sept ans, il était devenu réfléchi et posé, un roi de raison qui rendait son verdict et ses ordres sans passion. Et jamais ceux-ci n’étaient discutés.

Les yeux toujours rivés sur le regard troublant du prisonnier, il se demanda un bref instant s’il disait la vérité. Mais ses prunelles semblaient empoisonnées. Il cligna des paupières en reculant malgré lui. Le témoignage de l’étranger suffisait, il ne se laisserait pas influencer par la jeunesse du monstre.

– Exécutez-le, ordonna-t-il.

Le garçon exhala un vagissement rauque. Sous les hourras des villageois, deux soldats le tirèrent jusqu’au billot. Il fut de nouveau mis à genoux, la joue posée sur le tronc. Quelques instants plus tard, sa tête tomba avec un bruit spongieux dans la boue laissée par la récente pluie. Einold contempla le sang coulant du cou tranché qui inondait le bois par vagues à l’odeur métallique. Le spectacle ne lui apportait aucun plaisir, mais il se sentit en paix : il avait protégé son peuple.

Se ressaisissant, il s’adressa au bourgmestre, tiré de son lit par deux gardes royaux.

– Je ne peux laisser passer la désobéissance. Aussi j’attends que le forgeron et les deux hommes qui ont tenu le bouchevreux soient châtiés. Qu’ils commencent par nettoyer la place.

Une rumeur de protestation agita les rangs des villageois qui réprouvaient la punition. Elle s’arrêta bien vite sur un geste du chef de la garde.

– Quant à cette... créature, poursuivit le souverain en fronçant le nez, je comprends que vous ayez voulu épargner à vos familles le danger de cette vermine. Cependant, il existe toujours un risque de jugement hâtif. Pour prévenir toute erreur, ces individus doivent être soumis à l’examen d’un magistrat avant d’être éliminés. Eux seuls seront en mesure de prononcer une condamnation.

– Bien, Sire, répondit le bourgmestre en s’inclinant. J’espère surtout qu’aucun de ces diables ne se représentera dans les environs.

– Fort heureusement, ils sont rares. Faites jeter le cadavre loin d’ici. Les charognards se chargeront du reste.

 

Une heure plus tard, seuls quelques hommes s’affairaient encore sur l’esplanade. Ils lavaient à grandes eaux les coulées de sang. Le corps du bourreau avait été ramené vers la ville. Les soldats s’étaient éloignés pour installer le camp.

– Votre sentence était juste, Sire, dit Barnoin d’Elmond, observant avec le roi les derniers villageois qui nettoyaient le sang et chargeaient le cadavre du bouchevreux dans une charrette. J’admire votre capacité à rester mesuré, même face à des situations comme celles-ci. Quant à moi, j’aurais presque pardonné à ces braves gens leur désobéissance. Cela aurait été un tort, bien sûr, mais je ne peux les blâmer d’avoir voulu se débarrasser de cette plaie aussi vite que possible.

– Les bouchevreux sont dangereux, c’est certain. J’ai du mal à comprendre comment la nature a pu leur donner une apparence humaine. Ou bien s’en sont-ils dotés eux-mêmes, par quelque artifice magique ?

– Ils peuvent ainsi se fondre parmi nous pour mieux entrer dans nos esprits ! frissonna le grand prévôt. Heureusement que leurs yeux les trahissent. Par ailleurs, Sire, on dit qu’un ou deux d’entre eux vivraient dans les faubourgs de Terce.

Einold hocha la tête. Des rumeurs prétendaient que certains membres de la noblesse avaient recours à leurs pouvoirs de prédiction. C’était bien la faiblesse des hommes : ils reconnaissaient l’abjection des bouchevreux, mais s’arrogeaient le droit de les utiliser pour leur intérêt personnel. Peut-être était-ce un mal nécessaire. Il avait lui-même envisagé à plusieurs reprises d’en consulter. Connaître l’avenir pouvait offrir des avantages considérables, mais sa répugnance s’était avérée plus forte. Et puis si le ciel avait voulu qu’il puisse lire le futur, c’est à lui qu’il aurait attribué ce don, pas à ces bêtes.

