ROYAUME DES OSPALES
— Comment s'appelle-t-elle ?
— Je vous l'ai déjà dit… répondit une frêle voix masculine brisée par la douleur et la fatigue entre deux respirations rauques. Je sais pas… C'est juste… La Panthère Noire.
La femme à la robe de satin bleu pâle poussa un soupir faussement affligé et appuya le bout de son pied sur un maillon de fer, forçant la chaîne à se tendre et à tirailler un peu plus sur la cheville entourée d'un épais anneau noir. Elle leva une main fine et osseuse, et la lanière d'un fouet provenant de l'opposé de la sombre pièce trancha l'air pour faire couler le rouge.
Un cri déchiré retentit entre les quatre murs de pierre nue.
— Mais combien… de fois… vais-je devoir vous le répéter ?! Je connais pas son nom ! Elle l'a jamais dit. Chez les Panthères, c'est comme ça. On s'réunit parce qu'on veut la même chose. Mais on donne pas de nom.
Les yeux platine étincelèrent dans l'obscurité et dans un doux froissement, la femme de glace s'agenouilla auprès du supplicié. Ses doigts blancs et minces capturèrent le menton tremblant et la voix mécanique reprit son refrain maudit.
— Et moi, je ne connais pas le « non », murmura-t-elle contre la joue de l'homme tressautant de terreur.
— Qu… Quoi ?
La femme ignora la question sans scrupule et brandit à nouveau sa main libre dans le noir.
— Lambert, appela-t-elle de cette voix forte et fière qu'utilisaient ceux qui savaient qu'ils seraient obéis. Cinq coups.
— Mais… mais… Votre Majesté, vous êtes à portée de… Je ne peux pas…
— Je ne vous demande pas votre avis, Lambert.
— Je vous en prie, Votre Altesse… supplia le bourreau qui tremblait à présent autant que le prisonnier. Écartez-vous, je vous en prie, pour que je puisse…
— Lambert, c'est un ordre. Allez-vous désobéir à votre reine ?
Le pauvre bourreau déglutit silencieusement avec difficulté, dissimulant sa peur sous son capuchon de lin. Tête baissée, il leva le bras bien haut, à en toucher le plafond humide et moisi de la cellule, avant de l'abaisser d'un geste sec. Fort heureusement, le tissu tombant sur ses yeux l'empêchait de croiser le regard hagard et torturé de sa victime, et il en remerciait tous les jours les dieux pour cela. Sinon, il serait bien incapable d'exercer cet office.
Un.
Le captif laissa échapper un râle écorché, qui mourut dans sa gorge quand il comprit que le fouet ne toucherait pas sa peau cette fois-ci. Craignant néanmoins un second coup, plus fourbe et vicieux que cette piètre tentative, il ouvrit lentement les yeux, l'un après l'autre, et sa mâchoire tomba sous le poids de l'ébahissement. Son regard était en grande partie voilé par un fin rideau de cheveux d'argent, mais en baissant légèrement la tête, il pouvait voir des épaules étroites et contractées, et à l'extrémité de son champ de vision, ce bras éternellement levé, raide et immobile, comme attendant l'inévitable.
— Votre Majesté, je vous en supplie… bégaya de nouveau le bourreau.
Son ton fiévreux indiquait clairement le pénible dilemme qui torturait sa conscience, l'empêchant d'abaisser le fouet une seconde fois malgré l'ordre clair et franc.
— Silence.
Et l'inévitable arriva.
Deux.
Les oreilles du jeune homme sifflèrent lorsque le son aigu et volatile du fouet tranchant l'air se rapprocha dangereusement, mais encore une fois, le bruit suintant et brut du cuir entaillant la peau ne se fit pas entendre. À la place, un souffle régulier et saccadé seul résonnait dans la tour moite et obscure du donjon. Le garçon se demanda alors ce que le fouet avait bien pu lacérer. La réponse, il le sentait, allait bientôt lui être donnée.
Trois.
Une odeur âpre vint polluer ses narines ; mélange dense et poisseux d'acide, de graisse et d'épices corsées. Il reconnut immédiatement cette odeur pour l'avoir porté lui-même à de nombreuses reprises ces dernière semaines. L'odeur aigre et répugnante de l'angoisse, mélangée aux déchets de la souffrance. Mais cette fois-ci, la senteur ne provenait pas de son corps, il en était sûr.
Quatre.
Il sursauta lorsqu'un liquide chaud et visqueux entra en contact avec la peau nue de sa cuisse. Une goutte d'abord, puis deux, puis trois, et bientôt, sur sa peau serpentait un petit ruisseau ardent et rouge. Mais tout cours d'eau avait une source, alors quelle pouvait bien être celle-ci…
Cinq.
Entre le rideau argenté surgit une main recouverte de fins filaments rouges, autour de laquelle était enroulé la lanière de cuir qui traçait un sillon écarlate autour du poignet blafard. Alors qu'il ouvrait la bouche pour parler, interroger, comprendre, un doigt se posa sur ses lèvres, scellant à jamais son ignorance dans le silence. Immédiatement, un goût de fer et de terre mouillée emplit son palais et atteignit son cerveau, se propageant et s'évaporant tel des fumées nauséabondes.
— Je te laisse cinq semaines, susurra la reine tout près de son visage, sa voix froide ne laissant en aucun cas deviner qu'elle venait de supporter cinq coups de fouet sans émettre une seule plainte. Cinq. Tu m'accompagneras en Indeya pour la Table des Sept. Là-bas, tu accompliras une tâche pour moi. Si tu échoues, tu seras renvoyé dans ce donjon pour y finir lentement le reste de ta misérable vie. Si, et seulement si, tu survis au voyage de retour en Ospales.
