Des éclats de voix animés emplissaient la pièce dorée d’un doux sentiment de satisfaction suivant une journée achevée comme il se doit. Certains, pourtant, affichaient une mine sombre, comme la reine Juliette. Les membres de la Table des Dix s’apprêtaient à quitter la salle, quand soudain la voix qui avait métamorphosé le monde retentit à nouveau.
— Je vous demande de bien vouloir m’excuser, mais j’ai en réalité une dernière requête à vous soumettre…
Plusieurs souverains se tournèrent lentement vers Diane, avant d’adresser un regard suppliant à leur Présidente. Marina esquissa une grimace impatiente, qui déforma ses lèvres rouges.
— La Table vient d’être close. De plus, comme les Écritures le disposent, vous avez épuisé votre capacité d’amendement qui s’élève, pour tout le monde, comme vous le savez, à une seule proposition par personne.
— Ce n’est pas une proposition d’amendement que je souhaite vous soumettre, objecta Diane calmement. Il s’agit d’une demande qui fait suite à la décision que nous venons de prendre tous. Une demande qui, je le crains, ne peut attendre.
La Présidente de la Table des Dix sembla s’adoucir progressivement, puis elle fit signe à toute l’assemblée de rejoindre son siège. Amalric grommela entre ses dents, tandis que Jade s’asseyait avec une lenteur réticente.
— Bien, quelle est donc votre requête, reine Diane ? l’interrogea alors Marina, après avoir retrouvé tout son flegme.
— Il se trouve que je détiens, depuis maintenant quelques jours, une information de la plus haute importance. Avant l’adoption de ce bienheureux amendement, je ne pouvais agir en conséquence. Mais dorénavant, je crois que je ne peux plus garder cette information pour mon seul bénéfice.
— Et quelle est cette information ? demanda Amalric, l’air inquiet.
— Je sais l’identité de la Panthère Noire, la meneuse du groupe des Panthères. Celle qui a permis leur expansion à travers le Continent, et maintenant à travers le Monde.
Les yeux de diamant parcoururent l’assemblée une nouvelle fois, se nourrirent de chaque parcelle de peur qui s’insinuait dans tous les regards.
— Je vois, lâcha Marina, sa voix soudain éteinte. Voilà donc la réelle raison pour laquelle vous avez souhaité faire adopter cette modification de la Loi. Vous vouliez nous lier à votre volonté d’arrêter la Panthère Noire. Vous n’avez cure de protéger vos voisins et vos alliés contre les menaces…
Elle laissa échapper un petit rire sardonique.
— Décidément, nous sommes bien pathétiques, face à vous…
Une étrange lueur anima les iris de diamant de Diane lorsqu’ils se posèrent sur la silhouette prostrée de Marina.
— Si je ne cautionne pas vos méthodes de persuasion on ne peut plus douteuses, renchérit Garance, l’air infiniment plus calme que sa prédécesseure, je reconnais néanmoins la légitimité de votre inquiétude. Si cette secte prévoit en effet de renverser le pouvoir en Ospales et dans tous les pays, alors le risque est réel, aussi bien pour notre dynastie que pour nos sujets.
— Et puis ce n’est pas vraiment comme si nous avions le choix, hm ? s’immisça Juliette, son ton inhabituellement amer. Puisque vous avez voté pour ce brillant amendement, on est contraint par la Loi Sacrée à intervenir de toute façon.
Jade s’avança sur la table, faisant reposer son poids sur ses coudes. Son regard défiant capta les prunelles glaciales de sa mère.
— La reine de Crystallide a raison : puisque vous nous avez piégés, nous n’avons pas d’autre choix que d’obtempérer. Néanmoins, vous devez respecter le texte autant que nous, reine Diane. Si nous sommes obligés d’agir, alors en retour vous êtes contrainte de prouver qu’il existe bel et bien une… Hm ? Quel était le terme exact, déjà ? demanda-t-elle comme pour elle-même, levant les yeux au plafond d’un air faussement pensif. Ah oui ! « Une menace grave et imminente à la paix et à la sécurité d’un pays », enfin… En l’occurence, du Royaume des Ospales, j’imagine ?
Les lèvres blafardes de Diane se serrèrent, tandis que ses yeux se durcissaient plus encore. Pourtant, la femme aux cheveux de platine finit par acquiescer.
— Naturellement, et croyez bien que je vais le faire. J’ai à mes côtés, ici même au Palais d’Indeya, deux personnes qui peuvent attester de la dangerosité de la secte des Panthères et en particulier de sa meneuse, mais j’imagine que vous ne croirez pas des personnes que j’aurais pu… manipuler à ma guise au préalable. Enfin, si vous ne croyez pas l’humain, peut-être croirez-vous le parchemin ?
Le visage de Jade blanchit soudainement.
— Vous… Vous avez à disposition des textes qui… prouvent vos dires ? l’interrogea Eléanor, visiblement intriguée.
— Tout à fait. J’ai à vrai dire bien mieux que cela encore. J’ai pu intercepter des correspondances échangées entre la meneuse de la secte, la Panthère Noire, et son second, le Léopard Blanc. J’ai par la même occasion réussi à mettre la main sur leur… messager.
— Bien, trancha Marina, inflexible, ses yeux plus brûlants que jamais. Puisque vous êtes si sûre de vous, prouvez-nous donc que nous avons eu raison d’avoir placé notre confiance en vous.
Diane offrit un sourire enjôleur à Marina – qui détourna le regard aussitôt – avant de poser une main tendue sur l’épaule de son époux. Le roi Léon fut pris d’un sursaut, comme frappé par la foudre.
— Très cher, me feriez-vous le plaisir, je vous prie, de vous rendre dans mes appartements et de vous saisir du coffret posé sur le boudoir ? Vous seriez bien aise de prendre également la… cage posée à terre.
Dans un mouvement maladroit, Léon se leva, manqua de trébucher, et après un dernier regard en direction de sa fille, quitta la salle. L’attente fut longue et pesante. Mais lorsque les portes se rouvrirent, les exclamations fusèrent. Dans sa main droite, le roi des Ospales tenait un joli petit coffret en bois sombre, et au bout de sa main gauche pendait une cage en fer anthracite. Entre les barreaux, un corbeau noir piaillait à tue-tête.
Docilement, Léon plaça les deux éléments de preuve au centre de la Table, avant de se rasseoir précipitamment.
Tous avaient les yeux rivés sur le volatile qui croassait à s’en arracher la gorge, mais naturellement Diane agit comme si la présence d’un oiseau au milieu d’une table de négociations diplomatique était parfaitement sensée.
— S’agissant des lettres, les voici, commença-t-elle en ouvrant délicatement le coffret, dont elle sortit une liasse épaisse. Dans un souci de rapidité, je propose que nous les confions à Madame la Présidente, qui les lira à haute voix pour le bénéfice de tous. Si quelqu’un y voit un quelconque inconvénient, qu’il se manifeste immédiatement.
Tandis que Boris et Ren se lançaient dans la traduction des mots de Diane, les souverains hochaient la tête négativement, les uns après les autres. Alors, la reine des Ospales se leva et contourna la table, d’un pas lent, langoureux, calculé. Elle s’arrêta à la gauche de la reine d’Elesther, qui ne lui fit pas le plaisir de lui accorder son attention.
Elle déposa le coffret devant la Présidente de la Table des Dix, et alors qu’elle se redressait tout aussi lentement, elle s’arrêta à quelques millimètres de l’oreille de Marina pour y glisser quelques mots. Les membres de l’assemblée ne purent voir que les lèvres diaphanes s’animer, s’étirer et se tordre dans un rictus de satisfaction.
La bouche écarlate de Marina s’ouvrit, puis se referma. Son menton trembla légèrement, et ses yeux se figèrent sur le marbre avec violence, comme si elle luttait pour ne pas tourner la tête vers la reine des Ospales. Finalement, elle sembla gagner ce combat lorsqu’elle parvint à baisser les yeux sur le coffret. Les sourcils froncés, elle serra la mâchoire et ouvrit la petite boite noire.
