Chapitre 33 : Aelia

Par Talharr

Aelia :

Elle attendait ce moment depuis des mois. Depuis le jour où sa mère lui avait révélé qu’elle était l’Hirondelle. À cette époque, Elira était encore prisonnière en Drazyl, avec Gwenn.

     — Aelia… dit sa mère.

Elles se tenaient face à face, mais aucune des deux ne savait par où commencer.

    — Père m’a tout raconté. Pourquoi ? demanda enfin Aelia.

    — Si ton père t’a expliqué, tu le sais déjà. J’ai fait tout cela pour te protéger. J’ai senti ton pouvoir dès ta naissance. Mais les mages de Malkar, eux, ne l’ont pas perçu. Je ne sais pas pourquoi… Alors pour que tu puisses vivre, je suis partie avec ton frère.

    — Rhazek, souffla Aelia.

Le visage d’Elira se voila de tristesse.

    — Non… Alion. C’était son nom. Rhazek est celui que je lui ai donné avant que l’on soit emmené à Mahldryl.

Quelque chose se réveilla dans l’esprit de la jeune comtesse : des éclats de rire, des cheveux ébouriffés, un garçon courant derrière elle en l’appelant « petite hirondelle ».

    — C’était ?

    — Il est sûrement mort, murmura Elira. J’ai tenté de le ramener, mais je n’y suis pas parvenue…

Elle n’avait pas de souvenirs clairs de lui, pourtant son cœur se serra. Des images floues se bousculaient, comme si elles cherchaient à reprendre leur place.

    — Est-ce que je pourrai un jour me souvenir de tout ?

    — Oui. Mais je n’ai plus assez de force pour te rendre ta mémoire… Nous avons eu tant de morts…

    — De morts ? répéta Aelia.

À ses côtés, Arnitan, jusque-là resté en retrait, s’avança d’un pas lourd.

    — Gwenn est avec vous ? demanda-t-il d’une voix tremblante.

Elira ferma les yeux. Des larmes roulèrent sur ses joues. Quand elle les rouvrit, son regard brisé se posa sur le garçon. Aelia vit son attente désespérée, et comprit que la réponse serait un coup de poignard.

    — Je… elle m’a sauvé la vie. Je lui ai dit de fuir, de courir aussi vite qu’elle le pouvait. Elle avait tant encore à vivre… Mais quand le serpent géant m’a attaquée…

    — Non… balbutia Arnitan.

Ses jambes cédèrent. Tout son corps tremblait. Son regard se vida.

    — Je suis désolée, poursuivit Elira d’une voix éteinte. Ils ont cru que c’était elle l’Hirondelle. C’est ma faute. J’ai choisi ma fille, et une autre est morte.

Aelia n’osa rien dire. Elle n’avait presque pas connu Gwenn, seulement croisée, et lui avait demandé de protéger Arnitan. Mais elle avait rêvé sa mort, comment cela avait été possible ?

    — Gwenn parlait souvent de toi, Arnitan. Jeune Loup. Elle t’aimait vraiment. Elle aurait voulu revoir sa famille… et te revoir, dit Elira.

Le garçon restait immobile, figé. Puis, soudain, un cri de rage et de douleur éclata de sa gorge. Il enfouit son visage dans ses mains et sanglota.

Aelia s’approcha lentement. Elle s’assit à ses côtés, passa ses bras autour de lui et tenta de le bercer.

    — Elle a été honorée comme une Zarktys, ajouta Elira. Comme une guerrière.

Mais ni les paroles de sa mère, ni ses propres murmures n’apaisaient Arnitan.

Puis le regard d’Elira changea brusquement, alarmé.

    — Ils arrivent. Aelia, Arnitan… restez ensemble. Ne faites confiance qu’à vous deux. Le Serpent est là, caché. Et surtout : Malkar… n’est pas… le véritable…

Sa voix s’éteignit. Elle disparut. La forêt s’effaça, engloutie dans un tourbillon noir. Arnitan et Aelia chutèrent à nouveau dans le néant, mais aucun ne cria. Seuls les sanglots d’Arnitan résonnaient dans ce monde. Puis ils se retrouvèrent sur le lit du garçon.

Un long silence pesa. Aelia respecta sa douleur. Elle voulait l’aider, mais comment ? Elle n’avait pas les mots. Alors elle se leva, se dirigea vers la porte. Elle aussi avait besoin de solitude.

    — Aelia… merci, souffla Arnitan.

Elle se retourna. Ses yeux bleus ruisselaient de larmes. Elle lui offrit un sourire tendre, puis sortit.

Dans le couloir, elle s’arrêta pour reprendre son souffle. Son cœur battait à tout rompre.

De retour dans sa chambre, elle s’assit devant la cheminée et laissa ses pensées l’assaillir.
Pourquoi n’ai-je pas serré ma mère dans mes bras ? Retrouverai-je mes souvenirs d’enfance ? Avec Alion…

Rien qu’à penser à ce nom, la douleur l’écrasa. Des images de ce garçon revenaient, mais il n’était plus. On leur avait volé leur vie.

Pourquoi père m’a-t-il parlé de Rhazek, et jamais d’Alion ? A-t-il lui aussi eu les souvenirs modifiés ?

Puis l’image d’Arnitan s’imposa. Son désespoir. Gwenn. Cette fille qu’elle avait enviée, qu’elle avait admiré sans la connaître.

Et enfin, les derniers mots d’Elira. « Restez ensemble. Méfiez-vous du Serpent. Malkar n’est pas le véritable… »

Le Serpent… et Malkar qu’avait-elle voulu dire ? Le véritable quoi ?

Aelia serra les poings et frappa le sol, frustrée.

La porte s’ouvrit brusquement.

    — Tu es folle ! Tu m’as fait peur, sursauta Aelia.

    — Excusez-moi, mademoiselle, souriait Arlietta.

Derrière elle, Lordan apparut.

    — Bonjour, mademoiselle. Vous n’êtes pas venue à l’entraînement.

    — Ah voilà mon ombre… Il pleut, répondit-elle sèchement.

    — Ce n’est pas une excuse, lança Lordan. Vous devriez prendre exemple sur votre « prince charmant ».

Aelia lui lança un regard noir, et Arlietta vira au rouge.

Après quelques échanges légers et une confidence sur ce qu’elle venait de vivre, le ton redevint grave. Aelia se confia un instant, parla de son frère perdu, de Gwenn, d’Arnitan.

    — Je suis désolée… dit Arlietta en lui attrapant la main.

Aelia lui sourit faiblement.

    — Je me rappelle à peine lui… Je suis surtout triste pour Arnitan. Son amie est morte. À cause d’un serpent géant…

    — Tu étais avec lui ? Comment il va ?

    — Oui, on était dans sa chambre.

Elle rougit.

    — Il a touché mon collier et on s’est retrouvé devant ma mère. C’est comme ça qu’on a appris tout cela. Tu te doutes qu’il ne va pas bien… je l’ai laissé se recueillir en paix.

Elle fit exprès d’omettre certains détails, ne sachant pas quoi répondre si d’autres questions lui étaient posées.

    — Le pauvre… Il va avoir besoin de toi, Lia.

    — Surtout de sa famille, répondit Aelia.

    — Il faudrait que je lui parle plus souvent, dit Lordan d’un ton mélancolique.

Arlietta caressa la main du garde. Aelia esquissa un sourire amusé.

Après un silence coupé par le bois craquelant dans l’âtre, elle dévisagea ses deux amis :

    — Et donc, vous êtes venus me voir pour quelle raison ?

    — Je te rappelle qu’on dort dans la même chambre, Lia.

Lordan lui fit un clin d’œil.

Aelia mit du temps à comprendre où ils voulaient en venir.

    — Attendez… ne me dites pas que vous alliez… ?!