Il voulait parler, crier, hurler qu'il ne l'aiderait jamais, qu'il ne servirait jamais un monstre comme elle, un monstre déguisé en ange de glace. Et tout cela en échange de quoi ? De sa vie ? Comme si sa vie en valait la peine ! Ses pensées furent soudainement arrachées à son esprit lorsque les doigts aquilins grimpèrent peu à peu sur son visage. Comme cherchant une prise, un perchoir sur lequel se reposer, ils caressaient et griffaient impitoyablement sur leur passage, laissant dans leur sillage une large traînée de sang, lui rappelant encore que la femme devant lui avait accueilli les meurtrissures du fouet sans un mot, alors qu'il avait tué sa voix dans les hurlements, un peu plus à chaque coup.
— Quel est ton nom ? demanda la reine, sa voix de marbre se fondant tout à coup dans une onctuosité sirupeuse et effrayante.
— U… commença-t-il, se raclant la gorge pour discipliner le son minable qui lui arrachait les entrailles. Uriah.
— Uriah, répéta la femme d'un air pensif, ses yeux de diamant brillant d'un sombre éclat.
Désormais, sa chevelure d'argent se terminait en pointes écarlates.
Puis, la reine Diane s'écarta du prisonnier et se redressa prestement, avec une grâce et une dignité que nul ne saurait atteindre. Elle baissa le bras et secoua mollement la main, permettant enfin à la lanière de cuir de se détacher de son poignet, dévoilant un cercle rouge et dégoulinant.
— Lambert, ramène le prisonnier dans sa cellule, lança la reine en se détournant du principal concerné, sans pour autant adresser un regard au bourreau. Je viendrai le chercher à l’aube..
Sans attendre de réponse, elle se dirigea vers l'énorme porte close du donjon, tout en déroulant sa manche de satin pour couvrir sa cicatrice. Alors qu'elle se recouvrait d'une cape bleu marine, la voix rocailleuse d'Uriah lui commanda de s'arrêter.
— Attendez. Qu'est-ce que je devrais faire pour vous ? l'interrogea-t-il tandis que le bourreau commençait à déverrouiller les chaines qui emprisonnaient ses chevilles.
La reine ne daigna même pas se retourner, et elle n'en avait pas la nécessité, car le jeune homme pouvait aisément entendre le sourire qui teintait et imprégnait sa voix cynique.
— Tu devras tuer la princesse Jade des Ospales.
Uriah resta longtemps bouche bée face à la silhouette rigide de la reine, aucun son ne parvenant à franchir ses lèvres faites de crevasses asséchées.
— Et tu le feras.
Quand ces derniers mots au goût amer de fatalité pénétrèrent ses oreilles, la reine Diane des Ospales avait déjà refermé la porte de fer derrière elle.
Il était trop tard pour refuser de devenir un meurtrier.
Me revoilà donc ( et oui toujours la même qui vient troubler ta tranquillité ) pour le chapitre 3 qui est en fait le cinquième !
OK, bon alors c'est spécial la mère qui veut tuer sa fille quand même. Les parents veulent rarement ça à leurs enfants .... manifestement ce n'est pas une mère comme les autres ( en bien ou en mal, ça je me le demande bien .... )
Sinon, la scène de torture est assez bien décrite, mais sans trop en dire non plus, ce n'est pas écoeurant et malaisant comme je l'ai déjà lu ( et c'était vraiment gore ....).
Comme le dit Nathalie, c'est vrai que c'est pas mal de ne pas tout comprendre tout de suite et de se laisser porter par ta narration. Je vais me répéter mais ça vient du fond du coeur : j'aime beaucoup ta plume, elle est très agréable à lire.
See you !
Ne t’en fais, tu ne troubles absolument pas ma tranquillité, c’est un plaisir de lire tes retours !
Ahah tu as très vite cerné le problème de Diane, et les problèmes dans sa relation avec sa fille, effectivement ce n’est pas tout à fait normal xD
Contente si la scène de torture fonctionne bien, je déteste quand c’est gore et décrit crûment, ça ne fonctionne pas du tout sur moi donc je ne voulais surtout pas faire ça ahah
Merci encore pour tes compliments sur ma plume, je suis contente qu’elle te plaise et qu’elle te porte ! Effectivement, dans ce chapitre, je joue un petit peu sur ce qui peut être compris et ce qui n’est pas compréhensible tout de suite, j’aime bien ce procédé !
Merci encore pour ton retour super gentil !!
On découvre de nouveaux personnages. On ne comprend pas mais on se laisse porter. Les explications viendront plus tard. Tu mets en place tes pions. J'aime bien.
Ahah effectivement ce chapitre est très confusant et c'est volontaire ! Tu l'as bien compris les explications arriveront plus tard ;)
Merci de me partager ton ressenti en tout cas !
Et bien, quelle intensité dans cette scène ! Évidemment j'y retrouve avec plaisir des similitudes avec le crossover rédigé avec Mathilde.
J'avais déjà eu un bel aperçu du caractère retors et cruel de la reine Diane, mais là on est clairement à un autre niveau. On sent qu'on va tout droit vers des intrigues de cour et des trahisons, des assassinats de couloir... j'ai hâte de voir où tu vas nous emmener avec ton scénario et quel peut être le lien avec les personnages très mystérieux de ton prologue.
Merci pour ton commentaire, c'est super sympa !
Ahah effectivement le crossover c'était vraiment un aperçu succinct des personnages, la surface quoi, là on commence les choses sérieuses et ce n'est que le début ! Tu auras le temps de découvrir le personnage de diane qui est assez particulier ahah ^
Effectivement tu as bien cerné l'ambiance générale de l'histoire héhé
Pour le lien avec les personnages du fragment tu verras ça bieeeeeen après ahah !
