Chapitre 3 : Le palais de Blejkä

Par Phémie

Ondine tournait sur elle-même, au milieu de l’eau, les yeux fermés, en comptant à voix haute. Arrivée à quinze, elle s’arrêta en remuant juste les pieds pour se maintenir à la surface, et scruta les berges du petit lac dans lequel elle se baignait. A première vue, elle était seule, mais la forme et la couleur d’un des rochers qui plongeait dans les eaux turquoise l’interpela. Elle plissa les yeux, et se laissa quelques secondes pour être sûre de ce qu’elle allait annoncer.

– Ici ! s’exclama-t-elle en projetant un petit filet d’eau du bout des doigts.

Il atteignit Amandrille en plein sur la nuque, et la naine répliqua en plongeant non loin de l’humaine pour l’éclabousser copieusement, avant de la féliciter :

– Tu as attrapé le coup de main ! Ça va nous faciliter la tâche en combat si tu arrives à me repérer facilement.

– À supposer qu’on ait encore à combattre, rétorqua Ondine avec une moue.

Amandrille l’observa, tête penchée, un sourire narquois aux lèvres.

– Ne me dis pas que tu ne n’es pas un peu amusée, la dernière fois.

– Tu parles, j’en fais encore des cauchemars.

Taquine, la naine se mit à nager autour d’elle en envoyant des pichenettes dans l’eau pour l’arroser.

– Menteuse, je t’ai vu tu sais, tournoyer sur ton cheval comme un Corpi qui fait la cour, tu avais l’air de bien t’amuser.

– Arrête, c’est faux, se défendit Ondine en souriant et en claquant l’eau devant elle. Et je ne sais même pas ce qu’est un Corpi.

Amandrille se fit une joie d’expliquer :

– C’est un petit oiseau des cavernes qui te ressemble un peu ; très fier, il joue l’effarouché mais dès qu’on a le dos tourné il vient piquer nos biscuits et nos joyaux.

– Tu vas voir si je joue l’effarouché ! se vexa faussement Ondine en redoublant d’énergie pour éclabousser la naine qui riait aux éclats.

Soudain, une vague qu’elle envoyait vers Amandrille prit des proportions démesurées, beaucoup trop importantes pour être naturelle. Elle manqua d’emporter la naine qui dû plonger pour y échapper et poursuivit sa course jusqu’au bord de l’eau, où elle s’abattit de toute sa hauteur sur leurs sacs de provisions comme un raz-de-marrée.

– Ouah… Rappelle-moi de ne plus te provoquer quand on est dans l’eau…

 

Les filles sortirent pour étaler leurs affaires trempées dans l’herbes et les rochers environnants. Depuis qu’elles avaient passé le col, quelques jours plus tôt, Ondine sentait l’énergie de son nouveau pouvoir grandir. Cette sensation était encore loin d’égaler la décharge de puissance qu’elle avait reçue lorsqu’elle avait inondé la yourte de sa famille, mais elle venait d’avoir la preuve qu’elle pouvait encore occasionner des évènements surnaturels de manière involontaire et incontrôlable.

– Il faut qu’on atteigne rapidement le Royaume des Grands Lacs, déclara-t-elle, j’ai besoin d’un guide pour apprivoiser ce pouvoir. Je ne veux plus mettre qui que ce soit en danger.

Amandrille opina, mais elles se tournèrent ensuite de concert vers le tout petit lac dans lequel elles venaient de se baigner. Elles n’étaient manifestement pas encore au bon endroit. Sans carte, elles exploraient au hasard des sommets et des paysages fabuleux, mais sans croiser la moindre habitation.


 

Ondine se saisit de deux larges brosses et en tendit une à Amandrille, puis elle s’approchèrent de leurs chevaux pour les toiletter. La naine avait bien remarqué que Cassis était beaucoup mieux soignée depuis leur passage à Pacisole, mais s’était bien gardé de le faire remarquer. Ce nouveau rituel quotidien lui convenait, lui permettant d’apprendre à connaître petit à petit son nouveau compagnon de route, Caillou, et d’en avoir moins peur. Elle pensait même que, si elle avait pu commencer par là avant d’être lancée au galop à travers champ, elle aurait presque pu apprécier l’équitation.