– Je ne suis pas tombé de la dernière pluie, Barnoin, je sais que certains font commerce avec eux. Je peux fermer les yeux, tant que ces créatures ne se mettent pas à voler les pensées de ceux qui passent à leur portée sans leur consentement ! Cela, je ne le tolérerai pas. Qu’ils restent à leur place : dans les trous, les marécages et les faubourgs puants ! Quoi qu’il en soit, je ne peux laisser le peuple les pourchasser lui-même. Cela donnerait lieu à des règlements de compte. Un voisin dérangeant se verrait bien vite soupçonné de mange-pensée. Des innocents seraient raccourcis pour le seul tort d’avoir les yeux trop clairs. Cette fois, ils étaient si pâles que le doute n’était pas permis, mais ce n’est pas toujours le cas. Et puis, il y avait un témoin.

– Certes ! Inutile de semer des sujets de discorde ! Et puis ces rats sont peu nombreux, par chance ! conclut Barnoin en bâillant.

Il loucha vers le camp avec envie.

– Quelques heures de sommeil seront les bienvenues, je ne tiens plus debout !

Le roi n’entendit pas. Il observait les hommes encore présents sur le terre-plein. L’un d’eux s’éloigna après un signe de la main à Grambon, puis disparut dans l’ombre des remparts. C’était celui qui avait été victime du bouchevreux. Einold n’avait pas vu son visage, mais il portait un habit d’une couleur peu commune : sa longue veste ornée d’un écusson, son large bouffetin aux jambes resserrées sur les bottes, il était entièrement vêtu de cuir vert sombre.

Einold mit pied à terre et se dirigea vers Grambon, qui sursauta en le reconnaissant dans la pénombre, s’attendant sans doute à un autre châtiment.

– Dis-moi, qui est cet homme qui t’a salué en partant ?

– Je ne connais pas son nom, Sire, répondit le forgeron, rasséréné. Il ne vient pas de la région. C’est lui qui nous a prévenus pour le bouchevreux. Il s’était construit une mauvaise cabane dans le bois des Frandiers, à trois lieues d’ici.

– Comment a-t-il su où il vivait ?

– Il nous a dit qu’il avait usé de ses pouvoirs sur lui, lorsqu’il était passé dans la forêt. Il a senti la mange-pensée dans sa tête ! précisa Grambon. Il en tremblait encore quand il en a parlé devant nous.

– As-tu remarqué son vêtement ? Cela ressemblait à un uniforme.

– En effet, Sire. Il m’a dit appartenir à une sorte de confrérie... Laissez-moi me souvenir... Voilà : il s’est présenté comme « Érudit de l’Ordre du Haut-Savoir ».

Un frisson parcourut l’échine d’Einold. Il avait déjà entendu ce nom auparavant, sans y accorder d’attention. Cette fois, il resterait gravé dans sa mémoire.

 

Il remonta en selle et rejoignit le camp. Il voulait rapporter à d’Elmond qui l’y avait précédé ce qu’il venait d’apprendre. Le grand prévôt en savait peut-être plus que lui à propos de cette confrérie.

Une peau de louble sur les épaules, Barnoin attendait près du feu que la tente soit dressée. Einold confia son cheval à l’un des soldats et se dirigea vers les flammes. Il sentait la fatigue tirer chaque fibre de son dos comme un archer bandant sa corde. La conversation à propos de l’homme en vert pouvait sans doute attendre le lendemain, tout compte fait. Son intendant lui avança un siège et lui tendit une timbale de bouillon.

– Avant que nous partions de Terce, j’ai appris que le seigneur de Kelm était entre la vie et la mort, dit Barnoin en tirant le roi de sa réflexion. Il est tombé de son roussin, si j’ai bien compris. S’il trépasse, je ne le regretterai pas : j’ai rarement connu d’individus si colériques et si violents !

– Il a bien changé, en effet. Autrefois c’était un homme bon. Et brillant. Quelque chose lui aura pourri l’esprit. À sa mort, ce sera donc l’aîné de ses fils qui prendra sa place comme successeur au trône. Je crois qu’il se nomme Baudri.

– Mais la question du prochain souverain ne se pose plus, s’exclama le grand prévôt en lui tapotant l’épaule, puisque dans quelques jours, vous aurez des enfants.

Décidément, tout ramenait le roi à sa future paternité. Tant mieux : lui-même avait le plus grand mal à se concentrer sur d’autres sujets.

