Chapitre 32

Notes de l’auteur : Une rencontre, l'attraction, la confusion, des réponses.

MAJ : 25 juin, pas mal de changements dans la rencontre entre Bryn et Morgane.

Pointe du Raz, Plogoff - Bretagne

 

La jolie Morgane aux yeux bleu nuageux s'avança vers la mer en frissonnant.

Elle avait à peine réussi à fermer l'œil de la nuit. Peut-être un peu par culpabilité d'avoir lâché son oncle à Vannes ou peut-être parce que cette histoire devenait trop étrange et personnelle à son goût.

Une quête de vérité qui devenait une rencontre avec elle-même.

Il faisait encore nuit, une brise fraîche lui fouettait le visage et des vagues s'éclataient bruyamment sur les rochers.

Il était trop tôt pour avoir une vraie vue des hauteurs et elle voulait tremper ses pieds dans la mer, mais les rouleaux risquaient de la mouiller jusqu'à la taille. Elle décida alors de s'asseoir en bord de falaise jusqu'au lever du soleil.

Regardant en contrebas, elle vit un bateau ancré proche de la plage et une silhouette apparut entre les vagues. Elle se demanda si quelqu'un avait eu l’idée de se baigner avant l'aube, à l'abri des regards.

Après quelque temps, essayant de canaliser ses pensées et de recouper les éléments de son enquête, elle se laissa surprendre par l’aube naissante qui éclaira soudainement la surface de l’eau. C’est alors qu’elle vit un homme émerger d’une vague et monter sur le bateau. Il se tourna dans sa direction, fixant la falaise, et elle crut presque entendre une voix avant que sa tête ne l’élance.

Prise de vertige, elle posa son talisman un instant pour voir ce qu’elle ne pouvait percevoir avec.

Une traînée brumeuse s’enfonçait dans la mer, comme une marée noire sécrétant une vapeur nocive. Morgane saisit son téléphone pour reporter rapidement l’emplacement de l’anomalie sur une carte marine. Elle vit que la personne en contrebas était de nouveau dans la mer, nageant vers la zone en question, ce qui l’inquiéta car cette brume était clairement liée à des événements paranormaux. Et si l’homme disparaissait à son tour ?

Elle cria pour attirer son attention, mais le bruit des vagues était trop fort. Elle descendit précipitamment de la falaise par un chemin pour l’alerter, reprenant son sac d’herbes qu’elle fourra dans sa poche.

Arrivant au bord de l’eau, une grosse vague la surprit, lui éclatant en pleine poitrine et emportant son talisman, qui sombra dans le courant. La brume réapparut et avec elle, les vertiges. Sa vision s'obscurcit et elle entendit de nouveau une voix venant de la mer, l’appelant, l’incitant à y aller.

Sentant qu’elle perdait pied, elle tenta de s’éloigner, maudissant sa faiblesse, et tomba à genoux dans le sable. Elle entendit juste une voix qui criait avant de perdre connaissance.

Son corps fiévreux fut pris de convulsions. Elle souffrait, elle criait, une douleur insoutenable lui vrillait la tête. Puis un souffle frais l’enveloppa, pénétrant dans son corps comme une rivière bienfaitrice, lavant toute trace de mal pour qu’elle respire, enfin.

Morgane ouvrit les yeux, ses paupières libérées d’un poids, et vit un visage d’homme penché vers elle. Ses cheveux d'une blondeur lunaire étaient plaqués en arrière, et ses yeux brillants d'une lueur bleutée la fixaient, inquiets.

— Est-ce que ça va ? demanda une voix grave avec un léger accent anglais.

— Je crois, oui… beaucoup mieux même, répondit-elle en se redressant doucement.

Elle observa la scène, vit l’homme en maillot de bain et réalisa qu’il était dégoulinant d’eau, comme s’il venait de sortir de la mer. Son cerveau se remit soudainement à fonctionner à plein régime et elle lui agrippa l’avant-bras pour se hisser à son niveau.

— C’est vous que j’ai aperçu dans la mer ! Vous n’avez rien vu d’étrange ? Il y avait une ombre pile à l’endroit où vous nagiez ! déballa-t-elle avec une intonation désespérée. Et qu’est-ce que vous m’avez fait ? Je n’ai plus mal.