– Je pense que l’environnement est encore trop verdoyant par ici, dit Ondine en regardant les chevaux brouter. Mon père m’a raconté que le peuple dans lequel je suis née gardait des dragons des forêts. Regarde, ici, il y a de l’herbe, des buissons, il y a même quelques arbres. Nous ne sommes pas assez en altitude.

Elles portèrent leur regard sur la chaîne de montagne devant elles qui s’étendait à perte de vue, en s’estompant les unes après les autres dans des nuances de bleu. Elles n’avaient pas atteint les sommets les plus hauts, mais elles s’en approchaient, tandis-que les reliefs les plus éloignés semblaient n’être pas plus élevés que ceux qu’elles foulaient actuellement.

Amandrille gratifia l’humaine d’un sourire téméraire et encourageant.

– Alors marchons encore, dit-elle en flattant l’encolure de Caillou.


 

Elles durent encore avancer trois jours avant d’apercevoir un signe de civilisation. En découvrant les premiers toits, elles poussèrent des exclamations de joie. Cela faisait un moment qu’elles n’avaient rien mangé d’autre que des baies trouvées sur les chemins et des petits pains faits de farine et d’eau qu’elles faisaient cuire le soir à la broche. Elles s’étaient résolu à commencer à pécher et chasser leur nourriture, ce qui n’enchantait pas plus l’une que l’autre, aussi elles virent là une chance d’y échapper.

Plus elle s’approchait, plus elle voyait apparaître des bâtiments imposants : manoirs, tours rondes et carrées, halles animées et fontaines de toutes formes et de toutes tailles. Toute une ville se révélait devant elles, en contrebas. Et plus elles approchaient, plus leur appétit grandissait.

– Des yaourts au miel ! rêvait Ondine.

– Des carrés d’as trempés dans de la carmillade ! renchérissait Amandrille.


 

Lorsqu’elles atteignirent la crête rocheuse qui surplombait toute la ville, le clou du spectacle leur apparut : au milieu d’un lac lisse comme un miroir se dressait un immense château orné de grandes fenêtres et de colonnades. L’édifice était accessible uniquement par un pont sculpté, représentant douze dragons dont les corps faisaient office de pilier, et dont les ailes déployées constituaient le tablier.

A l’arrière du bâtiment, le lac disparaissait soudainement, mais la naine pouvait distinguer le chant de plusieurs cascades qui couraient le long de l’immense falaise au bord de laquelle le château et le lac se tenaient.

– C’est le palais de Blejkä, la reine des Grands Lacs, dit Amandrille admirative. Je l’ai en image. Le pont représentent les douze dragons gardés par leur peuple.

– Oui, j’ai entendu parler de cet endroit, répondit Ondine. On dit que l’un de ces douze dragons est retenu ici même, dans les sous-sol du palais. Un dragon du désert.

Amandrille frissonna en pensant à Desreum. Elle ne s’imaginait pas faire confiance à une construction humaine pour parvenir à le contenir, et se demandait comment la reine pouvait dormir sur ses deux oreilles dans ce palais. Perdue dans ses pensées, elle n’écoutait pas un mot de ce que lui racontait l’humaine. Cela ressemblait à un mélange de sermons et de stratégies fantasques visant à éviter un nouveau fiasco. Lorsqu’elle arriva enfin au bout de son monologue, Ondine lui fourra une poignée de pièces de monnaie vers la main en lui demandant si elle avait bien compris. Amandrille acquiesça vivement, et sa compagne de route emprunta aussitôt le chemin en lacet qui descendait jusqu’à la porte de la ville. Cette dernière était gardée par deux hommes en uniforme : des habits de coton blancs, une cuirasse étincelante, et une cape bleu turquoise mi-longue.

– On se retrouve à l’intérieur ! déclara Amandrille en lui tournant le dos. L’entrée surveillée, grommela-t-elle ensuite pour elle-même, très peu pour moi.

Ondine se retourna avec son air furieux et mit quelques secondes à la repérer au milieu des rochers pour lui faire parvenir son regard assassin.

– Ne t’inquiète pas, après on fera tout exactement comme tu as dit, lança-t-elle avant de désescalader la crête.

Si elle n’avait pas voulu suivre Ondine, c’était autant pour ne pas avoir à expliquer aux gardes ce que faisait une naine des profondeurs à la capitale des Grands Lacs en plein jour, que pour avoir le plaisir d’évoluer à nouveau sur une magnifique paroi rocheuse. La haute montagne lui plaisait énormément, et elle ne ratait aucune des occasions de grimper qui se présentait à elle. Dans ces moments-là, elle se sentait comme dans sa grotte, avec la lumière et la proximité du soleil en plus. Elle vivait pleinement son rêve improbable.

Une fois au pied de la falaise, elle rejoignit de quelques bons silencieux le mur d’enceinte de la ville, et le gravit en quelques secondes. Ondine venait juste d’arriver à la porte, et pour passer le temps, Amandrille se lova discrètement contre un des créneaux et écouta sa conversation avec les deux gardes. Elle fut vite déçue. Leur échange consistait en un tas de mondanités et de banalités, dont chacun des interlocuteurs semblaient se délecter. Les gardes ne cessaient de couvrir Ondine de questions et de marques d’admiration tandis qu’elle racontait son long voyage seule à travers le monde, à la découverte de ses origines. Elle ne put se défaire d’eux qu’après avoir écouté avec précision dans quelle auberge elle pourrait les retrouver le soir venu pour leur livrer plus de détails sur son périple. Amandrille descendit alors des remparts pour la rejoindre, atterrée par tout ce qu’elle venait d’entendre. Chez elle, les gardes se seraient contentés de demander « Identité et objectif ? », ce à quoi elle aurait répondu « Amandrille, des Cavernes Clapotantes, je cherche des informations sur la création des Grands Lacs. Pourriez-vous m’indiquer où trouver des historiennes spécialisées en histoire de la magie ? ». Simple, efficace, et elle aurait peut-être obtenu des renseignements plus utiles que l’adresse d’un troquet où l’on servait du bon vin.


 

Ondine avançait dans les rues, regardant autour d’elle en s’agaçant. Où pouvait donc être passée Amandrille ? Soudain, elle sentit quelque chose la frôler : c’était la naine, qui venait d’atterrir à ses côtés sans un bruit.

– Oh, mais où étais-tu passée ? râla Ondine, vexée.

– Je te suis depuis que tu es entrée dans la ville, tu aurais dû me repérer.

– J’avais d’autres chats à fouetter, prétexta Ondine. J’essaie déjà de m’orienter dans ce labyrinthe grouillant de monde.

– J’ai tout repéré depuis le haut de la muraille. Le marché est par-là, indiqua Amandrille, tout droit jusqu’à l’apothicaire puis sur la gauche. Et pour l’Auberge du Bon Bleu, c’est prochaine à droite, et deuxième à gauche.

Ondine lui jeta un regard courroucé :

– Tu m’as espionnée !

– Vous minaudiez tellement fort que même sans le vouloir je vous aurais entendu depuis l’autre côté de la ville.

À cet instant, une rafale de vent leur apporta les odeurs directement en provenance du marché, ce qui leur ouvrit l’appétit tellement grand qu’elles en oublièrent de se chamailler. Elles pressèrent le pas en s’extasiant, et arrivèrent très vite auprès des halles, où des stands débordant de couleurs et d’odeurs proposaient des aliments en tout genre. Des brochettes, des purées, des confitures, des fritures, des tartinades, des fruits et des légumes aux formes incongrues, des fromages, des pains de toutes sortes, des viandes rôties, grillées, fumées, des poissons en croûte de sel, des pommes au four, des gâteaux luisants de miel, des sirops, des fruits secs, et bien d’autres choses encore qu’Amandrille n’avait jamais vu de sa vie.