Alors qu’il portait le bouillon brûlant à ses lèvres, un roulement de galop se fit entendre. Un garde royal, venant de la route de Terce, sauta de sa monture écumante et s’inclina devant le souverain :

– Sire, vos enfants vont naître, la reine est alitée.

Einold se redressa d’un bond.

– Mon cheval ! Vite !

Tout son corps protesta en se hissant sur son coursier qui n’avait pas encore été dessellé, mais il ne songea pas un instant à différer son départ. Il allait tenir ses enfants dans ses bras. Deux petits héritiers Kellwin, enfin !

Il lui avait fallu patienter jusqu’à sa quarante-deuxième année pour trouver sa reine. Il avait ignoré les possibilités d’alliances stratégiques pour écouter son cœur. N’ayant pu se résoudre à faire de son mariage une raison d’État, il avait continué à espérer un amour tendre et doux, partagé avec une épouse choisie par goût et non par calcul. Et lorsqu’il l’eut trouvée, après vingt-cinq années de règne, il en fallut cinq autres pour qu’elle tombe enceinte. Aussi affrontait-il sans hésiter quelques heures de chevauchées nocturnes pour rejoindre ces nouveau-nés qui s’étaient tant fait désirer.

Les enfants étaient probablement venus au monde, maintenant. Il les trouverait dormant paisiblement, emmaillotés dans les bras de leur mère. À moins que celle-ci ne se repose.

– Comment la reine se portait-elle, quand vous avez quitté le château ? demanda-t-il au messager en ajustant ses rênes.

Celui-ci baissa les yeux. Il avait espéré que le souverain ne l’interroge pas.

– Elle n’allait pas très bien, Sire. La naissance s’avérait difficile.

Einold lança son cheval au grand galop vers la capitale.

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MrOriendo
Posté le 30/12/2022
Hello Isa !

Voilà qu'on rentre dans le vif du sujet avec cette exécution.
Je pense que tu as fait le meilleur choix possible en interrompant l'exécution pour ensuite amener le roi à le faire décapiter quand même. Du point de vue du lecteur, cela apporte de la nuance au personnage d'Einold, qui parait tout de suite moins niais et bonhomme avec ses idéaux de paix. On le découvre prêt à faire le nécessaire pour protéger son royaume, même si pour cela il doit se salir les mains. Le personnage gagne en relief, il devient plus intéressant.

Je me demande aussi quel rôle les bouchevreux auront dans ton histoire, et j'imagine qu'on en apprendra davantage à leur sujet bientôt. J'ai ressenti comme une vibe de The Witcher avec cette créature au faciès si proche de celui des hommes, mais que l'on finit par identifier par la singularité de ses yeux. En tout cas ça fonctionne bien et ça rend la scène d'autant plus crédible, on ne peut s'empêcher de se demander si Einold ne vient pas de faire exécuter une pauvre créature innocente.

