Je me rends au parc, un endroit où je peux enfin m'échapper de mes pensées. Les arbres autour de moi sont là, majestueux, mais je m'en fous. Je marche, perdu dans mes réflexions, quand je tombe sur Jenny .Celle qui est censée m’être destinée en tant que Luna. Elle est assise avec une aisance nonchalante, ses jambes croisées et ses doigts effleurant distraitement une mèche de ses cheveux blonds qui retombe en vagues sur ses épaules. Son sourire éclatant, un peu trop parfait, donne l’impression qu’elle est toujours dans son propre monde, l'air de penser que sa vie est un roman à l'eau de rose. Quand elle me voit, son sourire radieux pourrait presque me faire oublier mes soucis, mais je ne me laisse pas avoir.
— Ethan ! Je suis contente de te voir, dit-elle, son enthousiasme débordant.
Je roule des yeux, cette nana me pompe l'air. Franchement, elle devrait plutôt me pomper autre chose, mais je sais déjà que ce ne sera pas le cas.
— Salut, Jenny, dis-je distraitement, comme si ça m'intéressait vraiment. Qu'est-ce que tu fiches ici ?
Je sens que ça va encore être un de ces moments où elle se met à parler de ses rêves de grande romantique.
Elle hausse les épaules, son regard brille d'une lueur que je ne prends même pas la peine de décoder. Que de la naïveté, comme si je n’avais pas déjà vu ce film des milliers de fois.
— Je voulais prendre l'air, m'éloigner un peu de la maison. Et toi ?
Ce regard insistant m'agace. Elle veut quoi, putain ? Je la détaille du coin de l'œil, écoutant à peine. Son cul est si bien fait que ça me ferait presque oublier que si je me la tape, elle va s'accrocher à moi comme un morpion. Mais bon, j'ai une folle envie de la baiser, et ça m'énerve d'autant plus.
— Juste… des réflexions. Rien de spécial. Dis-je en soupirant
Elle s'approche, l'air sérieux, et je sais déjà que ça va devenir chiant. Voilà qu'elle va se mettre à déblatérer sur ses espoirs et ses attentes, comme si je ne savais pas déjà que je vais devoir feindre l'intérêt. C’est toujours la même rengaine. Allez, un petit effort, Ethan. Si tu pouvais juste penser à autre chose, ça serait tellement mieux.
— Ethan, je voulais te parler. Je sais que les choses sont un peu compliquées en ce moment.
Je fronce les sourcils, déjà agacé par la tournure de la conversation. Qu'est-ce qu'elle va encore brailler, cette moralisatrice de pacotille ?
— De quoi tu parles ?
Elle prend une profonde inspiration, ses mains tremblant légèrement. La pauvre, elle pense que ça va l'aider à obtenir une réaction de ma part. Mais je n'ai pas de temps à perdre avec ses délires.
— De notre avenir. Je sais que tu es destiné à devenir Alpha, et je me demande où cela nous laisse, nous deux.
Je me retiens de rire. Mais de quoi elle parle ? Y’a rien entre nous, bordel ! Elle est vraiment conne, cette fille. Je ne veux même pas l’imaginer en train de se voir en Luna. Elle n'est qu'une autre qui rêve de porter une couronne, comme si devenir la compagne d'un Alpha était la clé du bonheur. Quelle garce. Pas mieux que les autres, franchement. Peut-être que je devrais la baiser finalement, juste pour le fun, mais je sais que ça ne ferait que lui donner des idées. Je suis bien trop occupé à fuir mes propres démons pour m'encombrer d'une autre casse couille.
— Écoute, Jenny, je ne pense pas que ça nous mène quelque part. Tu sais très bien que je ne suis pas du genre à me caser, non ?
Son sourire s'efface, et je me dis pitié, ne te mets pas à chialer. J'ai autre chose à faire que de me soucier de ses émotions, comme savoir si son mascara va couler.
— Je veux construire quelque chose ensemble, Ethan. Je crois en nous. Après tout je suis ta destinée.
Je soupire, me concentrant sur ses seins qui se dandinent devant mes yeux. C’est beau à voir, mais ce n’est pas vraiment ce qui va me faire changer d’avis.
— Écoute, je ne suis pas le genre de mec à m'engager, Jenny. C'est pas compliqué, c'est juste pas mon délire.
Elle plisse les lèvres, semblant déçue, mais elle ne lâche pas prise. Ça commence à me gonfler sérieusement. Soit je me casse, soit je me la tape juste pour mettre fin à ce cirque, mais l'écouter devient une torture.
— Je sais que tu es inquiet pour l'avenir, mais nous pouvons le faire ensemble. On peut surmonter tout ça.
