La porte de la salle de bal fermée derrière elle, Mathilde pénétra dans les jardins qui longeaient la réception. Le cœur battant, elle traversa plusieurs allées de rosiers avant de s’arrêter devant une balustrade. Celle-ci surplombait un second jardin où des pièces d’eau clapotaient à la lumière d’une lune presque pleine.
Mathilde s’accouda à la rambarde de marbre sculptée et expira longuement par la bouche. Les bruits de la fête étaient étouffés par les arbres et se réduisaient à un murmure dans son dos. Son poignet la brûlait encore à l’endroit où l’Ambassadeur avait refermé sa poigne, mais le vent nocturne soufflait sur elle comme pour effacer ce mauvais souvenir.
Gagnée par le choc, elle frissonnait en serrant ses bras contre elle. Un peu du champagne reversé avait taché sa robe, si bien que l’odeur d’alcool refusait de la quitter, lui rappelant les paroles embuées de l’Ambassadeur. Ces histoires de paris sur les Filleuls la perturbaient moins que son propre manque de jugeote. Il fallait toujours se méfier de la Cour, elle aurait dû le savoir mieux que quiconque, elle qui avait grandi dans les milieux les plus raffinés de la Noblesse Nimariante.
Son père l’avait prévenu des dangers, dont un des plus notables restait le « gentilhomme éméché ». Rien de plus redoutable qu’un Noble dont l’alcool a effacé toute bienséance. Toute à son désir de contrarier les plans que l’Empire avait pour elle, Mathilde avait oublié la plus élémentaire des prudences. Elle s’en mordait les doigts.
Inspirant l’air frais à plein poumon, son cœur reprit peu à peu un rythme normal. Elle quitta la balustrade et s’assit sur l’un des bancs de marbre, à l’ombre des charmes et des magnolias en fleur. Les rayons lunaires filtraient entre les branches et parsemaient le sol de petits éclats de lumière blafarde.
Mathilde sortit de sa poche son pendentif de Filleul et le remit autour de son cou. Si ce bijou pouvait lui apporter la moindre protection en rappelant aux Nobles qu’elle était la propriété de l’Empir, elle le porterait volontiers à l’avenir.
Des pas sur les graviers la firent sursauter. Quelqu’un remontait l’allée de rosier à grands pas, suivant le même chemin qu’elle, droit vers la balustrade. Le cœur de Mathilde fit une nouvelle embardée. L’Ambassadeur avait-il réussi à se débarrasser des trois Nobles pour revenir la chercher ?
Elle se leva précipitamment et se glissa à l’ombre du tronc d’un charme, son éventail serré contre elle et prêt à l’action. Sans témoin, elle n’aurait plus aucun scrupule à mettre en œuvre les cours de défenses de Sir Malik.
Les pas se rapprochaient rapidement et bientôt une ombre émergea du feuillage et alla s’accouder sur la balustrade. Mathilde poussa un soupir de soulagement en constatant son erreur. Ce n’était pas l’Ambassadeur, mais Rok Mordsson.
Sa veste sous le bras, il se battait avec le col haut de sa chemise, qu’il réussit à desserrer en tirant d’un coup sec. Il avait l’air épuisé et agacé, une combinaison d’ordinaire explosive. Pourtant cette fois-ci, Mathilde ne se sentit pas menacée par la colère latente qu’exprimaient ses traits. La Cour l’éprouvait ce soir ? Il en était de même pour elle. Pour une fois, elle avait le sentiment de vraiment le comprendre.
Elle sortit de sa cachette et se rapprocha du géant.
— Une soirée difficile, n’est-ce pas ?
Il tressaillit et baissa les yeux vers elle, surpris par sa présence.
— Qu’est-ce que tu fais là ?
Son ton était moins bourru que d’habitude, sans doute à cause de la fatigue. Mathilde ne se laissa pas impressionner et l’invita de la main à la rejoindre sur le banc de marbre.