— Reine Diane, je vous demanderai de retrouver la place qui vous a été assignée sur le champ, et de ne plus la quitter, déclara-t-elle avec froideur.
Mais le brasier fou qui dansait dans ses yeux d’ambre laissait entrevoir son mensonge éhonté pour ce qu’il était réellement.
La reine Diane retrouva son siège sans un mot, et Marina commença à lire, sa voix droite et imperturbable.
« Chère Marguerite,
Je me languis du contact de ta peau contre la mienne. La vie commence à se faire dure à l’auberge. Le patron est très doux avec moi, mais les clients semblent réticents à faire appel à mes soins… Je ne suis pas celle à qui l’on confie son corps les yeux fermés. Mais malgré tout, comme tu me l’as toujours appris, je persévère et espère un jour peut-être toucher du doigt cet extase dont tu m’as tant parlé, pendant ces nuits d’orage où tu riais plus fort que le tonnerre.
À l’instant où je t’écris, la lumière de ma bougie est éteinte, mais réfugiée sous ma couverture de nuit sans lune, je laisse courir mes mains dans des jardins d’été que nul n’a jamais effleurés. Ma solitude est ce souvenir éternel que je vis seulement sous tes yeux.
Marguerite, éteindras-tu la lumière ce soir ? Pourras-tu sentir ma flamme t’embrasser jusqu’au creux de ton obscurité ? »
Marina marqua une pause à la fin de la première lettre, et jeta un regard agacé à Diane, qui l’incita à continuer dans un sourire qui devrait être réservé aux vipères. Elle glissa un coup d’œil vers Valmec, qu’elle imaginait vert de rage ou bleu d’horreur, mais il n’en était rien. Le Dévoué avait les yeux flottant dans le vide, et sa bouche marmonnait des mots destinés à nul autre qu’au Néant. Marina détailla l’assemblée rapidement ; tous les souverains étaient suspendus à ses lèvres, bien que nombre d’entre eux montraient des tics d’impatience et d’incompréhension. Amalric en particulier affichait un froncement de sourcils qui scindait son front en deux. Boris et Juliette quant à eux semblaient être en proie à une euphorie indescriptible, l’éclat de leur sourire si puissant qu’il était bien incapable de faire de l’ombre à l’autre.
Alors, elle poursuivit sa lecture.
« Ma douce Iris,
Ton désespoir me peine et rend plus ardent encore ce désir qui est le mien de te serrer aux creux de mes bras. Je ne doute pas que tu parviendras à trouver ta place dans cette maison. Ce n’est qu’une question de temps avant que les clients ne reconnaissent ta véritable valeur. Bientôt, ils te verront comme je te vois : comme le diamant qui brille au fond du puits. Et ils te désireront comme je te désire. Même peut-être plus. Cela risque de devenir un problème… Qu’importe, je les détruirai.
J’aspire à devenir soie pour recouvrir ton corps à la place de cette couverture. Impostrice qu’elle est. Cela fait plusieurs nuit que la lumière de ma bougie m’a quitté, comme tu t’en doutes. Je crains qu’elle ait rejoint des abysses où je ne pourrai plus la voir… Mais sois rassurée, ma douce. Là où la lumière s’éteint, une autre étincelle surgit. Je vois ta flamme et je la sens embraser toutes les cellules de mon corps.
As-tu toujours été si puissante, Iris ?
Sois patiente, ma douce. Bientôt, le souffle de ma flamme te parviendra, et sa beauté aspirera tout sur son passage. Des Ospales, en passant par Percée, et jusqu’à Irradya.
Ils seront tous éblouis à en perdre la vie. »
Marina reposa les lettres d’un geste sec et planta son regard dans les prunelles brillantes de la reine des Ospales.
— Reine Diane, commença-t-elle, la voix en équilibre, dissimulant son courroux avec brio. Allez-vous enfin nous expliquer pourquoi vous me faites lire des lettres intimes à la Table des Dix ? À en juger par l’expression de mes semblables, je déduis que je ne suis pas la seule à ne pas comprendre. Quel est donc le rapport avec la Panthère Noire ?
— Mais naturellement, Madame la Présidente, répondit Diane avec une assurance mielleuse. Cette correspondance que vous venez de lire – avec grand talent, par ailleurs – constitue les derniers échanges entre la Panthère Noire et le Léopard Blanc.
— Quoi ? s’exclama Amalric, les yeux écarquillés. Enfin, Diane, tu… Euh, je veux dire : vous voyez bien qu’il ne s’agit pas d’une correspondance de révolutionnaires ! C’est…
— Mon chère frère, quand cesserez-vous donc de vous laisser duper par les apparences ? l’interrompit Diane, plus glaciale que jamais.
Il planait dans son regard de diamant une ombre, un fantôme qui semblait destiné à son frère et à son frère seulement. Mais celui-ci ne sut rien faire d’autre que soupirer profondément.
— Bien, d’accord. Alors expliquez-nous.
— Non. Ce n’est pas moi qui vous expliquerai. Faisons donc différemment. Mesdames et messieurs, dites-moi, n’avez-vous donc pas remarqué quelque chose de… perturbant dans ces lettres ?
— Ah ! s’écria une voix enthousiaste. Moi je sais !
Diane se tourna vers Juliette qui levait une main, débordante d’énergie. La reine des Ospales haussa un sourcil sceptique.
— Je vous écoute, reine Juliette.
Cette dernière lui offrit un sourire éclatant.
— Les prénoms. Iris et Marguerite, deux noms de femme. Ça ne peut pas être leur vrai nom, parce qu’elles devraient savoir que si vous aviez intercepté les lettres, vous les auriez arrêtées. C’est un trop grand risque.
Cette fois-ci, les sourcils blancs de Diane remontèrent haut sur son front dans une expression de pure perplexité.
— Je vous prie de m’excuser, reine Juliette, cependant je ne suis pas sûre de comprendre. Pourquoi donc aurais-je arrêté ces femmes ?
Juliette ouvrit de grands yeux devant l’air sincèrement égaré de la reine des Ospales.
— Euh… Eh bien, parce qu’il s’agit d’une correspondance clairement érotique. Et vous réprimez les relations entre deux personnes de même sexe… Non ?
Elle lança un regard interrogateur vers son Attendante, mais la Magicienne Sans Cœur ne lui fut d’aucun secours, se contentant de lui offrir son plus beau rictus sournois. Juliette leva les yeux au ciel et se tourna de nouveau vers Diane, qui semblait plus ahurie encore. À l’image de tous les souverains de la Table des Dix.
— Encore une fois, je suis profondément navrée, reine Juliette, mais je crains de ne pas comprendre votre raisonnement. Pourquoi donc devrais-je réprimer les relations entre deux personnes de même sexe ?
Juliette cligna des yeux lentement, une fois, deux fois, ce qui lui donna l’air d’un poisson perdu dans les profondeurs des abysses. Puis elle se reprit, retrouvant son sourire immaculé.
— Oh non, je ne sais pas ! rit-elle, pour mieux dissimuler son malaise naissant. Je m’étais dit que comme tous les souverains sont unis à une personne de sexe opposé, peut-être que cela était représentatif d’une certaine norme désirée par la Dynastie…
— Tous les souverains, vraiment ? En êtes-vous bien certaine, reine Juliette ? l’interrompit Jade, le coin de ses lèvres retroussé dans un rictus sournois.
Le regard scintillant de malice de la reine d’Indeya oscilla entre la jeune femme aux cheveux d’or et son Attendante dont le visage fantomatique était découpé par un sourire violet, cynique. La reine de Crystallide ouvrit la bouche pour répliquer, mais le ricanement guttural de la Magicienne Sans Cœur l’en empêcha. La jeune femme ferma les yeux un court instant. Elle esquissa un doux sourire vaincu, mais heureux.
