Chapitre 31 : Un vrai problème.

Le valet vient faire son rapport à Zorg dans ses appartements.

 

 

Zorg. — Je ne t’attendais pas maintenant. Tu as quelque chose à me dire ? 

 

 

Le valet. — En effet, votre fille veut que je lui trouve quelque chose. 

 

 

Zorg. — Que veut-elle ? 

 

 

Le valet. — Un sorcier.

 

 

Zorg. — Pourquoi aurait-elle besoin d'un sorcier ? 

 

 

Le valet. — Pourquoi a-t-on besoin d'un sorcier ! Elle veut lancer un sort. Dois-je lui fournir un sorcier ? 

 

 

Zorg. — Pas question ! Je sais à quoi elle pense. Par moment, elle me fait terriblement penser à sa mère. Pour commencer, tu vas lui dire que je t'ai rappelé à mon service.  

 

 

Le valet. — Et pour la suite ?

 

 

Zorg. — Je vais devoir sévir, je n’aime pas ça mais...

 

 

Le valet. — Vous adorez ça !

 

 

Zorg. — Pas avec ma fille, elle a de la valeur pour moi !

 

 

Le valet. — Ça fait toujours plaisir ! 

 

 

Zorg. — Tu n’as rien de mieux à faire ? 

 

 

Le valet. — Je vais de ce pas annoncer la nouvelle à votre fille, elle doit encore être dans sa chambre. 

 

 

Le valet sort en direction de la chambre de Cordélia laissant Zorg seul.

 

 

Zorg. — Tu règles un souci, un autre arrive. 

 

 

Entre Oreste. 

 

 

Zorg. — Tiens ! Qu’est-ce que je disais ! 

 

 

Oreste. — Je ne vous dérange pas votre Majesté ? 

 

 

Zorg. — Conseiller, tu tombes bien, j’aurais besoin d'un bon conseil. C’est dans vos cordes ?

 

 

Oreste. — Vous vous apprêtez peut-être à lancer une attaque contre les humains. J'ai déjà dix bonnes idées pour les envahir et leur pourrir la vie.

 

 

Zorg. — Ce n’est pas au programme, les luttes incessantes avec ces êtres inférieurs ne nous apportent rien. Le vrai problème, c'est ma fille.

 

 

Oreste. — Votre fille ! 

 

 

Zorg. — Oui ma fille, tu la connais, elle se prénomme Cordélia. 

 

 

Oreste. — Je sais qui est Cordélia. Une jeune fille charmante, bien sous tout rapport. 

 

 

Zorg. — Ça c’était avant ! 

 

 

Oreste. — Avant quoi ?

 

 

Zorg. — Le départ de sa mère. 

 

 

Oreste. — Faites la revenir ! 

 

 

Zorg. — Pas question ! Ce démon ne paraîtra plus dans mon royaume.

 

 

Oreste. — Dans ce cas, ce sera plus dur ! 

 

 

Zorg. — Je n’ai pas besoin qu'on me rappelle ce que je sais déjà ! Tu as un plan ?

 

 

Oreste. — Vous n’en avez pas ?

 

 

Zorg. — J’ai demandé en premier. 

 

 

Oreste. — Vous me connaissez ! 

 

 

Zorg. — Tu as un plan !

 

 

Oreste. — Et vous aussi ! 

 

 

Zorg. — N’en parlons plus, je parie que ton plan ne vaut rien.

 

 

Oreste. — Même si mon premier plan pour résoudre le problème de votre fille ne marche pas, je passerai à un autre. 

 

 

Zorg. — Je n’aime pas tes hésitations. Fais-moi plutôt des propositions ! 

 

 

Oreste. — Trouver un compagnon à votre fille ! 

 

 

Zorg. — Ça ne me plaît pas ! 

 

 

Oreste. — Une bonne vieille punition !

 

 

Zorg. — Ne l’ai-je pas déjà punie en la privant de sa mère ? 

 

 

Oreste. — J’en conviens mais il faut bien que votre fille se fasse à notre environnement. 

 

 

Zorg. — Tu peux me laisser, je dois réfléchir à la question. 

 

 

Oreste sort.

 

 

 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez