โ‹†หšเฟ” CHAPITRE 32 ๐œ—๐œšหšโ‹†

Par Inxs.0

ALEX

 

Nous sommes enfin rentrés à la maison, aux alentours des quinze heures. Les filles sont allées se reposer, encore un peu dans les vapes à cause de l’alcool. Quant à moi et les mecs, on s’est préparés quelques petits en-cas pour le goûter. Ensuite, nous avons décidé d’aller à nouveau faire une petite baignade à la plage. Mila a longuement hésité mais a fini par accepter. Nous prenons quelques serviettes et nous nous dirigeons vers la plage. Il n’y a heureusement pas beaucoup de monde aujourd’hui, donc nous sommes plutôt tranquilles. Une fois installés, on s’est appliqué de la crème solaire avant que Matt ne courre vers la mer comme un fou. Une fois hors de mon champ de vision, je me retourne vers Mila qui contemple la mer d’un air hésitant, se demandant sûrement si elle devrait y aller elle aussi ou non. J’entoure ses épaules de mon bras et lui embrasse la tempe.

  • Si tu veux y aller, allons-y, je serai là avec toi coûte que coûte.

Elle me sourit et nous approchons la mer, main dans la main. Nous avançons jusqu’à ce que l’eau nous atteigne les genoux et je sens Mila se stopper, probablement de peur. Je l’encourage à aller un peu plus loin avec moi et elle me suit jusqu’à ce que l’eau atteigne sa taille. Je la laisse s’habituer à l’eau qui caresse sa peau frileuse avant que je la soulève ensuite dans mes bras contre son approbation et l’emmène plus loin, là où elle n’a pas pied. Elle commence à paniquer et gigote dans mes bras mais je la calme avec un baiser sur ses lèvres. Elle se détend instantanément et s’accroche à moi telle une bouée de secours. Mila et moi restons comme ça pendant quelques instants, la femme que j’aime dans mes bras alors que nous nous faisons bercer par les vagues. C’est un moment que je ne voudrais jamais oublier. Et je ne l’oublierai jamais. Mila non plus, je ne l’oublierai pas.

            Matt nous rejoint un instant après et nous nous amusons tous les 3, plus près de la côte cette fois, là où Mila a pied. Nous y sommes restés jusqu’au coucher du soleil puis nous sommes rentrés à la maison rejoindre les filles qui se sont réveillées il y a peu. Ce soir, nous cuisinons italien. On s’est fait des pâtes carbonaras avec tiramisu pour le dessert.

*.·:·.โœง โœฆ โœง.·:·.*

            Nous sommes allés nous coucher tôt ce soir, car demain matin nous allons faire une balade à cheval sur la plage. Mila est déjà montée à l’étage dans sa chambre, et je décide de me faufiler dans sa chambre. Elle fut dos à moi en train de fouiller dans son armoire, probablement en train de préparer ses affaires pour le lendemain matin. Je me déplace silencieusement avant de l’attraper dans mes bras et de la soulever du sol. Elle lâche un petit cri de surprise mais se détend en constatant que ce n’est que moi. Une fois que je l’ai lâchée, je reçois un coup sur le torse.

     - Espèce d’idiot tu m’as fait peur !

Je ris à sa mine abasourdie et je pose mes mains sur sa taille, l’attirant de nouveau dans mes bras. Elle ne me repousse heureusement pas et je lui embrasse ensuite le front.

     - Qu’est-ce que tu faisais, princesse ?

     - Je prépare mes affaires pour demain, ça ne se voit pas ? Et depuis quand tu m’espionnes hein ?

     - Mmh, une bonne demi-heure ?

J’éclate de rire à sa mine décomposée et je la serre dans mes bras, la rassurant.

     - Je plaisante, je viens d’arriver. Je voulais savoir comment tu allais.

Elle se sépare de moi pour continuer à préparer ses affaires, choisissant ses vêtements pour le lendemain avant de les poser sur le bureau.

     - Ça va, un peu fatiguée, mais ça va.

Je fredonne en guise de réponse et examine sa chambre. Elle n’a pas osé la décorer, elle est presque comme elle était à la base. Sa valise est toujours posée par terre avec ses bikinis et ses sous-vêtements reposant dedans, son maquillage posé sur son bureau en face d’un petit miroir. Et enfin…Une sorte de coussin posé sur son lit.

     - Mais c’est quoi ce truc sur le lit ?

Elle se retourne quand je désigne cette chose, posée là sur ses draps blancs. Ses lèvres forment un parfait « O » et elle finit par prendre cette chose dans ses bras, l’air offensée.

     - Hé ! Ne sois pas méchant, c’est mon doudou. Tu n’as pas le droit de juger.

     - Si, justement. Il est…Bizarre. Et je suis même jaloux de cette chose.

Je me rapproche d’elle alors qu’elle tient toujours son soi-disant doudou dans les bras, ne laissant aucun espace possible entre nous. Je lui arrache la peluche des mains et la jette sur le lit, avant de réduire la distance qui restait entre nous. Mila croise les bras, faussement fâchée. Je ris à sa moue boudeuse et lui décroise les bras et les passe autour de mon cou. Mes mains retrouvent ma taille juste après. Et je m’approche de son oreille pour lui chuchoter.

     - Et si tu me faisais plutôt un câlin, hein ? Tu n’as pas besoin d’un doudou.

     - Oh, monsieur veut un câlin maintenant ? Taquine-t-elle avec un autre de ses sourires narquois.

     - Bien sûr que oui. Qui ne le voudrait pas ?

Son sourire narquois se transforme en un sourire amusé et elle se jette dans mes bras, son visage enfoui dans mon cou et mes mains sous ses cuisses, la soutenant. Je l’aime. Je l’aime bien plus que ce que je pensais pouvoir l’aimer

Vous devez รชtre connectรฉ pour laisser un commentaire.
Vous lisez