Chapitre 3 : Le chant de Ja (4eme partie : Fiesta !)

Notes de l’auteur : Le saviez-vous? Il existe, dans l'archipel de Ja, des fourmis amphibies : les fourmis de nacre.
Un petit corps noir, une grosse tête transparente, avec des ailes rigides qui ne leur servent que pour nager. Lorsqu'elles plongent, elles se font enduire d'un miellat spécial pour bloquer leurs évents et ne pas se remplir d'eau.
Elles exploitent des fermes de coquillages pour se nourrir, et les coquilles servent à créer de grandes villes sous l'eau, et de bélier ou de véhicule blindé lors de leurs guerres de territoire.
On raconte qu'au cours d'une tentative d'invasion, une femme et ses enfants s'étaient enfuis dans la mangrove, emportant dans leur barque des fourmis. Pour survivre dans ce milieu peu hospitalier, ils avaient formé une alliance. La femme apprit aux fourmis à nager et à cultiver les coquillages. En échange, les fourmis lui construisirent un palais de nacre.
Plus personne ne vit dans la mangrove, mais les fourmis protégeraient toujours le grand palais de nacre.

— Fruit ? Et... ça... Pachéo ? Panéo ?, c'est mot ici ou Mirovan ?

Au sein du clan du haut lac, Gaelyn s'acharnait à apprendre le Mirovan avec les femmes de la tribu. Mais celles-ci n'avaient pas une très bonne connaissance de cette langue et si Gaelyn s'habituait à l'accent chuintant des insulaires, elle ne parlait encore qu'avec difficulté par phrases idiomatiques. Depuis leur arrivée dans le village, les deux voyageurs avaient rapidement été bien intégrés par ce peuple réputé farouche. Les efforts maladroits de Gaelyn pour parler la rendaient sympathique. Les enfants en particulier l'aimaient bien et elle n'arrivait pas à leur en vouloir de leur rire ni de leurs éternelles imitations de sa démarche lourde lors de son arrivée, affublée d'une épaisse jupe de laine gorgée d'eau sucrée. Depuis elle avait laissé de côté ses seuls habits de voyage, et adopté des vêtements locaux, plus pratique. Une jupe s'arrêtant à mi-mollet, un gilet lacé, des chaussons de cuirs et le traditionnel châle couvrant le dos, les épaules et noué sur la poitrine. Le tout dans des tons d'ocre, de rouge, de marron et de noir. Le port de cette tenue caractéristique du clan par une femme à la peau très blanche, et à l'épaisse chevelure bouclée, amusait aussi beaucoup les enfants.

Marco lui s'était contenté de changer de costume, un costume noir à l'origine, devenu gris foncé avec le temps. Il s'était bien intégré également, par la prouesse de son pas léger et son caractère taiseux. Si les deux voyageurs étaient la plupart du temps séparés, l'un travaillant avec les hommes, l'autre avec les femmes, ils se retrouvaient au sein de la famille de Madro et Chaô avec qui ils passaient la plupart de leur temps. Très hiérarchisé, l'organisation du clan attribuait à chaque famille un rôle. Pour la famille de Madro et sa femme Pélaga, c'est la pêche et l'approvisionnement en poisson qui rythmaient leurs journées. Aussi Madro et Chaô, Pélaga et ses deux filles s'occupaient à tour de rôle de pêcher entre les îles, de préparer le poisson pour le conserver et de s'occuper du vivier lacustre de la famille.

Ce jour-là, c'étaient les hommes qui étaient partis en mer et les femmes qui étaient au village. La matinée avait suffi pour faire l'essentiel des tâches du jour, jusqu'au retour des hommes qui ramèneraient du poisson qu'il faudrait mettre en conserve. Si Gaelyn et Marco attendait l'arrivée d'un navire marchand qui pourrait les conduire à Mirova, l'atmosphère était paisible dans le village. Aucun danger ne pouvait les atteindre ici.