Merci pour ton commentaire, c'est un plaisir, et à bientôt ;)
Wah ça fait un bail j'ai l'impression, la tuile. HJKLKHJNK content d'être de retour en tout cas, surtout pour enfin découvrir la reine régicide, tout de même ! Bon ben pas de doute sur la marchandise, elle est aussi glaçante que prévu. Je me disais que c'était peut-être juste des rumeurs, et qu'elle se révèlerait être totalement différente de l'image qu'on lui colle, mais non, elle s'en accommode visiblement très bien hahaha
Cette scène de torture, ahhh... Je déteste la description de la violence (enfin je déteste avec fascination, tu vois, genre comme quand tu fermes les yeux devant un film d'horreur mais que tu les entrouvres un peu quand même), et là c'était étrange parce que finalement on ressent pas tellement de douleur sous ta plume. J'imagine que l'effet est volontaire, et puis c'est uniquement mon ressenti, mais ça m'a pas tellement crispé comme ça le fait parfois. Parce que finalement la plupart de coups de fouet sont dirigés vers la reine ??? MAIS POURQUOI ??? QUI C'EST CETTE GROSSE FOLLE ???
Et comme elle a pas du tout l'air de souffrir, forcément, on souffre pas en tant que lecteur. Par contre la tension y est clairement, l'ambiance est lourde et vraiment INTRIGANTE cette Diane ne me dit rien qui vaille. Et puis bon, forcément, conclure en voulant faire assassiner sa fille, ça n'aide pas à lui trouver une place dans mon cœur. Un chapitre bien tordu comme il faut en tout cas, avec l'apparition de deux nouveaux personnages (trois ?) dont on comprend rapidement qu'ils vont être d'une GRANDE importance.
Je file vers la suite <3
Eh bien, je ne pensais pas que tu serais si ravi de rencontrer la reine régicide mais oui, la voilà, en chair et en os, et surtout en os lol x)
Alors oui ça aurait pu être des rumeurs, en mode « nan mais en fait elle est pas si méchante, elle est juste incomprise bla bla bla... » alors incomprise, oui ! Mais si, elle reste perchée et cruelle, et pas sympa oups x)
Et je suis assez contente si cette scène de torture t’a laissé une impression étrange, c’était le but en réalité ! Le but c’était vraiment qu’on ressente la confusion, le flou que perçoit Uriah et apparemment c’est le cas mdr. Parce que oui, dans cette scène-là, Uriah ne souffre pas du coup, puisque c’est la reine qui prend les coups lolilol.
Alors pourquoi pourquoi pourquoi... Grande question ! Promis, un jour tu sauras pourquoi ! En attendant, je te laisse émettre tes plus folles théories xD
Est-ce que la reine souffre ou pas, ça on ne sait pas, mais comme le chapitre est écrit du pdv d’Uriah et pas de la reine, oui du coup on ne ressent pas la douleur dans la scène et ça la rend plus confusante que douloureuse je pense xD
Mais oui, comme introduction de la reine, je voulais quelque chose qui montre tout son côté tordu et bizarre et étrange, interroger sur ce personnage, ses motivations, sa santé mentale... Donc j’imagine que ça fonctionne un peu xD
Quant à sa relation avec sa fille, longue histoire... Tu découvriras par la suite, mais peut-être que quelques surprises sont au programme, qui sait :P
Merci pour ton commentaire adorable en tout cas, gros bisous <3
Mmmmh des théories hein ? Bah écoute, pourquoi pas du masochisme finalement ? Mais je me doute que c'est un peu plus complexe que ça. Est-ce qu'elle a genre des pouvoirs ? Liés au sang ? Quelque chose comme ça ? MYSTERE
Hyper envie de rentrer dans sa tête pour le découvrir !
D'ailleurs moi aussi ça fait mille ans que je suis pas revenu par ici, navré. J'ai mes partiels qui approchent donc forcément le moment est assez mal venu... Les deux semaines de Noël devraient me laisser quelques opportunités, et sinon ça sera mi janvier :/ MAIS à partir de là je vais fuser comme JAMAIS !
Et t'inquiète pas vraiment, rien ne presse ! Les partiels sont une urgence bien plus urgente xD Bon courage pour tout ça !
A très bientôt ;)
Je sors la tête hors de l'eau après le marathon des Histoires d'Or ! L'occasion de revenir par ici reprendre tranquillement ma lecture =)
Quelques petites bricoles au fil de la lecture, d'abord :
>> "répondit une frêle voix masculine brisée par la douleur et la fatigue entre deux respirations rauques" > ça manque de ponctuation ici je trouve, on s'essouffle un peu. P'têtre une virgule après "masculine" ? Voire une autre après "fatigue" ?
>> "et à tirailler un peu plus sur la cheville entourée" > tirailler sur ? Je ne suis pas sûre de la tournure. "tirer" ? ou alors "à taillader un peu plus la cheville" ?
>> "l'opposé de la sombre pièce trancha l'air pour faire couler le rouge." > pourquoi l'euphémisme avec "rouge" ? le sang directement ?
>> "vais-je devoir vous le répéter ?! Je connais pas son nom !" > Hm, d'un côté une tournure soutenue (vais-je devoir) et de l'autre une élision de négation. Pour moi ça ne colle pas, il faudrait choisir.
>> "déglutit silencieusement avec difficulté, dissimulant" > ce morceau est assez lourd à l'oreille entre les deux sonorités en "ment" (adverbe + participe) et "diffi / dissi" qui se suivent. Pour moi, "silencieusement" est dispensable.
Aaaaah, les scènes de torture (moi, sadique ? noooon :-p ) et de fouet ahah. Pour en avoir écrit une aussi avec ma co-autrice, je me suis sentie très investie à la lecture de ce chapitre xD Elle fonctionne très bien, l'ambiance y est, l'atmosphère pesante, la perversion glaçante de la reine. Les dialogues sone efficaces, notamment cette injonction finale héhé. Le pauvre malheureux est piégé.
Très chouette !
A bientôt =)
Trop désolée pour mon délai de réponse, j’ai vraiment été sous l’eau après ces dernières semaines, mais me revoilà !!
