Chapitre 4 : L'envol

Par Isapass

Baudri de Kelm

 

Baudri de Kelm s’arrêta un instant, la main crispée sur le côté, le souffle court, cherchant un reste de courage dans le paysage sublime qu’il connaissait depuis l’enfance. Le soleil était encore caché derrière les contreforts de l’Altamonte au-delà de la frontière de Rémance, mais sur le ciel bleu gris, l’aube teintait déjà de rose les neiges éternelles des hauts sommets. Le jeune homme courait sur les sentiers montagneux depuis des heures, évitant les rochers saillants, longeant les à-pics, coupant par les pierriers pour semer ses poursuivants. Malgré la rage qui le portait, il était épuisé. Ils avaient retrouvé sa trace trois jours auparavant et ne l’avaient plus lâchée. Son corps demandait grâce, il respirait de plus en plus difficilement, ses bottes étaient remplies du sang de ses pieds à vif et ses jambes le portaient à peine. Il avait perdu son paquetage. Dès qu’il cessait de courir, son bouffetin de toile et sa chemise laissaient passer l’air piquant qui lui mordait la peau. Il ne tiendrait plus très longtemps.

Soudain, loin en contrebas, il entendit les jappements des canites, résonnant sur les parois rocheuses. L’image des bêtes rosâtres suintantes d’écume, tous crocs dehors, le museau court flairant sa piste, le poussa de nouveau en avant. Il volait silencieusement au-dessus de l’herbe rase du plateau, tentant d’ignorer la douleur qui lui cisaillait les côtes. Il franchit un passage à découvert puis s’élança dans la descente sans ralentir. Chaque pas risquait de le jeter au fond de la vallée. La colère enflait dans sa poitrine. Il aurait voulu tuer jusqu’au dernier ces hommes qui le traquaient et celui qui les avait envoyés. Son propre père l’obligeait à fuir depuis un an ! Depuis qu’il était parti de chez lui, il avait dû se cacher, mentir, se réfugier plus loin. Il vivait sans nouvelles, coupé du monde. Certes, sa faute était immense, mais il n’avait fait qu’écouter son instinct, son ambition. C’était tellement injuste !

Ses poursuivants avaient probablement reçu l’ordre de le ramener vivant, mais lors des quelques occasions qu’il avait eues de les apercevoir, il avait vu des individus frustes aux visages cruels. Des tueurs qui ne semblaient pas différents de leurs canites. Ils le massacreraient sûrement. Et même s’ils l’épargnaient, ce ne serait qu’un sursis. Sa vie ne vaudrait plus rien.

À une centaine de pas dans la pente, un bois de pins dressait sa masse sombre. Baudri y entra comme une flèche, virant entre les troncs. Il trébucha sur une racine et tomba en avant. Une douleur fulgurante lui traversa la cheville. Une fois remis sur pied, sa jambe se déroba. Il lui fallait pourtant continuer : les épaisses branches atténuaient les sons, mais il entendait encore la meute. Il reprit sa progression en boitant. Il vit à la clarté du ciel qu’il atteignait l’orée du bois. Devait-il tenter de se cacher en haut d’un arbre ? Non, les canites le sentiraient et les mercenaires n’auraient qu’à attendre au pied du pin qu’il tombe ou qu’il se rende. Il fonça vers le dernier rideau de troncs. Il ne vit le piège qu’en le dépassant : à quelques coudées devant lui, le chemin disparaissait dans un à-pic. Il faillit hurler. Ainsi c’était là que se terminait sa fuite. Il s’approcha du précipice et y plongea le regard.

Après tout, c’était peut-être la solution. La mort. Et ensuite, une autre vie, peut-être. Qui savait ce que le ciel réservait ? Un autre monde où il serait libre d’assouvir ses ambitions ? Ou bien renaîtrait-il différent ? Même son frère, quand il l’avait vu, lui avait signifié que sa voie n’était pas la bonne. Peut-être aurait-il dû l’écouter et rejoindre le Haut-Savoir.

 

Lancel lui avait tant manqué. C’était pour lui que Baudri était revenu dans l’Altamonte. Il avait su où le trouver par un ancien valet rencontré par hasard. D’abord incrédule, il avait compris que son frère avait choisi lui aussi l’évasion, mais d’un autre genre. Baudri voulait emmener son cadet avec lui.

Une lune avant sa course effrénée dans la montagne, quand le fugitif était arrivé au pied du Haut-Collège, l’imposante bâtisse aux murs crénelés découpait ses hautes tours contre le ciel du soir. La forteresse sombre, carrée, dépourvue d’ouvertures avait donné lieu à beaucoup de fantasmes quand les frères étaient enfants. La confrérie qu’elle abritait comptait nombre des brillants esprits du royaume. Nul ne savait vraiment, dans la région, ce qui se passait dans cette citadelle où chaque pièce, disait-on, renfermait plus d’ouvrages qu’il était possible d’en lire en une vie. Leur père, lui-même d’une grande érudition, avait veillé à leur instruction en leur enseignant que le savoir et la science n’avaient d’intérêt que s’ils étaient partagés et mis en pratique. Or, les membres de l’Ordre du Haut-Savoir ne sortaient jamais du Collège. Plus tard, Baudri avait appris que quelques autres forteresses pareilles à celle-ci existaient dans les provinces du sud-est du pays. Elles étaient là depuis des siècles, à engranger leur savoir jalousement. Après tout, ça ne faisait de tort à personne.