Pour finir, je salue le choix du dernier paragraphe, encore une fois l'effet "tourne-page" est très bien amené.
Isapass
Posté le 04/01/2023
Tu as tout compris : dans une version antérieure, Einold étant un peu trop bon et juste. L'amener à donner lui-même l'ordre d'exécuter le bouchevreux le rend plus "gris". Ce sont les personnages les plus intéressants !
Les bouchevreux, tu vas en entendre largement parler par la suite, pas d'inquiétude. La référence à The Witcher me flatte (j'ai adoré les romans et j'aime pas mal la série), mais les monstres sont sensiblement différents dans mon univers ;) Je vois que tu te poses les bonnes questions, en tout cas !
Tant mieux si la fin te donne envie de continuer !
MichèleDevernay
Posté le 15/11/2022
Oh, que de mystères ! Je suis très curieuse de cette confrérie et de ces bouchevreux et j'ai vraiment hâte d'en apprendre davantage. Mais avant cela, nous allons savoir comment vont la Reine et les jumeaux... A bientôt !
Isapass
Posté le 21/11/2022
Il faudra encore un tout petit peu de patience pour avoir des nouvelles de la reine (chapitre 6), mais j'espère que les chapitres intermédiaires te plairont quand même !
Merci pour ta lecture !
Edouard PArle
Posté le 05/11/2021
Coucou !
Je vais me concentrer sur le fond car la lecture m'a trop emporté pour que je fasse attention aux coquilles^^ Vraiment très plaisant !
Le début de chapitre m'a un chouilla déçu car j'aurais trouvé bien (je sais pas si c'est le meilleur terme^^) qu'ils arrivent trop tard pour arrêter le bourreau. Mais au final tu as fais encore mieux en faisant arrêter l'exécution et prononcer l'exécution par le roi lui-même.
Cette décision est super intelligente car tu nuances directement le personnage du roi qui gagne ainsi en crédibilité. Contrairement à d'autres commentaires ça ne me le rend pas antipathique car il a fait ce qu'il pensait devoir faire. Je pense qu'il y a quelque chose à faire en jouant avec le contraste du roi dur avec ses sujets et aimant avec sa femme. Un bon personnage gris comme on les aime.
Quand à cette confrérie ça m'a l'air intéressant, j'ai bien envie d'en apprendre plus sur leurs motivations...
En plus, si par la suite on doit adopter le pdv d'un "bouchevreux" (le nom est sympa, j'ai été vérifié si ça existait xD), la menace nous paraîtra beaucoup moins abstraite que dans une histoire où l'on a pas vu cette scène.
Voilà pour mes impressions,
A très vite !
Isapass
Posté le 07/11/2021
Oui, tu as bien compris, l'idée c'était effectivement de rendre le roi un peu trouble. Moi aussi j'aime les personnages nuancés. C'est le même procédé que la scène de GoT dont nous avons déjà parlé.
Comme tu le soupçonnes, les bouchevreux vont avoir un rôle important dans l'histoire. Tu en apprendras déjà plus au chapitre 6. Le nom "bouchevreux" à bcp de succès. J'ai mis du temps à le trouver !
Je suis ravie que l'histoire te plaise, en tout cas !
C. Kean
Posté le 16/04/2021
J'avais lu ce chapitre il y a quelque temps, mais je n'avais pas eu le temps de le commenter.
Comme je relisais, je me suis laissée porter par la scène et le souvenir que j'en avais, avec cette idée et sensation de frustration. Ici, quelque chose s'échappe. Quelque chose aurait pu être satisfait et ne l'est pas. Quelque chose de crucial aurait pu surgir mais c'est l'exécution, et ne reste que ce pressentiment que le destin a pris une certaine direction sans nous.
Je ne peux pas m'empêcher de pense que l'homme en vert qui a indiqué le Bouchevreux avait quelque chose de sournois à cacher, d'autant plus avec le souvenir du prologue. Alors voilà, de justesse, mais la main du roi et du lecteur se referme sur un silence aigu.

Bref, je reprends ma lecture avec beaucoup de plaisir, en savourant les couleurs et textures de ton écriture. "Bouchevreux" déjà, ce terme devient fascinant par sa simplicité, son côté terroir qui devient superstition et folklore. "Mange-pensée" aussi. Je trouve que ça ajoute une dimension palpable à cette campagne et ce royaume.

A bientôt !
Isapass
Posté le 17/04/2021
Quand tu parles de frustration, c'est celle qui encourage à continuer ou au contraire qui donne envie de jeter le roman ? Parce qu'en effet, tu as bien senti qu'il y avait quelque chose autour de l'homme en vert et que le roi aurait peut-être dû approfondir, mais c'est encore un peu tôt dans l'histoire.
Mais bien sûr le roi, tout juste qu'il s'efforce d'être, n'est pas vraiment impartial et son attention est détournée par la présence du bouchevreux. Tout ça reviendra dans la suite de l'histoire, bien entendu.

On m'a dit en effet que le choix de mes termes inventés marchait assez bien, mais ça fait toujours plaisir à lire ! Merci. Pour l'anecdote, ce "bouchevreux" a fait l'objet d'un long brainstorming avec mon copain lors d'un trajet en voiture. Nous avons d'abord cherché l'inspiration parmi les noms des lieux-dits et communes que nous croisions, mais c'est finalement le nom de famille d'un de nos anciens collègues (à une lettre près) qui a fini par m'arracher un "Ah mais c'est parfait ! Exactement ça !" XD Comme quoi, aucune piste n'est à négliger dans ces cas-là. Ceci dit, l'onomastique du Choeur des oiseaux est également un des ingrédient qui participent à l'ambiance !

