Mayeva n’avait pas une vie trépidante. Tous les matins, elle réalisait les mêmes gestes, les mêmes rituels, dans le même ordre et selon la même cadence. Elle se levait, rejoignait les domestiques dans les cuisines, grignotait quelques bouchées de gâteaux secs pour se sustenter, et montait jusqu’aux appartements de la reine. Une fois arrivée dans la pièce de velours et d’or, elle l’aidait à s’extirper de sa chemise de nuit et procédait à sa toilette.
Dans le silence et la discrétion.
Elle n’aimait pas parler.
Elle aimait beaucoup écouter. Et observer.
Mais ce matin-là, elle se trouvait dans un état de léger agacement. Elle avait reçu l’ordre de ne pas pénétrer dans les appartements de la reine la veille au soir, ce qui l’avait empêchée de réaliser la tâche précieuse qu’elle ne manquait jamais de compléter chaque soir ; préparer la reine pour la nuit. Et sa routine bien huilée acheva de se briser sous ses yeux à l’instant où elle poussa les portes d’acajou de la suite royale.
La petit clé d’or toujours blottie dans sa main, elle resta longtemps bouche bée devant le spectacle macabre qui s’offrait à elle.
La reine n’était pas assise sur son lit, prête à l’accueillir avec un sourire, comme à l’ordinaire.
Elle était allongée sur le sol près de la commode, recroquevillée comme un chat agonisant. Ses cheveux étaient une bataille désordonnée, ils se perdaient de tous les côtés, sans attache, collés et emmêlés. Ils étaient comme fous, étalés tout autour de son visage camouflé.
Sa robe était déchirée par endroits et macérait dans une mare rouge séchée et solide.
Contre elle dormait un loup au pelage d’ébène qui grondait doucement dans son sommeil.
Les yeux exorbités, elle fixa alternativement la bête endormie, puis la reine, puis la bête, et encore la reine.
Lorsqu’elle retrouva pleine possession de ses moyens, elle recula lentement. Chacun de ses pas étaient freinés par des petites taches gluantes qui aspiraient ses chaussures vers le sol. Elle baissa les yeux lentement et retint un hoquet muet. Des gouttes de sang marchaient jusqu’à la porte.
Sans réfléchir, elle s’élança dans le couloir et courut à s’en rompre les poumons, ignorant les plaintes de ses muscles vieillis et endoloris.
Elle trouva rapidement l’Intendante du Palais qui arpentait l’un des couloirs de l’aile est aux côtés du Premier Ministre. Les deux discutaient à voix basse, mais ils s’interrompirent lorsqu’ils entendirent la respiration sifflante, étouffée de Mayeva qui s’était arrêtée pour prendre appui contre le mur de pierre.
Jeanne avança vers elle, le regard assombri par l’inquiétude.
— Mayeva, que se passe-t-il ? Pourquoi n’es-tu pas auprès de la reine ? As-tu bien eu la clé ? Il me semble que…
L’Intendante se tut lorsque la servante de la reine leva des yeux déchirés par l’angoisse. Jeanne sembla comprendre aussitôt, et son corps se raidit instantanément.
— La reine… chuchota-t-elle, son ton glacé.
Elle offrit un bras à Mayeva, l’aida à se redresser pour qu’elle reprenne son souffle, puis elle se tourna vers Guillaume d’Arsénis.
— Il est arrivé quelque chose à la reine Jade.
Le Premier Ministre plissa les yeux imperceptiblement, mais hocha la tête avec solennité.
— Allez-y, Jeanne.
— Bien.
Jeanne s’apprêtait à entrainer Mayeva dans son sillage, mais la servante demeura immobile. Jeanne coula un regard interrogateur vers elle. Mayeva secoua la tête lentement et pointa le couloir de son long doigt et avec le bout de son menton. Jeanne acquiesça comme à regret, et libéra le bras de la servante. D’un pas rapide et décidé, elle s’élança dans le corridor en direction des appartements de la reine. Mayeva la suivit de loin, à son rythme, prenant le temps et le soin de récupérer de son effort physique, sous l’œil soucieux du Premier Ministre.
