La reine Saktia se dressait sur sa terrasse de bois, face à la flotte ennemie. Sa coiffe moins complexe qu’à l’ordinaire se parait de grands crocs de fauve telles des cornes furieuses au milieu d’innombrables tresses. Elle se drapait dans une fourrure de caguar qu’elle tenait comme un châle, dans une attitude presque sereine. Pourtant, quand il s’approcha, il put voir toute la dureté silencieuse qui exsudait de son visage.
— Cela fait deux jours qu’ils ont jeté l’ancre, lança-t-elle en guise de bonjour. Ils ne bougent pas, ils n’envoient pas de signe. Ils semblent attendre. Mais quoi ? Des renforts ? Vos troupes n’ont pas été assez fortes pour les arrêter. Je savais que je ne devais pas laisser l'avenir de mon pays entre les mains d’étrangers.
Elle se retourna sèchement vers lui.
— Vous méritez d’être jeté aux titanoboas.
Son regard transperça le Baroudeur qui déglutit. Il fut cependant vite protégé par la haute stature de Neska qui s’avança d’un pas.
— Ma reine, déclara-t-elle dans une révérence élégante.
L’expression de Saktia s’adoucit très légèrement.
— Ma chère amie, je suis heureuse de te revoir saine et sauve.
L'ambassadrice se redressa, un sourire ému naissant sur ses lèvres.
— Même si je ne peux pas dire que ton œuvre m’ait satisfaite, reprit la souverain.
Le sourire de Neska fondit.
— Ma cité est sous la menace des canons. Je blâme bien sûr l’incompétence de cet étranger prétentieux, mais aussi la tienne. Tu aurais dû l’empêcher de faire n’importe quoi.
— Ma… je… se décomposa son interlocutrice.
— Votre Majesté, permettez-moi de m’exprimer, lança Sora en faisant un pas en avant.
Saktia hocha la tête.
— La situation m’inquiète autant que vous, mais je ne pense pas qu’on puisse blâmer deux personnes pour cet échec. Oui, les équipes de la Fédération devaient couler la flotte avant qu’elle n’arrive ici, mais je suis sûre qu'elles ont fait de leur mieux. C’est probablement un ensemble de facteurs qui a causé ce désastre. Voilà pourquoi il ne me semble pas juste de faire des remontrances individuelles. Par ailleurs, l’heure n’est pas à la division, mais à l’union. C’est ensemble que nous pourrons trouver une solution.
Elle avait parlé dans un saoman parfait et enflammé, la main sur le cœur. Cette attitude déférente parut toucher Saktia qui opina de nouveau. Elle se tourna de nouveau vers le delta.
— Alors, Baroudeur, qu’avez-vous à me proposer ?
Cette fois, ce fut à Ellis de s’avancer.
— C’est là que j'entre en jeu, chantonna-t-il.
***
Tous les chefs de Meutes avaient été réunis dans une grande salle au toit d’ogives végétales. La reine Saktia présidait la réunion, ses deux conseillères à ses côtés, ainsi que le Baroudeur, Agnès, Kotla et Ellis.
— Pour rencontrer mon père en personne, énonça ce dernier, il faut que je lui amène des gros poissons.
Son sourire nerveux se tourna vers le Baroudeur.
— Il y aura au moins vous. Puis la vieille et le monsieur des animaux.
Saktia haussa un sourcil.
— Pouvez-vous expliquer à qui vous faites référence ?
— Je crois que ce mouflet voulait parler de moi, grinça Agnès en conservant un calme exemplaire.
— Et de moi, compléta Kotla, je suppose.
Ellis hocha la tête.
— Avec ça, c’est sûr, j’aurai droit à une entrevue privée !
— Alors quel est le plan ? reprit la souveraine. Une fois arrivé près de Godwin, vous le tuez ?
— Non, déclara le Baroudeur. Nous le menaçons. Il faut le forcer à ordonner la retraite. Une fois les navires tournés vers le delta, nous pouvons leur tirer dessus sans qu'ils n'aient le temps de répliquer, car ils ont peu de canons à l’arrière. Il n’y a que huit bâtiments, même si nos canons ne sont pas nombreux, dans une position favorable comme celle-ci, nous pourrons en venir à bout.