Il avait attendu qu’on prévienne Lancel derrière la herse. Celle-ci ne s’ouvrirait pas pour un étranger à l’Ordre, le garde sans visage le lui avait bien fait comprendre. Son masque de métal lui avait donné des frissons. Dans la cour intérieure, un groupe de jeunes gens effectuait des exercices sous le commandement d’un homme vêtu du même uniforme que celui à qui il avait parlé.

Quand son frère s’approcha, Baudri eut envie de le serrer dans ses bras. Il le salua d’un large sourire. Pourtant, Lancel resta à quelques pieds de la grille dans une attitude réservée.

– En principe, les visites et toute communication avec les étrangers sont interdites, mais on m’a donné une permission spéciale pour mes bons résultats. Je n’ai que très peu de temps à t’accorder.

Surpris par cet accueil, Baudri s’accrocha aux entrelacs de métal de la herse comme s’il s’agissait des épaules trop lointaines de son frère.

– Je suis venu te chercher, Lancel, te sortir de cette prison ! Viens, partons. Je sais que la vie que je t’offre est un peu dure, il faut se cacher, fuir. Mais nous serons ensemble !

Le cadet afficha un visage impassible.

– Je te remercie de t’être souvenu de moi, laissa-t-il tomber d’une voix neutre qui frappa pourtant Baudri comme coup de poing. Je ne partirai pas. Je suis bien au Haut-Collège.

– Ici ? Enfermé ? Mais... ça ne te ressemble pas.

– Bien sûr que si, répondit calmement Lancel. L’Ordre m’a ouvert ses portes. J’ai trouvé la sécurité. L’instruction est fascinante, les Maîtres-Érudits qui le dispensent sont brillants. Ça me convient très bien.

Le jeune homme parlait maintenant avec ferveur. Baudri lisait sur ses traits qu’il était convaincu de ce qu’il affirmait.

– Tu n’as pas besoin de ça ! Père nous a appris plus de choses avant nos quinze ans que la plupart des hommes n’en sauront jamais.

– Je croyais cela, moi aussi. Mais depuis, j’ai compris que son enseignement manquait cruellement de jugement.

– Et ces garçons, là-bas, dit Baudri, atterré. Qu’est-ce qu’ils font ? On vous donne un entraînement militaire ?

– Ceux-là sont des paysans, leur étude est réduite. Mais c’est vrai, moi aussi j’assiste à l’exercice, pour que le corps reste sain.

La résolution de Lancel était évidente. L’aîné baissa les yeux.

– J’attendais tant de te retrouver... souffla-t-il.

– C’est trop tard, il aurait fallu me prendre avec toi dès le début, répondit Lancel avec, pour la première fois, une pointe de regret dans la voix.

Voilà qui expliquait tout. Baudri n’avait pensé qu’à lui, son frère avait dû se débrouiller seul. Il lui en voulait encore.

– Et puis... ce que tu as fait est horrible, poursuivit Lancel. Je n’ai plus confiance en toi.

Non, pas ça... Un gigantesque poids s’abattit sur Baudri. À quoi bon lutter pour survivre si Lancel le condamnait ?

– Je dois partir, prononça-t-il en se retournant, la gorge nouée.

– Attends ! s’écria le cadet.

Baudri jeta un regard triste par-dessus son épaule. Lancel tendait la main à travers la herse.

– Pourquoi ne pas entrer dans l’Ordre ? Ils t’aideront à expier ta faute, à changer. Ensuite, nous pourrons reprendre sur de bonnes bases, être à nouveau des frères.

Chaque parole pleine d’espoir de Lancel pénétrait sa poitrine comme une lame. S’en rendait-il compte ? Le frère qu’il connaissait n’aurait jamais parlé comme ça. Il lui avait sans doute causé beaucoup de tort, mais derrière ces mots, il n’y avait pas que du ressentiment. Il y avait l’endoctrinement du Haut-Savoir. Un an auparavant, Lancel ne l’avait pas jugé si sévèrement.

– Comme nous sommes nobles et que nous avons déjà de l’instruction, nous pourrons rapidement gravir les échelons, poursuivait le plus jeune. Devenir Maîtres-Érudits, diriger un Haut-Collège, peut-être !

– Non merci, répondit Baudri, amer. Je préfère continuer à fuir. Adieu Lancel.

 

***

 

Au bord du précipice, Baudri revivait l’entrevue comme si elle s’était déroulée la veille. Des larmes de résignation coulaient sur ses joues que l’âge n’avait pas eu le temps de marquer. Il réalisait maintenant que cette rupture avec son frère l’avait mené jusqu’ici, à cette falaise. Sa vie n’aurait duré qu’un peu plus de vingt ans. Elle se finirait là. Il lui fallait juste un peu de courage.