Le début d'après-midi s'annonçait donc très calme voire morne. Mais l'arrivée de membres du clan partis faire du commerce dans l'archipel allait tout changer. Dès leur arrivée et à mesure qu'ils s'entretenaient avec les villageois, ceux-ci s'exclamaient bruyamment, mélange de surprise, de joie et de préoccupations. Ils partaient alors s'afférer à des tâches soudain urgentes et prévenir les autres de la nouvelle. Les enfants criaient et couraient partout. Gaelyn resta un instant interdite face à cette étrange maladie festive particulièrement contagieuse qui se répandait rapidement dans le village, sans comprendre ce qu'il se passait.

— Ja, la fête, lui dit heureuse Funchali une des filles de ses hôtes. C'est fête de Ja qui va arriver !

— C'est la fête pour l'archipel, expliqua à son tour Pélaga, il faudra venir !

La famille et les membres du clan essayèrent de l'entrainer avec eux dans l'euphorie générale mais Gaelyn était mal à l'aise. Ce qu'elle voulait c'était rejoindre Mirova et ce nouvel évènement risquait de retarder encore leur départ. Lassée de se faire tirer le bras par les enfants qui riaient et s'agiter en tous sens, elle s'isola jusqu'au retour de Marco. Lorsque les hommes accostèrent, celui ci laissa la famille de pêcheurs se débrouiller avec la pêche du jour et emmena Gaelyn à l'écart pour discuter. Trempé jusqu'à la taille, il semblait las.

— Je suppose que vous avez entendu parler des célébrations de Ja, commença-t-il d'une voix morne.

— Oui c'est le seul sujet de discussion dans le village depuis le début d'après-midi, même si je n'ai pas compris les détails. Pour notre départ c'est mauvais, non ?

— Pire que ça..., annonça le danseur d'une voix faible.

Il laissa son explication en suspens, le temps de dépasser d'autres villageois et de s'éloigner du centre du village où se tenait une grande réunion autour de la case des anciens.

— La célébration de Ja est une fête des arts en général. C'est aussi une reconnaissance vis-à-vis de la terre nourricière de l'archipel... C'est donc une fête très importante et par principe les étrangers comme nous y sont conviés. Et c'est assez mal venu de refuser...

Gaelyn pesta.

— C'est bien ce que je craignais. Ce n'est vraiment pas de chance que cela arrive maintenant ! dit-elle en levant les bras en signe d'exaspération, j'ai l'impression que depuis l'« accident » de Traun tout va de travers... Le hasard me joue véritablement un drôle de tour !

Marco s'arrêta de marcher, Gaelyn fit encore quelques pas avant de se retourner, surprise.

— Sauf si le hasard n'a rien à voir là-dedans, dit Marco en la regardant l'air inquiet, vous avez remarqué surement que les villageois ne s'attendaient pas non plus à l'évènement. Ils nous en auraient parlé bien avant, non ?

Gaelyn attendit la suite de l'explication mais le danseur semblait attendre une réponse.

— Vous voulez vraiment que je réponde à cette question ou vous allez m'expliquer ce que vous sous-entendez ?

Marco soupira en détournant le regard :
— La célébration de Ja n'a pas de date fixe, c'est un évènement qui se produit lorsqu'un clan ouvre le bal... dit-il en observant un nuage de moucherons voletant au ras de l'eau, je ne sais pas sous quels critères l'ensemble des clans acceptent la tenue de l'évènement, ni comment, ni pourquoi... En tout cas un clan a initié le mouvement et le haut conseil des anciens a accepté...

Sous le nuage de moucherons, de légères ridules apparurent à la surface de l'eau. Un instant après, une carpe jaillit hors de l'eau pour avaler ses proies.

— Ce clan a aussi des invités, poursuivit le danseur en contemplant la surface de l'eau qui peu à peu redevenait lisse, ils sont venus sur deux bateaux, l'un s'appelle le Bleu Horizon et le second possède deux flotteurs et une tête de morse...

Le lendemain matin, le conseil des anciens avait répartis les tâches pour que chaque famille puisse préparer la tenue de la célébration de Ja. La famille de Madro et Pélaga étaient ainsi réquisitionnés pour préparer le départ du clan pour la prochaine pleine Lune, date du début de la fête sur l'île de Ja. Gaelyn et Marco furent eux accueillis dans la grande case au centre du village pour être officiellement invités à l'évènement par le conseil des anciens. Gaelyn ne put participer efficacement à la conversation et ses questions fusèrent lorsqu'elle sortit de la grande case en compagnie du danseur.