C’était étrange. Elle avait rarement vu Guillaume d’Arsénis montrer autant d’anxiété, si ce n’était à l’égard du roi. Mais le roi…
Elle esquissa un fin sourire qui illumina son visage rond. Heureusement, il était caché par les quelques mèches grises qui s’étaient échappées de sa tresse et dissimulaient ses traits.
Le roi, c’était une autre histoire.
Lentement mais sûrement, elle atteignit de nouveau la porte des appartements de la reine Jade, pour y trouver Jeanne, figée au centre de la pièce, face à la forme endormie de la reine et de son compagnon. Lorsqu’elle leva les yeux, elle distingua une lueur dans les iris de l’Intendante du Palais qu’elle n’avait jamais vue auparavant. Jeanne était si douce, si calme. Pourtant, elle ressemblait là étrangement à son amie proche, l’Ange des Sourires, avec ses lèvres tordues dans un rictus torturé et ses yeux brillants d’une colère sourde qu’elle ne lui croyait pas capable.
— Je savais que c’était une erreur, murmura-t-elle alors, le regard toujours fiché sur la silhouette recroquevillée de la reine.
Mayeva pencha la tête de côté dans une question silencieuse. Jeanne sembla se rappeler sa présence et baissa les yeux sur elle un court instant.
— Isoler la reine était une grave erreur, clarifia-t-elle, sa voix lourde de regret. L’écarter de la Table des Dix, je le comprends tout à fait, et le roi n’avait pas d’autre solution s’il voulait garder la tête haute. Mais l’isoler… Non. Pas avec toutes ces personnes qui rodent au Palais, et auxquelles nous ne pouvons pas accorder notre confiance, dont nous ne connaissons pas les intentions.
Elle reporta son attention sur la reine, et ses sourcils formèrent une courbe mélancolique sur son front.
— J’avais pourtant mis en garde le Premier Ministre, mais il n’a écouté que sa rancœur. J’avais demandé à Gin’ de venir la voir, lui apporter le tableau. Cela ne lui coûtait pas grand chose, n’est-ce pas ? Apporter un malheureux tableau… Mais elle était folle de rage, elle ne m’a pas écoutée.
Jeanne baissa la tête pour observer le sol jonché de rouge, et suivit des yeux les traces de sang qui partaient toutes du loup… et de la reine.
— Je ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé ici, mais ce dont je suis sûre, c’est bien que nous avons perdu. La reine est peut-être la Panthère Noire, cependant, je ne crois pas qu’elle était notre ennemie. Mais dorénavant, je ne sais plus…
Ses yeux noisette recouverts d’un voile triste se posèrent de nouveau sur la reine endormie.
— Nous pardonnera-t-elle un jour de l’avoir laissée seule face à ses démons ?
Mayeva suivit le regard de Jeanne, l’air grave, tandis que cette dernière laissait échapper un soupir saccadé.
— Mayeva, nous allons réveiller la reine. Elle semble être aux prises d’un sommeil très profond, cela est assez inquiétant, mieux vaut être prudent et procéder avec douceur. Nous ne lui demanderons pas ce qu’il s’est passé, surtout pas. Tu l’emmèneras dans la salle d’eau pour la laver et faire sa toilette. Fais preuve d’une grande douceur, Mayeva. J’ai peur qu’elle soit blessée grièvement.
Les deux femmes échangèrent un regard entendu, puis Jeanne décrivit plusieurs pas en avant, s’arrêtant à quelques mètres du loup noir. Elle se racla la gorge avec force.
— Votre Majesté, appela-t-elle d’une voix à peine audible, prudente. Votre Majesté ?
Seule la bête tressaillit et ouvrit un œil. Jeanne s’immobilisa, mais à sa grande surprise, le loup ne sembla nullement dérangé par sa présence. Il se leva prestement et sans bruit, et se tint assis, droit devant elle, ses yeux jaunes braqués sur elle, comme dans l’attente de quelque chose.
— Bonjour, dit-elle à l’intention de la bête, avec une certaine hésitation.
