Chapitre 3 : Le chant de Ja (2eme partie : Jardins sur mer)

La nuit tombait et les hommes d’équipage du Grand Morse s’apprêtaient à allumer les lanternes du navire lorsqu'ils atteignirent l'archipel de Ja. Ralentissant l’allure, le navire s’engagea entre des îles à la végétation touffue. Marco et Gaelyn contemplèrent l’endroit alors que la brise du soir commençait à les faire frissonner. Les îles de l’archipel étaient recouvertes d’une végétation dense et unique. Un fouillis indescriptible d’arbres et de plantes rampantes aux fruits et aux fleurs abondantes, souvent atteints de gigantismes. Çà et là des lys de la taille d’un arbuste côtoyaient des arbres aux branches penchées par le poids de fruits de la taille d’un potiron... Les senteurs florales et fruitées se mêlaient à la brise du soir et aux relents sucrés de la mer dans un mélange troublant et entêtant. Sur la mer, particulièrement calme et au fond parfois dangereusement haut pour le navire, flottaient des pétales de toutes les couleurs et des restes de fruits trop murs qui avaient glissés jusque dans les eaux.


— Bienvenue dans l’archipel de Ja, dit Marco d’une voix calme.

A ses côtés, Gaelyn luttait contre la fatigue qui l’accablait, mais la vision de l’archipel luxuriant lui redonna un peu d’énergie. Elle contempla les îles au dos rond pour la plupart, hormis trois grands pics sombres à la faible lueur du crépuscule, comme tronqués à leur sommet. Le navire pirate glissa un long moment au ralenti entre des îles plus ou moins grandes, avec comme seuls bruits ceux du navire, le souffle du vent dans les voiles, les grincements des cordages, le frottement de l’eau sur la coque.

— Qu’est-ce qu’on cherche ? demanda Gaelyn, un port ?

— Nonf, répondit le Morse, des ports il n’y en pas fur l’arfipel, mais on fa fers une île où on pourra mettre le nafire en fécurité. F’est fers l’Eft. Une tribu qu’on connaît nous laiffera mettre l’ancre et paffer la nuit.

Marco qui était posé contre le bastingage bâbord se redressa et s’étira.

— Ça ne me plaît pas trop que vous nous emmeniez chez des amis à vous..., dit-il. L’archipel a beau être sûr, il me tarde que nos routes se séparent l’ami.

— Peut être bien « l’ami », répondit le Morse d’un ton sec, mais qu’est-fe que tu proposes alors ? Tu feux dormir ifi ? Fur fe banc de sable là-bas ?, dit-il en désignant de la tête un îlot éphémère sur la gauche du navire. Où tu feux qu’on fous dépoje dans la forêt ? Ve te le confeille pas « l’ami », la nuit pourrait être terrible pour fous...

— Et les gens qui vivent ici, demanda Gaelyn, pourquoi vous ne pouvez pas nous déposer chez eux ?

— F’est qu’il faut les troufer les vens d’ifi..., répondit le Morse d’une voix lasse, les tribus n’habitent pas fur les plaves, mais bien caffées dans la vungle ! Ils favent que nous fommes là, ils le favent depuis que nous afons dépaffé les premières vîles, mais ils ne feulent pas fe montrer. F’est pas parfe qu’ils vacfeptent tout le monde fez veux qu’ils font accueillant !

Plusieurs minutes passèrent sans que personne n’ose parler.

— J’ai pourtant toujours entendu du bien des insulaires, reprit Marco, les pirates ne sont peut-être pas si bien accueilli que ça, à raison je dois dire ! Et puis si vous êtes connus par ici peut être savent-ils où vous allez... Si on essaye de les contacter, peut-être qu’ils seront enclins à nous renseigner.

Le Morse soupira.

— Non, fit-il, de toutes fafons fa m’étonnerais qu’ils nous obfervent encore... Les fentinelles font à l’entrée des vîles mais après il n’y a pas une furveillanfe régulière des étranvers. Fi fétait plus tôt dans la vournée on aurait pu croiver des autochtones à la pêfe ou convoyant des marfandises entre les vîles... Mais là il est tard et comme fous poufez le foir, il n’y a perfonne !