— Mais le bateau amiral grouille d’Automates, releva Gontrand de l’Os. Comment comptez-vous vous en sortir ?
— Il nous faudra dix hommes déguisés en soldats, approuva le Baroudeur. Une fois rentrés dans la salle où se trouve Godwin, nous en prendrons le contrôle et nous nous barricaderons. Nous pourrons tenir notre position grâce à la voix de Godwin à qui nous ferons dire ce que nous voudrons.
— Et comment allez-vous échapper au bombardement ?
— Vous ne tirerez pas sur le navire amiral. Avec Godwin, nous rassemblerons tous les Automates dans une seule pièce. Le souci sera les officiers qui risquent de comprendre le piège. On aura besoin d'une deuxième équipe hors de salle de commande pour les neutraliser. Après, nous nous échapperons du bâtiment, et nous vous enverrons un signal pour que vous le couliez.
Un silence peu convaincu suivit sa tirade. Il ne pouvait pas les en blâmer, son plan semblait très…
— Bancal, tout cela est très bancal.
La porte venait de s’ouvrir sur une mélodie de cliquetis métallique. Un dandy affublé d’un haut de forme servit à l’assemblée une révérence théâtrale.
— Permettez-moi de me présenter, chers amis : je suis l’Horloger. Mes services ont été réclamés par Sa Majesté sous les conseils avisés du Long-Marcheur.
James fit le tour de la table d’une démarche triomphante, il semblait beaucoup s’amuser. Ça ne lui ressemblait pas, de s’amuser de la guerre.
— J’ai entendu vos idées et je voudrais apporter un soutien matériel à votre périlleuse entreprise.
— Bienvenu, coupa Saktia qui devait juger qu’il monopolisait trop l’attention. Exposez-nous vos inventions, mais soyez concis.
Les engrenages semés sur le manteau de l’Horloger cliquetèrent quand il s’ébroua.
— Bien sûr.
Il saisit son chapeau, le tendit à l’envers, avant de plonger son autre main dedans. Il en sortit une petite bouteille en métal.
— Ceci est une bombe.
Le Baroudeur haussa les sourcils.
— Une bombe lumineuse. Elle ne blessera pas vos adversaires, mais elle les rendra aveugles et affolés pendant quelques secondes. Elle projette une puissante lumière idéale pour profiter d’une effet de surprise. Je pense que pour prendre efficacement la salle de contrôle, elle vous sera bien utile. Fermez bien les yeux avant de l’activer, tirer la goupille et lancez-la devant vous.
Le Baroudeur considéra la petite machine, pensif. James ne voulait pas construire d’armes. Mais à partir d’où considérait-on un objet comme une arme ? Devait-il absolument entamer la chair pour être considéré comme tel ? Priver un homme d’un de ses sens primordiaux, n’était-ce pas lui faire du mal ?
Enfin, il n’allait pas se plaindre. Si James protégeait sa conscience en créant ce genre d’« armes », grand bien lui fasse.
— La seconde chose que je vous propose est un moyen de locomotion, poursuivit l’inventeur. Un bateau qui ne nécessite ni voile, ni rames. Il peut atteindre une vitesse de quinze nœuds.
Saktia écarquilla les yeux.
— Quelle technologie vous permet cela ?
— Sans vouloir vous offenser, Votre Altesse, je préfère garder ce secret pour moi, je ne voudrais pas qu'il tombe entre de mauvaises mains.
Le visage de la souveraine devint glacial. Elle n’insista pas, mais le Baroudeur se nota de conseiller à James de lui répondre un de ces jours s’il ne voulait pas finir en goûter pour titanoboas.
— Alors, qu’en pensez-vous ?
— C’est d’accord, énonça la reine.
— Maintenant, reprit le Baroudeur, il faut prévoir des itinéraires d’entrée et de sortie. Chaque membre de la mission devra connaître le plan du navire par coeur. Nous effectuerons la mission ce soir.
L’assistance opina, silencieuse. Ils avaient tous conscience que la dangerosité de leur entreprise. Et du fait qu'ils n’avaient pas d’autres options.