— Je… vois ce que vous voulez dire, concéda-t-elle dans un petit rire léger. Je m’excuse, reine Diane, reprit-elle plus sérieusement en reportant son regard sur la reine des Ospales. J’ai parlé sans trop réfléchir, mais vous avez raison. Vous n’avez aucune raison de faire cela. Veuillez m’excuser, je…
— Il est inutile, la coupa Diane, son ton dur prouvant que ses mots ne devaient pas être confondus avec de la clémence. Je crois que vous sur-estimez l’importance du mariage. Sachez qu’il ne faut pas lui attribuer des vertus qu’il n’a pas vocation à offrir. Soyons pragmatiques un instant, je vous prie. Le mariage est une association d’intérêt. Rien de plus, rien de moins. Ceux qui prétendront le contraire sont des fous condamnés à la déception.
Soudain, une phrase prononcée dans une langue étrangère emplit le silence. Tous se tournèrent vers le roi du Sskiar qui souriait à pleines dents, puis vers Boris qui s’empressa de traduire.
— Ah, hum… Le roi d’argent, enfin… le roi du Sskiar dit que… Il ne comprend pas ce qu’est… le « mariage ». J’ai bien essayé de le lui traduire, mais… Il n’existe pas de mot pour ça en sskiar. Et il ne comprend pas la notion de… d’union d’un couple. Il dit que, selon lui… le couple n’a rien à voir avec le pouvoir. Alors, il vous demande : « pourquoi se forcer à s’unir pour régner si ça rend malheureux » ?
Diane fixa longuement le roi du Sskiar, qui avait sans nul doute l’expression de l’homme le plus heureux du monde à cet instant, ses yeux jaunes brillant à la lumière du soleil. Mais Diane évitait soigneusement les yeux avenants de son interlocuteur, et lorsqu’elle reprit, sa voix était absente, éteinte, telle la flamme que l’on a laissé mourir.
— Je dois avouer que… Il s’agit là d’une excellente question.
Taravahë hocha fougueusement la tête, tandis que le regard d’ambre de Marina se posait alternativement sur Amalric, Juliette et Eléanor, souverains solitaires, tout comme elle.
— Pour une fois, déclara-elle presque à regret, je crois que je tombe d’accord avec vous, reine Diane.
La concernée glissa un coup d’œil glacé vers la Présidente de la Table des Dix.
— Vous m’en voyez ravie, Madame la Présidente.
— Cela dit, s’immisça la voix mesurée de Garance, nous devons bien avouer que la question de l’héritier se pose, lorsque ce n’est pas un couple de souverains qui règne.
— Mais aussi, pourquoi l’enfant du souverain devrait-il nécessairement régner ? demanda Juliette, son ton léger et aérien comme à son habitude.
— Il le devait et il le doit, jusqu’à présent, renchérit Jade dans un rictus provocant. Mais le devra-t-il demain ? Après tout, rien n’impose que l’héritier du trône soit l’enfant aîné des souverains. Nous l’avons prouvé ces derniers jours ; même la Loi Sacrée n’est pas intouchable…
Un silence pensif emplit la salle, à peine perturbé par les chuchotements des interprètes, puis Marina reprit la parole d’un ton sec.
— Je suis navrée, mais nous nous éloignons bien trop du sujet en question. Reine Diane, l’appela-t-elle d’un ton raide, ces lettres. Allez-vous enfin nous expliquer où vous voulez en venir avec elles ?
— Mais naturellement, Madame la Présidente. Voyez-vous, bien qu’elle n’avait pas soulevé le bon argument, la remarque de la reine Juliette abritait une part de vérité.
Les yeux de Juliette scintillèrent de fierté.
— Oh ? C’est vrai ?
— Tout à fait. Le problème – ce qui a attiré l’attention de mes espions – était bien les prénoms. Car ces identités ne pouvaient être que fausses.
— Et pourquoi donc ? demanda Amalric d’un ton las.
— Car ces deux femmes qui se présentent comme des prostituées exerçant dans la capitale des Ospales… n’existent pas. Nous avons mené des recherches, et la réponse est sans appel : il n’existe pas de prostituée du nom de Marguerite à la capitale. Quant à la dénommée Iris, eh bien…
Le regard de Diane coula lentement vers les lettres, étalées nonchalamment sur le marbre blanc, et un sourire sordide déforma ses lèvres pâles.
— Cette prostituée avait rejoint cette secte de dégénérés, et, il y a quelques semaines seulement… Elle en est morte.
Jade s’immobilisa parfaitement sur son siège, ses yeux verts perdus dans le vague.
— Donc Marguerite et Iris sont des faux noms, d’accord, grommela Amalric, impatient. Mais ça ne nous dit pas en quoi ça fait d’elles des révolutionnaires. Ce sont peut-être simplement des nobles qui prennent une fausse identité, parce qu’ils ont peur pour leur image, par exemple.
— Cela aurait pu être une hypothèse plausible, en effet, mais ce n’est pas le cas. Car après avoir remarqué cet usage troublant de fausses identités, nous avons étudié les lettres minutieusement.
— Mais dites-moi, reine Diane, commença Juliette d’un air sincèrement curieux, vous vous ennuyez tant que ça en Ospales ? Il faut avoir du temps devant soi pour s’amuser à décortiquer des lettres érotiques, non ?
Un seul regard, aussi tranchant que le verre, suffit à imposer le silence, et Diane reprit comme si elle n’avait jamais été interrompue.
— Toute personne qui utilise une fausse identité mérite d’être investiguée, claqua-t-elle. Tant qu’elle ne cache rien, sa vie privée ne m’intéresse pas. En revanche, s’il y a tentative de berner le gouvernement, alors… cela devient mon affaire.
— Et qu’avez-vous donc trouvé ? l’interrogea Marina.
— Oh, beaucoup de choses, Madame la Présidente. Beaucoup de choses. Tout d’abord, pourquoi prendre un faux nom ? Et surtout pourquoi choisir ces noms-là ? La référence à Iris était probablement un hommage à leur… camarade. Décédée pour leur cause… si on peut appeler cela une cause, cracha-t-elle, la voix emplie de venin. La marguerite, fleur blanche, symbolise la confiance. L’iris est une des seules fleurs qui peut revêtir des pétales noirs. Elle est également associée au courage. La confiance envers le Léopard Blanc, et le courage de la Panthère Noire.
— C’est, euh… pardonnez-moi, hein, tenta Juliette avec une certaine hésitation, mais c’est un peu tiré par les cheveux, tout de même ?
Diane se tourna vers elle, son expression parfaitement lisse, illisible. Au bout de ce qui sembla être une éternité, elle acquiesça.
— Naturellement, je comprends votre scepticisme. Mais voyez-vous, ce ne sont pas les seuls indices que j’ai à vous fournir. Ces lettres ont été interceptées respectivement treize jours et vingt-huit jours après que nous avons mis la main sur Uriah, membre des rebelles, qui repose actuellement dans l’une de vos… chambres. Savez-vous à tout hasard ce que signifie « Uriah » en ancien Vagrek ?
Diane se tourna soudain vers la reine d’Indeya, l’air narquois.
— Ma chère fille, vous qui avez étudié si assidument cette langue ancienne, partagez donc votre savoir avec nous. Allons, que signifie « Uriah » ?
Lentement, la reine d’Indeya leva des yeux sombres, voilés.
— « Lumière ».
Une étincelle traversa soudain les yeux ternes d’Eléanor, qui s’exclama à haute voix.
— Oh, je vois. Vous… vous pensez que la lumière dont parle les lettres est en fait… un code pour désigner Uriah ?
— Parfaitement, reine Eléanor. Nous avons supposé que la lumière qui s’éteint correspond en réalité à la disparition d’Uriah. « Iris », la Panthère Noire qui a quitté les Ospales, demande donc à « Marguerite » si elle a des nouvelles d’Uriah. Ce à quoi Marguerite, le Léopard Blanc, répond qu’Uriah est définitivement perdu.