— En fait non, dit Gaelyn qui, penchait en avant, observait dans la direction du Soleil les yeux plissés. Là-bas, derrière le petit bout d’île, c’est difficile à voir avec le coucher de Soleil mais on dirait une embarcation bizarre...

Le Morse scruta la mer reflétant le Soleil couchant en grognant à cause de l’éblouissement.

— Fe fois rien... Vivie ! hurla-t-il, ya quelque fove à l’Oueft ?

— Non rien ! répondit l’homme en haut du mât, juste des pêcheurs sur une Kolchéa patron !

Marco qui ne voyait rien s’approcha de Gaelyn qui se frottait les yeux à cause de la trop forte lumière du soir.

— Vous avez l’œil, moi je ne vois rien ! Ca va aller ? lui demanda-t-il en voyant les yeux rouges de la jeune femme. Celle-ci lui répondit d’un hochement de tête.

Le vagabond se tourna vers le morse :
— Peut-être pourrait-on aller les voir ?

Le navire vogua en direction des deux pécheurs, puis un canot fut mis à l’eau pour s’approcher encore car la zone où péchaient les insulaires était corailleuse et trop peu profonde pour le navire pirate. Gaelyn, Marco qui avait pris toutes ses affaires avec lui, et trois marins ramèrent donc vers l’étrange embarcation des pécheurs après une âpre lutte pour savoir qui de l’équipage auraient la chance d’embarquer avec le danseur pyromane et la gardienne des chimères.

En approchant, Gaelyn constata que les deux hommes étaient installés dans une grande fleur de presque deux mètres de circonférence, creuse comme une fleur de muguet et constituée d’une multitude de couche de pétales telle une rose. De couleur vert clair, l’embarcation avait la particularité, malgré le fort courant, de garder la même position, simplement en tournant sur elle-même. Les deux hommes qui repliaient leurs lignes attendaient patiemment l’arrivée des rameurs. C’étaient deux insulaires, un jeune et un plus âgé, tous deux portant un large châle noué sur les épaules, la peau cuivrée, les cheveux mi-longs savamment coiffés de fleurs et feuilles colorées.
Lorsque la barque arriva au contact de la gigantesque fleur, la conversation s’engagea entre les autochtones, Marco et les pirates. Gaelyn, peu habituée à la langue Mirovane pratiquée par les insulaires ne pouvait suivre la discussion. Les deux hommes sur les bancs de rames devaient constamment repositionner la barque qui dérivait avec le courant tandis que la kolchéa des deux pécheurs se contentait de tourner sur elle-même, se jouant de l’écoulement des flots.

— Venez, demanda Marco à Gaelyn en lui tendant la main pour l’aider à se lever. Nos amis indigènes acceptent de nous accueillir chez eux.

Marco souriait, mais semblait las. La tension qu’il avait conservée jusque-là se relâchait doucement maintenant qu’ils étaient en sécurité et la fatigue prenait sa place. Gaelyn accepta de prendre la main de son protecteur pour se relever. Une fois debout, Marco ne lâcha pas la main de la jeune femme.

— Laissez-moi faire, lui dit-il dans un souffle.

Sans attendre de réponse, il la fit tourner sur elle-même puis la tenant fermement par la taille lui fit faire quelques pas avant de s’élancer légèrement vers la grande fleur des pêcheurs. Le couple atterrit souplement dans l’embarcation, Marco déposant habilement un pied sur le fond chargé de matériel et de poissons conservés dans un fond d’eau, sans rien perturber et fit tournoyer à nouveau sa compagne d’aventure pour la déposer dans un coin libre. Sous la surprise, les deux pêcheurs se mirent à rire en tapant dans le dos du danseur. Celui-ci se laissa faire avant de siffler les pirates pour qu’ils lui envoient ses affaires. Les marins hésitèrent un instant à l’envoyer paître, avant d’apercevoir Gaelyn qui se redressait. Leurs yeux s’agrandirent en imaginant ce que pourrait faire la gardienne des chimères s’ils la contrariaient et sans plus tarder envoyèrent le sac de Marco avant de repartirent en saluant les pécheurs qui les débarrassaient d’un fardeau encombrant.

La kolchéa resta encore quelques temps à tourner dans le courant alors que les deux pécheurs remontaient leurs lignes garnies de petits leurres carillonnants. Gaelyn se présenta dans un Mirovan approximatif tandis que le plus jeune des deux hommes sortait une longue perche pour pousser l’embarcation sur le fond corailleux.