— La célébration se déroulera dans onze jours, c'est une chance, ils considèrent qu'il faut au minimum dix jours de préparation pour tout organiser et l'évènement doit débuter à la pleine Lune qui intervient dans onze jours, dit-il alors qu'ils suivaient à présent des membres du clan en direction de la forêt jouxtant le lac sur lequel était construit le village pour parler de leur participation à l'évènement, Nous ne devrions donc perdre que le minimum de jours possibles...

— C'est drôle de parler de chance alors que j'ai l'impression de l'avoir perdue depuis que j'ai « trahie » la Guilde des Jeux ! lui répondit Gaelyn sarcastique, je vais finir par croire que la guilde possède vraiment des pouvoirs de malédiction !

— La guilde est vraiment capable de jeter des malédictions..., répondit Marco sérieusement, je ne sais pas comment vous faites pour être aussi ignorante....
Gaelyn s'efforça de ne pas répondre, mais d'un seul coup elle tenta de pousser le danseur dans un trou d'eau. Celui-ci esquiva aisément et par reflexe entraina la jeune femme pour la faire tomber à sa place. Au milieu de son geste il reconsidéra cette option et rebascula la joueuse contre lui puis la fit pivoter pour la remettre dans l'axe du pont de bois qu'ils traversaient.

— Vous jouez avec moi comme les autres n'est-ce pas ? dit-elle encore plus remontée, je ne suis qu'une poupée savante qu'il vous faut à tout prix ramener à vos maîtres, rien de plus !?

Marco ne répondit pas. Il ne savait pas quoi répondre. C'était vrai pour l'essentiel.

— Si vous voulez quelque chose de drôle, reprit-il, c'est que le clan de la trinité où sont retranchés nos amis pirates et contrebandiers est traditionnellement la plus proche des autorités de Mirova. Je ne comprends donc pas ni leur lien avec les pirates, ni leur intérêt à danser la gigue avec eux.

— Ah ouai c'est super marrant en effet, répliqua Gaelyn qui avait décidé de bouder.

Les deux invités du clan embarquèrent dans une pirogue en forme d'aubergine, nommée Santo, et débarquèrent sur la rive occidentale du lac. Là Chaô les accompagna à travers l'épaisse forêt aux senteurs multiples et entêtantes jusqu'à une petite colline nue à son sommet. Plusieurs membres du clan préparaient du matériel pour l'exploration de la forêt.

— Voici Madèriché, la spécialiste des célébrations, déclara Chaô en présentant une femme grande et large, à l'âge incertain, souriant de toutes ses dents, elle va aider à décider de votre participation pour la fête.

Des explications de la grande femme, Gaelyn ne retint que l'essentiel. Les invités dans l'archipel ne devaient pas seulement assister aux célébrations de la terre mère, ils devaient si possible y participer. Et dans le clan du haut lac, le si « possible » se transformait aisément en « il faut absolument ».

— Il y a de nombreuses parties dans la célébration de Ja, expliqua Marco, en tant qu'invités du clan, nous sommes susceptibles de participer à pratiquement toutes ces parties. Il serait bien venu que nous participions à au moins une étape, et si possible que l'on se fasse remarquer positivement. Je ne sais pas quel est le but des pirates mais clairement ils cherchent à nous empêcher de partir d'ici et également à nous retrouver puisque eux comme nous serons évidemment présent à la fête dans onze jours. Ce serait assez fou de leur part de tenter quoi que ce soit contre nous au milieu de l'archipel, les clans sont connus pour être redoutables envers ceux qui brisent leurs lois... Mais il vaut mieux que les insulaires nous apprécient au cas où...

— Alors que dois-je faire pour satisfaire les clans et qu'ils nous laissent enfin tranquille ? lança Gaelyn maussade.

Marco marqua un temps d'arrêt.

— Je croyais que vous aimiez bien les insulaires...

Gaelyn soupira longuement.

