Chapitre 33 - Gordon entre en scène

Notes de l’auteur : Ce chapitre est encore plus long que le précédent, mais cette fois je ne vois pas comment je pourrais le raccourcir !

Aube fut la seule à se réjouir de l’issue des événements. Pour les autres, la fête était gâchée. Tous leurs préparatifs n’avaient servi à rien. Il restait assez de gâteaux pour en manger pendant une semaine, mais ils goûtaient la terre. Les quelques voisins présents étaient repartis tôt, refroidis par l’esclandre des Desmarets. Et Jeanne n’avait toujours qu’une maigre récolte de signatures pour sa pétition.

Une semaine maussade s’écoula jusqu’à la réunion d’information programmée par la ville. Monsieur Pierre avait proposé que Max, Aube et Noémie y présentent leur expérience. Aube était ravie. Elle n’était plus privée de sortie et espérait pouvoir profiter de cette nouvelle occasion de plaider pour la préservation de la colline. Hélas, leur père se désintéressait de l’invitation. Il y trouvait peu d’intérêt et aucune raison d’annuler ses engagements professionnels. Ce soir-là, il était encore retenu loin de la maison. Max hésitait. Il était gêné de présenter son expérience en public sans le soutien paternel. Surtout, il n’était pas certain du succès de leurs pousses de quelques centimètres. Est-ce que ce serait suffisant pour convaincre l’auditoire des méfaits des ondes des téléphones mobiles ?

— Moi, je vous accompagnerai.

Les enfants regardèrent leur mère, les yeux écarquillés. L’incrédulité était à ce point marquée sur leur visage qu’elle se sentit obligée de se justifier.

— Ce sera enfin l’occasion d’avoir des informations officielles, plaida-t-elle. Et des explications rationnelles. Peut-être qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Aube lut dans l’esprit de sa mère combien elle doutait qu’il n’y ait rien à craindre. Alors elle préférait accompagner ses enfants plutôt que prendre le risque qu’ils se précipitent seuls au-devant des problèmes.

— Oh, maman ! C’est super !

— Oui, enfin, tempéra Max, c’est juste une réunion à l’école.

 

Ils arrivèrent tous les trois à l’heure précise dans la grande salle des fêtes. Sans que le local soit comble, l’assistance était plus nombreuse que lors de leur propre initiative. Sous la houlette de leur mère, ils s’installèrent à l’écart. Ils répondirent d’un signe discret aux salutations de l’instituteur de Max, assis au premier rang, les deux jardinières sur ses genoux. Il était le seul enseignant présent. Tous les autres étaient des parents ou des habitants du quartier.

En dernière minute, Noémie avait averti ses amis de son absence. Ses parents étaient opposés à la construction de l’antenne, mais ils ne voyaient pas ce qui pourrait l’empêcher. Résignés, ils n’avaient trouvé aucun intérêt à aller à cette réunion ni à y emmener leur fille. Aube était déçue. Max était consterné. Comment pouvait-elle les abandonner pour la présentation de leur expérience ? Sa sœur comprit à quel point il aurait aimé que leur amie soit là. Mais elle n’en dit rien.

Soudain, Aube reconnut monsieur et madame Desmarets. Elle se ratatina sur sa chaise et cogna son frère du coude pour le prévenir. Max blêmit.

— Tenez-vous convenablement ! leur intima leur mère.

Les enfants se redressèrent sur leur siège. Aube essaya de se concentrer sur les pensées des personnes présentes. Elle voulait découvrir avec quelles intentions les gens venaient et savoir d’où soufflait le vent. Mais ils étaient trop nombreux à penser en même temps. Leurs réflexions étaient trop complexes et contradictoires pour qu’elle puisse y voir clair. Sa tête bourdonnait. Aube se sentait perdue, quand elle comprit que tous les adultes rassemblés dans cette salle possédaient un mobile allumé. Cela créait un brouillard d’ondes, un bruit de fond mental, un écran entre elle et l’esprit des gens.