Merci pour ta lecture et ton commentaire, à bientôt !
J. ROBIN
Posté le 19/01/2021
Je confirme l'impression de GOT xD

Une suite toujours bien écrite. J'avoue avoir eu un peu peur à un moment en voyant ce bon roi, venir au secoure de ce pauvre bougre. Le roi parfait qui épargne, bon, juste... bref, j'avais peur de le voir trop parfait.
Du coup, ça me rassure un peu à la fin qu'il fasse exécuter le bouchevreux.
En toute franchise, j'aurais trouvé ça dommage qu'il l'épargne et contrairement aux autres, la mort du bourreau ne me choque pas;
Au contraire même : je le trouve peut-être trop attentionné vis à vis des paysants.

Même si un roi est "bon", il est forcément détaché de la vie des paysans, qu'il n'a à priori jamais vécu. Qu'il le veuille ou non, il est censé ne pas vraiment les considérer comme son égal.
C'est comme ça lorsque l'on confronte des castes. Ca se voit même dans le monde actuel, dans le milieu de l'entreprise. Alors à une époque comme celle là... Bref. Qu'il soit sage, oui mais je suis bien content de le savoir aussi intransigeant. Un roi tout blanc qui sauve la veuve et l'orphelin, cela m'aurait très peu convaincue et aurait manqué de crédibilité à mes yeux;

J'aurais pensé aussi qu'il arriverait trop tard pour voir la reine avant qu'elle ne finisse mal, mais le dessin accompagnant le projet semble me contredire :3
Isapass
Posté le 20/01/2021
Hello !