— Je les aime bien quand ils ne m'obligent pas à rester ici encore une quinzaine de jours et à revoir des escrocs et des tueurs qui nous cherchent activement. Mon objectif c'est d'atteindre Mirova, alors oui d'une certaine manière je leur en veux...

— D'accord, eh bien le plus évident serait d'utiliser votre cornemuse..., dit-il pour passer à un autre sujet, en travaillant un peu il y aurait la possibilité d'en faire un spectacle. Mais je ne suis pas certain que ce soit pertinent... Il serait bien de ne pas révéler à trop de monde votre présence ici, après tout la Guilde des Jeux ne doit pas savoir que vous vous rendez à Mirova. Et en attendant la suite des évènements, ce serait bien que les pirates gardent de vous une image dangereuse.

— Super, répondit Gaelyn, je dois terrifier des tueurs ! C'était déjà limite lorsque nous avons volé un navire, mais soyons fou ! Au point où en est... Par contre il faut choisir, soit je ne la ramène pas trop, et honnêtement avec les enfants qui rigolent derrière mon dos vos amis pirates ne vont pas s'angoisser bien longtemps, soit je trouve vraiment le moyen de passer pour une sorcière à nouveau et là il faut y aller à fond.

Le silence s'installa alors que chacun réfléchissait à la situation. Marco voulut reprendre la parole mais Gaelyn l'arrêta d'un geste.

— Vous allez encore trouver quelque chose à me reprocher, commença-t-elle d'un ton plus assuré, depuis que nous sommes ici je me repose trop sur vous et ça me fatigue. Bon... Je ne parle pas la langue correctement mais j'en ai assez. Je suppose que le problème vient de moi. Vous vous savez quoi faire lors des célébrations, je me trompe ?
Le danseur qui ne s'attendait pas à l'attitude soudain plus confiante de la jeune femme mit un instant à répondre.

— Oui j'ai quelques idées, comme j'ai le pied léger je...

— Très bien, je vous fais confiance, le coupa-t-elle, faites-moi confiance à votre tour, si je dois jouer le rôle de votre supérieure comme vous l'avez insinuez auprès des pirates, alors il faudra bien que je sache me débrouiller. Dans le clan les hommes et les femmes sont généralement séparés alors je propose que chacun se prépare de son côté et dans onze jours...

— Dans onze jours je vous confierais mon bras pour faire notre entrée au grand bal de Ja en compagnie des insulaires, des pirates, des contrebandiers et certainement de représentants mirovans arrivés par bateaux marchands... D'accord j'ai compris, la coupa Marco.

— Bonne journée alors, dit Gaelyn en tournant les talons un sourire conquérant posé sur les lèvres.

Marco la regarda s'éloigner puis disparaître dans la végétation. Alors qu'il avait détourné la tête, il la vit revenir par l'autre côté de la clairière visiblement embêtée. Elle retraversa la clairière sans rien dire et disparue à nouveau dans la végétation en regardant autour d'elle. Un instant plus tard, Chaô regarda Marco qui lui fit un bref signe de tête et le jeune homme partit retrouver la joueuse perdue dans la forêt.

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Camille Octavie
Posté le 17/05/2025
Bonjour:)
J'apprécie toujours autant le travail sur l'univers, je sais que parfois les idées viennent seules mais ça reste quand même un gros boulot !
J'ai l'impression que Gaelyn aime avoir le dessus dans la vie et qu'elle ne vit pas du tout bien de se faire promener par les événements (surtout si ça s'incarne dans quelqu'un un peu louche). Marco risque de continuer d'en prendre plein la figure.
Je suis curieuse de savoir où elle va à la fin XD elle est bien capable de tenter de filer " a la danseuse"
Plume de Poney
Posté le 17/05/2025
Hello et merci pour la lecture !

Gaelyn tient surtout à avoir la maîtrise de son destin. C'est peut être un brin illusoire, mais ne pas se faire balader lui irait déjà pas mal et elle déteste se sentir inutile.

Et oui Marco ne va pas s'en sortir facilement, mais il a le cuir épais.