    — C’était exactement ce qu’on allait faire. Un temps pluvieux dehors, un feu qui attise les envies, le moment rêvé, lança Lordan avec malice.

    — Ah non ! Pas dans ma chambre !

    — Ce ne serait même pas sur ton lit, Lia.

    — Et alors ?!

Les deux amoureux éclatèrent de rire. Aelia les regarda d’un air mi-interrogateur, mi-exaspéré.

    — On est venus pour toi, et on a bien fait j’ai l’impression. Mais aussi parce que le roi Alderian va démarrer le conseil dans quelques minutes, expliqua Arlietta.

Aelia souffla de soulagement.

    — On a d’autres endroits pour ça, sourit Lordan à la servante.

    — Je ne veux vraiment pas savoir, répondit Aelia d’un revers de la main.

Ils sortirent dans le couloir. La jeune comtesse s’arrêta devant la porte d’Arnitan.

    — Vas-y, lui souffla Arlietta.

Elle prit son courage, toqua et entrouvrit.
Arnitan était debout, une dague à la main.

    — Le conseil va commencer, dit-elle doucement.

Aucune réaction. Les yeux du garçon restaient fixés sur l’objet tranchant.

    — Que dois-je faire ? murmura-t-il.

Son regard bascula sur elle. La trace des larmes était encore visible.

    — Je suis sûre que nous allons trouver une solution au conseil. Il faut que nous continuions. Que ceux qui sont morts ne l’aient pas été en vain. On ne peut pas les laisser gagner, ce n’est pas possible. Pas maintenant !

Les yeux bleus d’Arnitan se posèrent sur elle, admiratifs. Puis il baissa la tête. Il serra la dague, la rangea et se dirigea vers elle.

    — Merci. Tu as raison. Je vais me venger. Ils goûteront eux aussi à la perte.

    — Non, euh… ce n’est pas ce que je voulais dire !

Mais trop tard. Arnitan longeait déjà le couloir.

Arlietta et Lordan l’observaient, incrédules.

    — En effet. Il ne va vraiment pas bien, dit Lordan.

Aelia hocha tristement la tête.

Ils se dirigèrent ensemble vers la salle du conseil. Lordan et Arlietta la laissèrent sur le seuil.

Dans la salle, bien plus de monde que lors de son premier passage. Arnitan était déjà là, aux côtés de Gabrielle et Brelan. Le comte Ostir et Calir, tout comme les comtes Selvhar, son fils, Sairen et Alistair, occupaient leur place. Aelia rejoignit la seule chaise libre, entre Ilara et Saltar, qui lui offrirent chacun un sourire apaisant. Sylros, en bout de table, scrutait froidement l’assemblée. Des gardes tout autour d’eux.

En face, le roi et ses conseillers. Certains la toisaient.

Je suis arrivée en retard ?

    — Bien, passons à la suite, dit le roi Alderian.

    — Les armées de tout le royaume sont prêtes à marcher aux côtés de celles de Balar, mon roi, annonça un conseiller en toge.

    — Parfait. Alors il ne nous reste plus que la question de ces deux jeunes, dit Alderian en posant son regard sur Arnitan et Aelia.

Le comte Ostir demanda la parole.

    — Mon messager ici présent, Calir, souhaite accompagner les élus jusqu’à leur destination. Il connaît la route et ses dangers.

    — Et quelle est cette destination ? demanda le roi de Cartan.

    — Les Terres Abandonnées, répondit Calir d’un ton calme.

Des hoquets de surprise traversèrent la salle. Ilara posa sa main sur l’épaule d’Aelia. Elle semblait anxieuse mais resta silencieuse, tout comme Saltar.

    — Les Terres Abandonnées ? C’est un endroit où bien des dangers rôdent… reprit le roi.

    — En effet, mon roi. C’est pour cela que j’ai proposé de les accompagner. J’ai parcouru bien des chemins menant aux frontières, dit Calir.