Devant lui, les premiers rayons jetaient leurs lances incandescentes par-dessus les collines, inondaient les vallées, teintaient les sommets d’or. Tandis que les cris des canites changeaient de sonorité en entrant dans le bois, il admira le jeu de lumière sur ses mains. Sa peau semblait brillante. Il sentait les vapeurs des pins, mais pas seulement. Ce picotement, cette fraîcheur qui aiguisait l’odeur de la résine, c’était le parfum de la neige. Il avait toujours aimé cet instant où le monde renaît. Il ne pouvait espérer mieux pour disparaître.

Les jappements se rapprochaient. Les cris des hommes s’y mêlaient, agressifs, laids, dissonant dans le calme de la montagne. Un sourire étira ses lèvres. Les soudards et leurs bêtes lui facilitaient la tâche : entre la captivité, la souffrance et la beauté salvatrice de la nature sauvage, le choix était aisé. Ainsi son père n’aurait pas tout à fait gagné. Il fit encore un pas vers le vide. La pointe de ses bottes ne reposait plus sur le sol. Il entendit les griffes des canites et les talons des chasseurs sur le rocher, juste derrière lui.

– Ah, piégé ! ricana une voix éraillée dans son dos.

– Allez, chiabrena, tourne-toi ! cria un autre par-dessus les grognements des bêtes qui se débattaient pour se jeter sur leur proie.

Des claquements de semelles s’approchèrent. Il ne voulait pas que ses rustres le touchent. Il n’avait plus qu’à se pencher, à déporter légèrement son poids vers l’avant, et tout serait fini.

– Eh, tu fais quoi, pisse-froid ?

Ils avaient compris. C’était maintenant ou jamais. Il plia les genoux, leva les bras en croix, et s’envola vers le néant.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
MrOriendo
Posté le 30/12/2022
Hello Isa !

Changement de décor, nouveaux personnages, ce chapitre tranche avec les précédents mais ça ne me déplait pas. J'aime beaucoup les noms que tu as choisi et leur tonalité médiévale : Lancel qui évoque forcément le chevalier Lancelot, Baudri qui s'approche de Baudoin (tout comme Barnoin d'ailleurs), ça sonne réaliste et c'est ce genre de petits détails qui peut faire toute la différence.

Cet ordre du Haut-Savoir en revanche me fait un peu froid dans le dos. La connaissance et l'instruction c'est bien, mais quand ça vire au fanatisme... Mais j'imagine que c'est l'effet recherché en opposant le frère paria et son cadet derrière une grille. La mise en parallèle avec la chute de Baudri sur la falaise est bien trouvée elle aussi : on comprend qu'à sa manière, Lancel a fait le choix de plonger en rejoignant le Haut-Collège et qu'il est peut-être perdu à tout jamais pour son frère.

J'ai lu dans les autres commentaires que tu hésitais à supprimer ce chapitre ; je n'ai pas encore assez de recul sur ton histoire pour juger de sa pertinence à ce moment donné, mais ça me paraitrait dommage car il est bien construit et efficace pour nous présenter ces deux personnages.
Isapass
Posté le 04/01/2023
Justement, le changement radical avec les chapitres précédents n'a pas convaincu tout le monde. C'est vrai que ce chapitre peut faire un peu "parachuté". Je me demande s'il ne ferait pas un bon prologue, en fait. Mais le prologue actuel fait pas mal le job... Bref, ça fait partie de mes interrogations.
Je suis contente que tu soies convaincu par l'onomastique : je me suis vraiment efforcée de chercher une cohérence dans les noms des personnages et des lieux. Il y a quelques exceptions, mais j'espère qu'elles restent crédibles.
L'Ordre fait vite froid dans le dos, effectivement. D'ailleurs, c'est l"idée de la réécriture : garder le suspens sur eux un peu plus longtemps en les présentant de manière moins franchement obscure. Il faut que j'arrête de te dire ce que je veux faire parce que je vais finir par te spoiler et par biaiser tes avis ! Mais comme j'ai déjà plein d'idées, c'est difficile de ne pas en faire part !
Bien vu pour le parallèle entre les "chutes" des deux frères. J'aime beaucoup cette interprétation. Pour être honnête, ce n'était pas voulu, mais tant mieux si on peut le comprendre comme ça !
Isapass
Posté le 04/01/2023
Merci pour ta lecture et tes commentaires enthousiastes ! J'espère que la suite te plaira si tu continues. Pour te teaser un peu : il y a un très gros scoop au chapitre 7 ;)
MrOriendo
Posté le 04/01/2023
Franchement je ne l'ai pas trouvé tellement parachuté. On change déjà de point de vue en passant de la reine à Einold auparavant.
Et puis il faut dire que j'ai l'habitude des romans avec pas mal de personnages différents, qui changent de point de vue pour les introduire. C'est comme ça que j'écris aussi, souvent.
Si ma mémoire est bonne, je crois que tu évoques Baudri dans le chapitre 3. Une solution pour que celui-ci paraisse moins "abrupt" serait peut-être d'en parler un peu plus longuement avec Einold et Barnoin ?
Encore que, ça risquerait de casser l'action et de paraître hors-de-propos quand l'attention du lecteur est totalement focalisée sur l'exécution du bouchevreux.