Pour la fin, elle cherche juste à partir de son côté, mais la jungle n'est pas un environnement dans lequel elle se repère facilement...
Vermeille
Posté le 08/05/2025
Ce passage est riche et plein de finesse :)

Les fourmis de nacre, présentées en note d’auteur, donnent presque l’impression qu’on découvre une vraie espèce, ce qui rend l’univers encore plus crédible et vivant. On apprend des choses, ou en tout cas on en a l’impression, et c’est vraiment plaisant.

J’ai aussi apprécié la manière dont tu fais évoluer la relation entre Gaelyn et Marco, entre tension retenue et complicité diffuse.
Plume de Poney
Posté le 08/05/2025
Merci encore pour ta lecture :)

Pour la relation de Gaelyn et Marco, ils sont tout les deux fixés sur leur propre objectif et ont chacun des raisons d'être prudent, ça n'aide pas à une trop grande cordialité, mais ils sont dans la même galère...

Pour les fourmis, j'avoue que c'est très sympa de se fabriquer un écosystème et des espèces vivantes originales. J'en ai toute une collection, mais ça ne fait pas une histoire ! Alors je profite des notes d'auteur pour en placer une ou deux...
Luvi
Posté le 22/04/2025
Bien le bonjour 👋
Quel chapitre plein de stress quand aux futur retrouvailles entre notre duo de choc et leurs ennemis.
L'on ressent une sacré tension émanée de cette pauvre Gaelyn. Marco ne semble pas s'en formaliser, ou du moins ne le montre pas...
La développement de leur relation à travers cette tension est sympathique, bien que Gaelyn semble être très blessée dans son rôle de scientifique (ou de femme vu le comportement de Marco !)
Ahh le retour de la cornemuse à bubulle 😊 . Ça va swinger dans la forêt !
A bientôt !
Plume de Poney
Posté le 22/04/2025
Bonjour à toi,

Merci pour ton commentaire !

Oui Gaelyn n'est pas vraiment dans son élément. Marco beaucoup plus.
Ils ont, en prime, une manière assez différente de fonctionner et Marco considère qu'elle a choisi ce qui lui arrive d'une certaine manière, ça ne l'aide pas à être très compatissant... Mais on verra pourquoi plus tard :D

Bonne journée !
Phideliane
Posté le 27/03/2025
Sympathique scène qui développe les relations entre les personnages. J'espère vraiment qu'ils ne finiront pas sacrifiés au volcan.
Pour infos : une femme ne boude pas, elle montre qu'elle a été blessée, et une femme ne se perd jamais, elle prend simplement son temps pour arriver :)
Marco protecteur, humm, il protège son bien ou il commence à avoir quelques remous dans le ventre? Merci en tout cas c'est vraiment bien.
Plume de Poney
Posté le 27/03/2025
Si, ils sont sacrifiés dès le chapitre suivant.
Après je ne parle que de recettes de cuisine de l'archipel (comme le carpaccio de méduse de dessert au liquoreux d'abeille de mer) et des techniques de pêches (telles que la peche calligraphique ou le harponnage à la flûte). Moins d'action, plus de poissons.

Pour Gaelyn, malheureusement si on l'a laisse toute seule sur ce coup là, elle risque de prendre beaucoup de son temps pour arriver! Il vaut mieux la réorienter l'air de rien pour qu'elle puisse montrer qu'elle est blessée mais sur le bon chemin.

Pour Marco... Il est plus protecteur qu'il voudrait l'admettre c'est sûr, mais il reste une sorte de loup solitaire. Spike Spiegel sort de ce corps...

Merci, c'est ton commentaire qui est vraiment bien!
Phideliane
Posté le 27/03/2025
Après Marco est pas obligé de se greffer à elle pour montrer son attachement, hein! ET merci d'avoir rebondi sur le sacrifice. Du coup, j'en étais sûre, pour les chapitres suivants, tu fais juste faire du tourisme à ton lectorat, je suppose? XD
Fidelis
Posté le 21/03/2025
Des descriptions toujours aussi bien ciselées, et un événement festif en prévision. Ca va être le moment pour Gaelyn de faire ses gammes dans la forêt avec son bignou magique, ça promet de nouvelles découvertes toutes aussi passionnantes.
Plume de Poney
Posté le 21/03/2025
Ca, va y avoir du bignou tu peux compter là dessus.

Merci à toi!
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