— Sauf qu’il n’est pas mort.
Tous les regards se tournèrent vers la propriétaire de cette voix caverneuse, profonde, qui paraissait appartenir aux profondeurs du Néant. Le visage laiteux de Ren était orienté vers Diane, fendu en deux par un sourire abyssal.
— Madame Ren, intervint Marina, excédée, je suis navrée de vous le rappeler, mais en tant qu’Attendante, vous n’avez pas…
— Oh, pardonnez mon impolitesse, Vos Majestés. J’ai omis d’annoncer que je m’exprimais encore au nom et pour le compte de l’Impératrice Noire.
Le regard de Diane se posa un instant sur l’Impératrice qui demeurait figée derrière son voile, et dans un froncement de sourcils, elle se résolut à rétorquer.
— En effet, il n’est pas mort. Mais croyez-moi, Madame Ren, susurra-t-elle, lorsque je vous affirme qu’il est bel et bien perdu.
Un silence glacé s’empara de la salle dorée.
— Oh, et autre chose. La « flamme » représente sans aucun doute les Panthères, puisque nos espions nous ont confirmé que la secte avait non seulement quitté les Ospales… mais elle est également parvenue à s’implanter en Indeya, ici même, à Irradya.
— « Bientôt, le souffle de ma flamme te parviendra. Et sa beauté aspirera tout sur son passage. Des Ospales, en passant par Percée, et jusqu’à Irradya. », lut Marina à voix haute, plongée dans ses pensées. Je vois. J’avais cru naïvement qu’il s’agissait simplement de l’expression d’un désir puissant, mais il s’agit en réalité d’une vaste métaphore.
Les lèvres de Diane s’étirèrent, et son sourire dégagea une chaleur sincère, déconcertante.
— Une métaphore qui vous connait bien, sans nul doute.
Le regard doré de Marina se braqua sur elle, ses yeux s’écarquillèrent.
— Enfin, une dernière chose, poursuivit Diane. Il y a dans cette seconde lettre une erreur… singulière. Mise à part celle-ci, il n’y en a aucune autre – vous l’aurez sans doute remarqué, Madame la Présidente – ce qui indique un niveau d’éducation à tout le moins convenable. Et le fait qu’il y en ait si peu indique que la théorie de l’étourderie est peu plausible. Alors, cela ne peut signifier qu’une seule chose : cette erreur… n’en est pas une.
Les regards ahuris qui se posèrent sur elle incitèrent Diane à dérouler un peu plus son argumentation.
— Madame la Présidente, veuillez je vous prie signifier à l’assemblée comment est écrit le participe passé dans la phrase « cela fait plusieurs nuit que la lumière de ma bougie m’a quitté ».
Marina marqua une pause et leva un sourcil.
— En effet, il manque un « e » à « quitté ». Mais je ne vois pas bien en quoi cela nous concerne.
— Exactement. Et si c’est l’unique « faute » qui entache cette lettre, peut-être simplement ne s’agit-il pas d’une faute.
— Marguerite serait donc… un homme ? interrogea Eléanor d’un ton hésitant.
— Vous avez visé juste, reine Eléanor. Et je peux également le prouver… puisque le Léopard Blanc m’a suivie jusqu’en Indeya. Il est à l’instant même dans mes appartements personnels.
Le roi Léon tourna des yeux exorbités vers sa femme, qui l’ignora royalement. Son front luisait d’une sueur d’angoisse, et seule la pâleur de sa fille pouvait rivaliser avec son ton cadavérique.
— Attendez une minute, intervint Amalric, abasourdi. Pourquoi donc êtes-vous venue à la Table des Sept… des Dix, avec un membre de la secte que vous souhaitez exterminer ?
— Oh, c’est très simple. Je garde auprès de moi son second pour avoir un levier à actionner contre la Panthère Noire.
— La Panthère Noire ? répéta Juliette, sceptique. Mais la Panthère Noire ne peut rien faire d’où elle est, ça n’a pas de sens…
— Oh que si, détrompez-vous, reine Juliette. Elle peut faire bien plus que vous ne l’imaginez. Et elle l’a déjà fait. Car la Panthère Noire est avec nous, ici dans cette salle, à l’instant même où nous débattons.
— Qu… quoi ? s’étrangla Amalric.
Tous furent traversés d’un sursaut plus ou moins maitrisé, et même la stoïque Impératrice Noire eut la décence de tressaillir.
— Bien, tempéra Marina qui fut la première à retrouver son calme. Si elle est ici parmi nous, alors qui est-ce ?
— Vous souvenez-vous lorsque je vous ai annoncé que j’étais parvenue à capturer son messager ?
Quelques regards étonnés furent échangés, puis quelques hochements de tête timides.
— Eh bien, mesdames et messieurs, laissez-moi vous l’annoncer dès à présent : le voici.
D’un geste fluide et gracieux, la reine des Ospales tendit le bras vers l’oiseau noir qui piaillait de plus belle.
— Si nous laissons le choix à ce volatile, peut-être souhaitera-t-il retrouver son maître…?
Diane fixait la porte de la cage de fer d’un œil avide, et aussitôt, Juliette se dressa sur ses pieds.
— Attendez, vous…
La voix de Marina, cassante, sans appel, l’interrompit.
— Ouvrez la cage.
Dans un sourire resplendissant, Diane se pencha sur la Table et dans un mouvement lent, libéra le loquet de ferraille, et la petite porte s’ouvrit dans un grincement agonisant. Le corbeau s’égosilla dans un dernier croassement, avant de s’élancer hors de sa prison. Il prit son envol, et virevolta au-dessus de leur tête, guidé par la folie et la rage. Tous se protégèrent de l’oiseau en s’abritant derrière leurs bras et leurs mains, dans un réflexe irréfléchi.
Soudain, les battements d’ailes cessèrent. Les cris de l’oiseau noir se turent.
À la place éclatèrent les cris des humains.
Cris de stupéfaction, de consternation, d’horreur.
La reine Jade d’Indeya n’eut pas l’élégance de paraître surprise lorsque le corbeau se percha sur son épaule.
Elle ne jugea pas nécessaire de prendre un air outré lorsqu’il commença à picorer quelques-unes de ses mèches rousses avec son bec.
Dans un sourire spectral, elle pencha la tête pour effleurer de son front la petite tête de plumes noires. Le murmure enroué, embué qui s’échappa de ses lèvres résonna longuement dans le silence de torpeur.
— Je t’avais pourtant dit de ne pas revenir, Neven… Mais tu n’en fais qu’à ta tête, hm ?
Je suis bien embêté ma foi. La révélation finale tombe de la manière la plus aléatoire qui soit, sans rien, absolument rien pour nous l'introduire avant, mais c'est en même temps ce qui la rend si bonne. Au final, si tu avais développé un peu plus la panthère noire dans l'histoire, je me dis que notre réaction serait plus amère. "Quoi depuis le début on parle d'elle et c'est Jade ? Ca n'a aucun sens" alors que la, depuis 2 chapitres c'est un peu "Ok on parle de la panthère noire, ça fait longtemps ! Ok elle est dangereuse. Ok Diane prévoit une contre mesure. Ok Diane a des lettres ? Ok Diane a capturé son messager ?! C'est Jade la panthère noire !??" Voilà en gros, tout s'enchaîne tellement vite qu'on a pas le temps, bah déjà, de faire notre avis sur qui est la panthère, et en même temps, notre cerveau a du mal à s'en remettre. Bref au final ne pas parler de la panthère plus tôt c'est pas une mauvaise idée je trouve, mais il s'agit là de mon avis, évidemment.
Cela étant, le chapitre était très bien maîtrisé. Les événements s'enchaînent bien et avec fluidité. Enfin, l'annonce de Diane de "Le méchant ?? Mais il est dans cette salle depuis le début !!" était un peu clichée mais pas pour autant mauvaise. Globalement ça m'a fait sourire mais y a, je pense, pas besoin de se casser la tête pour amener ça différemment (à la rigueur, pour nous prendre à contrepied, Diane pourrait l'annoncer avec moins de théâtralité, car c'est pas son genre - je reviens sur mon avis, savoir qu'elle met un coup de pression à tout le monde brutalement doit lui faire bien plaisir, donc oublions ça).