Je vais faire en sorte d'atteindre le chap 7 rapidement alors, je suis au milieu du 5 là ^^
J'aime bien moi aussi mettre des "scoops"/retournements de situation inattendus assez vite dans le récit, ça permet de capter l'attention du lecteur en mode "waaaah, mais c'est trop bien !"
D'ailleurs, j'ai publié un énorme rebondissement aussi dans le chapitre 9 du Sildaros juste avant Noel ^^
MichèleDevernay
Posté le 22/11/2022
Le mystère s'épaissit autour de l'ordre du Haut-Savoir et ma curiosité aussi ! ^^ Je suis triste pour Baudri, son sacrifice semble uniquement dicté par le désespoir. Après, faire intervenir un personnage pour un chapitre, je me demande si c'est bien judicieux. A moins qu'il n'y ait une astuce et qu'il ne soit pas vraiment mort ?
Isapass
Posté le 23/11/2022
En effet, tu as un bon feeling : il y a en effet une astuce. Mais je suis d'accord aussi sur le fait que ce chapitre serait mieux en prologue ou même... supprimé. Le truc c'est que je l'aime bien et je crois que j'aurais du mal à m'en séparer. Alors que normalement c'est la meilleure raison, hein, les fameuses "petites chéries" qu'il faut trancher impitoyablement !
Pour information, je prévois une réécriture assez drastique des parties 1 et 2 de ce tome, et j'aurai donc l'occasion de me pencher sur la question. Ceci dit : tu as le temps de lire tranquillement parce que ce n'est pas forcément pour tout de suite et la globalité de l'histoire ne changera pas.
Merci pour ta lecture et ton commentaire !
Edouard PArle
Posté le 06/11/2021
Coucou !
J'avoue que j'ai lu les autres commentaires pour me rappeler qui était Baudri. Son statut d'héritier du trône rend le chapitre encore plus mystérieux. Le chapitre est sympa, juste une petite réserve que je te donne direct : la coupure entre les premières phrases et le flashback n'est pas assez claire. Je m'y suis un peu perdu même si on finit par comprendre en avançant dans la lecture. Ca mériterait un astérisque qui rendrait la lecture plus fluide.
Je te l'ai déjà dit, j'aime beaucoup quand il y a beaucoup de personnages. Donc l'apparition de Baudri et de son frère me plaît beaucoup. Surtout que ce dernier a l'air embarqué dans un ordre pas si "éclairé que ça. A moins que ce soit juste la perception de Baudri.
J'apprécie aussi les chutes (le mot est bien choisi pour le coup mdr) de chapitre avec du suspense qui débouchent sur un nouveau personnage. C'est frustrant dans le bon sens du terme et je suis servi à ce niveau là ^^
Un autre élément intéressant c'est cette histoire d'un acte "horrible" qui vient ajouter une épaisseur au personnage. On a envie de s'attacher à lui mais d'un autre côté qu'est-ce qu'il a bien pu faire ? mmh...
L'univers est bien construit et les noms de personnages sonnent toujours aussi bien. Après "baudri" je trouve qu'il est un peu en-dessous, ça me fait penser à baudrier^^ Lancel sonne hyper bien par contre. Mais c'est très subjectif xD !
Je prends beaucoup de plaisir à te lire, vraiment !
A bientôt !
Isapass
Posté le 07/11/2021
Oui, ce chapitre a un problème : je l'ai ajouté à posteriori et je l'aime beaucoup, mais il s'intègre moyennement dans ce début d'histoire. En fait, il serait parfait comme prologue, mais le prologue actuel fait bien le job, déjà.
Bref, ça mériterait d'être repensé.
Tant mieux si le chapitre en lui-même et son ambiance te plaisent, et tant mieux si tu passes de bons moments de lecture, ça me fait très plaisir.
Merci pour ta lecture et tes commentaires !
Edouard PArle
Posté le 07/11/2021
après juste ajouter un astérisque peut faire des miracles ^^ mais c'est toi qui voit bien sûr (=
J. ROBIN
Posté le 13/02/2021
Coucou ^^
Ce chapitre coupe avec les autres. Une autre action, on a l'impression de lire une autre histoire. Je ne me souvenais plus qui était Baudri. J'ai lu les autres commentaires, et je me demande maintenant comment tu vas rapprocher les deux histoires. Je n'arrive pas à te dire si ce passage me frustre ou pas xD EN fait, j'avais envie de savoir ce qui arrivait à la mère des jumeaux xD On sent le moment fatidique arriver et paf : on change de décors. C'est intéressant d'un côté. Ca fait languir le lecteur. Et puis, on se pose pas mal de questions : Qu'a-t-il fait de si "horrible" ?

Petit détail :
"À une centaine de pas dans la pente, un bois de pins dressait sa masse sombre. Baudri y entra comme une flèche, virant entre les troncs. Il trébucha sur une racine et tomba en avant. Une douleur fulgurante lui traversa la cheville. Une fois remis sur pied, sa jambe se déroba. Il lui fallait pourtant continuer : les épaisses branches atténuaient les sons, mais il entendait encore la meute. Il reprit sa progression en boitant. Il vit à la clarté du ciel qu’il atteignait l’orée du bois. Devait-il tenter de se cacher en haut d’un arbre ? Non, les canites le sentiraient et les mercenaires n’auraient qu’à attendre au pied du pin qu’il tombe ou qu’il se rende. Il fonça vers le dernier rideau de troncs. Il ne vit le piège qu’en le dépassant : à quelques coudées devant lui, le chemin disparaissait dans un à-pic. Il faillit hurler. Ainsi c’était là que se terminait sa fuite. Il s’approcha du précipice et y plongea le regard."