– Il va falloir jouer stratégique. Je prend à gauche, tu prends à droite, on se retrouve ici dans dix minutes et on goûte tout. Tout !


 

Dix minutes plus tard, Ondine était arrêtée pour tentative d’escroquerie, et Amandrille pour trouble à l’ordre public après sa cinquième altercation consécutive avec un maraîcher. C’est ainsi qu’elles atterrirent en même temps dans la cellule du poste de garde, sans s’être concertées, les mains et le ventre vides. Elles étaient furieuses et affamées, mais en se voyant elles tombèrent dans les bras l’une de l’autre. Puis, un peu gênées et surprises par ce premier rapprochement amical entre elles, elles se lâchèrent brusquement et se livrèrent leurs frustrations :

– Les habitants de cette ville sont encore plus bêtes et méchants que ceux de Pacisole ! râla Amandrille, qui commençait à se demander si tous les humains étaient ainsi à l’âge adulte.

– Ils m’ont pris ma bourse, et toutes les bonnes choses que j’avais achetées, se plaignit Ondine indignée et au bord des larmes. Ils ont dit que j’avais arnaqué quatre marchands en les distrayant avec de belles paroles pour qu’ils ne se rendent pas compte que je leur donnait de la monnaie des Contreforts Miroirs.

– Ils ont refusé mon argent à moi aussi, acquiesça Amandrille. Ils disent qu’ils ne prennent que les pièces frappées du sceau de la reine, mais je les ai vu, elles n’ont de différence que le sceau ! C’est le même métal ! On chauffe, on frappe à nouveau, et on a la tête de leur reine sur toutes les pièces, mais rien à faire, ils ne m’écoutaient pas ! Alors oui, c’est vrai, j’ai fini par leur proposer de frapper moi même les pièces et d’imprimer le sceau de la reine sur leur propre fessier par la même occasion, puisqu’ils y tenaient tellement… Je suis peut-être allée trop loin… Mais cette affaire de monnaie est aberrante, n’est-ce pas ?

– Tu… Tu leur as proposé quoi ? pouffa Ondine, qui partit ensuite dans un grand fou rire.

En la voyant s’esclaffer ainsi, la colère d’Amandrille retomba, et elle se mit à rire aussi de la situation loufoque qu’elles venaient encore de vivre. En essuyant ses larmes, Ondine lui demanda :

– Et alors, comment es-tu arrivée ici ? Tu n’as tout de même pas mis tes menaces à exécution ?

– Non. Les gardes ont décrété que j’effrayais tout le monde et que je nuisais au commerce. J’aurais pu leur échapper facilement, continua-t-elle dans un murmure, mais tu ne voulais qu’on fasse de grabuge, alors je me suis laissée emmener en me disant que je filerai discrètement dès qu’ils auraient le dos tourné. Avec toi ça va être plus compliqué, j’imagine que tu ne pourrais pas grimper jusqu’à la fenêtre là-haut et t’y faufiler ?

–Tu veux dire escalader ce mur de quatre mètres de haut pour me glisser à travers une fenêtre de, quoi, trente centimètres par vingt ? Non j’ai peur d’avoir une trop grosse tête malheureusement…

– Tans pis, soupira la naine en passant à côté du second degré de son ami. De toute façon, on n’a rien fait de terrible. Ils vont nous laisser mariner ici une nuit, et demain ils nous relâcherons. On ira voir tes copains à l’auberge, on les fera boire, ils nous diront où on peut trouver des historiennes spécialisées en histoire de la magie, tu apprendras à gérer ton pouvoir, et après ça, il n’y aura plus personne pour oser te mettre sous les verrous.

C’est alors qu’une voix leur parvient, en provenance du fond du cachot dans lequel elles pensait être seule :

– Ça, je ne crois pas, non. La naine et la poursolienne, c’est ça ? Ils ne parlent que de vous depuis hier soir au poste de garde. Il paraît qu’il y a un avis de recherche, des hommes à cheval sont passés dans la ville en promettant une belle somme à celui qui vous livrerait.