— La même chose que toi, je crois. Je fuis la fête et ses convives.
Rok obtempéra et s’écroula à l’autre bout du banc, comme si c’était la première fois qu’il s’asseyait depuis plusieurs heures.
— Pourquoi as-tu quitté la fête ? l’interrogea-t-il de nouveau. Tu es pourtant une…
Il s’arrêta, les sourcils froncés, mais Mathilde pouvait finir sans peine sa phrase.
— Une Noble. Oui, je sais. Mais tu sais, tous les Nobles ne sont pas forcément à l’aise dans ce genre de réception. De plus, je suis trop fatiguée pour avoir la tête à danser toute la soirée.
Rok dodelina de la tête, les yeux perdus au loin.
— Oui… désolé.
Mathilde mit un moment à digérer ce qu’elle venait d’entendre. « désolé » ? Venait-il vraiment de s’excuser pour l’avoir réduite à son rang social ? C’était une réaction inédite, et sans doute la plus grande précaution orale qu’il ait prise avec elle jusqu’à présent. Étaient-ils en train d’avoir leur toute première discussion ? Elle n’en revenait pas.
— Et toi ? demanda-t-elle pour le relancer. Pourquoi as-tu quitté la fête ?
Rok se rembrunit et passa sa main dans ses cheveux en épis.
— Il y a… trop de monde, je n’aime pas ça.
Mathilde fit la moue.
— Tu n’as pas à te montrer aussi poli envers eux en ma présence. Je sais que les Nobles te rebutent.
Il lui lança un regard déstabilisé, mais elle l’encouragea de la main sans broncher.
— Vas-y, lâche-toi. J’ai moi-même beaucoup à redire sur eux ce soir.
Comme il hésitait toujours, elle se lança.
— Si tu veux, je peux commencer. Je viens de me faire aborder par un puissant membre de la Cour complètement saoul, et il m’aurait sans doute brutalisée si je n’avais pas réussi à m’enfuir.
Elle parvint à adopter un ton détaché en se concentrant sur l’aspect ridicule que l’Ambassadeur prenait déjà dans ses souvenirs. En se tournant vers Rok, elle vit dans son œil qu’elle l’avait perdu. C’était comme s’il la redécouvrait en tant que Mathilde, et non la Noble Nimariante richissime qu’il avait toujours vue en elle.
Finalement, tout en gardant un œil prudent sur elle, il marmonna.
— Je déteste m’entendre sans arrêt traiter de barbare dans mon dos, et…
— Et ?
Il soupira, puis haussa les épaules.
— Et pas une des Nobles que j’ai invitées à danser n’a accepté. J’en ai assez de faire des efforts pour trouver un sponsor que je n’obtiendrais pas !
Mathilde se mordilla la lèvre en hochant la tête. Bien sûr. Les Impériennes n’accepteraient jamais de danser avec un Roturier Katchynien, aussi Filleul soit-il. Cela reviendrait sans doute à un abaissement pour elles, et elles étaient prêtes à commettre une grave insulte à l’étiquette en refusant son invitation à danser pour l’éviter.
Rok avait raison : il n’obtiendrait probablement pas le soutien d’un Noble ce soir. Ne trouvant pas de mots de réconfort adaptés, Mathilde resta silencieuse pour le laisser respirer. Rok prit un moment avant de parler, comme pour digérer sa frustration, et lorsqu’il s’adressa à elle, sa voix semblait plus tranquille.
— Je suppose que tu as remis ce Noble saoul à sa place ?
Mathilde grimaça et passa sa main sur son poignet qui la lançait encore.
— Non. Cela aurait fait scandale si j’avais levé la main sur lui.
Il haussa les sourcils.
— Et ça a suffi à t’arrêter ?
— Je ne tiens pas à provoquer un accident diplomatique.
Rok passa sa grande main dans ses cheveux bruns en plissant le front.
— Vous êtes vraiment bizarre avec vos convenances… Tu t’en es sortie indemne au moins ?
— Oui, ça va.