Il la fixa, suspicieux, puis inspira calmement avant de lui répondre.

— Qui es-tu ?

— Je m’appelle Morgane Meyer, je suis journaliste.

— Bryn McAllister, biologiste marin, dit-il, saisissant sa main entre les siennes.

L'expression de l'homme changea subitement. Il desserra la mâchoire et ses traits s’adoucirent comme s’il réalisait quelque chose à son contact.

— Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-elle, essayant de comprendre pourquoi il ne lâchait pas sa main, qu’il se mit même à caresser d’un geste doux.

— Il vaudrait mieux discuter ailleurs. Des gens peuvent arriver à tout moment. Il y a un poste d’observation marine pas loin.

— Très bien, je passe prendre mes affaires qui sont restées sur la falaise, dit-elle en se relevant, désireuse d’avoir des réponses à ses innombrables questions.

— Je vais les chercher. Tu viens de faire un malaise. Commence à longer le chemin par-là, lui indiqua-t-il avant de remonter le chemin de la falaise en courant, sans lui laisser le temps de protester.

Ce Bryn McAllister était bien mystérieux, mais elle ne put s’empêcher de le regarder grimper les rochers avec aisance pour atteindre plus vite le haut de la falaise. Il avait, en toute objectivité, un physique très agréable : musclé mais élancé, grand mais pas trop, avec une barbe taillée qui soulignait sa masculinité. Elle s’arracha à son observation ; elle avait un interrogatoire à mener, et baver sur un témoin n’était pas très professionnel, même si ses yeux bleus étaient à se damner.

Quelques minutes plus tard, Morgane était installée face à Bryn, qui, un café à la main, la fixait intensément, dans l’attente.

— Donc, qu’est-ce que vous faisiez exactement dans la mer ce matin ?

— J’observais la mer à la recherche d’anomalies, et on peut se tutoyer.

— Très bien. Et qu’est-ce que tu m’as fait ? Comment se fait-il que je n’ai plus de douleur ?

— Je t’ai soignée. Je suis un Ceffyl Dwr, et tu portais les traces d’un corrompu.

— Que… quoi ? répondit-elle, perdant sa contenance. Tu peux répéter ça, qu’est-ce que…

Il lui prit soudainement les mains, et elle ressentit une sorte de vent frais la parcourir, provoquant un léger vertige, comme si elle venait de prendre un shot de vodka à jeun.

— Je suis un Ceffyl Dwr, Morgane, et tu es liée d’une manière ou d’une autre à Aldaria. Sinon, tu n’aurais pas pu voir cette chose dans la mer ou même m’appeler.

Elle voulut rire ou s’énerver, ce qu’elle aurait fait en temps normal, mais les faits étaient là. Elle n’était pas stupide au point de rejeter les informations qu’on lui donnait, même si cela semblait totalement fou.

— Est-ce que ces "corrompus" sont des sortes d'ours des enfers ? Et Aldaria, c’est quoi ? Une organisation façon francs-maçons ?

— Non, Aldaria n'est pas une organisation, répondit-il en riant. C'est de là que nous venons tous, ceux comme moi, différents des humains. La créature que tu as vue ne devrait pas être sur Terre...

Elle sentait les rouages continuer à tourner dans sa tête.

— Et pourquoi es-tu sur Terre ?

— J’ai décidé de vivre avec les humains, de passer ma vie ici à lutter à ma manière de ce côté de la barrière.

— Est-ce que ce qu'il se passe ici a une influence sur Aldaria ? questionna Morgane, alors qu'il reprenait sa main, comme incapable de se retenir. Il était tactile, elle notait ça dans un coin de sa tête.

— Oui, soupira-t-il. C’est en partie pour ça que je suis sur ces côtes. Les mouvements marins sont étranges.