Ensuite, un peu mitigé quant à la conversation qui dévie le temps d'un instant alors que ça parle sujet très sérieux. Problème, bah, la conversation est pas importante mais tout juste assez pour réellement permettre à la table de s'y attarder le temps d'un tout petit instant. Ca concerne des problématiques de rois --> ce sont des rois --> logique. En gros mon paragraphe n'est qu'un avis quelconque qu'il ne vaut mieux pas prendre en compte car moi-même, ça me va comme tel.
Et enfin… Les interventions de Juliette sont cool. Toujours bien de voir ce personnage parler car je l'aime autant que Valmec, fufufu. Sinon Diane se montre beaucoup moins méchante qu'elle ne l'était durant son introduction. Elle est plus nuancée et surtout, très intelligente, la dessus, pas de doute.
Bien sur ce, c'était un très beau volume s'il en est, et j'ai passé un excellent moment. Vu que c'est au format web je vais pas attendre pour lire la suite comme si y avait jamais eu de transition mais si j'avais tout ça au format physique, cette fin aurait été cruelle !
Merci pour ce récit !!
Ahah, écoute ton retour assez nuancé et paradoxal m'amuse beaucoup xD Tu es à la fois perturbé, surpris et abasourdi et franchement j'aime bien tous ces ressentis ahah xD
Il y a en réalité pas mal d'indices disséminés au cours du récit sur l'identité de la PN aka Jade mais il est vrai qu'ils sont bien dissimulés héhé :D
Mais comme je te disais dans le précédent commentaire, je compte dans mes corrections parler plus de cette Panthère Noire afin que le lecteur ne l'oublie pas et surtout qu'il comprenne qu'il y a un réel enjeu autour d'elle et surtout qu'elle est importante et donc dangereuse potentiellement pour Diane et ses comparses ! Pour que cette révélation ait encore plus d'impact :)
J'ai même prévu d'ajouter 1 ou 2 scènes du pdv d'un membre des Panthères Noires, sur les conseils d'Edouard, pour donner une idée plus claire au lecteur de ce que représente réellement cette secte.
Donc oui, tout ça c'est prévu et je pense que ça évitera que tout arrive d'un seul coup, je ne sais pas ce que tu en penses ? :)
Sur la théâtralité de Diane, oui moi je crois plutôt que c'est très son style xD Surtout, là elle se délecte du moment parce qu'elle veut lentement mais sûrement faire comprendre à sa fille qu'elle est démasquée et qu'elle est sacrément mal barrée. Donc ouais, son côté théâtral est très calculé et plutôt cruel je dirais xD
Vraiment, ta passion pour Juliette et Valmec m'amuse beaucoup aussi car ce sont vraiment des personnages qui ne sont pas plus appréciés que ça par les autres lecteurs (sauf Juliette ça va) et donc le fait que tu les apprécies tant, eh bien ça me fait plaisir et puis je me rends compte aussi que oui, vraiment chacun a son propre avis sur un personnage en fonction de son propre vécu et de ses préférences ! Et c'est ça, ça prouve bien toute la force d'un personnage finalement, et c'est assez agréable :)
En tout cas merci beaucoup pour ton retour, ça me fait chaud au cœur !
Effectivement La Table des Sept est coupée en deux (parce qu'en fait bah j'ai écrit, écrit et écrit et je me suis rendue compte que c'était vachement long cette chose ahah), et là tu viens de terminer la partie 1, donc l'équivalent d'un tome 1 ;)
Merci en tout cas infiniment d'avoir lu jusqu'ici et de m'avoir fait part de tes ressentis et avis tout au long de ta lecture ! Ça m'a énormément aidée, et m'a fait très plaisir !
Au plaisir de se recroiser ;)
J'ai un gros doute du à l'espacement des lectures : est-ce qu'on savait déjà que Jade était là panthère noire ? Ça me dit vaguement quelque-chose. Et je rebondis sur mon commentaire précédent : ce chapitre aussi aurait été encore meilleur si les panthères noires étaient plus développées.
Mais sinon waaaaaaaaaaa je m'y attendras PAS DU TOUT ! Jusqu'au bout j'ai soupçonné d'autres membres de la table ( Juliette notamment) mais pas Jade ! Pourtant c'est assez logique, elle est la mieux placée pour comploter contre sa mère... Incroyable révélation. A la hauteur d'une fin de partie ( voir de tôle si tu venais à faire un autre découpage un jour). Jade gagne encore en intérêt alors que c'est déjà mon perso préféré.
Autrement, j'aime bien les petites digressions sur d'autres sujets : homosexualité, mariage, pouvoir... Parfois un peu déchirant de revenir au sujet principal car c'est souvent pertinent.
J'ai l'impression que cette chute et tout le stratagème de Diane met pour la première fois Jade vraiment en danger. Ça met une grosse tension et donne très envie de s'attaquer à la suite. J'ai eu l'impression de lire le basculement de l'introduction vers le cœur de l'histoire. Encore plus que pour l'arrivée des souverains du continent inconnu qui était déjà top.
Et le perso de Diane est vraiment machiavélique. Elle cachait bien son jeu mais se montre à la hauteur. L'enchaînement de son discours du chapitre précédent plus cette révélation c'est incroyable !
D'ailleurs, la révélation permet de mieux éclairer la réaction de Jade en fin de chapitre précédent. En effet, il y a de quoi être désespérée. Et ça explique la peur que Diane a pour la panthère noire s'il s'agit de sa propre fille. Bref tout s'éclaire et se met en place c'est super satisfaisant !
La réplique la panthère noire est parmi nous m'a beaucoup plu. Je suis un immense fan d'Agathe Christie et ça m'a rappelé l'ambiance des fins de livre au moment où on démasque le coupable.
La lettre est très sympa, joliment écrite. Par contre ça me dérange un peu que personne ne soupçonne un potentiel message masqué derrière. Ce ne sont pas des idiots : si Diane a apporté cette lettre ce n'est pas pour rien ! Surtout que le lecteur devine direct (enfin je pense) donc inutile de prolonger trop à mon avis.
Très hypé par cette partie 2 ! Et aussi par la suite directe de cette révélation ! Je pense que la longueur de mon commentaire résume bien mon ressenti sur ce chapitre ahah
Quelques remarques :
"cet extase dont tu m’as tant parlé," ->cette ?
'qu’elle n’avait pas soulevé le bon argument," -> n'ait
"cela fait plusieurs nuit que la" -> nuits
Un plaisir,
A bientôt !
Alors, c'est une question épineuse que tu me poses xD Mais comme c'est après la révélation je peux y répondre : non toi tu n'étais pas censé le savoir, il y avait des indices (discrets) ça et là mais tu n'étais pas censé le savoir :) En revanche, dans la première version de mon chapitre 1 qui était postée ici, l'identité de la Panthère noire était révélée (donc Jade), mais suite à des commentaires et une réflexion plutôt évidente je me suis dit que j'allais le cacher et le transformer en big révélation ^^ Du coup quelques personnes ont lu cette première version et savent depuis le début que Jade est la Panthère Noire, d'où ma demande dans ma note de premier chapitre de ne SURTOUT pas lire les commentaires dessous ahah ^^ Mais ton incertitude est sans doute liée à ça du coup ;)
Ecoute, je suis vraiment super heureuse que la big révélation ait bien fonctionné sur toi ahah ^^ Parce que du coup tu es le premier à avoir eu la seconde version qui arrive à ce stade ahah
Hyper drôle que t'aies soupçonné Juliette ahah xD Et en même temps je comprends, elle est plutôt d'accord avec Jade et opposée à Diane, ça aurait fait sens.