Ondine et Amandrille avaient sursauté l’une comme l’autre en entendant l’homme parler, mais c’est la naine qui semblait la plus effrayée. Son ouïe avait beau être mauvaise, elle aurait tout de même dû l’entendre respirer sans difficulté.

– Qui es-tu, et comment fais-tu cela ? demanda-t-elle rudement. Tu peux respirer sans faire aucun bruit ? Comment fais-tu ?

– C’est simple. Je ne respirais pas. Je sais retenir ma respiration très longtemps, et je sais aussi qu’une naine des profondeurs aurait tout de suite détecté ma présence si j’avais fait le moindre bruit. Désolé pour cet espionnage, mais j’avais besoin de savoir à qui j’avais à faire.

L’individu avança d’un pas, et arriva dans un fin rayon de lumière qui provenait de l’unique petite fenêtre. C’était un jeune homme, pas très grand mais aux épaules larges et au buste puissant. Un regard perçant sous des sourcils effilés, une mâchoire carrée mais des lèvres fines semblant toujours sourire avec un certain détachement, il incarnait une force et une intelligence tranquille et implacable. En résumé, pour un humain, il était plutôt pas mal. Et peut-être même un peu plus que ça, se dit Amandrille en voyant Ondine se liquéfier à côté d’elle.

– Je m’appelle Stëban, dit-il, plongeur du village d’Ogvor. Je connais une historienne très compétente, et je pourrai vous conduire à elle si vous m’aidez.

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Solamades
Posté le 19/12/2024
Ah ! Yes ! Je suis trop contente que Steban se joigne à elles. Je l’aime bien, comme personnage, j’avais envie d’en savoir plus. Mais que faisait-il au fond d’une cellule ? 
C’est un super chapitre, les filles sont toujours aussi drôles. Leurs actes ont des conséquences, c’est bien !
Solamades
Posté le 19/12/2024
Haaaaaa ! comment ça le bouton «suivant» est grisé ? 😭
Phémie
Posté le 19/12/2024
Merci encore, je poste la suite demain histoire d'apporter vite une réponse à cette question épineuse :)
ANABarbouille
Posté le 17/12/2024
Super chapitre ! J'adore la relation d'Ondine et Amandrille, leur complicité même si elles ne peuvent parfois pas se comprendre !
Et qu'il y ait ce croisement avec Steban ça donne envie de voir la suite ! +j'avoue que j'avais peur de ne plus bien suivre les histoires en parallèle donc que celles-ci s'entremêlent même sur quelques chapitres c'est bien pour le rythme :)

Mes petites remarques:
L'accord au féminin:
- Tu vas voir si je joue l’effarouché -> effarouchée
- en passant à côté du second degré de son ami -> amie

Quand Ondine fait la grosse vague, peut-être décrire ce qu’elle en pense/ressent ? J’imagine par « proportions démesurées » qu’elle ne voulait pas en faire une si grosse ?

Me réjouis de découvrir la suite !
(que tu saches, "se réjouir" j'ai appris en parlant avec une amie française que c'était du suisse pour dire "j'ai hâte", mais je l'aime bien et l'utilise tout le temps, je le trouve moins impatient et plus joyeux comme verbe haha)
À bientôt
Phémie
Posté le 19/12/2024
Merci beaucoup pour ton retour et tes suggestions :)

C'était important pour moi de prendre un peu le temps ici de montrer l'évolution de leur relation, donc contente si on les sent complices.
J'avoue que les histoires en parallèle c'est un peu piégeux, surtout avec le rythme de publication PA (on lit rarement 1 chapitre/semaine en dehors de ce contexte je pense!)

"J’imagine par « proportions démesurées » qu’elle ne voulait pas en faire une si grosse ?"
-> En effet, elle n'avait pas l'intention de recourir à ses pouvoirs ici

"Me réjouis de découvrir la suite !"
-> oh merci :) je poste ça très vite (j'essaie de ritualiser ça le vendredi soir, histoire de pas perdre le rythme et de pas en mettre trop d'un coup non plus).
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