Avec grande précaution et délicatesse, elle contourna le loup et se rapprocha de la reine à pas feutrés. À son grand soulagement, la bête ne broncha pas. Jeanne s’accroupit près de la tête de la reine, et posa une main douce sur ses cheveux ébouriffés.
— Votre Majesté, tenta-t-elle, un peu plus fort. Il est l’heure de se réveiller.
Enfin, le corps de la reine s’anima, et les deux femmes lâchèrent une expiration soulagée au même instant. La main de Jeanne descendit sur l’épaule dénudée de la reine, et alors qu’elle couvrait l’ensemble du corps de Jade des yeux, comme pour évaluer les dégâts, son regard devint plus sombre encore, recouvert par un voile noir, désolé. Lentement, dans un petit grognement endormi, la reine ouvrit les yeux, et se figea. Mais lorsque ses iris vertes rencontrèrent le regard apaisant de Jeanne, elle se détendit, et entreprit de se redresser, non sans difficulté. Quand elle fut adossée contre la commode, elle posa un regard las sur l’Intendante du Palais.
— Ah, bonjour Jeanne.
Mayeva demeura bouche bée face à cette réalité qu’elle croyait impossible. La reine Jade n’avait pas esquissé un seul sourire.
Comme si… Comme si cela lui demandait un effort surhumain.
— Bonjour, Votre Majesté, répondit l’Intendante. Mayeva est venue pour faire votre toilette. Elle va vous aider à vous laver.
Jade hocha la tête d’un air absent, indifférent. Jeanne fronça les sourcils.
— Votre Majesté… Êtes-vous blessée ?
Le regard vert était comme mort, et il se perdit encore un peu plus loin dans le vague lorsque la reine répondit d’une voix éteinte.
— Je ne crois pas.
Jeanne esquissa une moue inquiète et jeta un regard vers Mayeva par-dessus son épaule, avant de reporter son attention sur la reine.
— Bien. Vous allez suivre Mayeva dans la salle d’eau, elle va vous faire un bain. Pendant ce temps, je ferai venir des domestiques pour nettoyer votre chambre.
Elle s’apprêtait à se lever quand la main de Jade captura son poignet.
— Je veux… Wanafer doit rester avec moi.
— Wanafer ? répéta Jeanne, interdite.
L’Intendante suivit le regard de la reine jusqu’au loup, et ses sourcils se froncèrent de plus belle.
— Vous souhaitez que Wanafer reste auprès de vous… Oui. Bien sûr, Votre Majesté. Il n’y a aucun problème.
Jeanne se leva et fit signe à Mayeva d’approcher.
— Bien. Votre Majesté, Mayeva va vous aider.
La servante plaça ses mains sous les coudes de la reine et la soutint afin qu’elle se dresse sur ses pieds. Lorsqu’elle fut debout, Mayeva et Jeanne se figèrent dans un même mouvement, prisonnières de l’évidence qu’elles ne voulaient pas voir. Le sang ne provenait pas uniquement du parquet, ou de la bête noire. Il avait également trouvé son chemin sur la chair de la reine, sous ses jupons et dessous déchirés. Un fin sillon s’écoulait le long de ses jambes, à l’intérieur, de ses cuisses jusqu’à ses mollets, tel un serpent mortel.
Jeanne fut comme frappée d’un coup de foudre, et Mayeva eut une certitude.
Jeanne savait.
Son regard changea du tout au tout. Il se débarrassa de son reflet assombri, attristé, et fut traversé d’une étincelle éblouissante, remplie d’une colère sourde. Soudain, Jeanne saisit la main de la reine. Le bout des doigts de Jade étaient écarlates, mais elle n’en avait cure.
Comme si cette marque était une punition qu’elle estimait mériter.
— Votre Majesté, je veux que vous sachiez… commença-t-elle, son ton tremblant. Je veux que vous sachiez que je suis désolée. À l’avenir, je m’assurerai que vous êtes toujours en sécurité. Je vous en fais la promesse.
Les lèvres de Jade s’étirèrent, et Mayeva espéra un instant que le sourire hypnotisant de la reine était de retour. À son grand désespoir, ce fut un petit rire aérien mais dissonant qui s’échappa de la gorge de Jade.