« Recentre-toi » lui conseilla alors la voix d’Éfflam. « Respire et sens par tes pieds que tu es reliée à la terre et par ta tête que tu es reliée à la lumière de l’univers. »

— Merci Éfflam, murmura-t-elle.

Elle avait parlé bas pour être entendue de son frère, pas de sa mère. Mais Max était perdu dans ses propres préoccupations et stressé par la présentation de l’expérience. Aube respira profondément. Bientôt, l’atmosphère se fit plus nette autour d’elle. Elle se sentit plus calme et capable de mieux sentir le monde. En parcourant de ce regard neuf la salle où les retardataires arrivaient, elle fut surprise d’entendre avant tout des cerveaux chargés de mille questions ou qui espéraient des réponses pour apaiser leurs angoisses. Tous tournés vers l’estrade où on attendait les officiels.

Alors, Aube sentit une ombre s’approcher, un esprit fort et affûté, une menace qui grondait. Le directeur de l’école, encadré de deux hommes en costume cravate, entra en scène.

— Mesdames et Messieurs, merci de vous être déplacés si nombreux, commença le responsable de l’établissement. Permettez-moi de vous présenter Monsieur Friquet. Il est responsable de l’urbanisme de la ville et il nous fait l’honneur d’introduire cette séance par un point d’explication sur le projet. Et voici Monsieur Gordon, représentant du groupe GigaCom, qui répondra, s’il le veut bien, à vos éventuelles questions.

— Bonsoir.

Le premier cité prit la parole pour rappeler les obligations de la ville. Dans le cadre de pareil projet, la loi les obligeait à demander l’avis de la population. Le deuxième homme scrutait les spectateurs devant lui. Les sourcils froncés, un éclat dans les yeux, rien ne semblait lui échapper. Pour la première fois, Aube eut l’occasion d’observer quelqu’un qui usait des mêmes pouvoirs qu’elle. Il cherchait à percer les secrets des autres, à lire leurs pensées comme la carte affichée à la devanture d’un restaurant. Mais, sûr de lui, de ses capacités et rassuré par ce qu’il survolait, l’homme promenait son regard rapidement, sans s’attarder, sans creuser, tel le rapace qui repère les traces des rongeurs, mais sait qu’il n’est pas encore l’heure de les voir sortir. Aube eut le temps d’anticiper son arrivée dans la partie de la salle où elle était assise. Elle ne voulait pas se laisser repérer.

« Parle à ta mère » lui conseilla Éfflam.

— Maman ? Est-ce que je peux avoir un mouchoir ?

— Oui, ma chérie.

L’homme avait glissé sur leur conversation sans analyser les intentions de la fillette, sans se préoccuper de la petite famille. À une exception près : il avait sourcillé aux tourments de Max, avant de sourire méchamment. Qu’est-ce que ce gamin croyait pouvoir prouver avec quelques graines germées ? Fin de la phase d’observation. Rapport satisfaisant. Niveau de menace faible. L’homme se détendit légèrement. Aube était en alerte.

« Reste sur tes gardes. »

Éfflam était avec elle.

 

Le premier discours terminé, Monsieur Pierre se leva, se dirigea vers l’estrade et fit signe aux enfants de le rejoindre. Aube resta assise et poussa son frère en avant.

— Chers amis, entama avec un enthousiasme un peu forcé l’instituteur, je voudrais que vous accordiez un instant votre attention à un travail réalisé par certains de mes élèves.

Max était seul debout et se retourna vers sa sœur. Il la pressa de l’accompagner d’un regard appuyé.

« Je ne peux pas. Je dois rester cachée » expliqua-t-elle par la pensée à son frère.

Celui-ci ne bougeait plus, paralysé par le poids du regard de tous ces adultes dans son dos.

« S’il te plaît. » continua-t-elle. « Ce serait trop long à t’expliquer ! Pourquoi est-ce que tu n’as pas suivi mes pensées ? »

« Ah ! Tu m’énerves ! »

Max se détourna de sa petite sœur. Il détestait qu’elle n’en fasse qu’à sa tête, qu’elle se croie plus maligne que lui. Tant pis, il se débrouillerait seul. Il en était capable après tout. Sur la scène, Monsieur Pierre donnait aux parents quelques explications en attendant son élève.