J'ai trouvé ce paragraphe un peu plus faible que les autres dans l'écriture. Beaucoup de phrase commençant par "il", mois de changement de rythme. Il a un coté répétitif que tu peux facilement rectifier en inversant certaines choses, à mon avis ^^

voilà, je continue
Isapass
Posté le 13/02/2021
Salut ! Contente de te revoir ;) (et impatiente de lire ton western, comme je te l'ai dit sur ton JdB).
Oui, je suis consciente que ce chapitre est un peu risqué : en fait, je l'ai rajouté en correction parce que j'ai modifié un des arcs et c'était un moyen de le rendre plus accrocheur. J'hésite beaucoup à le mettre en prologue (ce serait un prologue parfait), mais en termes de timeline, le prologue actuel, qui précède effectivement l'histoire, est plus logique alors que ce chapitre est à sa place chronologiquement. J'ai essayé de faire le lien avec les chapitres précédents, mais tu ne dois pas t'en souvenir : dans le chapitre d'avant le roi et son grand prévôt évoque la mort récente du père de Baudri et la disparition de celui-ci. on apprend aussi que Baudri est l'héritier du trône si le roi meurt sans héritier (ou avant que ses héritiers aient l'âge requis, c'est-à-dire 15 ans).
En toute honnêteté, ce chapitre pourrait ne pas exister (comme un prologue...), mais je l'aime bien et je trouve que ça pimente. On peut l'oublier avant que cet arc reprenne dans la suite du récit, mais pour l'instant, la plupart des lecteurs ont raccroché les wagons. Bref, c'est un pari.

Je note ta remarque sur le passage un peu bof, et en le relisant, j'y souscris :)