— Quelqu’un sait pourquoi les bateaux ne bougent pas depuis avant-hier ? s’enquit un Fourvia.
— Non, fit Agnès.
— Ça pourrait être un piège, vous croyez ?
— Ils sont juste prudents. Nos forces de la côte ont quand même anéanti la moitié de leur flotte. Et ils n’ont aucun moyen de savoir pour Ellis.
— Oui, j’ai fait tuer tous les gardes qui m’ont accompagné dans la planque de Topia, renchérit gaiement l'intéressé.
— Nous ne craignons rien, dit le Baroudeur en ayant l’impression d’avouer le contraire.
***
Ellis se dressait, fébrile, sur les berges du fleuve de Marova. Dans sa main, une loupiote clignotait au rythme du message codé qu’il envoyait aux navires stationnés un peu plus loin. Le Baroudeur, les mains enserrés dans le dos, sentit une goutte de sueur rouler le long de sa tempe. Kotla et Agnès, agenouillés dans la même position, partageait son appréhension. Cette mission était plus que périlleuse, d’autant plus que celui sur qui leur survie reposait n'était pas des plus fiables.
— Tu as pu déchiffrer le code ? glissa Kotla à son ami.
— Non, il me faudrait plus de temps. C’est une sorte de morse tronqué.
— Ah…
Le Pokla reporta son regard sur les bâtiments ennemis.
— C’est un langage que seule la famille Godwin connait, déclara Ellis une fois la transmission finie. Attendons leur réponse.
Agnès hocha la tête.
— Je lui fais confiance, souffla-t-elle aux deux autres. Elle n’est pas facile à gagner, ma confiance. Alors ne vous en faites pas.
Le Baroudeur ne réagit pas, fixant la silhouette maigrichonne du jeune garçon qui attendait, la loupiote serrée dans ses mains, un signe.
Celui-ci vint sous la forme d’une barque qui progressa lentement vers eux. Ellis déglutit si fort que les faux prisonniers l’entendirent.
— Allez, tout le monde en place, siffla Agnès.
Les vingt rebelles grimés en Automates se mirent au garde-à-vous. Ils avaient été choisi parmi toutes les Meutes pour leur talent de comédien et leur rigueur. Ils devaient appliquer celle, infaillible, des robots humains qui ramaient vers eux au rythme d’un métronome bien réglé. Leur crâne fraichement rasé luisait à la lumière du soleil déclinant.
Le Baroudeur serra le fil de fer qu'il tenait dans son poing fermé. Quatre ans auparavant, Kotla et lui avaient utilisé ce subterfuge pour se défaire de leurs menottes magnétiques. Le modèle avait un peu changé depuis, mais le principe restait le même. En poussant le fil du bout du doigt, il désactiverait la liaison magnétique. Il avait répété le mouvement plusieurs fois, pour se libérer et saisir son arme le plus rapidement possible. C’était Kotla qui était chargé de lancer la bombe lumineuse. Elle ne leur donnerait que quelques secondes pour agir, tout au plus.
Les prisonniers baissèrent la tête à l’arrivée de la barque. Un officier accosta, le regard scrutateur. Le Baroudeur reconnut Spaetzle et s’en étonna. Il n’officiait pas dans le Segment du vaisseau amiral, normalement. Sans doute avait-il été muté.
— Bien le bonjour, capitaine ! s’exclama gaiement Ellis. Regardez, je ne vous ai pas menti.
Il fit un grand geste vers le trio agenouillé.
— Je vois, c’est proprement stupéfiant. Comment avez-vous fait ?
— Hihi, j’ai surpris une de leur réunion secrète à Topia. J’y ai fait un raid pour pêcher quelques poissons. Les amener ici a été difficile, les attaques des rebelles se multiplient dans tous les secteurs.
— En effet. Vous pouvez être fier de vous.
— Je le suis ! Amenez-moi à mon père, maintenant. Je le mérite bien, non ?
Spaetzle eut un bref instant de silence.
— Bien sûr. Il a demandé à vous voir en personne.
— Chouette ! sautilla Ellis. Emmenez-les.