— Ces jeunes ont voulu savoir si les ondes des téléphones mobiles ont un impact sur la santé.

— Qu’est-ce que des enfants de leur âge pourraient en savoir ? l’interrompit son directeur.

« Attention aux graines » prévint Éfflam.

« Attention aux graines ! » répéta Aube à l’attention de son frère. « Les pots risquent de se renverser. »

La fillette se concentra sur les visions de l’enfant-chat tandis que Max avait rejoint les adultes.

— Ils ont eu une idée toute simple, mais ingénieuse, poursuivit Pierre.

Il déposa les deux pots de terre sur le pupitre.

— Qu’est-ce que c’est que ce bricolage ? s’étrangla son responsable.

— Ils ont planté des graines de haricots dans deux jardinières et exposé l’une d’elles aux ondes d’un téléphone mobile.

— C’est digne d’un apprenti sorcier ! Je ne peux tolérer pareille mascarade dans mon établissement.

Le directeur s’emporta. Dans sa colère, il leva les bras au ciel et bouscula le pupitre. Max parvint à rattraper une jardinière. Mais l’autre s’écrasa par terre. C’était malheureusement celle dans laquelle poussaient les germes non irradiés. L’impact au sol eut pour effet de suspendre l’agitation de la salle. Le jeune garçon trouva du soutien dans le regard de sa sœur. Aube l’encouragea à prendre la parole. Son instituteur le protégeait contre les trois hommes hostiles dans son dos. Max sentit que sa voix rebondirait comme un galet lancé à la surface du silence qui s’étendait devant lui.

— L’expérience a fonctionné, se lança-t-il. Les graines que nous avions protégées ont bien poussé en deux semaines. Les autres n’ont rien donné. Elles sont toutes recroquevillées, comme si elles avaient été brûlées.

— Regardez-les, insista son enseignant.

— En les appelant une fois par jour avec le téléphone de Monsieur Pierre, c’est comme si on les avait cuites au micro-ondes.

L’assistance retenait son souffle. Max aurait aimé se sentir soulagé. Il avait osé parler devant tout le monde du résultat de ses intuitions. Il en aurait rougi s’il n’avait pas été aussi effrayé par le visage tendu de sa sœur et la colère glaciale qu’il sentait approcher dans son dos.

— Dommage que nous ne puissions rien voir, commença le représentant de GigaCom.

Il s’était glissé devant le garçon et désignait le pot de terre qui, de loin, paraissait effectivement vide.

Max allait se pencher pour ramasser les belles pousses vertes tombées à ses pieds lorsqu’il fut stoppé net par l’homme. Celui-ci les écrasa discrètement de son talon.

— Cette gentille tentative ne rassemble malheureusement pas toutes les conditions nécessaires à une étude scientifique, continua Monsieur Gordon.

Ni Max ni Pierre ne purent répliquer. Ils sentirent soudain une boule se former dans leur gorge et une sueur glacée dans leur cou. Tous les deux se trouvaient soudain sous le charme d’un serpent venimeux.

« Il ment » comprit Aube. « Il sait que des expériences comme la nôtre ont été réalisées par des scientifiques. »

La fillette, avec l’aide d’Éfflam, était capable de lire dans les pensées d’un homme qui dissimulait pourtant ses mensonges dans l’ombre. Un beau parleur qui jouait avec les reflets de la lumière pour éblouir les autres, pour distraire leur intelligence et mieux les tromper.

— Pas de protocole rigoureux. Pas assez d’échantillons représentatifs. Pas de double test en aveugle, persifla l’homme-reptile.

« Il ment sans arrêt. Il a lui-même payé des scientifiques pour prouver le contraire » pensa Aube.

Elle voyait clair dans son jeu. Elle était prête à exploser.

— Tais-toi ! lui ordonna sa mère entre ses dents.

— Maman ! répondit-elle. Ce monsieur ment.

— Plus bas ! Je ne veux pas t’entendre !