Elle le laissa caresser sa main, ne voulant pas interrompre ses réflexions sur le champ des possibilités qui s’ouvrait avec cette découverte. Pourquoi cet homme, ou ce Ceffyl Dwr, se confiait-il si facilement à elle ? N'y avait-il pas un code d'honneur pour ne jamais dévoiler l'existence de leur monde ? Les disparus auraient-ils pu passer cette "barrière" vers leur monde ? Mais plus elle tentait d’y penser, plus le mouvement hypnotique de sa main l’empêchait de se concentrer.

Était-ce une sorte de sirène apparue pour la séduire ? Parce qu’elle se sentait lentement happée par ce contact, qui l'aurait agacée dans un autre contexte, ou était-ce simplement une sorte de reconnaissance associée à un béguin pour cet homme, qui faisait naître quelque chose d'immédiat en elle ?

Elle retira sa main, se levant, sentant une sorte de lien se rompre. Elle voulait retrouver ce contact, ce qui était hors de question tant qu'elle n'aurait pas calmé ses palpitations.

Un gargouillis sonore résonna en provenance de son ventre, ce qui fit rire Bryn, et elle fut immédiatement attirée par sa bouche, d'où émanait ce bruit sensuel. Morgane se claqua les joues pour se reprendre et fixa de nouveau l’homme dans les yeux.

— Je n'ai rien mangé depuis hier. J'ai tendance à oublier quand j'ai l'esprit occupé, souffla-t-elle comme un aveu.

— Je vais te préparer quelque chose ! Tu peux mettre la table sur la terrasse en attendant, décréta Bryn en lui montrant un placard avec de la vaisselle.

Une fois sa tâche accomplie, Morgane jeta un coup d'œil par la fenêtre, qui lui donnait vue sur Bryn, cuisinant un brunch avec dextérité. C'était le moment idéal pour aller chercher ses affaires dans sa voiture. Elle avait besoin de tout mettre à plat.

Elle s’éclipsa pendant qu'il faisait griller du bacon, dont la délicieuse odeur lui chatouillait les narines, et en profita pour longer la côte. Elle réalisa qu'elle ne voyait plus de brume charbonneuse. Elle s’empressa de rassembler ses recherches et matériel dans un gros sac et retourna au bungalow à vive allure. Il n'y avait rien de pire que du bacon et des toasts froids, et elle était maintenant affamée.

Quand elle arriva au poste d'observation, une odeur âcre de brûlé la prit au nez. Elle posa son sac et courut vers la cuisine, pour apercevoir une scène désastreuse :

Bryn gisait par terre, et la poêle fumait du bacon carbonisé qu'elle retira immédiatement pour la mettre sous l'eau avant qu'elle prenne feu. Puis elle se mit à genoux pour voir l'état de l'homme. À peine l'avait-elle touché pour prendre son pouls qu'il ouvrit les yeux en reprenant son souffle. Il était brûlant de fièvre et s'agrippait à elle comme un noyé.

— Bryn, tu m'entends ? dit-elle en se penchant pour saisir ses paroles.

Il se redressa d'un coup pour l'attirer à lui et déposa ses lèvres sur les siennes dans un baiser profond. Morgane tenta de reculer par réflexe, mais la chaleur de cette bouche était irrésistible. Elle était comme dans un état second, et à son tour, elle s'accrocha à ses épaules pour prolonger ce contact.

Quand enfin ils se séparèrent, essoufflés, elle sentait le picotement de sa barbe sur sa lèvre inférieure et ses joues étaient en feu. Qu’est-ce qui lui avait pris ?

Elle recula un peu alors que Bryn se redressait nonchalamment, comme s’il ne s’était rien passé.

— Tu peux me dire ce qu’il vient de se passer là ? l’interrogea Morgane, essayant de garder un ton aussi neutre que possible.

— Une connexion.

— Qu’est-ce que c’est que cette connerie ? Ce n'est pas mon genre de me jeter sur un inconnu, aussi séduisant soit-il.

Il gloussa.

— Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle. Je suis en pleine enquête, il y a déjà cinq disparitions connues, et là je me retrouve dans l’antre d’une sirène qui me séduit et me donne des bribes d’infos.

— Un Ceffyl Dwr, pas une sirène, répondit-il en posant le petit déjeuner sur un plateau, laissant de côté la catastrophe culinaire dans le lavabo.