Merci pour tes petites notes, je me garde tout ça pour mes corrections, ça va pas mal m’aider je pense ;)
« pourquoi l'euphémisme avec "rouge" ? le sang directement ? » --> parce que j’aime bien ahah x) Tu verras que j’utilise beaucoup les images, les métaphores, métonymies et autres tournures pour tourner autour du pot ahah x)
« Hm, d'un côté une tournure soutenue (vais-je devoir) et de l'autre une élision de négation. Pour moi ça ne colle pas, il faudrait choisir. » --> oui tu as raison c’est une erreur de ma part, en cours d’écriture j’ai choisi de changer un peu le background de ce personnage et j’ai oublié de modifier les répliques je crois ahah, merci de me le signaler ;)
Ahah contente que les scènes de torture te plaisent, moi aussi j’aime bien quand elles sont bien faites héhé. L’ambiance y est toujours spéciale, délicieusement dégoûtante je dirais ? Contente que celle-ci te plaise et fonctionne bien. Tu as bien cerné la reine effectivement : la perversion glaçante ça lui va très bien comme qualificatifs, bien joué xD
Et oui, plus ça va, plus ses mots sont graves, glaçants et flippants. Et ça va pas aller en s’arrangeant (oups). Il a pas fini d’en baver ce pauvre Uriah...
Contente si tu as aimé ce chapitre en tout cas, merci beaucoup pour ton commentaire ça me fait très plaisir !
A tout bientôt ;)
A bientôt pour la suite !
Surtout pour ce chapitre, lol.
Ton intuition sur le personnage est tout à fait vraie ahah, je te laisse voir comment xD
Effectivement le prisonnier n'est pas au bout de ses peines, si tu savais... mdr je te laisse voir ça par la suite si tu continues ;)
En tout cas merci pour ton commentaire ;)
Vraiment ravie que tu aies apprécié ce chapitre et l'introduction de la reine, qui va être tu t'en doutes un personnage très important ahah ^^
C'est normal de ne pas comprendre ses intentions à ce stade, mais un jour tu comprendras peut-être ahah ! Si tu y décèles de la folie, alors c'est bien suffisant à ce stade, et tu as un peu raison ;)
Merci pour ton commentaire encore une fois, ça me fait très plaisir ;)
J'ai adoré le chapitre, que ce soit les personnages (Diane est vraiment incroyable) ou même les événements, aussi mystérieux que cruels et douloureux… Vraiment ce chapitre pose des choses que j'ai terriblement hâte de voir plus tard.
Aussi les dialogues sont très très bons ici. Du début à la fin, c'était un plaisir de les lires, et ça peut paraître anodin, mais le tout dernier : "Et tu le feras" m'a fait sourire tellement il jouait bien son rôle. Aussi court est-il, le chapitre se termine bien comme il faut et ne donne qu'envie de lire la suite, bravo à toi !
Niveau point négatif, j'ai pas trouvé grand chose à dire, c'était plutôt court après tout. Bien entendu, la scène des coups de fouet n'a aucune explication ce qui peut perdre, mais dans ce genre d'événements, si l'auteur n'explique pas, c'est que c'est prévu ainsi, donc rien à y redire non plus !
Je suis vraiment super heureuse que tu aies apprécié le chapitre et plus particulièrement le personnage de Diane :D j'avoue qu'à ce stade je pensais pas qu'on pouvait l'apprécier mais c'est une bonne surprise xD
Ravie que les dialogues aient bien fonctionné pour toi, c'est vrai qu'ils jouent un rôle important surtout du fait qu'il y en a peu et qu'ils accompagnent des actes la foi pas très joyeux ni agréables xD
Effectivement, le flou est laissé exprès quant à l'explication du pourquoi du comment sur ces coups de fouet, donc c'est normal de pas très bien comprendre à ce stade héhé ;)
Contente que tu aies autant apprécié le chapitre en tout cas, et merci pour ton commentaire :D
"Warning ! Mention de violence et de sang" Zut alors, moi qui croyait lire une petite histoire toute gentille ^^,
Ah enfin un chapitre avec cette chère Diane ! Avec ses méthodes, elle doit être au moins aussi populaire que son homonyme britannique^^
Elle paraît bien tarée à première vue xD Mais tu m'as dit qu'elle avait des motivations, j'ai hâte de voir ça^^
Par contre je n'ai pas compris certains moments de la scène avant de lire les commentaires, je pense que ça pourrait gagner en clarté, notamment parfois je ne sais pas qui faisait quoi entre le bourreau, Uriah ou Diane.
"Et moi, je ne connais pas le « non »" Ahah ! Content de revoir les répliques qui font mouche, j'avais particulièrement apprécié les dialogues dans le crossover et ça semble parti sur des bases similaires^^
Un plaisir,
A bientôt !
Lol xD En vrai ça va je suis pas si violente t’inquiète, Mathilde fait pire que moi :P
Alors oui Diane est complètement folle, donc ses moments de folie ne sont pas forcément explicables mais oui elle a bien une idée précise derrière la tête et je te laisse découvrir ça :D
Je note pour ta remarque ! Je vais essayer de voir comment je peux clarifier :)
Oui, Diane aime bien les punchlines ahah là-dessus elle était assez fidèle à elle-même dans le crossover comme tu l’as remarqué x)
Merci pour ton commentaire, à bientôt ;)
Alors, chapitre court mais intense ^^ Donc c’est elle la fameuse Diane ? Effectivement elle est totalement tarée x) Donc elle ne sait pas qui est la Panthère noire mais veut quand même tuer sa mère ? Tu m’étonnes que Jade ne s’entende pas avec elle… Et c’est aussi elle qui s’est débarrassée de sa sœur (enfin il me semble que c’était sa sœur c’est ça ?) ? Quelle charmante personne…
Mon cerveau a fait une petite pause sur le passage du fouet, je ne comprenais pas trop le délire au début xD Bon d’ailleurs je n’ai toujours pas compris pourquoi Diane fait ça, mais j’ai de légers doutes quant à sa santé mentale… D’ailleurs, je me suis beaucoup interrogée sur la suite aussi, quand elle griffe le prisonnier, je ne suis aps sûre d’avoir compris la scène correctement (en fait je ne savais pas si elle est juste folle ou si il y avait une sorte de magie à l’œuvre pour mettre le prisonnier sous sa coupe). Et je rejoins Alice sur son point d’ajustement sur les coups de fouet !