Je ne voulais pas non plus d'un roi trop bon ! Et encore, tu n'as pas encore tous les éléments ;)
Tu as raison pour ce qui est de la vision que devaient avoir les rois des paysans, mais tu verras que le système que j'ai inventé n'est pas à proprement parler un système féodal. Et le roi est un souverain plus ou moins éclairé (ça dépend des sujets...). Ce n'est peut-être pas crédible, d'ailleurs, tu me diras.
Ah ah ! C'est vrai que le dessin de couverture spoile un peu la suite, je n'avais même pas réalisé ! Mais ça ne spoile pas bien loin : les deux chapitres suivants changent un peu de contextes, mais ensuite, on raccroche avec cet arc... et avec le dessin (que j'adore, d'ailleurs).
Pour ce qui est de l'impression de GoT, je pense que c'est beaucoup dû à la scène de l'exécution, mais je pense que ça disparaitra un peu par la suite (c'est quand même beaucoup plus jeunesse).
Merci pour ta lecture et ton commentaire !
Fannie
Posté le 22/07/2020
En lisant ce chapitre, il me vient une théorie du complot. ;-) L’homme en vert, je l’aurais pris pour un simple membre d’une secte si je n’avais pas lu le prologue. Mais je crois qu’il appartient à un mouvement politique qui se considère comme éclairé et cherche à prendre le pouvoir. Les bouchevreux ayant une réelle faculté psychique ou extrasensorielle, les membres de la confrérie craignent qu’ils puissent lire leurs sombres desseins dans leurs pensées, les ébruiter et faire capoter le coup d’État qu’ils fomentent. C’est pour ça qu’ils font tout pour qu’on les persécute et qu’on les tue. Tu ne peux probablement pas me dire si j’ai deviné des choses ou si je suis complètement à côté de la plaque, de crainte de divulgâcher la suite, alors je verrai en avançant dans ma lecture.  :-)
Comme Joke, je trouve qu’il n’y avait pas besoin de tuer le bourreau et que c’était un tort d’exécuter le prétendu bouchevreux sur la foi du témoignage d’un inconnu. Comme il y avait des soldats, ils auraient pu les faire prisonniers et les emmener à la capitale pour pouvoir les juger correctement. Du coup, Einold me paraît nettement moins sympathique, et surtout moins juste, même s’il aime profondément sa femme et s’il a eu le courage de faire un mariage d’amour au lieu de se conformer à la tradition. Mais l’histoire se déroule dans un univers médiéval, alors il a des circonstances atténuantes : c’est normal qu’il ait les croyances et les préjugés correspondants.
J’ai un mauvais pressentiment : je crains que le roi n’arrive pas à temps.
Comme Perosia, j’ai buté sur la réplique de Barnoin qui commence par « Impertinent ». Du moment que le roi a déjà répondu, elle tombe comme un cheveu sur la soupe. Je pense qu’intervertir les deux répliques pourrait être une bonne idée. Il faut voir ce que ça donne.
Coquilles et remarques :
— Comment laisser un bouchevreux roder près de la ville ? [rôder ; on rode un moteur, mais le bouchevreux rôde près de la ville]
— Fallait-il attendre qu’il se glisse dans nos âmes, qu’il nous change en démon ? [démons]
— frissonna le grand prévôt. [Je trouve que cette incise ne fonctionne pas : le verbe « frissonner » n’est pas un verbe de parole et il ne se superpose pas non plus à l’idée de parole. Je propose « fit (ou « expliqua ») le grand prévôt en frissonnant ».]
— si le ciel avait voulu qu’il puisse lire le futur [C’est « l’avenir » qui conviendrait ; voir ici : http://academie-francaise.fr/futur-pour-avenir]
— Et puis, il y avait un témoin. [Je ne mettrais pas la virgule ; normalement, on la met quand on emploie « et puis » dans le sens de « d’ailleurs ».]
— J’imagine que « bouffetin » et « louble » sont des mots inventés ; dommage que tu ne dises pas plus précisément à quoi ça ressemble. Le bouffetin, on peut l’imaginer à peu près, mais pas la peau de louble.
— quelques heures de chevauchées nocturnes [Je mettrais « chevauchée nocturne » au singulier.]
Isapass
Posté le 23/07/2020
Bien vu pour la théorie du complot, mais tu verras qu'il s'agit plus d'intolérance que de réelles craintes.
Tu as tout à fait raison : l'exécution du jeune homme est assez arbitraire ! Et le but était précisément de montrer qu'Einold, malgré ses bons côtés, n'était PAS un souverain "éclairé". La suite le montrera encore plus, d'ailleurs (tu le verras dans le chapitre 6 ;) ). Le bourreau en revanche, c'est un "dommage collatéral" pour arrêter son geste (et parce qu'il n'obéissait pas à l'ordre du roi). Evidemment, c'est un peu expéditif, ambiance médiévale oblige, comme tu le soulignes toi-même.
Pour la réplique de Barnoin, je suis complètement d'accord : il faudra que j'intervertisse.
Tu as lu la suite, tu as donc vu que le roi arrivait à temps, finalement ;)
Je garde précieusement toutes tes remarques sur la forme, bien sûr.
Pour ce qui est de bouffetin et de louble : en effet, ce sont des mots inventés. Le bouffetin, je l'utilise très souvent par la suite car j'ai décidé qu'hommes et femmes le portaient, il s'agit d'un pantalon bouffant resserré aux chevilles. Il est possible que je le décrive un peu mieux après, mais c'est vrai qu'il faudrait que je vérifie. Quant au louble, il y a une description beaucoup plus loin, dans la partie 3. C'est vrai que c'est bizarre, mais ici, je suis passée très vite car on comprend que c'est animal, et je t'avoue que j'espérais que la sonorité du mot parle d'elle-même. Car en fait, c'est une espèce de grand loup.
Je m'en vais de ce pas répondre à tes autres commentaires :)
Notsil
Posté le 21/06/2020
On en apprend davantage sur la politique du royaume tout en avançant l'intrigue, c'est bien fait !
Les bouchevreux, donc. Là j'hésite entre superstition et vraie magie, et je pense que c'est le but. Sauvé pour être condamné par la seule parole d'un étranger, d'ailleurs... étranger qui semble lié au prologue (le même bonhomme, peut-être ?).
La fin est top top. La précipitation, l'angoisse... (et je pressens qu'il va arriver trop tard pour son épouse ^^).
Isapass
Posté le 21/06/2020
Les bouchevreux, oui. Tu en entendras largement reparlé ;)
L'étranger porte effectivement le même uniforme que les hommes du prologue, bien vu.
Pour savoir s'il va arriver trop tard ou non, il va falloir patienter encore un peu ;)
Cocochoup
Posté le 06/04/2020
Dit donc il fait pas rire ce roi. Juste mais lapidaire 😅
Et qu'est ce que c'est que ça des bouchevreux ? Je me demande si on va en recroiser par la suite ?
Et je suis intriguée par cet érudit qui se construit une cabane tout seul dans les bois
C'est cool d'avoir un aperçu de sa relation avec sa reine. De savoir qu'il s'agit d'un mariage d'amour !
En tout cas joli chapitre, j'avais les pieds qui pataugeaient dans la boue, j'étais mêlée à la foule et j'avais peur de ces yeux si clairs !!
Isapass
Posté le 06/04/2020
Non en effet, Einold n'est pas franchement un rigolo et tu verras que ça ne va pas en s'arrangeant :)
Oui, les bouchevreux, on va encore beauuuuucoup en entendre parler, t'inquiète ! Quant au gars de la cabane dans les bois, ce su'il faut retenir, c'est surtout que c'est un Erudit de l'Ordre du Haut-Savoir. Ca aussi tu vas en entendre parler par la suite.
Et enfin, pour ce qui est des yeux clairs, toute la question est de savoir s'il faut en avoir peur ou pas, justement ;)
Merci pour ta lecture et tes deux commentaires !
ludivinecrtx
Posté le 07/01/2020
Ohoh je pensais que le bouchevreux était déjà mort au chapitre précédent.