— Mais on s’en fiche ! Là n’est pas le problème, soupira-t-elle en le suivant sur la terrasse où il remplissait les assiettes le plus naturellement du monde.

— Tiens, mange ! ordonna-t-il en lui tendant une fourchette de bacon à la tomate qui semblait absolument délicieuse.

— Si tu crois que ça va me calmer ! dit-elle en acceptant l’offrande avant de pousser un gémissement de plaisir.

— C’est bon, hein ? Il n’y a rien de mieux pour se remettre de ses émotions.

— Enfoiré ! répondit-elle en engouffrant une nouvelle bouchée. C’est illégal d’amadouer quelqu’un avec ce genre de plat.

— Et ça marche ?

Elle se contenta de lui lancer un regard assassin tout en mangeant en silence, ce qui ne manqua pas de le faire réagir avec un gloussement typiquement masculin et sexy.

Occultant les frissons qu’elle ressentait, elle mangea autant qu’elle put pour prendre des forces. Ce serait bientôt au tour de Bryn de se faire cuisiner, et cette idée la faisait jubiler par avance. On verrait bien lequel des deux ressortirait gagnant.

Après trois portions du plus satisfaisant petit déjeuner, elle poussa son assiette pour y placer son ordinateur, clairement décidée à lui tirer les vers du nez et à rabattre ce sourire attendri qu’il arborait quand il la regardait.

— Maintenant, dis-moi s’il serait possible que des humains passent dans cet autre monde, comme la créature qui m’a attaquée est arrivée dans le nôtre ? demanda-t-elle.

— C’est possible. Je suis venu ici à cause de courants particuliers dans la mer et d’une énergie inhabituelle, mais ce qui se passe ici pourrait poser de gros problèmes au royaume de Brocéliande.

— Est-ce qu’on pourrait s’y rendre de notre plein gré ? demanda-t-elle en mettant toute la conviction possible dans sa voix.

Bryn pinça les lèvres, le regard soucieux, et Morgane lui prit les mains, ce qui semblait être un bon moyen de le convaincre. Elle respira un coup pour calmer ses palpitations anormales et le fixa de nouveau dans les yeux, dans l’attente d’une réponse.

— Ici, nous sommes parallèles au royaume de Brocéliande. Je suis né plus au nord, au royaume d’Avalorn, proche des côtes anglaises.

— Les deux royaumes ne s’entendent pas ? C’est ce que tu veux me dire ?

— Brocéliande a fermé ses frontières il y a plusieurs siècles, et Avalorn a pris son indépendance pour s’ouvrir. Les deux États ont des divergences d’opinions.

— Au point où tu ne pourrais pas revenir à Aldaria, ou en tout cas à Brocéliande ? Ou peut-être que tu ne veux pas.

— J’ai une grande liberté d’action sur Terre. Mon peuple ne me rejette pas, loin de là, mais pour Brocéliande, c’est compliqué. Ils vivent en quasi-autarcie. Ils ont beaucoup souffert de l’action des Hommes. Mais les Brocéliandins des nouvelles générations, qui n’ont jamais connu ça, n’adhèrent pas forcément aux anciennes idées ; en tout cas, ce sont les bruits qui courent.

— Je n’ai pas le droit d’aller sur Aldaria parce que je suis humaine ?

— Si, tu pourrais, en étant avec moi… Mais les règles pour Brocéliande sont plus strictes. Il faut demander une autorisation spéciale et justifiée. Je n’aurais même pas dû te parler de l’existence d’Aldaria, mais notre connexion me rend bavard et imprudent.

Morgane garda dans un coin de sa tête cette histoire de connexion qui semblait importante et clairement liée à son attraction pour lui, ainsi que cet état d’euphorie qu’elle ressentait en le touchant.

— Quel genre de règles strictes ? demanda-t-elle, essayant de garder le fil de la conversation.

— Il faudrait que tu sois ma compagne. Aux yeux du gouvernement d’Avalorn, tu gagnerais le droit de faire partie de notre monde, mais ça ne rendrait pas forcément le passage de la frontière plus facile, parce qu’on pourrait s’y rendre comme visiteur mais pas pour y extrader des humains.