Mes petites notes :
« Et moi, je ne connais pas le « non », murmura-t-elle »
C’était facile ça Momo xD
« La femme ignora la question sans scrupule »
Mmh, je trouve que le « sans scrupule » n’a pas vraiment d’intérêt et fait un peu superflu, mais c’est personnel !
« L'odeur aigre et répugnante de l'angoisse, mélangée aux déchets de la souffrance. »
Mais donc elle viendrait de la reine ? Qui a pourtant pas l’air franchement angoissé ?
« — Et tu le feras. »
Alors je suis pas fan de l’enchaînement « tu devras » et « tu le feras ». En fait je me dis que « tu devras » sous-entend qu’il a intérêt à le faire, donc il y a un aspect répétitif. À la rigueur, ça le serait moins si la première phrase était plutôt quelque chose comme « Je veux que tu tues », tu vois ce que je veux dire ?
Voilà voilà ^^ À bientôt !
Oui, enfin tu rencontres ma version d'Elaran (lol)! Ils seraient vraiment potes tous les deux xD Et non, elle ne s'est pas débarrassée de sa soeur, mais de sa belle-soeur ;) (Ce sera mieux expliqué plus tard tkt pas de pression à ce stade ^^)
Et ton intuition sur sa santé mentale est très intéressante et je dirais que je ne peux te donner tort ;)
Et pour être exacte : elle ne griffe pas le prisonnier, elle lui touche simplement la joue, mais elle a du sang sur elle xD Tu as la seule à avoir compris, après pourquoi pas xD Mais ne t'en fais pas : c'est normal que cette scène pose question à ce stade de l'histoire :P
Merci beaucoup pour tes notes et remarques, comme d'hab je les conserve bien au chaud :)
Pour la phrase "tu le feras - tu devras" : tkt il est déjà prévu une réécriture de ces répliques (je crois que je l'ai même déjà réécrit) pour les rendre moins redondantes, donc voila ;)
Merci pour ton commentaire, à bientôt j'espère ;)
C'est ce que je constate xD
"Mais ne t'en fais pas : c'est normal que cette scène pose question à ce stade de l'histoire :P"
D'accord xD
"Comme cherchant une prise, un perchoir sur lequel se reposer, ils caressaient et griffaient impitoyablement sur leur passage, laissant dans leur sillage une large traînée de sang, lui rappelant encore que la femme devant lui avait accueilli les meurtrissures du fouet sans un mot, alors qu'il avait tué sa voix dans les hurlements, un peu plus à chaque coup."
Oh d'ailleurs je trouvais cette phrase un peu longue !
À bientôt <3
Je vais commencer par le moins positif, parce qu'il faut être honnête sinon ça ne sert à rien : je dois admettre avoir été plutôt perdue au fil des descriptions dans ce chapitre. Et quand enfin j'ai pensé avoir tout remis en place, ça n'a toujours pas vraiment fait de sens à mes yeux. Je crois que quelque chose m'échappe...
Si j'ai bien saisi, la reine ordonne à un bourreau de fouetter un prisonnier qu'elle interroge. Jusque là, c'est clair.
Puis, elle se rapproche de lui, et donne l'ordre à nouveau. À ce moment-là, le bourreau hésite, parce qu'il ne voudrait pas atteindre sa souveraine. Là, ça m'a paru légitime de la part du bourreau, si un peu moins de la reine, mais pourquoi pas, on est en train d'établir qu'elle est à la hauteur de la haine que sa propre fille lui porte.
Ensuite, le premier coup de fouet sur les cinq ne touche pas sa cible, et je me suis dit que le bourreau avait visé trop large justement pour ne pas toucher la reine. Bêtement, je me suis dit qu'il allait être puni pour ne pas avoir frappé sa cible. Mais apparemment ce n'est pas ce qui se passe, et c'est à partir de là que j'ai complètement déraillé, je pense. ><
La reine subit les coup de fouets ? Mais pourquoi ? Quel est son intérêt à faire ça, à part prouver à elle-même comme aux autres individus en présence qu'elle est une dure à cuire ? Est-ce que c'est supposer rendre le prisonnier reconnaissant ? Sauf que c'est elle qui le fait frapper en premier lieu, donc il y a zéro chances que ça fonctionne, à mon avis. À la rigueur, il pourrait être content que sa tortionnaire indirecte soit torturée à son tour. Et si elle est juste un genre de masochiste (en plus d'une sadique, d'ailleurs), c'est étrange que le bourreau ne soit pas au courant. Et après son hésitation avec le premier coup, pourquoi donne-t-il les 4 derniers en cadence ? Je pense sincèrement que l'ensemble se tient mais que j'ai stupidement raté un détail important. =S
Bref, sur le plan du déroulé, j'ai été un peu perdue. Mais peut-être que des explications viendront plus tard sur les méthodes de la reine et tout fera sens !
À part ce point-là, ça reste un chapitre solide, hein ! On établit, comme je l'ai déjà dit, très bien la nature cruelle de la reine Diane. Les éléments de description qui sont donnés d'elle m'ont fait m'imaginer une version maléfique d'Elsa d'Arrendelle, mais c'est sans doute uniquement le champ lexical de la glace. Et quoi qu'il en soit je ne pense pas que ce soit un souci qu'elle donne une impression de beauté extérieure en même temps que de laideur intérieure. C'est une vraie antagoniste, pas de doute, pas l'ombre de la possibilité d'un arc de rédemption pour elle pour le moment.