Alistair prit la parole à son tour.

    — Mon roi, il faut qu’une armée les escorte. Sinon, jamais ils ne survivront, dit-il en regardant sa fille avec tristesse.

    — Comte Alistair Vaelmont, si je puis me permettre… mieux vaut y aller en petit groupe. Sinon toutes les forces qui s’y trouvent se jetteront sur nous avant même d’arriver, répliqua Calir.

    — Vous semblez avoir beaucoup de connaissances, messire Calir, dit le roi, sceptique.

    — Comme je l’ai expliqué, j’ai beaucoup voyagé et appris toutes sortes d’histoires.

Aelia ne savait presque rien des Terres Abandonnées, si ce n’est qu’elles étaient vastes, vides et mortelles.

Les conseillers se consultaient. Une décision devait être prise.

Elle jetait régulièrement des regards vers Arnitan. Il restait stoïque, un poing serré sur la table.

    — Qu’en pensent nos deux élus ? demanda finalement Alderian.

Surprise, Aelia regarda Saltar d’un air paniqué. Qu’est-ce que je dois faire ?
Saltar haussa les yeux au ciel.

    — Dis-lui juste ce que tu en penses. Si tu as une proposition, c’est le moment, murmura-t-il.

Elle hocha la tête, prête à parler, mais Arnitan la devança.

    — Je veux me venger.

Le roi fronça les sourcils.

    — Te venger, mon garçon ? De Drazyl ? Nous allons nous en charger, ne t’inquiète pas.

Arnitan se leva brusquement, manquant de renverser sa chaise.

    — Non. De Erzic. Il doit payer. Je ne le laisserai pas tuer encore. Je l’ai promis !

Les murmures redoublèrent.

    — De Erzic ? C’est lui qui a attaqué votre village ?

    — Il nous a trahis… Il m’a sauvé la vie et ensuite, il m’a pris tout ce que j’avais de plus cher.

    — Je comprends ta douleur, dit le roi. Mais tu as une mission plus importante. Laisse-nous nous occuper de lui.

    — Vous ne comprenez pas ! C’est moi qui dois le tuer ! Je l’ai promis ! cria Arnitan.

Les gardes firent un pas, mais Alderian leva la main. Gabrielle et Brelan tentèrent de calmer Arnitan, sans succès.

    — Je comprends ce que tu ressens. Pourtant je ne peux t’en donner l’autorisation. Une promesse est importante et c’est impardonnable de la casser mais dans certain cas nous n’avons pas le choix. Aujourd’hui ceux que nous avons perdu sont encore là pour nous aider à les venger. Les tiens sont avec toi, Arnitan. C’est dur, je le sais. Cependant cette colère ne doit pas t’aveugler. Entre tes mains tu as des milliers de vies en jeux. Es-tu prêt à les sacrifier pour une vengeance ?

Arnitan baissa la tête, des larmes aux yeux.

    — Alors faites ce que vous voulez. Je laisse l’Hirondelle choisir notre chemin.

Il sortit en claquant la porte.

Tous dans la salle se regardèrent, stupéfaits et attristés de ce moment.

Aelia, elle, avait juste envie de courir à sa poursuite. Ses pieds tapaient le sol en rythme.

    — Pauvre garçon… dit le roi.

    — Alors que faisons-nous pour les élus ? demanda un conseiller impatient.

    — Le Loup a laissé sa voix à l’Hirondelle, alors je me tourne vers toi, jeune comtesse de Vaelan. Quel chemin choisis-tu ?

Aelia sentit ses joues chauffer. On me demande, à moi, de choisir ? Mon chemin ? Notre chemin ?

Elle croisa le regard fier de son père, puis sentit la main réconfortante d’Ilara.

    — Je ne connais presque rien des Terres Abandonnées, avoua-t-elle.