— Vous êtes gentille, Jeanne. Je vous ai attendue hier soir, vous savez ? C’est dommage que vous ne soyez pas venue. Oui, vraiment dommage…
Son ton était léger, presque chantant, mais pollué par un poison amer, insidieux qui fit grimacer Mayeva malgré elle. La reine esquissa un mouvement vers l’entrée de la salle d’eau, ignorant sciemment le visage décomposé de l’Intendante du Palais, et Mayeva lui emboîta le pas docilement.
La servante et la reine pénètrent dans la salle d’eau, suivies de près par la forme imposante de Wanafer. Mayeva referma la porte de bois, après un dernier regard pour l’Intendante du Palais.
Jeanne demeura seule, immobile au milieu du chaos, avec ses questions et ses remords, les yeux rivés sur ses mains tachées du sang de la déchirure qu’elle ne pourrait jamais effacer.
Bon ce chapitre était court mais introduit deux trois petites choses :
1) Mon plus grand rêve, le palais entier plein de remord et de désespoir parce que ce serait rigolo
2) La colère plus ou moins latente de Jade contre tout le monde, ce qui sera aussi très rigolo, j'en suis certain.
En tout cas ça ne change pas, le récit est toujours aussi imprévisible~
Et ne t'en fais pas, tu n'es pas si cruel, en tout cas pas autant que moi ;)
En réalité, tes suppositions/envies sont tout à fait logiques et compréhensibles ! Autant pour l'entourage de Jade que pour Jade elle-même. (Ça m'amuse que tu parles de Gina d'ailleurs, mais là aussi je te laisse découvrir ^^)
La colère de Jade est quelque chose que j'aime beaucoup développer, parce que c'est un équilibre précaire. Elle ne va jamais trop loin, et flirte parfois avec les limites. ^^
D'ailleurs tu l'as vu, pour certains, ça se concrétise ^^ Je te laisse découvrir par la suite si ces sentiments ou émotions vont rester et/ou s'ils vont évoluer ;) J'ai hâte d'avoir ton ressenti là-dessus !
Merci comme toujours pour ton commentaire, ta fidélité et ton enthousiasme sur cette histoire me touchent toujours autant et il me semble important de te remercier et te le rappeler encore ^^
A bientôt et au plaisir ;)
Merci beaucoup, c'est trop touchant :3
Jeanne est bien gentille mais c'est un peu tard. S'excuser et faire des promesses de sécurité, c'est vraiment maladroit mais en même temps naturel. C'était intéressant d'avoir le pdv de la domestique mais je me demande si ça aurait pas été encore mieux le pdv de Jeanne ? Tout dépend si la domestique a un intérêt dans la suite de l'histoire.
Là, je suis incapable de dire quelles vont être les réactions du roi, de Guillaume et compagnie. Ils sont dans une posture tellement délicate... A leurs yeux, Jade est une comploteuse dangereuse et en même temps elle s'est faite violer en partie à cause de leur négligence...
Dur pour Jade de se reconstruire après ça. Je comprends que tu aies choisi un pdv autre que le sien pour ce chapitre, c'est tellement difficile de savoir ce qu'elle pense dans cette situation. J'espère qu'elle réussira quand même à dénoncer Ighnar (mais j'ai peur que non). Le sentiment d'injustice est extrêmement frustrant...
Jade va-t-elle se mettre à haïr ceux qui ont permis Ighnar de perpétrer ces atrocités ? Va-t-elle devenir une antagoniste ? (elle l'est déjà en tant que panthère noire en fait). Je suis sûr que ce traumatisme va être lourd de conséquences. (mais j'ai bien du mal à prédire lesquelles).
Je suis complètement accro, j'enchaîne encore un chapitre !
Oui, la gentillesse de Jeanne complètement mal placée (enfin niveau timing) est assez triste et frustrante à voir :/ Sa réaction est humaine et normale, mais pour Jade, elle ne sert à rien, voire elle empire peut-être les choses... a voir !