Merci pour ta lecture et ton commentaire, à bientôt !
J. ROBIN
Posté le 14/02/2021
Hum... Je comprend. Après comme j'ai eu une coupure de Lecture, je ne suis pzs forcément la plus a même à te conseiller la dessus.
Je le trouve pas mal et l'idée de couper, de créer une certaine frustration Chez le lecteur peur aussi être volontaire et même, en être bénéfique. Je pense qu'il faut voir avec les commentaire des autres et si ce passage est important pour toi aussi
Fannie
Posté le 22/07/2020
Le fait que Baudri puisse être poursuivi pour je ne sais quel crime tout en étant un héritier du trône est troublant. C’est pourquoi j’ai aussi pensé à une autre temporalité ; mais pour ce qui est du flash-back, j’ai tout de suite compris que c’était un souvenir.
Suis-je la seule à penser que Baudri sait voler ? Oui, voler dans les airs, comme un oiseau. Pourtant vers le début du chapitre, tu dis : « Il volait silencieusement au-dessus de l’herbe rase du plateau, tentant d’ignorer la douleur qui lui cisaillait les côtes » ; je n’ai pas rêvé.
Puisque tu vas nous laisser languir à son propos, je vais prendre mon mal en patience. Mais effectivement, je me demande quel crime il a bien pu commettre. D’ailleurs, est-ce vraiment un crime ou est-ce juste un acte réprouvé par la morale ou les lois en vigueur ? Ce chapitre est émouvant avec tous ces sous-entendus sur la relation entre les deux frères.
Finalement, je n’avais pas entièrement tort en prenant la confrérie pour une secte : elle pratique le lavage de cerveau. Donc elle fonctionne comme une secte tout en ayant plus d’envergure et de pouvoir.
Quelques remarques :
— Une fois remis sur pied, sa jambe se déroba. [Il y a une rupture de syntaxe : celui auquel se rapporte « remis sur pied » devrait être le sujet du verbe « se déroba ». Je propose quelque chose comme : « À peine fut-il remis sur pied que sa jambe se déroba ».]
— Lancel lui avait tant manqué. [Je mettrais un point d’exclamation.]
— Il réalisait maintenant que cette rupture avec son frère l’avait mené jusqu’ici [L’emploi du verbe « réaliser » est déconseillé dans le sens atténué de « se rendre compte » ; je propose « il comprenait » ou « il se rendait compte ».]
— Ah, piégé ! ricana une voix éraillée dans son dos. [« Ricaner » comme verbe d’incise me fait toujours tiquer. Mais en fait, le ricanement peut se mêler aux paroles.]
— Ce serait bien qu’on connaisse (même plus tard) le sens de « chiabrena ». En effet, si ça signifie meurtrier, voleur, traître, pervers, couard ou simplement connard, ça change considérablement la vision qu’on aura du personnage, ou du moins de ce qu’on lui reproche.
Isapass
Posté le 23/07/2020
C'est intéressant, ta réflexion sur la temporalité de ce chapitre. Pour tout te dire, comme il est un peu à part dans l'histoire, j'ai sérieusement songé (et on me l'a suggéré) de le mettre en prologue. Mais c'est justement parce qu'il est bien dans la même temporalité que le reste, contrairement au prologue qui, lui, se déroule bien AVANT le début de l'histoire, que j'ai gardé les choses en l'état. Donc pour répondre à ta question, la fuite de Baudri dans la montagne à bien lieu pendant qu'Einold galope vers la capitale pour la naissance des princes. Et comme tu l'as vu ci-dessous, le mystère de sa fuite alors qu'il est proche du trône est un des enjeux principaux de l'histoire. On aura donc la réponse dans trèèèèès longtemps : à la toute fin du tome 2 que je suis en train d'écrire :)
Et non, je te détrompe tout de suite : Baudri ne vole pas au sens propre. On va dire que "Il volait silencieusement au-dessus de l’herbe rase du plateau" est une licence poétique XD
"D’ailleurs, est-ce vraiment un crime ou est-ce juste un acte réprouvé par la morale ou les lois en vigueur ?" : très bonne question ! A laquelle je ne répondrai pas, bien entendu ;)
Tant mieux si tu as compris le flashback : j'ai retravaillé le passage après les commentaires de Léthé et de Joke pour que ce soit plus clair.
Ah mais tu avais effectivement tout à fait raison pour l'Ordre : c'est bien une secte.
Je prends tes remarques sur la forme en compte ;)
"Chiabrena" ne te renseignera pas tellement : je l'avais pêché dans le super topic des "insultes désuètes". Il signifie quelque chose comme "petite merde". Donc pas de sens particulier, c'était gratuit XD Et aussi pour montrer que les hommes qui poursuivaient Baudri étaient des rustres.
Je vais voir ton autre commentaire.
Notsil
Posté le 21/06/2020
Oh oh ! Baudri, si je ne me plante pas de mes souvenirs des chapitres précédents, c'est (c'était ? ^^) potentiellement le futur de roi d'un truc (là par contre le nom n'a pas encore imprimé ^^).
Je me demande si ce n'est pas lui le gars du prologue, ou son frère. En tout cas, il a fait un truc pas net (et j'aimerai bien savoir quoi, et j'imagine qu'on le saura par la suite ^^).
J'aime beaucoup les descriptions de sa course en montagne, de l'exploration de ses sens avant le grand saut.
Et là je me demande si tu as vraiment écrit ce chapitre rien que pour le voir mourir, ou s'il va se rater / renaitre / être capturé quand même ^^
Isapass
Posté le 21/06/2020
Oui, Baudri est le successeur au trône si Einold meurt sans descendant ou si ses descendants meurent avant leurs 15 ans. T'inquiète, j'en reparle régulièrement ensuite.
Tant mieux si le chapitre t'a un peu interpellée, parce que cet arc est une intrigue en fond, qui resurgira de temps en temps pour prendre de plus en plus d'importance, mais elle s'étire jusqu'au tome 2. Tu me diras si les rappels sont assez clairs et si tu suis sans que ce soit trop nébuleux, si tu veux bien.
Cocochoup
Posté le 13/04/2020
Plein de questions en sortant de ce chapitre... Qu'a-t-il fait de si atroce pour qu'il ait besoin de fuir comme ça ? D'avoir abandonné son frère ?
Et cette fin, je vais vite me dépêcher d'aller lire la suite savoir comment il s'en sort (par que je peux pas croire qu'il meurt si vite XD)
Isapass
Posté le 14/04/2020
Oulà ! Mais tu as entamé un marathon ! Ca me fait plaisir, parce que j'imagine que ça te plaît si tu lis si vite :)
Je sais quand même que le passage à la partie 2, avec le changement de lieu, de persos, et le saut temporel, peut être assez perturbant. J'espère que ça ne t'a pas trop troublée...
Alors en effet, ce chapitre est là pour qu'on se pose des questions. Mais comme tu l'as vu par la suite, on a pas les réponses tout de suite, alors c'est un peu un pari. Tu verras que Baudri de Kelm est de nouveau évoqué par la suite, mais je sais qu'on peut l'oublier un peu (c'est un pari). Ce n'est pas grave, je me suis fait plaisir avec ce chapitre, mais il n'est pas tout à fait indispensable. C'est un peu le prologue d'un des axes narratifs de la saga, finalement...
Bon ça ne doit pas rendre les choses plus claires pour toi, mais le principal, c'est que tu passes un bon moment :)
ludivinecrtx
Posté le 07/01/2020
Juste petite commentaires, j'ai pas de suite relevé qui était Baudry me rappelant vaguement avoir lu son nom quelque part ! Je suis revenu en arrière et je me suis souvenu.

J'ai eu un peu la même réaction que Léthé, à savoir quand ce déroulé la scène. Si c'était en même temps que l'histoire du roi et de la reine ou a une autre temporalité. En revanche j'avais bien compris le flashback. Il m'a d'ailleurs fendu le cœur !! Par contre même si je vois que tu aimes jouer avec le lecteur cette fois je n'y crois pas, il a trop d'importance pour être mort!
Isapass
Posté le 07/01/2020
C'est la même temporalité : le récit est chronologique (je suis trop psychorigide pour faire le contraire XD). Il y a bien quelques flashbacks mais en principe, on les identifie facilement (d'ailleurs, j'ai modifié celui-ci pour que ce soit plus clair suite à la remarque de Léthé).
Comme dit plus bas, ce chapitre est un peu hasardeux dans la mesure où il ne marchera que pour les lecteurs qui ont une bonne mémoire : le nom de Baudri de Kelm sera rappelé de temps en temps, mais c'est arc narratif assez ténu. Ceci dit, on peut tout comprendre même en oubliant ce chapitre.
Quant à la fin, je serai muette comme une tombe ;)
UnePasseMiroir
Posté le 29/12/2019
Coucou ! Je m'arrêtes là pour laisser un commentaire, sinon je risque de bouffer l'histoire entière sans en laisser un seul lol. J'ai commencé ton histoire un peu par hasard, lu le prologue, tenté le chapitre suivant, continué parce que c'est trop bien, poursuivi encore et encore et... une petite pause s'impose.