    — Oh, elles sont bien pires qu’on ne le dit, répondit le roi. Il n’y a pas que des humains sur ces terres. Un grand groupe se défend mieux mais attire les ennemis. Un petit groupe est discret, rapide mais vulnérable.

Elle tourna son regard vers Calir qui hocha la tête en silence.

    — Je pense qu’un petit groupe est plus adapté à notre mission, déclara Aelia d’une voix ferme.

    — Bien. Il en sera ainsi, confirma Alderian. Un groupe d’une vingtaine suffira. Vous êtes déjà onze volontaires. J’y ajoute dix guerriers de Cartan.

La salle acquiesça. Aelia vit Calir sourire. Comment peut-on être content de partir vers la mort ?

Et qui étaient les onze personnes qui avaient accepté de les accompagner ?

    — Les départs auront lieu dans trois jours, annonça un conseiller.

Les chaises crissèrent sur le sol et tout le monde se leva. Elle fit un signe de tendresse à Ilara et Saltar puis partit à la recherche d’Arnitan.

Peu après, Aelia sortit. Elle savait où trouver Arnitan. Sous la pluie, il se tenait devant la fontaine.

Elle s’approcha, indifférente à l’eau qui ruisselait sur elle. Arlietta pourra dire ce qu’elle veut.

    — Tu es sûr que c’était une bonne idée de me donner la responsabilité de choisir notre chemin ? demanda-t-elle ironiquement.

    — Qui d’autre ? Personne ne sait ce que nous vivons. Je préfère que ce soit toi qui nous guides.

Guider ? Elle. Oui. Tout était clair. Son rôle était de protéger le Loup et de l’empêcher de se perdre.

    — Alors guidons-nous l’un l’autre. Si l’un flanche, l’autre sera là. Promis ?

Il détourna les yeux, lèvres serrées. 

    — Promis ? insista-t-elle.

Il souffla, puis plongea son regard dans le sien.

    — Promis.

    — Notre meilleure vengeance sera de réduire leurs plans Malkariques à néant.

    — Malkariques, hein ? fit-il avec un bref sourire. Alors allons-y.

Aelia sourit à son tour. Elle toucha sa main : une chaleur monta en elle. La lumière bleue de son poignet jaillit, répondant à celle blanchâtre du torse d’Arnitan.

À cet instant, plus rien d’autre ne comptait. Ils étaient liés. Deux destins. Un seul cœur.

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Scribilix
Posté le 28/08/2025
Salut,
Enfin la révélation qui fait mal. Tu m'étonnes qu'Arnitan pete un cable. Espérons qu'il saura se controler face à Erzic. En tout cas j'aime beaucoup l'expedition qui se met en place vers les terres abandonnées. Calir va certainement en profiter pour passser à l'action. Esperons qu'il ne fasse pas trop de dégat
Deux petits retour :
-Si ton père t’a expliqué, tu sais déjà. ( peux t'etre rajouter tu le sais déjà).
-Mais elle avait rêvé sa mort, comme cela avait été possible ? ( comment)
A la suite :)
Talharr
Posté le 28/08/2025
Hello ^^
Il fallait bien que ça arrive... je pense que c'était le bon moment pour qu'il l'apprenne. Quand il se retrouvera face à l'ennemi, ça risque d'être dur. L'Hirondelle est là pour ça :) mais arrivera-t-elle à le contrôler c'est autre chose ^^
Ce sera une expédition avec des personnages qu'on connait et tu vas vite voir que toutes les voix ne seront plus dispersés aux quatre coins du monde.
Calir risque de faire mal...

Merci pour tes retours, je fais la modif. Pour le rêve, c'est expliqué dans le chapitre 28. Aelia rêve de Gwenn qui se fait tué par le serpent géant ^^

A plus !
Scribilix
Posté le 28/08/2025
ha oui, le comment c'était juste parce que tu avais écrits "comme" dans ta phrase ;)
Talharr
Posté le 28/08/2025
Ah oui l'idiot, j'avais pas vu mdrrr :')
Désolé, merci !
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