La servante va revenir un petit peu par la suite, vu que Jade va être enfermée dans sa chambre elles seront amenées à se voir souvent lol (la pauvre :/). Mais oui, je verrai, peut-être que le point de vue de Jeanne fonctionnerait aussi, je voulais simplement varier un petit peu car plusieurs chapitres sont écrits du pdv de Jeanne ! Je verrai ça ;)
Oui, là Guillaume et Christian sont vraiment mal barrés... Ils sont pris entre deux feux et ça va être extrêmement compliqué pour eux. Enfin, s'ils l'apprennent !
Quant à la question : Jade va-t-elle parler ? Je te laisse faire des théories, mais en tout cas ton intuition fait totalement sens, vu le personnage ^^
Effectivement, antagoniste elle l'est déjà, mais c'est sûr que ses relations avec les autres membres du château vont encore se dégrader après ça :/ Je te laisse découvrir ça par la suite !
Mais ce qui est sûr c'est que cet événement aura énormément de conséquences sur elle, et sur tellement d'autres gens autour d'elle... Ça va mettre beaucoup de gens dans une sale situation ^^
Merci encore pour ton commentaire, je réponds au suivant ^^
"— J’avais pourtant mis en garde le Premier Ministre, mais il n’a écouté que sa rancœur. J’avais demandé à Gin’ de venir la voir, lui apporter le tableau. Cela ne lui coûtait pas grand chose, n’est-ce pas ? Apporter un malheureux tableau… Mais elle était folle de rage, elle ne m’a pas écoutée." Tout ça aurait pu être éviter, c'est tellement triste T_T
"— Je ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé ici, mais ce dont je suis sûre, c’est bien que nous avons perdu. La reine est peut-être la Panthère Noire, cependant, je ne crois pas qu’elle était notre ennemie. Mais dorénavant, je ne sais plus…" Effectivement, avant elle n'était pas leur ennemie, mais maintenant...
"— Je veux… Wanafer doit rester avec moi." Oh, la pauvre, ça se comprends tellement ;o;
"— Vous êtes gentille, Jeanne. Je vous ai attendue hier soir, vous savez ? C’est dommage que vous ne soyez pas venue. Oui, vraiment dommage…" ;---------------; j'ai envie de pleurer maintenant >O<
"Jeanne demeura seule, immobile au milieu du chaos, avec ses questions et ses remords, les yeux rivés sur ses mains tachées du sang de la déchirure qu’elle ne pourrait jamais effacer." Ohlala, elle va se sentir coupable elle aussi... Et Gina aussi, quand elle saura, et le roi... OMG j'ai limite l'impression que beaucoup vont se mordre les doigts pour ce qui s'est produit ;-;
#needlasuite #enmanque
Je suis droguée un peu plus à chaque nouveau chapitre, c'est fou x) Qui va savoir pour ça au final ? Car c'est quelque chose qui va rester en huit clos j'imagine, donc entre peu de gens, mais des gens qui vont s'en vouloir comme pas deux je pense. Mais ce n'est pas eux qui m'inquiète, c'est Jade et l'impact que tout ça aura sur elle maintenant... En gros : j'ai hâte !!!
À la prochainouaille ! Bisouaille <3
Oui, la pauvre Jeanne regrette les décisions qui ont été prises, mais c'est sûr que c'est trop tard :/ par contre, il n'est jamais trop tard pour se remettre en question, c'est déjà ça ^^
Et c'est sûr que ça va avoir un impact sur Jade tout ça... maintenant est-ce que ce sera contre les gouvernants d'Indeya ou pas... on verra :P
Oh non, pleure paaaaaaaas Sklaaaaaaa, je suis désolée :'( x)
Mais tu as raison ! Quand d'autres personnes vont l'apprendre, ça va créer un tsunami (bon le terme est peut-être un peu fort mdr) et oui, sans que certains vont pas mal regretter leur choix :/ Mais qui ? Suspens :P
Ahah, je suis vraiment ravie que tu sois si impatiente de la suite, ça me fait vraiment plaisir, alors merci comme toujours pour tes commentaires <3
Tu verras vite les conséquences sur Jade, ce sera un peu mitigé tout ça ahah xD
Bisouilles Skla, à bientouille !