— Chaô, dit-il en regardant Gaelyn puis en se désignant la poitrine.

— Je comprends un peu la langue aussi, lui répondit lentement Gaelyn en hochant la tête.

— D’accord, lui répondit Chaô en hochant la tête à son tour, ici est mon père, Madro.

Il désignait le second pêcheur qui s’ingéniait à ranger le matériel de pêche avec soin. Celui-ci leva la tête et sourit avant de se replonger dans sa besogne. La kolchéa glissait sans un bruit sur l’eau, particulièrement stable, alors que le Soleil avait rapidement disparu derrière une des cheminées volcaniques qui dominaient l’archipel. Ils contournèrent une île, dépassèrent un récif pour voguer jusqu’à une île plus large, entrèrent dans une anse et filèrent en direction d’une rivière perçant la luxuriante forêt recouvrant l’île.
Approchant de l’embouchure de la rivière au fort dénivelé, le vieux Madro se redressa et prenant une inspiration, il siffla des notes légères et hachées. Chaô vint se coller à la rivière, maintenant dans le courant l’embarcation grâce à sa perche. Des bulles, d’abord éparses puis de plus en plus nombreuses vinrent crever la surface du cours d’eau. La rivière semblait entrer en ébullition. Chaô s’appuya sur sa perche et poussa la kolchéa vers l’amont du ruisseau dans le courant de bulles. Tout doucement, la grande fleur commença à grimper le cours d’eau, portée par le torrent de bulles. Chaô se contentait de garder l’embarcation au centre de la rivière et Madro écartait les branches sur leur chemin.

— Voilà quelque chose que je n’avais encore jamais vu, déclara Marco qui se pencha au bord de l’embarcation avant d’être ramené vers l’intérieur par le vieux pécheur pour ne pas les déséquilibrer.

— Je suis surprise aussi, lui répondit la joueuse en observant le torrent de bulles dans la langue céréique en usage dans l’empire Magenta, je ne m’attendais pas à voir ce genre de dispositif ici…

— Vous connaissez ce système ? demanda curieux le danseur.

Gaelyn eu un rire bref et puissant qui fit sursauter les pêcheurs.

— Il ne vous aura pas échappé que je travaille avec des bulles, dit-elle d’un ton plus affirmé. Les bulles, naturelles ou non, sont une œuvre féérique. Pour mes travaux j’en ai étudié bien des aspects !

— Ayez la bonté de m’expliquer la nature de ce phénomène alors, lui demanda le danseur, amusé par le regain d’énergie de la jeune femme.

— Le phénomène pourrait être naturel… Mais j’en doute. Comme il pourrait être purement artificiel, à l’aide de tuyère, de chambres de compression…, expliqua la jeune femme perdue dans ses propres réflexions, mais ici je pencherais plutôt pour un croisement entre un milieu naturel favorable, avec une pierre poreuse, du volcanisme… Et un ajustement par la main de l’homme pour que ce soit utilisable…

— En gros, en utilisant la nature du lieu, des personnes ont créé ce systèmes de bain à bulles sur le ruisseau c’est cela ? renchérit le danseur, mais ça ne m’explique pas notre ascension…

— Je ne faisais que réfléchir au système installé…, répondit-elle irritée, c’est justement ce que je m’apprêtais à expliquer : pour l’élévation ça n’est finalement pas bien complexe. Les bulles ce sont de l’air, à tout le moins du gaz… L’odeur un peu soufrée laisse à penser à un aspect volcanique pour le mécanisme… L’air est plus léger que l’eau, il monte, crée un courant inverse et emporte avec lui la fleur sur laquelle nous sommes… Pour les eaux bouillonnantes du nord occident, ce phénomène naturel est appelé « entrainement à la vapeur », le nom est resté pour ce genre de système…

La kolchéa grimpait doucement la colline abrupte et touffue en dodelinant sur son tapis de bulles alors que Gaelyn essayait d’en deviner la structure en parlant pour elle-même, se penchant sur les côtés de la grande fleur, titillant les bulles à l’aide d’une branche. Leur clapotis répondait aux froissements et craquement de la forêt. La température montait d’un cran sous la canopée qui avait conservé la chaleur de la journée, balayée au dehors par le vent et les vagues. Puis l’embarcation arriva au bout du ruisseau, s’élargissant en un vaste lac, à l’entrée duquel des hommes faisaient fonctionner un système étrange, fait de soufflets et de membranes qui se gonflaient et se dégonflaient, palpitante comme les ventricules loufoques d’un cœur artificiel. Au-delà, un village sur pilotis mangeait les trois quart du lac encerclé par la forêt à la surabondance de fruits, de fleurs, et de mousses qui envahissaient toute surface nue.