Contente aussi d'apprendre que Jade était ton perso préféré et qu'elle le devient encore plus après ça :D C'est vrai que qui de mieux qu'elle pour s'opposer à sa chère maman ? ^^
Alors, justement en parlant de tome : j'écris ici Partie 1 mais j'avoue que plus ça plus je pense à vraiment faire de cette histoire 2 tomes. Donc tu me confirmes que ça ferait sans de couper à cet endroit pour séparer tome 1 et tome 2 ?
Tu verras par la suite, mais la dynamique change légèrement à partir de cette révélation (normal ^^) ;)
Ravie que tu aies apprécié encore une fois les manipulations de Diane ! Je t'avoue que là elle est vraiment au top de sa gloire, elle arrive enfin à mettre sa fille KO et elle aura pris tout son temps x)
Oui, la réaction de Jade dans le chapitre précédent (et sans doute même quelques réactions qu'elle a pu avoir par le passé) s'explique d'autant plus maintenant que tu connais sa véritable identité et l'impact de cet amendement qu'a fait adopter Diane !
Et oui, l'acharnement de Diane (sa peur aussi comme tu dis) s'explique plus aisément ! Avant on pouvait avoir l'idée que c'était une rebelle juste très maligne, mais le fait que ce soit sa fille explique encore mieux ^^
Vraiment, que ce chapitre t'ait rappelé l'ambiance des Agatha Christie... wow. Merci, vraiment tu ne pouvais pas me faire plus beau compliment, merci ^^
Je note ta remarque sur la lettre (contente que tu l'aies trouvée jolie au passage ^^), effectivement je vais essayer de nuancer ça. En fait, l'idée c'était plutôt de mettre en avant la paranoïa de Diane et le fait qu'avancer ça comme preuve, c'est quand même assez étrange, sachant que n'importe quelle lettre pourrait être interprétée comme ça arrange juste pour trouver une signification cachée ! C'était plus cette idée-là, et en plus le fait que la plupart ne font pas des masses confiance à Diane qui justifiaient selon moi le scepticisme des autres persos. En mode "ouais ouais vous cherchez des preuves là où y en a pas juste pour accuser qui vous voulez" un peu tu vois ? Mais je vais voir comment rendre cette idée plus claire si ça n'apparait pas comme ça :)
Merci pour tes remarques et pour ce long commentaire qui m'a fait très plaisir comme toujours ! Tes ressentis et remarques sont toujours très précieuses, et tu ne mesures pas à quel point tu m'aides avec tout ça ^^
A tout bientôt ;)
Oui un découpage en deux tomes me paraît une bonne idée. J'ai la sensation à la fin de cette partie que tu es partie dans plein de directions différentes très tôt. Je me demande si ce ne serait pas pertinent de consacrer cette P1 / tome 1 à la question des panthères et de Quiro Sensi (dsl si ce n'est pas l'orthographe exact). Et dans la deuxième partie, plus parler de la magie, des magiciennes, des histoires de royaumes dévastés, le continent inconnu (surtout que rien n'empêche qu'ils arrivent plus tard?) etc. Après rien ne t'empêche d'ouvrir des pistes...
Je trouve ces scènes déjà excellentes alors en les "préparant" avec les chapitres précédents, tu tiens potentiellement quelque chose de très très très bon.
Je ne sais pas si c'est pertinent, je te soumet seulement des idées brutes. Je te laisse faire le tri.
En tout cas, gros plaisir de découvrir ces derniers chapitres !
A très vite !
Après, tout remanier me parait compliqué parce que le timing de certaines scènes reste important et il y a des choses que je ne peux pas trop "déplacer" dans la seconde partie on va dire ^^ Notamment le fait que sans l'arrivée au préalable des souverains du Continent Inconnu, il n'y aurait pas de "Notre Monde" et donc pas de discours ultra inclusif/tolérant de Diane à ce stade pour convaincre tout le monde xD
Mais Partie 1 : Panthères / Partie 2 : le reste, ça me parait être pas mal comme point de départ :)
Je vais voir comment je peux goupiller tout ça, merci beaucoup pour toutes ces pistes et ces idées que tu me donnes en tout cas, ça m'aide énormément :)
Sorry Quionn xD
Non mais ne t'en fais pas, c'est normal, tu ne sais pas encore à quoi va ressembler la deuxième partie donc normal ^^ Dans tous les cas je prends les idées, ça m'aide toujours :)
Donc merci encore ;)
« quand soudain la voix qui avait métamorphosé le monde retentit à nouveau. » >> Ouuuh, ça annonce tout de suite l’ambiance. En tout cas, on sent bien que ça pue quand Diane veut reprendre la parole. Et c’est assez cool, parce que les personnages se rendent compte qu’elle les a manipulés avant. Cette réplique de Marina : « Voilà donc la réelle raison pour laquelle vous avez souhaité faire adopter cette modification de la Loi. Vous vouliez nous lier à votre volonté d’arrêter la Panthère Noire. Vous n’avez cure de protéger vos voisins et vos alliés contre les menaces… » était assez satisfaisante à lire, d’une certaine manière x)
Quand Jade intervient, j’aime bien sa manière de garder le contrôle d’elle-même, elle fait même preuve de sarcasme, comme si ce qu’annonçait sa mère ne la concernait pas directement. Encore une fois, sa faculté oratoire se fait ressentir, c’est cool pour l’appréciation du perso :)
Sinon, pour la partie où Diane sort ses lettres, c’était assez kiffant au départ qu’elle oblige Marina à les lire, et que Marina les lise de manière inflexible. Ça donne à la scène un côté un peu comique hihi. Je me demande bien ce que Diane lui a dit avant pour que Marina en soit troublée comme ça. Moh, chouchou <3
Sinon, super belles ces lettres ! Sensuelles, poétiques, j’aime beaucoup. Et comme les personnages, le lecteur forcément n’y voit rien là de particulier, il se dit : hein ??? Mais Diane elle déraille ??? (weshépur)
« Marina marqua une pause à la fin de la première lettre, et jeta un regard agacé à Diane, qui l’incita à continuer dans un sourire qui devrait être réservé aux vipères. » >> J’adore ton « réservé aux vipères » haha.
Après la lecture, j’ai bien aimé que d’abord on se foute un peu de sa gueule à Diane haha. Puis qu’on se mette à l’écouter lorsqu’elle décortique les différents indices. C’est très subtil d’ailleurs, bravo Momo d’avoir eu toutes ces idées ^^
Oh ! Avant, je trouvais aussi mégaaaaa-cool la mini-digression sur les relations homosexuelles. C’est vrai que ça pourrait être étonnant, l’avis porté par Diane, et en même temps pas du tout, et quoiqu’il en soit, Juliette est toute gênée et ça m’a vraiment amusée ^-^ (elle était vraaaaaaiment en PLS la pauvre) Et puis aussi, on aborde aussi brièvement la question de l’union, que ceux du continent Inconnu ne comprenne pas. J’ai bien aimé d’ailleurs que tu dises que le mot même de « mariage » n’existe pas dans leur langue, c’est très juste d’aborder la chose ainsi :) Enfin bref, c’est très cool ici parce que 1) Diane ne voit pas de problème aux relations homosexuelles et 2) tu montres que le mariage/union est une chose contingente/construction sociale. Je crois on en avait déjà un peu discuté, non ? Mais c’est cool, j’aime bien <3 (preuve, une fois de plus, que tu amènes de la réflexion dans ton récit, et ça c'est pire coolos ^^)
AUSSI CA : « pourquoi se forcer à s’unir pour régner si ça rend malheureux » ? >> c’est un peu une question sans réponse, une question qui montre la part d’absurdité là-dedans, j’adore <3
Breeeef, revenons à la lecture des lettres. C’est cool la façon dont Diane raisonne. Elle a un peu l’esprit d’une mathématicienne en fait, fine calculatrice la nana. La symbolique de la marguerite, de l’iris, c’est vraiment bien trouvé comme idée. Et les couleurs qui y sont associés, c’est supra cool.