La question de ses motivations reste sans réponse (voire est même encore un peu plus appuyée qu'auparavant), tandis que celle de ses objectifs à court terme a droit à l'ombre de quelques éclaircissements. Elle semble ignorer qui est la Panthère Noire, donc finalement ce ne serait pas pour ça qu'elle aurait exilé sa fille ? Ou alors elle torture le prisonnier par plaisir ? Ça aurait pu être une scène antérieure, si on n'avait pas confirmation que Jade avait déjà été envoyée à Indeya. Ou alors, autre hypothèse, quelqu'un a repris le flambeau de la Panthère Noire depuis le départ de Jade. Il me semble me souvenir que Jade reprenait déjà la place d'une autre, donc ce n'est pas impossible, mais je n'arrive pas à me souvenir si le nom est hérité en même temps que la position. Ce qui m'embêterait aussi dans ce scénario, c'est non seulement la rapidité du remplacement (même si à bien y réfléchir le trajet jusqu'à Indeya a peut-être pris un certain temps), mais aussi et surtout le fait que Jade a annoncé à la Résistance qu'elle laissait l'opération entre les mains de Léopard Blanc. Donc... Je me pose trop de questions, encore une fois. xD
Autre objectif de la reine : faire assassiner sa fille. Ça, je m'y attendais encore moins. Pourquoi ? Si son exil ne lui paraît pas une punition suffisante (pour être la Panthère Noire ou pour toute autre raison), voire pire elle se sent menacée par les portes que ça pourrait lui ouvrir et les alliés que ça pourrait lui apporter, alors pourquoi ne pas l'avoir tuée lorsqu'elle était encore sur son territoire ? Ou même pendant le voyage, si elle voulait éviter de laver son linge sale dans son propre jardin ? En tous cas, même si la reine Katherine n'était que sa belle-sœur, elle n'aurait visiblement pas hésité à la faire assassiner non plus si ça avait été sa sœur, puisqu'elle ne semble pas rechigner à commanditer le meurtre de sa propre fille. Ça amplifie vraiment ma curiosité vis-à-vis de ce qui a bien pu la rendre comme elle est. Je crois fermement que certaines personnes sont juste mauvaises de base, mais je pense qu'il y a dans son cas aussi des facteurs aggravants.
Point de détail que j'ai envie de souligner quand même : le bourreau aux yeux bandés. J'ai bien aimé cette référence au métier de bourreau à part entière tel qu'il a réellement existé, un rôle nécessaire que même celui qui s'en charge n'apprécie pas, mais que tout le monde accepte et respecte, si avec une pointe d'appréhension quand même. J'ai une petite pensée pour Alexandra Dumas, qui dans les Trois Mousquetaires et 20 ans après (qui comptent parmi mes livres préférés dans la catégorie "francophones" ^^), a de super passages qui concernent les bourreaux.
Voilà. Je crois que c'est tout ce qui me vient après lecture de ce chapitre. Ton intrigue se pose en même temps qu'on la découvre, et on sent bien que ça mène quelque part d'intéressant. =)
Concernant cette incompréhension sur les coups de fouet, Alice a eu la même au début, mais a compris à la fin. Et les autres plumes n'ont pas eu ce doute, alors pour l'instant je ne sais pas encore si je vais changer ou préciser ce passage :) En fait, l'élément de surprise, sur le fait que le bourreau atteint sa cible ou pas, est fait exprès ! Parce que le narration ici, Uriah, ne comprend pas ce qu'il se passe non plus, et ce n'est qu'à la fin qu'il comprend que c'est la reine qui a pris les coups pour lui. Mon but était de placer le lecteur dans la même situation que le narrateur, d'où l'incompréhension sans doute :) Mais je vais voir ce qu'en pensent les autres plumes, et en fonction peut-être j'essaierai de modifier. Mais ce n'est pas vraiment pas grave de ne pas toujours tout comprendre je pense :)
Pour les motivations de Diane, et ses antécédents, bien sûr tu auras des éléments de réponse au fur et à mesure, et à la fin, tu comprendras ses actions (même si tu ne les cautionneras peut-être pas) :P Enfin j'espère xD Mais il faudra être patient héhé
Ta théorie sur la Panthère Noire, le fait que Jade a peut-être été remplacée, etc. est très intéressante ! Je te dirais juste de garder toutes les options possibles en tête pour la suite, parce que je ne peux pas te donner la réponse à ce stade, ce serait trop simple :P
Idem pour les motivations de Diane sur le meurtre de sa fille. Peut-être que ce n'est pas aussi binaire que ça n'y parait ? :P Mais comme d'hab, je ne peux rien te dire d'autre à ce stade xP
Je suis vraiment contente que tu aies noté l'importance du personnage du bourreau, tu as été le/la seul(e) à le remarquer et tu as raison : le bourreau est primordial, et on oublie souvent que la plupart n'était pas des bêtes sanguinaires, assoiffés de sang et de souffrance, mais des gens normaux. C'est ce que j'ai voulu souligner ici :) Je ne savais pas qu'Alexandre Dumas s'était penché sur le sujet, je vais devoir y jeter un oeil ;)
Merci encore pour ton retour très très approfondi qui me fait toujours super plaisir, à bientôt ;)
Et je te rejoins sur l'idée qu'être un peu perdu de temps en temps n'est pas grave du tout, dans une lecture. Au contraire, c'est marquant, et quand on comprend plus tard, c'est un peu une preuve que l'intrigue est bien construite, que les graines ont été correctement semées au fil de l'eau. =)
Il y a peut-être aussi le fait que le bourreau plaide une ultime fois après le premier coup. Ça m'a vraiment laissée penser qu'il avait loupé tout le monde (justement pour éviter la reine), et qu'ensuite, après son ultime insistance, il se résigne au fait qu'il n'a pas d'autre choix que de l'atteindre elle pour obéir à son ordre, aussi bizarre soit-il.