Sur l’estrade, le représentant de GigaCom continuait son tour de passe-passe pour défendre les intérêts de sa société.

— J’ai personnellement eu la chance de lire des rapports d’experts qui affirment qu’actuellement rien ne peut démentir l’absence d’effets négatifs.

« Éfflam, aide-moi ! »

Aube voulut se lever, mais sa mère lui retint fermement le bras.

— Je t’interdis de te faire remarquer, chuchota Éléonore en colère.

« Il faut trouver le moyen de le démasquer ! » insista la fillette pour l’enfant-chat.

« Fais-moi confiance » la rassura son ami.

Sa mère resserra la pression autour de son poignet.

— Si tu dis un seul mot, je te fais sortir sur le champ.

Aube la dévisagea. Sa mère lisait-elle dans ses pensées ? Qu’est-ce que cela signifiait ?

— Les antennes-relais correctement installées ne représentent aucun danger pour la santé humaine.

— C’est faux !

Aube voulut continuer, mais sa mère la saisit et l’entraîna vers la sortie.

— Max ! Viens ici ! ajouta Éléonore.

— L’antenne est dangereuse pour tous les habitants de la colline, cria encore Aube. La nature essaie de nous le dire, mais personne n’entend.

Elle se tut soudain en remarquant que l’orateur, d’un air menaçant, s’était déplacé aux côtés de son frère.

« Max, fais attention à toi ! »

Celui-ci sentit la poigne de Gordon sur son épaule. Il comprit aussitôt que cet adulte mystérieux avait accès à son esprit. L’homme les scrutait tous les trois pour savoir qui ils étaient et d’où ils venaient. Très rapidement, l’homme relâcha son étreinte et repoussa le garçon.

« Vous êtes les enfants de Jean Kerluen ! » pensa Gordon.

« Max ! Aube ! Fermez votre esprit ! » les exhorta Éfflam.

« Et il y a un esprit-animal avec vous ! » découvrit l’homme aux sombres pouvoirs.

Max avait rejoint sa mère et sa sœur dans le fond de la salle. L’incident n’avait duré qu’un bref moment. Aube s’était tue instantanément quand elle avait entendu le nom de son père claquer dans le cerveau de son ennemi, comme le bruit effrayant de la porte de la cave dans le noir. En se précipitant, c’est elle qui l’avait mis en danger.

« Éfflam, protège-nous ! » insista-t-elle.

« Fais confiance à ta mère. »

Dans l’assistance, peu de gens semblaient avoir accordé de l’importance à ce petit remue-ménage. Monsieur Gordon exerçait trop d’attrait. Peu importe qu’il vienne de chasser ce moucheron de Max d’un revers de la main, son public attendait la suite du spectacle. Le directeur toussa, fort à propos, pour se permettre une légère diversion.

— Monsieur, poursuivez, je vous en prie, proposa-t-il à Gordon en se raclant la gorge.

Aube se sentit étonnamment calme. Sa mère était restée immobile dès que ses deux enfants furent contre elle. Depuis, il émanait d’elle une grande chaleur apaisante. Celle-ci les enveloppait dans un cocon et les mettait à distance du monde. Le représentant de GigaCom continuait à regarder dans leur direction de son air de vautour. Mais il semblait à présent avoir besoin de lunettes.

— Dans une école, dans un quartier aussi proche d’un hôpital, continua-t-il de son ton envoûtant, il est important et urgent que chacun puisse téléphoner si nécessaire, que nos services soient optimaux pour que vous bénéficiez de la meilleure couverture mobile.

« Aube, ne le lâche pas des yeux » ordonna Éfflam. « J’ai besoin de ton regard pour agir. »

C’est alors qu’une sonnerie de portable retentit.

Le public surpris eut un instant son attention suspendue. Le son semblait à la fois fort proche, mais presque irréel tant que personne ne parvenait à le localiser. Gordon glissa discrètement la main dans sa poche et le silence revint.

— Nous avons besoin d’être joignables en toute circonstance, reprit-il.