— Le lac protège de la forêt, révéla Chaô.

Dans le village, l’arrivée des deux invités ne passa pas inaperçu. Les hommes sur le « cœur artefact » avaient demandé des informations aux deux pécheurs puis s’étaient empressés de prévenir de l’entrée dans le village des nouveaux venus. Aussi la plupart des membres de la tribu sortaient de chez eux, les enfants couraient sur les pontons de bois pour suivre la progression de la kolchéa. Une partie des villageois n’hésita pas à embarquer à leur tour sur diverses embarcations pour ouvrir la route aux étrangers. Certains pilotaient des pirogues creusées dans des fruits semblables à d’énormes aubergines, d’autres voguaient sur des barques tressées d’ajoncs, sur des fleurs, des radeaux de toutes sortes voire sur de simples cosses de longs fruits, la cabosse, embarcation peu stable mais très mobile. Chaô parlait à toute vitesse à la foule, alors que Madro se contentait de quelques mots, à des membres plutôt anciens de la tribu. La kolchéa pénétra jusqu’au cœur du village illuminé de mille bougies, jusqu’à une bâtisse plus large et plus haute que les autres. Sur le ponton devant le bâtiment, sept personnes, hommes et femmes, d’un âge avancé attendait l’arrivée de la grande fleur. Ils avaient tous une coiffe particulièrement complexe, garnie de fleurs et de plantes autour desquelles voletaient des insectes et petits oiseaux attirés par les fragrances qu’elles dégageaient.

Les deux pêcheurs aidèrent leurs passagers à monter à leur rencontre. Gaelyn posa la première le pied sur les planches de bois grinçantes et fit mine de contrôler nerveusement l’état de sa cornemuse, peu encline à s’avancer sans le danseur. Les sept anciens approchèrent alors d’elle et le premier d’entre eux vint enlacer la jeune femme qui sursauta sous les rires des membres de la tribu.

— Bienvenue à vous…

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Agna Caravia
Posté le 09/06/2025
Bonjour,

Je continue avec plaisir la lecture avec la découverte d'un endroit plein de couleurs et de poésie et assez féerique. J'ai hâte d'en découvrir plus sur le village et sur les échanges qu'auront Marco et Gaelyn avec les villageois.

Merci pour cette suite
Plume de Poney
Posté le 09/06/2025
Bonsoir,

Merci pour ton commentaire !

J'espère que cette virée insulaire sera à ton goût !
Camille Octavie
Posté le 15/05/2025
Bonjour :)

J'ai mis le doigt sur quelque chose ^^ Ton récit me fait penser au dessin animé Les mondes de Ralph, avec toute cette nourriture soigneusement décrite en arrière plan XD

J'ai comme l'impression que Marco a bien fait de vouloir descendre plus tôt que prévu. Et je me demande si les yeux de Gaelyn vont bien, si elle voit mieux que la vigie c'est bizarre. Aurait-elle pris une bulle dans l'oeil ?

Je suis curieuse de découvrir ce village, l'entrée en matière est sympa et pittoresque sans tomber lourdement dans le cliché des os dans le nez et des colliers de fleurs je trouve ça bien !
Plume de Poney
Posté le 15/05/2025
Haha oui je vois pour les mondes de Ralph. On est un peu dans l'idée d'un monde d'abondance, une autre sorte de féérie, même si elle est pleine d'insectes... Mais je ne vais pas t'apprendre les bons côtés et les moins bon d'une île luxuriante!

Pour Gaelyn, elle a l'œil c'est sûr, mais pas plus que la vigie. En l'occurrence, la vigie avait repéré les pêcheurs depuis un moment mais pour lui ça n'avait pas d'importance, ce n'était pas l'objectif du voyage.