Son ton avait radicalement changé. Froid, incisif. Il jouait bien la comédie. Ou alors il montrait une autre part de lui.
Les prisonniers furent violemment embarqués sur le canot, faisant mine de résister. Agnès jura, cria, cracha au visage des soldats. Il l’imita avec un peu moins de conviction. Kotla, lui, restait prostré. Ils avaient tous réfléchi à articuler leurs réactions de manière réaliste pour simuler plus facilement. Le Baroudeur devait admettre qu’il n’avait pas à faire beaucoup d’effort pour paraître angoissé.
Le temps qu’ils mirent à gagner le navire amiral parut infini. Ce dernier les accueillit de son ombre imposante. Long, effilé, sa coque métallique se prolongeait par cinq mâts gigantesques et trois cheminées. Sa propulsion mixte compensait le poids de l’acier, en faisant un vaisseau rapide et extrêmement résistant. Le SCS Enrica, fleuron de la marine républicaine. Le Baroudeur espérait bien le faire couler avant la tombée de la nuit.
Ils furent hissés à bord, toujours brutalement. À croire que les Automates avaient reçu pour consigne de les violenter. On les poussa vers les quartiers des officiers. Le pont était propre, les canons flamboyants. Et tournés vers Marova.
Le cœur du Baroudeur cognait dans ses tempes. Il détestait être ici. Parmi eux. Ils lui rappelaient trop ce qu'il avait été. Comment il s’était laissé dominer, asservir.
Ellis marchait devant lui d’un pas léger. Ses boucles châtain bringuebalaient sur sa tête. Il fixait le point de fuite, devant lui. Il pouvait voir un immense sourire sur le coin de son visage. Dès que les défense du Enrica seraient anéantis, il avait prévu de faire signer un acte de succession à son père, puis de le tuer. Il trépignait d’impatience.
Ils traversèrent plusieurs couloirs avant d’être introduits dans une pièce d’apparat croulant sous les rideaux de velours et les lustres chatoyants. C’était bien le genre de Godwin, ce luxe débridé. Une chaise richement brodée et gravée se tenait sur une estrade, vide.
— Le général va arriver, indiqua Spaetzle.
Étrange qu’il ne soit pas déjà là à les attendre. Qu’est-ce qui pouvait bien l’occuper ?
Ellis souffla bruyamment et tapota du pied sur le sol, mais ne dit rien. Les prisonniers furent agenouillés de force, les uns contre les autres. Le Baroudeur sentait les muscles tendus d’Agnès contre lui, et la respiration fébrile de Kotla au creux de son cou. Ils sentaient la sueur, le stress. Ils se sentaient à la fois traqués et traqueurs. À l’affût de leur proie, près à bondir, mais saisis par l'idée qu'elle se retourne contre eux.
À côté de la chaise, il y avait une porte entrouverte sur un couloir métallique. Des pas retentirent depuis ce corridor, résonnant comme des gongs dans le silence attentif. Des pas secs, précis, réguliers à en faire pâlir une horloge. Des pas puissants qui faisaient vibrer le sol jusqu’aux genoux du Baroudeur. Des pas croissants, grondants. Sa respiration se coupa. Son cœur s’arrêta de battre. Il reconnut cette démarche caractéristique.
— Veuillez m’excuser, éclata une voix déformée par le métal.
Une ombre se profila derrière le hublot. Une main cadavérique agrippa le battant pour le repousser.
— Le général Godwin a dû prendre congé… de manière définitive. C’est moi qui suis en charge, désormais.
Tous les Automates présents, hormis les rebelles déguisés, braquèrent leur arme sur les prisonniers.
— Ça faisait longtemps, énonça Gloria Spart en pénétrant dans la pièce.
Le Baroudeur était tétanisé. Il sentit distinctement le regard implacable de Spart le transpercer pour ouvrir un gouffre en lui. C’était impossible. Avait-elle deviné ? Avait-elle été informée ? Avait-elle…
Le coude de Kotla bouscula le sien.
— Fuis, entendit-il.