Le téléphone inopportun se remit à sonner de plus belle. Les gens se regardaient. Plusieurs personnes commencèrent à rire. Le représentant de GigaCom s’énervait. Il se dandinait la main dans le pantalon, incapable d’éteindre son portable dans cette position. Il fut obligé de se dévoiler et d’exhiber publiquement son téléphone pour parvenir à le couper. Les sourires se figèrent. Le silence revint.

« Je vois ce que tu veux faire » triompha Aube.

« Trop tard, il a éteint son appareil. Je ne perçois plus rien » répondit son complice.

« C’est parce que tu n’as jamais appris à rallumer un mobile. »

— Je disais donc...

Quand l’appareil sonna pour la troisième fois, chacun put le voir vibrer dans la main de son propriétaire qui fulminait. Toute la salle éclata de rire. Le clown venait à la fois de glisser sur la peau de banane, de recevoir une tarte à la crème et un seau d’eau sur la tête. Aucune chance de retrouver jamais son sérieux ni un quelconque crédit.

Gordon fit un pas vers la sortie, mais fut surpris de découvrir que Aube et sa famille avaient disparu. Il resta suspendu sur un pied. Autour de lui, les rires fusaient de plus belle.

— Messieurs, Dames, voyons ! s’exclama le directeur qui se voulait conciliant.

— Merci pour cette démonstration, triompha Pierre. Chacun et chacune a pu constater ici que nous n’avions aucun besoin d’antenne supplémentaire. Votre réseau fonctionne à merveille.

Le représentant de GigaCom ne prit pas la peine d’adresser un regard à son contradicteur. Il se replia sur lui-même et amorça un mouvement de retrait tel un vautour acariâtre à qui il ne reste aucun os à ronger.

— Monsieur le directeur, c’est un scandale. Je ne permettrai pas que ma société soit ainsi ridiculisée dans un établissement public.

Il quitta la scène.

« Jean Kerluen ! Vous me le payerez ! » fulmina-t-il.

Dehors, Éléonore pressa le pas pour pousser ses enfants plus rapidement vers la maison. Ils venaient tous les trois de percevoir clairement les menaces proférées par Gordon.

— Tout ira bien, les enfants, leur dit-elle. Tout ira bien.

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Baladine
Posté le 04/03/2023
Bonjour Michael,
Un chapitre riche et haletant. Le personnage de Gordon est de plus en plus menaçant et doué du même pouvoir qu'Aube, mais qui semble dangereux. Eléonore sort de cette épreuve grandie et protectrice et cela nous donne aussi un indice sur le danger que représente Gordon. Jusque là, elle trouvait plus commode de cacher ses pouvoirs. Cela la rend plus profonde et plus intéressante.
Je saute vers la suite,
à bientôt

- tel un vautour acariâtre à qui il ne reste aucun os à ronger. => je ne suis pas sûre que les vautours rongent les os ^^
MichaelLambert
Posté le 05/03/2023
Ah je suis content que Gordon te plaise et que tu sentes l'évolution d'Eléonore !
Elly Rose
Posté le 30/11/2022
Bonsoir Michael,
Quel chapitre! L'intensité est au rendez-vous, l'ennemi plus proche que jamais mais voir Eléonore sous ce jour nouveau est tout simplement incroyable! Si elle n'a pas la capacité claire de lire dans les esprits, son don si je peux le nommer ainsi est tout aussi spectaculaire!
Je m'interroge pourtant, qu'est-ce que Jean a eu comme histoire par le passé avec le gérant de Gigacom?
En tout cas, une fois de plus la longueur n'est vraiment pas un problème, les mots coulent tout seul et rien n'est laissé au hasard.
Un vrai travail d'orfèvre!
Au plaisir de lire la suite!
MichaelLambert
Posté le 01/12/2022
Bonjour Elly !
Ah je suis content de ce commentaire, visiblement mon méchant fonctionne ! Et l'évolution d'Eléonore est enfin perceptible ! Oui, oui encore beaucoup de questions ! Il me reste encore quelques chapitres pour tenter d'apporter des réponses ! J'essaie d'avancer petit engrenage par petit engrenage ! Je me sens plutôt artisan horloger !
La suite arrive !
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