La litanie des promesses à deux balles, ça commence à me saouler. Je ne suis pas là pour jouer au héros ou au mec bien. Elle ne comprend pas que je ne veux pas de ce genre de fardeau. Je préfère ma liberté à cette galère émotionnelle, même si ses lèvres me tentent.
Au loin, je vois passer Krystie, cette louve avec laquelle j'ai souvent des relations sans lendemain. Sa chevelure brune cascade comme une rivière sombre le long de son dos. Juste en la voyant, je sais que je ne peux plus supporter les jérémiades de Jenny. Je me lève sans dire un mot et me dirige vers Krystie, attiré par l'idée qu'avec elle, je peux faire tout ce que je veux.
— Tu ne pourras pas fuir tes responsabilités plus longtemps. Me crie t-elle
Je lève la main comme pour lui dire de fermer sa gueule. Krystie, elle est exactement le genre de femme que j'apprécie : une vraie chienne qui ne demande qu'à s'amuser, sans complications ni blabla. Je l’attrape par les cheveux, un sourire en coin sur les lèvres, et je m’approche de son oreille. D’un ton suave, je lui murmure :
— J'ai envie de te baiser, maintenant.
Krystie sursaute, elle ne m'avait pas entendu arriver. Mais fidèle à elle-même, ne dit jamais non. Son regard pétillant et son sourire provocateur m'assurent que nous allons passer un bon moment. Elle aime le jeu autant que moi, et c'est exactement ce dont j'ai besoin pour oublier la pression qui m'écrase. Pas de promesses, pas de liens – juste le plaisir brut.
Je l’emmène dans un coin reculé, loin des regards indiscrets, un endroit où l’on peut laisser libre cours à nos désirs sans se soucier des conséquences. Avant que je puisse dire quoi que ce soit, elle me plaque contre un arbre, son corps contre le mien, et une lueur sauvage brille dans ses yeux. Sans perdre une seconde, elle défait mon pantalon, le faisant glisser avec une facilité déconcertante. Je sens son souffle chaud contre ma peau, une anticipation électrique parcourant mon corps. Elle s’empare de mon sexe avec une détermination qui me fait grincer des dents de plaisir. Elle l’enfonce dans sa bouche, prenant tout, sa langue jouant autour de moi avec une précision experte. C’est brut, c’est sauvage, et c’est exactement ce dont j’avais besoin pour faire taire les échos des attentes et des responsabilités qui me hantent. Chaque mouvement de sa bouche me fait oublier Jenny et ses espoirs.
Je penche ma tête en arrière, le cœur battant, savourant ce moment volé dans l’ombre. Krystie sait ce que je veux, et elle est prête à me le donner sans poser de questions. Peu de temps après, je la mets à quatre pattes, sans préliminaires, sans douceur. Je sais ce que je veux, et je n’ai pas l’intention de tourner autour du pot. Je mets une capote, et en un mouvement, je m’enfonce en elle, pénétrant sa chaleur avec une fougue brutale. Elle est délicieusement serrée, et je sens son corps se cambrer sous la pression. Ses gémissements rauques, empreints d'un plaisir primal, me parviennent alors qu'elle me fait comprendre à quel point elle apprécie ma queue. Elle se cambre, ses hanches se déhanchant pour me rencontrer, avide de chaque coup que je lui inflige.
— Tu aimes quand je fais ma petite chienne ?
— Ferme ta gueule, putain !
Je la baise avec force, chaque mouvement est plus sauvage que le précédent. Je sens la tension monter en moi, et je décide d'ajouter une dimension à notre étreinte. D’un mouvement rapide, je glisse deux doigts dans son petit cul serré. Elle réagit immédiatement, se cambrant et gémissant encore plus fort, sa jouissance se décuplant. Pour le grand final, elle se retourne, un sourire provocateur aux lèvres. Elle retire ma capote avec une nonchalance exquise, puis s’agenouille devant moi. Elle me suce avec une telle avidité que je perds le fil du temps, me laissant emporter par la vague de plaisir. Finalement, je sens mon plaisir déferler, et je déverse ma jouissance sur son visage. La chaleur de mon orgasme se mélange à son excitation, et je la regarde, fasciné, alors que ma semence dégouline sur sa peau. Elle adore ça, chaque goutte est une célébration de notre union sauvage.
On reste là, assis tous les deux, une rareté parmi mes conquêtes. C'est l'une des seules avec qui je peux discuter une fois que j'ai assouvi mes envies. Krystie sourit en me regardant, son regard brillant de satisfaction.
— Qu'est-ce qui te fait sourire ? lui demande-je, un brin curieux malgré moi.
— Eh bien, je t'ai vu avec Jenny. Alors, tu vas la prendre comme ta Luna ?