Il tourna la tête lentement, trop lentement. Kotla décrocha la goupille de la grenade. Celle-ci s’envola, décrivant un arc de cercle flegmatique dans l’air. Elle explosa au moment où les balles transperçaient le corps du Pokla. Les gouttes de sang rouge furent avalées par une intense lumière. Elle dévora tout, brûla les yeux du Baroudeur. Il les ferma par réflexes, mais c’était trop tard. La main d’Agnès l’agrippa et le tira. Il se laissa faire, confus, pantelant. La silhouette de Kotla s’effondrant était gravée sous ses paupières meurtries. Lorsqu’il les rouvrit, il ne vit pas plus. Il voulut de retourner vers son ami, mais un rebelle le poussa en avant. Des coups de feu retentirent, lointains. Il courut, aveuglé, seulement conscient de la poigne d’Agnès sur son bras. Le sol vibrait, tout tremblait. On hurlait, on s’agitait.
Les couloirs se succédèrent, de plus en plus nets. Les sons aussi. Alors qu’ils arrivaient sur le pont, Ellis s’arrêta.
— Qu’est-ce que tu fais, putain ! cria Agnès.
— Elle a tué mon père ! s’égosilla le gosse au regard fou. Elle a tué mon père ! C’est pas vrai, c’est moi qui devait le tuer !
La vieille voulut l’attraper, mais il lui glissa entre les doigts. Il saisit une arme sur un cadavre et courut en sens inverse.
— PUTAIN !
Leurs poursuivants apparurent à l’angle du couloir. Ellis en tua un avant d’être percé de trous. Le Baroudeur fixa, hébété, son corps qui tombait. Il fut encore tiré, poussé, trainé. Il chancela sur le pont, vidé de ses soldats par l’équipe infiltrée. Le bateau de l’Horloger les attendait sous une échelle de cordes. En descendant, il glissa et tomba dans l’embarcation. Sonné, il eut à peine le temps de voir Agnès le rejoindre avant que le navire ne bondisse en avant sous le feu des Automates.
Le SCS Enrica s’éloigna. Mais mentalement, le Baroudeur était toujours à l’intérieur.
Il n’eut pas l’occasion de reprendre ses esprits. Les canons de la flotte républicaine ouvrirent le feu. Sur Marova. La cité se défendit tant bien que mal, mais sa force de frappe était insuffisante.
Un craquement sourd fit vibrer l’air. Puis un second.
Le palétuvier géant ploya, ses racines atteintes. Les maisons furent écartelées, les chemins mis en pièce. Le bois de déchira, attaqué par les boulets et le feu. Encore des détonations, des explosions. Le Baroudeur ne put détacher ses yeux écarquillés du spectacle cataclysmique.
L’arbre millénaire, le colosse végétal, s’effondra.
Il tomba au ralenti, dans un affreux bruit de craquement couvrant même celui des canons. Le soleil rougeoyant para d’or la vague gigantesque qui naquit de son choc avec le fleuve. Elle galopa vers eux. Le bateau fit tout pour l’éviter, en vain.
Haute comme cinq hommes, la déferlante les heurta.
Le Baroudeur flotta un instant en l’air. Il put admirer le rose orangé du ciel, au-dessus de lui.
Puis l’écume se referma sur lui.
Ca escalade si vite, je m'y attendais pas du tout! Ce a quoi je m'attendais c'est que Ellis les trahisse... Je pense que ca aurait mieux valu que ça T.T
Gloria Spart j'etais sure qu'elle allait reaparaitre au pire moment è.é
Je pense que Barou va s'en sortir, il va nager, Agnès aussi, mes les autres? C'est trop cruel putain T.T j'ai espoir qu'ils aient survecu contre toute attente (meme si je te connais, c'est pas ton style xD) surtout Kotla quoi, le pauvre, on le suit depuis si longtemps, depuis le debut ;_; et Ellis il avait tant de projets et d'enthousiasme T.T
T'es un monstre T.T mais bravo quand meme pour ce chapitre intense
T.T
En vrai moi aussi j'étais triste en relisant le chapitre :,( Mais tu me connais, on se refait pas !
J'espère que ton petit cœur survivra jusqu'au prochain chapitre !