— Est-ce qu’il y aurait une alternative à ça, dans le genre diplomatique ? demanda-t-elle, sentant les ennuis arriver.

— C’est une possibilité, mais cela pourrait prendre des années pour que la Reine Dahut accepte une entrevue, et tu me parlais de disparitions d’humains ; le sujet me semble trop grave pour retarder ça…

— J’ai l’impression de me faire forcer la main, mais tu as raison. Je suppose que je dois accepter de jouer au couple avec toi.

Un sourire éclaira le visage de Bryn, qui embrassa la main de Morgane, ce qui lui coupa toute envie de rire. Elle était très mal si le moindre contact la faisait réagir comme ça, et le Ceffyl Dwr ne semblait pas en meilleur état, la regardant comme si elle était la huitième merveille du monde. Dans quelle galère s’était-elle fourrée ?

— Ça ne devrait pas nous poser de problème, tu as l’air d’apprécier ma compagnie, répondit l’homme, toujours un sourire aux lèvres. Sinon, il faudra écrire une lettre expliquant la situation et ajouter un peu de ton sang pour faire une sorte de passeport provisoire.

— Pour un royaume isolé, j’aurais pensé que ça les arrangerait qu’on récupère les humains pour que chacun retourne à ses affaires… Mais… c’est ça le problème ! s’exclama Morgane en se levant, lâchant tout contact.

— Oui, c'est le vrai souci. Pourquoi des humains se trouvent-ils là-bas ? Est-ce que c'est un souhait du peuple, de la Reine, ou bien un opposant veut-il s'emparer du pouvoir ? Ou est-ce simplement un accident ?

— J'arrive en plein conflit pour donner un gros coup de pied dans la fourmilière. Pourtant, j’ai la conviction que notre demande va fonctionner… Ça paraît dingue, non ?

— Est-ce que tu crois au destin ? demanda-t-il en la regardant de ses yeux bleus magnétiques.

— Non. Mais toute cette histoire me donne envie de jeter ma rationalité aux orties.

Il se leva pour se placer face à elle, suffisamment près pour qu’elle n’ait qu’à lever la main pour le toucher. Elle s’abstint et le fixa, déterminée.

— Tu me fais confiance ? demanda-t-elle.

— Oui, répondit-il en lui prenant doucement le visage entre les mains.

Elle tressaillit légèrement, appréciant ce contact.

— Tu ne devrais pas… Mais j'ai un plan.

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Bleumer
Posté le 25/04/2024
Alors, encore une fois, je ne fais que donner mon avis et je ne te remets pas en cause un seul instant, sois en certaine.
Si je mets ce petit avertissement, tu auras sûrement compris que je n'ai pas vraiment aimé ce chapitre.
Principalement pour la vitesse de la relation entre Morgane et notre nouveau protagoniste masculin. Je ne l'imaginais pas simplement comme ça. Alors, effet du destin qui les pousse dans les bras l'un de l'autre, peut-être, mais bon, ça semble trop simple et trop rapide surtout pour une femme aussi professionnelle que Morgane. Je l'aurais plutôt vue interviewer Bryn, l'interroger sur les disparitions récentes et sur celles des années 80, lui demander de voir son monde pour écrire l'article du siècle que tout oublier dans ses bras. Et je ne sais pas si tu as écrit ce chapitre plus rapidement que les autres mais il est, beaucoup plus que les autres, emmaillé de fautes d'orthographe comme rajouté à la va-vite.
Mais ça ne m'empêchera pas de continuer, bien sûr!
Papayebong
Posté le 25/06/2024
Bonjour Bleumer,

J'ai réécrit le chapitre pour mieux coller à la personnalité professionnelle de Morgane, tout en conservant l'attraction liée à leur connexion. Ta suggestion d'interview m'a parlé. J'ai beaucoup réfléchi pour que les événements s'enchaînent bien par la suite. Le prochain chapitre (celui d'Elara) ne va pas être facile à réécrire. Surtout que je prévois de terminer le livre au chapitre 38 et je me casse la tête pour trouver le bon équilibre entre certaines résolutions de problématiques et des cliffhangers.
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