Je lâche un rire sarcastique.
— Tu rêves ! crache-je. C'est une gamine pourrie gâtée. Et puis ça me saoule, j'ai pas envie d'en parler.
Elle plisse les lèvres, amusée par mon irritation.
— Tu n'as pas vraiment le choix, Ethan. Garry est l'Alpha. Juste parce que tu n'as pas encore l'âge, mais ça approche. Et elle est ta destinée après tout.
Putain, elle allait encore me saouler avec ça. Je secoue la tête, frustré.
— Qu'est-ce que ça peut te foutre ?
Elle me regarde, un brin espiègle.
— Ben, je pourrais plus venir te voir pour ça, en tout cas.
À "ça," elle fait référence à nos nuits de débauche, à ces étreintes sans promesses, sans lendemain, qui, pour moi, semblent être le dernier fil me retenant à mon humanité. Bien que je sois un loup-garou, je ne suis pas une bête à chaque instant. Je porte en moi cette nature double, ce conflit constant entre l’animal instinctif et l’homme qui essaie encore de maintenir un semblant de normalité. Dans ces moments éphémères, où tout se réduit à la chair, j’arrive presque à oublier ce que je suis.
— Comme si tu n'avais que moi, dis-je simplement, un sourire en coin.
— Non, mais tu es mon meilleur coup, répond-elle avec un air provocateur.
— Je n'en doute pas, dis-je fièrement, content de nourrir cet ego qui ne demande qu'à grandir.
Elle éclate de rire, et pour un instant, tout le reste disparaît. La pression d’être le futur Alpha, les attentes de la meute, de Jenny, tout ça semble futile face à ce moment de complicité. Mais je sais aussi que cette légèreté ne dure jamais.
Le lendemain, après une matinée sur le chantier, je sens la fatigue s’accumuler, pesant sur mes épaules. Le travail physique m’aide à canaliser cette énergie brute qui brûle en moi, à évacuer un peu de la tension que je ressens constamment. Soulever des charges lourdes, abattre des murs, construire quelque chose de mes propres mains… Tout ça m’apporte un certain apaisement, un retour temporaire à quelque chose de simple, de tangible. Ici, je suis juste un homme parmi d’autres, couvert de poussière, le visage en sueur, mes soucis enfouis sous le poids du béton et des heures de travail.
je me rends au bureau, cette salle de réunion sinistre où les membres de la meute se réunissent pour parler de stratégies et de décisions à la con. J'ai toujours détesté ces réunions, cette ambiance pesante, ce besoin de s'expliquer et de justifier chaque mouvement comme si on était en train de négocier un contrat. Chaque fois que j'y mets les pieds, j'ai l'impression de m'enliser dans un marécage de bavardages inutiles. Les visages autour de la table sont grimaçants, des expressions figées comme si on venait de les enfermer dans des moules en plâtre. Garry, l'Alpha par intérim, s'exprime avec un ton solennel qui m’énerve encore plus. Son discours sur l'avenir de la meute, ses plans pour renforcer notre territoire, tout ça me passe au-dessus de la tête. Je m'ennuie à mourir, et je ne peux m'empêcher de penser à toutes les choses que je préférerais faire, comme baiser avec Krystie ou simplement rester allongé dans un coin, à fuir cette réalité étouffante. Je crois que je suis le seul à ne pas avoir peur de ces discussions. Tout le monde semble obsédé par cette idée de pouvoir, comme si c'était un Saint Graal. Pour moi, c'est juste une chaîne que je suis en train de forger autour de mon cou. Je me contente d’écouter distraitement, ma pensée flottant vers des plaisirs plus immédiats, comme la douceur d’une peau contre la mienne. La réunion continue, et je m’efforce de rester attentif, mais les mots m'assaillent, se heurtant à mes neurones déjà surchargés. Je regarde par la fenêtre, du 5ème étage du building, situé sur la rive droite de la Seine, le 12e arrondissement de Paris. C’est un lieu paisible, plutôt résidentiel, qui pourtant regorge de vie ! Ici, on retrouve de nombreux trésors méconnus des touristes dont la Coulée Verte, la balade sur l'ancienne voie ferrée de la Petite Ceinture. Les parisiens encore actifs marchent sans y prêter attention. J’observe le monde extérieur, envieux de cette liberté que je sens m'échapper à chaque seconde qui passe. Qui a besoin de ces conneries de stratégie ? Ce que je veux, c'est vivre sans entraves, mais je sais que cette option est aussi illusoire que l'idée que Jenny deviendra un jour ma Luna.
Pour la Luna, je te laisse la surprise :D Enfin si ça te plaît au point continuer à lire ^^