Et il y a aussi le fait que j'ai dû lire trop vite la mention dans l’incise qu'elle a effectivement bien pris 5 coups de fouets en tout... Honte à moi. Désolée. ><
Mais pour moi, qu'on retienne que la reine a reçus tous les coups ou 'seulement' les derniers, ça ne change ni la confusion du prisonnier quant à son ahurissement que ce soit la reine qui soit justement fouettée à sa place, ni le nôtre en tant que lecteur en même temps.
En tous cas je te confirme que oui, l'élément central à côté duquel on ne peut pour moi absolument pas passer, c'est bien le fait que la reine ait été fouettée, ce qui est suffisamment interpellant quel que soit le nombre de lacérations, à mon avis. Donc on se pose bien la question de ses motivations, ça, c'est sûr. =)
Merci beaucoup !! À bientôt ;)
Je commence à comprendre le léger « souci » entre Jade et sa mère… Et je réalise aussi que Diane ne connaît pas l’identité de la Panthère Noire ? J’avais compris le contraire en lisant le chapitre 1 >< Mais du coup, pourquoi vouloir tuer sa fille ? (attention : c’est une question de lectrice intriguée pas un souci d’incohérence :D ) Et sa sœur précédemment ? La reine Diane a l’air assez… radicale dans sa façon de régler les problèmes ? :D
Quoi qu’il en soit, j’aime beaucoup le personnage (oui, je sais, ça semble bizarre, dit comme ça…)
Un petit point d’ajustement, toutefois, à propos des coups de fouet. J’ai cru comprendre à ma première lecture, que le bourreau réussissait à éviter Diane les premières fois (ce qui me semblait par ailleurs tout à fait logique dans la mesure où il pouvait craindre d’être puni pour avoir frappé la reine) alors qu’il semble qu’il l’ait bien frappé cinq fois. Mais c’est vraiment du détail. La scène reste très forte, même si on ne saisit pas très bien le but de la démonstration
« la lanière d'un fouet provenant de l'opposé de la sombre pièce trancha l'air pour faire couler le rouge. » => je supprimerais « pour faire couler le rouge », le cri qui vient juste après est suffisamment parlant
A bientôt !
Alice
Je suis contente que la reine Diane ait eu un effet sur toi, et que tu l'apprécies en plus, c'est un personnage difficile à écrire mais que j'adore moi aussi xD Et effectivement, elle est un peu disons... spéciale ^^ Mais comme tu le dis, elle ne sait pas que sa fille est la Panthère Noire ! Sur son envie de tuer sa fille, je ne dis rien, c'est normal que la confusion perdure à ce stade héhé :P
Alors... non normalement le bourreau n'arrive pas l'éviter justement xD Je vais revoir ce passage. Peut-être peux-tu me dire ce qui t'a fait croire ça ? :) Mais si tu as compris ça, c'est que je me suis plantée quelque part c'est sûr ^^ Il faut que je retravaille ça. (Et le but de la démonstration, eh bien... je dirais que c'est ouvert au débat et aux théories, il y aura des allusions plus tard, mais pour l'instant je ne prévois pas de dévoiler totalement le mystère :D)
Merci pour ta suggestion ;)
A bientôt !
- d'abord, au premier coup, le prisonnier ne sent pas le choc et il n'est pas fait mention que le fout a touché autre chose que le sol. En fait, j'en ai déduis que le bourreau avait tapé à côté par crainte de blesser la reine, ce qui me semblait complètement logique.
- au deuxième coup, je cite : "le bruit suintant et brut du cuir entaillant la peau ne se fit pas entendre" cette phrase m'a confortée dans le fait qu'il continuait à louper son coup pour ne pas blesser sa maitresse.
Après, pour moi, ce n'est pas un souci que la reine ne soit pas blessé dès le départ. Elle est sans peur face à la douleur et le fait qu'elle soit capable de la supporter sans une plainte est la cerise sur le gâteau ^^
Mais voilà, je vais essayer de rendre ça plus clair mais je tiens vraiment au fait que le lecteur apprenne en même temps que le narrateur que c'est la reine qui a reçu les coups ;)
Merci pour ton aide précieuse en tout cas <3
Le rythme du chapitre est assez prenant et tu nous délivres d'importants enjeux. J'ai hâte de voir de quoi il va en retourner....
Ahah en effet à ce stade il est normal que le comportement de la reine soit étrange ! Tu en sauras plus par la suite ;)
Contente que le rythme et les enjeux de ce chapitre aient piqué ta curiosité !
Merci beaucoup pour ton retour, à bientôt ;)
Si c'est bien la reine des Ospales ( car à aucun moment ce n'est mentionner de façon claire) , c'est donc la mère de Jade qu'on viens de voir en action. Pourquoi veut-elle tuer sa fille ? Ok elles ont des griefs, mais c'est sa fille quoi...
Et cette capacité qu'elle a ne pas laisser échapper un son lorsqu'elle reçoit les coups de fout. Elle a l'habitude de se faire maltraiter ou quoi ?
Bref, j'aime beaucoup ce chapitre, même s'il est plu court. Il nous montre un aspect plus sombre, plus pernicieux de ton histoire. Un personnage qui l'est tout autant et qui intrigue, qui questionne sur sa volonté de tuer Jade. Je vais lire la suite du coup !
Ahah c'est marrant mais en lisant ton histoire je me suis dit direct "attends... mais elle va kiffer Diane elle c'est sûr" ahah x) Enfin peut-être pas kiffer, mais être intriguée par le personnage !
Ah je ne dirais pas pourquoi elle se laisse frapper par le fouet, mais je peux te dire une chose : non ce n'est pas parce qu'elle a l'habitude de se faire maltraiter ! En revanche, tes premières hypothèses se rapprochent plus de la vérité ;)
Si, si, à l'avant-dernière ligne son identité est confirmée ahah : oui c'est bien Diane des Ospales, et oui elle veut tuer sa fille xD
Je suis ravie que tu aies apprécié ce chapitre :) J'aime beaucoup développer des coins sombres de l'imaginaire, et imaginer des personnages plus à cheval avec la morale xD J'espère que la suite te plaira aussi !