Les peuples du coin sont un peu pittoresque c'est vrai, ce qui ne veut pas dire qu'ils sont justes les bons sauvages ou les cannibales en décor.
Camille Octavie
Posté le 16/05/2025
Les insectes c'est bien, ça mange d'autres insectes
Plume de Poney
Posté le 16/05/2025
Je ne peux te contredire sur ce point :)
Luvi
Posté le 14/04/2025
Bien le bonjour 👋,

Quel chapitre sensorielle et olfactif qui nous invite à la gourmandise !
Un chapitre tout en douceur nous offrant une si belle exploration de cet archipel.
Le ton est posé est la narration douce, ce qui permet de faire une pause et surtout de s'émerveiller de cet univers..
A bientôt.
Plume de Poney
Posté le 14/04/2025
Bonjour à toi,

Merci, l'aspect sensoriel, calme et doux était ce que je voulais proposer pour ce chapitre, donc tant mieux si c'est ainsi qu'il est perçu.
Merci pour ton retour à ce sujet!

A la prochaine
Vermeille
Posté le 10/04/2025
Plume, ce chapitre est un vrai bain de parfums, de bulles et de poésie végétale !

J’ai été emportée par l’imagerie de l’archipel de Ja, entre les fruits géants, la mer sucrée et les fleurs-bateaux, tout y est follement sensoriel, presque trop beau pour être vrai, et pourtant parfaitement crédible dans ton univers. On flotte autant que la kolchéa à la lecture.

Et cette montée en rivière portée par les bulles… quel moment suspendu, entre technologie magique et merveille naturelle. Gaelyn brille dans son domaine, et sa manière d’expliquer le phénomène est à la fois brillante et pleine de caractère.

L’accueil du village, les enfants, les cabosses flottantes, les coiffes vivantes des anciens… Tout est si vivant.

Bref, ce chapitre donne une respiration somptueuse, presque mystique, après les errances plus sèches de la mer. C’est un cocon de mousse et de lumière douce.

Merci pour cette traversée.
Plume de Poney
Posté le 10/04/2025
C'est une des volontés que j'avais pour cette histoire, axer le récit sur du sensoriel (art oblige) et en particulier sur ce chapitre 3, plus calme mais avec plus d'ambiance. Merci, encore une fois, d'avoir bien perçu mes intentions!

Et tu as raison, sur l'Archipel de Ja, la mousse est partout (dont la mousse vineuse mais j'en parle dans une note plus tard) !
Phideliane
Posté le 23/03/2025
Oh j'ai vraiment aimé me laisser porter dans les bulles. Ils sont à l'aise, et en plus il y a Marco mon nouveau booklover :)
On est vraiment dépaysé, j'aime le contraste entre tout ce qui se passe au début, bruyant, rigide, le voyage en bateau, épique, et la douceur qui se dégage de ce passage, du coup ça me met en alerte : amis? Ennemis? Ils font des sacrifices humains au Dieu Volcan? XD J'espère qu'ils se feront pas laminer, c'est trop beau pour être vrai. :)
Plume de Poney
Posté le 23/03/2025
Haha ce Marco... Comme je le disais à Fidelis j'avais peur qu'il soit trop simple au début, trop cliché, mais il a du succès le coquin.

Il faut un peu de douceur dans un monde de brutes. On est sur une île, on prend un peu son temps. Mais de là à oublier les menaces du reste du Monde, il y a un pas que les deux voyageurs n'osent pas franchir. A raison...
Plume de Poney
Posté le 23/03/2025
Merci pour ta lecture et ton soutien à Marco. Il dit qu'il comprend l'intérêt que tu peux lui porter mais qu'il n'a pas vraiment le temps de s'en préoccuper, d'un air faussement nonchalant, comme si ça ne lui faisait ni chaud ni froid.
Phideliane
Posté le 24/03/2025
oh le coquin, je note :)
Fidelis
Posté le 18/03/2025
Là c'est voyage en terre inconnue, pour moi il manque un truc, je vais voir si je le trouve dans le prochain épisode.

Les descriptions sont toujours splendides.
Plume de Poney
Posté le 18/03/2025
Il manque un truc? Tu veux dire une incohérence ou un élément te manque pour comprendre certaines choses?

Merci pour les descriptions!
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