Finalement, je porte un peu moins d'estime à Einold, je pense que c'est un personnage assez gris que tu nous montres là et auquel je freine à m'attacher...

Tu es sans coeur lol ! Il a les yeux claire qu'on lui coupe la tête ! ^^

De plus, je ne suis pas sure que c'était réellement un mange-pensé, je ne sais pas mais l'homme en uniforme vert ne me plait pas !

Enfin, il va retrouver sa reine. J'espère qu'il ira mieux...

J'ai adoré le rythme de ce chapitre, il se lit vite et on en apprends beaucoup sur ton univers avec cette mise à mort.
Isapass
Posté le 07/01/2020
Oui, j'avoue, le cliffhanger entre les deux chapitres est à la limite de l'honnêteté... mais j'assume ;)
Et ton retour sur Einold me ravit : c'était exactement ce que je voulais : qu'on le trouve assez sympa, puis qu'n commence à douter un peu avec cette exécution décidée sur des critères douteux. Quant à savoir si le garçon était vraiment un bouchevreux, tu le sauras bientôt (dans le chapitre 6).
Ravie que ça te plaise, j'espère que ce sera le cas si tu continues. Et merci pour ta lecture et ton retour. J'ai l'impression que tu es une lectrice attentive aux détails, du coup, je vais attendre tes impressions avec impatience ! (pas de pression ceci dit : le manuscrit est déjà parti vers plusieurs ME. Alea jacta est !
ludivinecrtx
Posté le 07/01/2020
J'adore traquer les Indices !! Je suis une "grande"lectrice du genre alors il y aussi une petite habitude. Dans mes écrits je m'éclate à en mettre pas mal qui ne seront compris bien plus tard mais ça me fait rire mdr.

Ah oui déjà envoyé vers des maisons d'édition ! Félicitations, j'en suis qu'à la première écriture du premier tome d'une saga comme la tienne et je suis déjà impatiente à la vue d'un nouveau commentaire alors le mom
ludivinecrtx
Posté le 07/01/2020
Désolé je suis sur portable >< !

Je reprends, alors le moment où j'enverrai mon histoire en ME j'imagine même pas ! Je suis donc de tout cœur avec toi
Joke
Posté le 26/10/2019
C'est fou je me souvenais bien de ce chapitre, des mois après... Comme quoi tes personnages et l'ambiance que tu as créée m'ont vraiment marquée!

Juste, dans la première version, c'était pas une bouchevreuse? c'est ma mémoire qui me joue des tours ou tu as changé? En tout cas ça rend bien comme ça, je préfère!

Bon, alors, pour que ce chapitre me plaise, il aurait fallu que le roi arrête le bourreau en lui tirant dans le bras, et non pas en pleine poitrine, et qu'il ne tue pas le jeune garçon. XD

Mais ça c'est moi et mon problème avec les personnages "de second plan" qu'on tue direct en mode OSEF, j'ai toujours beaucoup de mal avec ça, j'aime pas du tout quand on voit des gens lambdas mourir et que tout le monde a l'air de s'en foutre, comme si la mort c'était rien quand ça ne concerne pas celle des persos principaux...
Mais bon c'est mon problème de lectrice XD

Et ça m'éloigne direct du personnage qui a commis l'acte, quand il fait ça...
Du coup là j'ai du mal avec Einold XD
T'inquiète pas je te dirai si je change d'avis sur lui.