Petite remarque pour :
"— Tu devras tuer la princesse Jade des Ospales.
Uriah resta longtemps bouche bée face à la silhouette rigide de la reine, aucun son ne parvenant à franchir ses lèvres faites de crevasses asséchées.
— Et tu le feras."
Le "et tu le feras" me sonne un peu redondant. Je comprends l'effet de style que tu veux donner, mais alors je modifierai la première phrase, qqch comme:
"-la princesse des Ospales doit être tuée"
Uriah resta bouche bée (...)
- et tu seras son meurtrier."
Enfin c'est laid dit comme ça mais tu vois où je veux en venir, un peu?
Je suis ravie que tu apprécies le personnage de Diane, c'est un personnage pourtant assez spécial ahah x) Tu as raison elle est vraiment machiavélique mais la détermination n'est pas ce qui lui manque en effet ^^ J'essaie de créer des personnages féminins tous différents, mais qu'ils aient chacun une force qui leur est propre ;)
Merci pour ton conseil sur ce point ! Je comprends parfaitement ce que tu veux dire, et d'ailleurs je m'étais posée la question en écrivant ! Je vais essayer de changer ça. Mais tu l'as bien compris, mon idée c'est de dire "1) je te demande de faire ça 2) et tu vas le faire parce que t'as pas le choix" mais effectivement c'est difficile de formuler ça sans que ça sonne évident ^^
Que penses-tu de :
"- La princesse Jade des Ospales doit être éliminée (...)
- Et c'est à toi que reviendra cette tâche." Ou sinon "Et c'est toi qui la tueras / t'en chargera." ?
Merci encore pour ton commentaire qui m'aide beaucoup ! Et à bientôt j'espère ;)
Pour ta reformulation : oui c'est nettement mieux ! Je préfère le "et c'est à toi que reviendra cette tâche" ça correspond plus au langage soutenu d'une reine, je trouve :) Et là c'est plus du tout surabondant l'effet que tu veux donner ;)
Merci beaucoup pour ton avis ! Je vais donc modifier ça ;)
est-ce que la reine est sadique ? Masochiste ? x) je la trouve glaciale dans ce chapitre. Je ne pensais vraiment pas qu'elle pouvait soutenir la douleur aussi calmement. Comme si au contraire souffrir la calmait !
J'aime toujours autant lire, mais comme dit précédemment, je trouve que les incises sont longues, notamment celles-ci :
"commença-t-il, avant de se racler bruyamment la gorge pour discipliner le son minable et anarchique qui semblait vouloir lui arracher les entrailles pour mieux s'échapper"
"répéta la femme d'un air pensif, ses yeux de diamant brillant d'un sombre éclat, dissimulés derrière sa chevelure d'argent aux pointes écarlates."
— Ah ! Le cri déchiré retentit entre les quatre murs de pierre nue. = ce passage est assez explicite et je pense que tu peux retirer l'interjection et juste mettre : un cri déchiré retentit... etc
Sans attendre de réponse, parce qu'elle savait pertinemment qu'elle n'en avait pas besoin pour obtenir satisfaction, elle se dirigea vers l'énorme porte close du donjon = là aussi c'est explicite, on cerne déjà la personnalité de la reine Diane
Je trouve que tu expliques beaucoup au lieu de montrer. Show don't tell ! Il faut amener le sujet de manière indirect
Je vais retravailler toutes mes incises je pense, pour les raccourcir et les alléger ! Merci de tes conseils !
Et je vais guider moins mon lecteur aussi ! Je crois que je sous-estime souvent la capacité de déduction du lecteur et ce n'est pas très gentil ^^ Il faut que je fasse plus confiance à celui qui lit :)
Merci de me signaler tout ça, en tout cas !
Je pensais la reine Diane calculatrice, intrigante et cruelle, mais je ne croyais pas qu'elle participait elle-même à ce genre de torture ! D'une certaine manière, ça la rend encore plus... Folle ? xD Mais c'est bien, ça change des monarques qui dirigent tout de haut et qui ne participent pas beaucoup au reste.
Un petit détail : lin, et tête baissée, il leva < je couperais la phrase en deux : lin. Tête baissée,...
Oui, pour débuter cette histoire, j'alterne les chapitres entre Indeya et les autres royaumes (tu as dû le remarquer)! Je trouve que c'est plus dynamique de cette manière, et ça permet de se pencher sur plusieurs personnages ! Ça permet d'aller un peu plus en profondeur à mon sens !
Et oui, la reine Diane est assez... spéciale x) Il est vrai qu'elle peut aisément passer pour folle, mais comme tu le dis, elle est surtout très calculatrice. Donc j'ai envie de dire qu'elle a une sorte de folie calculée, qui est peut-être encore plus flippante ^^
Merci pour cette suggestion ! En effet, le rythme est plus fluide en coupant la phrase en 2 ! Je vais faire cette correction !
Merci encore pour ton passage !
Juste une petite coquille repérée sur la dernière phrase : "pour refuser de d’être un meurtrier." il y a un "de" en trop.
Heureuse que ce chapitre t'ait plu, et que l'avancée dans l'intrigue se ressente ! C'est vrai qu'il y a plus d'action dans ce chapitre (avec son lot de psychologie bien sûr) ! C'était aussi une manière d'introduire et présenter le personnage un peu spécial de la reine Diane... :)
Merci de me signaler la coquille, je vais de ce pas la corriger !
P.S. J'ai bien prévu de faire un tour sur ton histoire qui m'intrigue, mais mes concours me laissent peu de répit, je suis navrée ^^
Au plaisir de te retrouver, ici ou ailleurs !