Aussi pour Uriah !! La symbolique de « Lumière » qui s’éteint, j’aime beaucoup.
« — Oh, pardonnez mon impolitesse, Vos Majestés. J’ai omis d’annoncer que je m’exprimais encore au nom et pour le compte de l’Impératrice Noire. » >> Cette répliiiiiiique. Surkiffe Ren. Vraimeeeent.
Sinon enfin, pour le : « Des Ospales, en passant par Percée, et jusqu’à Irradya », c’est l’une des seules choses qui m’a paru douteuse en lisant les lettres. J’avais plus ou moins compris qu’ici c’était l’idée d’expansion, les personnages me l’ont confirmé par après :) Mais sinon pour Lumière, Iris, Marguerite, évidemment que je n’avais pas le moindre clue haha. Et enfin pour la faute d'accord : ça je t’avoue j’allais te la noter, en mode : attention Momo, t’as oublié un « e » ! Donc voilà, ça m’a fait rire x’)
« Et je peux également le prouver… puisque le Léopard Blanc m’a suivie jusqu’en Indeya. Il est à l’instant même dans mes appartements personnels. » >> AéFLSKJéFLASKJFDéLASKJFéLAKSJéFLKASJFéLKAJéERLKJWéLKSJFAéLKDFJéALSKJFéASLKFDJéASLFJéLSAKFJéALSKFJéLASKJDFéALSJKFéLASF.
« — Oh, c’est très simple. Je garde auprès de moi son second pour avoir un levier à actionner contre la Panthère Noire. » >> SLKDFJéASLFJAéSLKFJéALSFJéLAWEWEOIFASJDéKLAFJéLKJAWEOIPRUQPWOIERUPAOISJFDéALSKJFéLASKDJFAPAWEOIURPQOWIERUPAFOSKFDJLASAéSLJFPOAWUEPROIQUPWEORIJFADSéLFKASFJPWOERUQPWOIERUFPASOKFJéALSKFD.
« Car la Panthère Noire est avec nous, ici dans cette salle, à l’instant même où nous débattons. » Ca je t’avoue ça m’a assez fait effet "policier huis clos", genre le policier : oui, le meurtrier est parmi nous héhéhéhéhéhéhéhé. BREF, pour le corbeau, j’ai ADORE que Jade ne joue pas à la nana surprise, j’ai ADORE qu’elle sourit, j’ai ADORE qu’elle s’adresse à son corbeau. J’ADORE JADE KISS KISS LOVE JE VEUX UN TROUBLE AVEC GINA.
AAAAAAH.
AAAAAAAH.
AAAAAAAAAAAAAAH. Oui à la fin de ma lecture, j’étais en désespoir total comme l’annonce SKLA. MAIS TU SAIS QUOI SKLA, J’SUIS QUAND MÊME PREMS PARCE QUE SON CHAPITRE JE L’AI LU TOUT DE SUITE JUSTE JE LE COMMENTE TARD GNIA. ROGNEUGNEUGNEU.
ZE VEUX LA SUITE. MOMO.
TOUT DE SUITE. MOMO. AAAAAH. AéLSJFéALKSDFJéASDFAéSFASF. LOVE JADE. LOVE DIANE. BIENTÔT JE VAIS ME FAIRE BAN DE PA POUR UN USAGE IMMODERE DE MAJUSCULES.
Voilà.
Bisous.
C’était sympa.
À plus.
Bzzépur.
À quand la suite.
Hey Neven.
PREEEEEMS.
Trop contentey que t’aies pire aimey ce chapitrey. Et que tu sois en PLSey, parce que j’aime bien mettre les gens en PLS moi :j (c’est le smirk lui, je l’ai inventé wesh).
« En tout cas, on sent bien que ça pue quand Diane veut reprendre la parole. » —> ah bah ouais tu l’as dit, maggle ! D’ailleurs de toi à moi, en fait pour régler le souci il aurait fallu la bâillonner pendant toute la Table et hop le tour est joué ! Pas d’amendement pété, pas d’argumentation, pas d’accusation de Jade et hop tout le monde est heureux et rentre chez lui pour boire un thé ! Ouais… mais on s’ennuierait en fait x)
« Cette réplique de Marina : « Voilà donc la réelle raison pour laquelle vous avez souhaité faire adopter cette modification de la Loi. Vous vouliez nous lier à votre volonté d’arrêter la Panthère Noire. Vous n’avez cure de protéger vos voisins et vos alliés contre les menaces… » était assez satisfaisante à lire, d’une certaine manière x) » —> tu dois être un peu maso – (ouais mon ordi a voulu écrire « mayo » à la place de maso, et honnêtement je crois que je préfère ! Donc reprenons) tu dois être sacrément mayo pour avoir apprécié cette réplique ahah xD Mais en vrai ouais, on sent un peu la détresse de Marina dans cette phrase, qui laisserait sous-entendre que maybe elle lui avait fait confiance, et peut-être un peu elle voulait la venger pour ce qu’elle a vécu, la révolution qu’elle a subi ? Et bim ! PAS DU TOUT. Lolilol. D’où l’intérêt de Diane de faire genre « eh vous avez vu vous avez tous souffert à cause de ça, vous êtes tous en dangey et moi z’avez vu, j’y ai pensey et j’ai trouvey une solutioney, je vey vous protégey ! » Et puis après « ahah non je déc, en vrai je veux juste déglinguey la Panthère Noirey louley ».
« Encore une fois, sa faculté oratoire se fait ressentir, c’est cool pour l’appréciation du perso » —> je suis contente que tu me dises ça, parce que j’avais un peu peur à un moment de la faire un peu trop sensible ou dans le drama, et je voulais pas du tout ^^ En fait, à ce stade, elle a compris qu’elle avait perdu et qu’elle était cuite (comme dans le chapitre à présent) et donc aucun intérêt pour elle de jouer les pauvres éplorées ^^ Donc oui, contente que ça ait cet effet-là du coup :D
« Ça donne à la scène un côté un peu comique hihi. » —> oui j’avoue cette scène-là je l’ai un peu écrite avec une visée comique de situation, parce que vraiment genre l’heure est super grave et Diane demande à Marina de lire des lettres érotiques à voix haute, et askip ça a un rapport avec la résistance, mais genre est-ce qu’elle se foutrait pas un peu de notre gueule, et surtout de la gueule de Marina, la Diane là quand même ? xD Donc ouais, je me suis vraiment amusée là-dessus, et en même temps c’était un peu obligé, parce que chaque souverain allait pas lire la lettre chacun son tour, ce serait un peu longuet xD
« Je me demande bien ce que Diane lui a dit avant pour que Marina en soit troublée comme ça. Moh, chouchou <3 » —> sur ça… eh bien, je ne dirai rien, mais juste que c’est important, et que maybe, Marina a compris un truc à ce stade :P
Sinon, ravie que t’aies aimé les lettres, comme je l’avais dit, c’était assez chaud (c’est le cas de le dire LOL) à écrire, parce qu’il fallait imaginer un sens caché qui se tienne à chaque fois, et ouais c’était assez technique xD Mais contente si tu les as trouvé belles, merci <3
Et oui, évidemment, ça ajoute au côté wtf de la scène où tout le monde, lecteur compris, se dit « maiiiis… est-ce qu’elle va soigner son cerveau Diane un jour, ou bien ?! »
« J’adore ton « réservé aux vipères » haha. » —> trop contente que t’aies aimé, ça lui va bien hein :j (smirk)
« C’est très subtil d’ailleurs, bravo Momo d’avoir eu toutes ces idées ^^ » —> oh merci Loulou, t’es trop adorabley, jpp de mignonney <3 Mais oui, évidemment le but était que d’abord, on se foute un peu de la gueule de Diane, mais qu’elle elle évidemment elle reste tout à fait sérieuse en mode « quoi ? vous décodez pas des lettres érotiques tous les samedi du mois, vous ? Choquey décey, weshey » ^^
La suitey dans le prochain épisodey... La tension est à son comble... ey.