Et puis bon, je sais que tu parles d'une société avec d'autres codes que les nôtres, de justice médiévale... tu m'avais expliqué, donc ne t'inquiète pas, je continue à lire. <3

Bref ces meurtres me posent problème, en revanche ton écriture est vraiment affutée, d'une grande fluidité et SURTOUT: le mystère des bouchevreux et de la mange-pensée est hyper intrigant!

J'aime aussi beaucoup la fin avec l'arrivée du messager!
Comme pour l'instant je sais ce qui se passe ensuite, c'est encore plus poignant :(
Isapass
Posté le 28/10/2019
Ah, ça me fait plaisir de te voir là ! C'est gentil de persévérer sur mon histoire ;)
Bien vu : en effet, dans le premier jet, le jeune bouchevreux était une bouchevreuse. J'ai modifié parce que quelqu'un (Itchane, je crois) m'a fait remarquer que tous les bouchevreux qu'on rencontrait au cours de l'histoire étaient des femmes, ce qui était totalement involontaire de ma part. Comme ça ne coûtait pas bien cher de modifier, je l'ai fait.
Pour ce qui est des notions de justice, du prix de la vie, etc... on avait effectivement déjà eu cette conversation ;) J'assume mon côté barbare (qui ne s'exprime que dans les histoires, je te rassure), mais surtout, ça me va très bien que tu aies du mal avec Einold : je ne voulais absolument pas en faire un personnage tout blanc, au contraire. D'ailleurs c'est surprenant à quel point la plupart des lecteurs s'y sont finalement attachés, alors qu'il décapite quelqu'un sans problème... Je crois que son amour rachète son côté trouble aux yeux des lecteurs...
Le prochain chapitre a été ajouté en correction, donc tu ne le connais pas, ce sera une nouveauté par rapport à ta première lecture.
Merci pour ta lecture et ton commentaire.
Des bisous !
Léthé
Posté le 03/09/2019
Le bouchevreux ! Maintenant je vais tout le temps penser à ton ami dont tu t’es servi du nom. En tout cas ça sonne vraiment bien et ça fait trop peur, je comprends que les gens soient effrayés. Ça sonne bien franchouillard aussi XD j’adore

Bon, je suis trop triste qu’ils aient exécuté le garçon, je ne sais pas ce qui leur fait si peur à propos des bouchevreux, mais comme on est dans un contexte similaire au Moyen-Âge, j’imagine un peu une chasse aux sorcières donc ça ne m’étonne pas du tout que les gens les tuent parce qu’ils ne comprennent pas leurs différences (ou même les tuent au pif, parce qu’au final on ne sait même pas si leurs pouvoirs sont réels ou si, comme pour nos sorcières, ce sont des guérisseurs ou des gens normaux à quoi on attribue des pouvoirs mystiques).
Dommage pour eux que les lentilles de couleur n’existent pas encore en tout cas xD

J’ai bien aimé ce chapitre, j’ai encore un peu de mal avec certains passages de la narration : en fait ça nous plonge vraiment dans l’ambiance parce que je trouve, comme je t’ai dis précédemment, que la manière de raconter est très fabuleuse, comme une légende ancienne en fait. Mais cette fois-ci j’ai compris tous les mots xDD

Il me tarde de voir les Princes !
Je lis encore un chapitre et je m’arrête pour aujourd’hui (je dis ça mais il est tout aussi probable que je continue XD)
Isapass
Posté le 03/09/2019
Si tu es triste qu'ils aient exécuté le garçon, tu le seras d'autant plus après avoir lu le chapitre 6 :)
Du coup j'ai un peu de mal à savoir si tu aimes le côté fable ou pas ?
Il va falloir patienter encore un tout petit peu pour voir les princes ;)
Léthé
Posté le 04/09/2019
Le côté fable me sort du récit, mais comme je t’ai dis, c’est très personnel comme ressenti :/ J’adore savoir ce que les persos ont au plus profond de leurs têtes et de leurs cœurs, donc prendre de la distance ça veut dire aussi en prendre parfois avec leurs sentiments ou leurs pensées pour avoir un point de vue plus global ou plus neutre. Tous les choix se valent !
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