Ton histoire est très prenante dès les premières lignes, et les points de vue omniscients des différents personnages rendent l'intrigue encore plus riche. J'adore l'univers médiéval que tu reconstitues, c'est hyper bien décrit et bien mené de mon point de vue ! Tes personnages aussi, quoiqu'un peu mystérieux puisque je viens juste de rentrer dans l'histoire (je galère encore avec les noms de certains ^^), ont chacun leur petit quelque-chose unique. J'aime bien Einold même si l'exécution du pauvre garçon soit-disant bouchevreux m'a fait mal au coeur. J'aime pas qu'on tue des gens moi T_T et j'avoue que j'ai un peu peur pour la reine, ce serait tellement triste qu'elle ne survive pas à l’accouchement ! Quand tu la présente dans le premier chapitre, on dirait un cobaye d'une expérience mystique chelou, et j'ai eu de la peine pour elle...

Ce chapitre-là est assez déroutant, puisqu'il n'a en apparence pas de rapport avec la naissance des deux princes... J'ai au mal au coeur pour Baudri quand son frère refuse de le suivre. J'ai hâte de voir ce qui l'a conduit dans cette situation, parce qu'au dernier chapitre on parlait de lui comme un fils de seigneur pépère... enfin bref, ça m'intrigue tout ça !
Isapass
Posté le 30/12/2019
Salut ! Ah ben le moins que je puisse dire, c'est que ton commentaire m'a mise de bonne humeur ce matin ! Je trouve que c'est ce qu'il y a de plus parlant, quand l'histoire embarque les lecteurs tout de suite et qu'ils lisent cinq chapitres sans s'en rendre compte.
Alors pour les noms des personnages, c'est vrai qu'il y en a beaucoup. Normalement, tu devrais te familiariser avec les personnages importants assez vite. Quant à ceux qui le sont moins, j'ai essayé de rappeler qui ils étaient à chacune de leurs apparitions. Tu me diras si ça marche pour toi, tiens : bon test ;)
Pour Einold, cette exécution a exactement ce rôle-là : mettre une tache sur son portrait de roi parfait :) Parce que je n'aime pas les personnages sans nuances. D'ailleurs, tu vas voir que la tache est plus grosse que ce qu'on peut penser dans le chapitre 3. Tu vas bientôt faire connaissance avec son frère (demi-frère) et lui, tu verras, il est très complexe !
Le chapitre sur Baudri de Kelm, je l'ai ajouté en correction et je n'ai pas eu énormément de retours dessus. Je sais que c'est un risque parce qu'il est effectivement à part dans l'histoire et la prochaine apparition de ce nom n'est pas pour tout de suite... J'espère qu'on ne l'oublie pas entre temps. Tu me diras, si tu continues.
En tout cas, je suis ravie que ça te plaise.
Merci pour ta lecture et ton retour !
A bientôt
Joke
Posté le 02/11/2019
Oh, mais... mais ce chapitre est un rajout par rapport à ta première version!

C'est SUPER, j'adore direct ce perso, et la problématique évoquée avec le Haut Savoir, et cette confrontation entre les deux frères!

Ma sympathie va direct à Baudri, "à quoi bon survivre si Lancel le condamnait"...
Le pauvre...

La fin, j'y crois pas une seconde. ça me paraît pas possible que tu nous rende si proche d'un perso en un chapitre pour le tuer direct, donc je choisis de croire qu'il tombe sur un arbre en contrebas de la falaise, ou un truc du genre, et qu'il ne meurt pas :)
Sinon c'est trop triiiiiiiiiiiiiiste. Et surtout je serai dèg parce que ça me paraît vraiment bien, j'ai trop envie de les revoir, ces deux frères...

Je reviens très vite pour la suite du coup, dès que j'ai un petit moment <3
Isapass
Posté le 03/11/2019
Hello Joke !
Ah je suis contente d'avoir des retours sur ce chapitre parce que comme je l'ai ajouté en correction, il a été assez peu lu. Et tant mieux si tu as trouvé le perso attachant parce que tu t'en souviendras peut-être mieux. Sa prochaine évocation est assez loin.
Est-ce que tu n'as eu aucun problème à te repérer chronologiquement dans le chapitre ? Léthé a eu du mal à comprendre qu'il y avait un flashback au milieu, et qu'il parlait de la rencontre entre les deux frères qui a eu lieu un mois avant. Tu avais compris ?
Quant à ta théorie sur la fin... je ne vais ni approuver ni infirmer, tu t'en doutes ;) Mais à l'occasion, si tu as des hypothèses qui te viennent quand tu liras la suite, je serai curieuse de les connaitre !
Merci pour ta lecture et ton commentaire, des bisous !
Joke
Posté le 03/11/2019
Oh la la, c'est seulement maintenant que tu me le dis que je percute, je réalise que j'ai lu en étant fatiguée! J'ai pensé que ça se déroulait au même moment: Il fuit. Il arrive au précipice, il se retient en pensant à son frère, il part, il va voir son frère, son frère le rembarre, il retourne à la falaise.. Et les poursuivants sont à nouveau là.
Bon maintenant que je le dis ça me paraît dingue XD
J'ai relu du coup et effectivement j'ai vu le flash back. Alors à mon avis il manque un truc, juste entre ces deux phrases:


"Peut-être aurait-il dû l’écouter et rejoindre le Haut-Savoir.


Lancel lui avait tant manqué. "

A mon avis faut mettre une phrase, là de transition, genre "il repensa à..." ou ".... lui revient en mémoire"... et là tu déroules le flashback...
ça marche pour les hypothèses, c'est rare que j'en fasse parce que je suis pas très douée pour ça mais je te dirai.
Bises
Isapass
Posté le 04/11/2019
Ah XD j'ai bien fait de te poser la question ! J'ai voulu faire un enchaînement fluide entre le présent de l'histoire et le flashback, mais du coup c'est tellement fluide que ça passe inaperçu ! Pffff... ok, je me note que c'est à revoir ! Merci ;)
Léthé
Posté le 03/09/2019
Alors, deux choses : déjà, vu qu’il s’appelle Baudri, je comprends qu’il préfère en finir avec la vie et ensuite, moi aussi j’utilise le mot pisse-froid dans mon roman ! J’adore cette insulte, je la trouve si classe et nulle à la fois, c’est extraordinaire.

Pour en revenir au chapitre, je t’avoue ne pas avoir tout compris de la chronologie des événements (c’est là que tu vas être heureuse de m’avoir comme lectrice : il faut me tenir par la main et TOUT m’expliquer). Quand on a quitté Eynold, il disait que Baudri allait monter sur le trône, et là on comprend qu’il est en fuite depuis un an... Est-ce que ça veut dire qu’on a déjà un an qui est passé entre le chapitre d’avant et celui-ci ? Ou que Eynold ne sait pas tout ?
Pareil, au début j’ai eu un peu de mal à comprendre le retour dans le passé, mais surtout : pourquoi est-ce que c’est mal d’aller dans un collège ? XD Baudri a l’air de penser que c’est la plus haute des trahisons, mais à moins que ce soit un collège pour régicides, je pense pas que ce soit si horrible que ça, si ? Franchement moi j’y serais entrée, surtout si j’étais poursuivie !

Sur la fin du chapitre, j’espère secrètement que Baudri a en fait des pouvoirs et que genre il ne sera pas mort. C’est débile, je sais, mais j’ai toujours des théories un peu étranges, tu t’y feras vite !

Allez, j’en lis encore un, je suis lancée là, j’ai envie de connaître la suite xD
Isapass
Posté le 03/09/2019
C'est parfait que tu aies bloqué sur son prénom : au moins tu le retiendras :)
Je marche un peu sur des oeufs avec ce chapitre. Je l'ai rajouté pendant mes corrections (donc j'ai eu assez peu de retours dessus), mais je constate qu'il est un peu nébuleux.
Alors en fait, dans le chapitre précédent, le roi dit qu'il est le successeur au trône, pas qu'il va monter sur le trône. Si Einold meurt sans héritier ou avant les quinze ans de ses héritiers, il devient roi, mais sinon, ce sont bien les héritiers du roi qui sont destinés à régner. Ce sera réabordé plus tard, plusieurs fois (parce que c'est important). Donc ce chapitre se déroule bien au même moment que les précédents.
Et pour le flashback (ah, c'est ennuyeux si on ne comprend pas que c'en est un...), l'endroit où il rencontre son frère est un Haut-Collège, pas un collège ;) Ce sont les résidences de l'Ordre du Haut-Savoir (comme des genres de monastères). Quant à savoir s'il veut y entrer ou pas : ben, en fait, même s'il voulait, ils ne lui ouvrent pas la grille, hein, alors il l'a dans l'os. Mais bon, toute façon ça lui disait moyen.
Bon, j'en déduis qu'il a des défauts, ce chapitre :/
Léthé
Posté le 04/09/2019
Pour le flashback, en arrivant à la fin où on reprend là où il en est (sur la falaise), là c’était très clair que c’était un flashback. Je pense que ce qui m’a posé problème pour comprendre, c’est que je ne comprenais pas pourquoi il était pas poursuivi en arrivant au Haut-Collège, du coup mon cerveau a fait une connexion étrange : s’il n’est pas poursuivi, c’est que ça se passe après la poursuite et qu’il a réussi à semer ses poursuivants. Voilà voilà xD
Je crois que ça vient surtout de la phrase « Lancel lui avait tant manqué », comme ça venait juste après le reste, j’avais l’impression qu’on avait pas changé de temporalité, le passage n’était juste pas assez clair je pense (même si en relisant je comprends totalement que tu as lié son souvenir du Haut-Collège à celui de son frère évidemment)
Vous lisez