« Oh ! Avant, je trouvais aussi mégaaaaa-cool la mini-digression sur les relations homosexuelles. » —> contente que ça t’ait plu, en fait je voulais pas particule!rement en parler, mais en écrivant bah c’est venu tout seul ahah, puis j’avais peur que ça sorte de nulle part et que ça fasse bizarre, donc j’espère que ça a pas été le cas ! Parce qu’en vrai, des conversations qui dérivent jamais du sujet initial, dans la vrai vie, c’est assez rare en fait, ça arrive souvent qu’à force de discuter tu t’éloignes du sujet puis t’es obligée de recentrer ^^
« C’est vrai que ça pourrait être étonnant, l’avis porté par Diane, et en même temps pas du tout, et quoiqu’il en soit, Juliette est toute gênée et ça m’a vraiment amusée ^-^ (elle était vraaaaaaiment en PLS la pauvre) » —> oui c’est vrai que l’avis de Diane peut paraitre étrange et en même temps c’est logique ! Elle accorde zéro valeur au mariage, donc pourquoi absolument vouloir défendre le fait qu’un mariage ça doit être entre un homme et une femme et c’est tout, ça n’aurait pas de sens de son point de vue (et j’avoue, je vais te faire peur, mais cette vision du mariage, je me suis un peu inspirée de ma propre opinion loliloley). Mais elle l’explique en fait assez simplement : tant que les gens cherchent pas à lui mettre des bâtons dans les roues, elle s’en fiche que les gens aiment les hommes, les femmes, etc. Et Juliette se rend vraiment compte que non, c’est pas par intolérance que les rois et reines sont en couples hétéro, c’est juste pour l’héritier, mais ça, c’est pas obligé de rester en vrai !
Et oui, le fait que sur le Continent Inconnu, ils comprennent pas ça, ça ajoute à l’absurdité du truc (soulignée par le roi du Sskiar comme tu l’as dit), et ça pousse les souverains des sept royaumes à se dire « bah en fait, on peut tout à fait vivre dans un autre système donc pourquoi on continuerait à se prendre la tête sur ça nous, weshey ? » Donc oui, maybe l’embryon d’un débat est né avec cette discussion-là, mais j’en dis pas plus :D
« Elle a un peu l’esprit d’une mathématicienne en fait, fine calculatrice la nana. » —> ahah, oui c’est vrai t’as raison elle a un raisonnement très mathématique, logique, qu’on retrouve un peu chez Jade d’ailleurs ;) Et contente que t’aies apprécié les symboliques des fleurs et des couleurs, ça suffisait pas comme argument à elles seules, mais ça ajoutait un côté sympa je trouve :D
Et pour Uriah, sache que je l’ai pas inventé en plus, ça veut vraiment dire genre « allumer la Lumière » (je me souviens plus du terme exact) en hébreu ahah xD Et c’est encore plus drôle, parce que ce prénom je l’avais pas choisi du tout pour ça, et je me suis dit que j’allais devoir bidouiller un truc pété avec la signification de ce prénom et quand j’ai vu que ça signifiait vraiment lumière j’étais trop choquey ahah, le destin xD
« Surkiffe Ren. Vraimeeeent. » —> ah, elle intervient pas beaucoup mais quand elle intervient c’est toujours pour dire des trucs funs et culottés, on l’aime pour ça xD
« J’avais plus ou moins compris qu’ici c’était l’idée d’expansion, les personnages me l’ont confirmé par après :) » —> oui, effectivement c’est le seul qui apparait vraiment comme un message codé ! Et on peut penser que c’est vraiment ça qui aurait mis la puce à l’oreille de Diane, parce que si y avait pas eu ça, la meuf aurait pu passer 4h à éplucher des lettres érotiques… qui étaient vraiment des lettres érotiques, mais comme dirait Juliette, maybe elle a que ça à faire mdr xD
«AéFLSKJéFLASKJFDéLASKJFéLAKSJéFLKASJFéLKAJéERLKJWéLKSJFAéLKDFJéALSKJFéASLKFDJéASLFJéLSAKFJéALSKFJéLASKJDFéALSJKFéLASF. » —> grave d’accord.
« SLKDFJéASLFJAéSLKFJéALSFJéLAWEWEOIFASJDéKLAFJéLKJAWEOIPRUQPWOIERUPAOISJFDéALSKJFéLASKDJFAPAWEOIURPQOWIERUPAFOSKFDJLASAéSLJFPOAWUEPROIQUPWEORIJFADSéLFKASFJPWOERUQPWOIERUFPASOKFJéALSKFD. » —> aaah, je sais pas si j’aurais dit ça comme ça moi, mais oui je comprends ce que tu veux dire !
« Ça je t’avoue ça m’a assez fait effet "policier huis clos", genre le policier : oui, le meurtrier est parmi nous héhéhéhéhéhéhéhé. » —> ooooh, j’avoue que j’avais pas prévu que ça crée cette vibe là, mais écoute j’en suis ravie ahah parce que moi aussi j’adore, donc trop cooley <3
« BREF, pour le corbeau, j’ai ADORE que Jade ne joue pas à la nana surprise, j’ai ADORE qu’elle sourit, j’ai ADORE qu’elle s’adresse à son corbeau. J’ADORE JADE KISS KISS LOVE JE VEUX UN TROUBLE AVEC GINA. » —> alors, je tiens à préciser que la zoophilie est punie par la loi pénale, mais j’imagine que si tu obtiens l’accord de Jade ET de Neven, ça peut le faire ? :P
Mais plus sérieusement, oui je trouvais ça bien plus stylé qu’elle accepte la réalité, et notamment le fait que son corbeau l’incrimine sans ciller. Parce qu’elle paraitrait juste ridicule si elle niait à ce stade x) (Et tu verras dans le chapitre suivant, ça se confirme)
Bon, je te laisserai te battre avec Skla, moi ça ne me regarde pas (je suis bien au-dessus naturellement :P)
La suite arrive. Pour ton plus grand plaisir… et ton plus grand désespoir.
« Hey Neven. » —> « Hey Jade. »
PREMSey.
Bzzey.
Jppey du planchey.
Loliloley.
Je disais ( en grand raccourci du coup ) que je comprenais largement pourquoi tu avais du scinder le chapitre ahah et aussi que tu étais sadique !!!!!!!!!!!!!! >O< QUE J'ADORE DIANE AUTANT QUE JE LA DETESTE aussi du coup ;-; PERSONNE TOUCHE à MA JADE èOé
Tu m'a fait stressée tout du loooooooooooong, jusqu'au bout, j'ai espérer un miracle ;-; JE suis tellement.... êqzohz^gjùoertg j'ai besoin de la suite xD Emotionnellement, là, je suis au bout de ma vie x) Tu te venge pour la fin de Tempest que tu n'as pas encore lu, c'est ça ahah ?
Mamah, bon bah du coup, encore Prems. Désolé pour le désespoir que va rajouter mon commentaire à Louison qui va aussi être au bout de sa vie à la fin du chapitre xD
Bon, comme je te l'ai dit, ta frustration m'a fait beaaaaaucoup rire, ahah xD Mais trop dommage de pas avoir pu avoir tes réactions à chaud au fur et à mesure de la lecture :'(
Et je suis contente que tu adores Diane (oui j'oublierai à dessein l'autre partie de ta phrase mdr), elle est particulière mais quand même quelque part, la voir réfléchir est un peu satisfaisant quand même, non ? xD
Mais oui, pauvre Jade, c'est vraiment le début d'une grosse galère pour elle :/
Mais non promis, je me venge pas ahah ! Comment je me vengerais de ce que je n'ai pas encore lu voyons ? Je suis sadique mais pas à ce point :P
(Et oui, Louison était doublement désespérée du coup, mais si ça peut te rassurer, je crois qu'elle s'en est remise depuis xD)
Bisouilles, et merci pour ton commentairouille adorablouille <3