Ça allait mieux, du moins. Mathilde s’émerveillait tellement du fait qu’elle arrivait enfin à discuter avec son coéquipier qu’elle ne songeait plus à l’incident avec la même anxiété. Une conversation sans hostilité. Cela faisait des mois qu’elle attendait ce moment ! Il y avait peut-être de l’espoir pour leur équipe après tout ?
Rok étira ses muscles fatigués et se renversa contre le dossier du banc, la tête perdue dans le feuillage des charmes.
— Toutes les Cours de l’Archipel sont-elles comme ça ? murmura-t-il, comme à lui-même.
— Celle de Nimar ressemble beaucoup à la Cour impériale, mais on y est plus détendu, répondit Mathilde, se penchant elle aussi en arrière pour contempler les étoiles. Pour ce qui est des autres, je ne sais pas trop. D’après Galis, celle d’Ilarna est très chaleureuse, et leurs fêtes ressemblent plus à de grandes réunions de famille qu’à des réceptions guindées.
Rok eut un rictus désabusé.
— Je demande à voir. Des Nobles chaleureux, ça ne court pas les rues.
C’était dit sans animosité, mais il ne démordait pas de l’image qu’il s’était faite de la Noblesse. Mathilde dodelina la tête, refusant d’entrer en conflit avec ses préjugés.
— Tu en as tout de même de beaux exemples dans notre groupe de Filleuls cette année, glissa-t-elle. Luisa, par exemple. Cette fille respire la gentillesse.
— Et elle le sait très bien, répliqua Rok d’un ton neutre. Elle n’est pas si naïve qu’elle y paraît.
Mathilde haussa les épaules.
— D’accord, d’accord. Alors Kaleb doit faire l’affaire. Il n’est pas particulièrement affectueux, mais il est droit et a un grand sens de la justice. De plus, il ne rechigne pas à fréquenter les autres Roturiers.
Rok n’avait pas l’air convaincu. Cependant, il céda en levant les mains.
— Va pour Kaleb. Mais pour ce qui est d’être chaleureux, je le trouve plutôt froid, et parfois distant.
— Certes, mais cela ne tiendrait-il pas plus à son caractère qu’à son origine Noble ?
— Peut-être…
Il n’avait pas dit non. Mathilde y vit la preuve qu’il n’était plus aussi fermé. Avant l’incident des Chimères, il n’aurait jamais cédé, où même discuté avec elle de manière aussi calme. Pour aujourd’hui, c’était assez, elle pouvait se contenter d’un « peut-être ».
Elle se mit à sourire, ses yeux cristal rivés sur la lune. Rok la regardait toujours avec ce mélange de surprise et d’incompréhension, mais elle ne sentait plus une trace d’hostilité en lui. Au contraire, il y avait presque de la curiosité dans son œil.
— Tu es vraiment bizarre, marmonna-t-il devant son sourire.
— Qu’entends-tu par « bizarre » ?
Il pencha la tête sur le côté en la scrutant, comme pour organiser ses pensées.
— Plus j’y pense, et plus je m’en rends compte. Tu tiens plus d’une Roturière que d’une Noble.
Le cœur de Mathilde frémit. Elle savait le poids que le géant mettait derrière ces mots… à ses yeux, il venait de lui faire un énorme compliment.
— Tu sais, dit-elle lentement, je ne saisis pas bien d’où tu tiens ce terrible portrait de la Noblesse, mais malgré les quelques crétins égoïstes qu’on peut rencontrer, une large part n’est constituée que de personnes normales.
Rok ne broncha pas, et exhala longuement.
— Une chose est sûre, il existe plus de différentes sortes de Nobles ici que sur Katchyn…
Le silence revint entre eux, mais plus apaisé cette fois. Mathilde ne savait pas quoi répondre à son affirmation et la fatigue prenait le dessus sur elle. Elle aurait eu bien des questions supplémentaires à lui poser, mais elle estimait les progrès de cette soirée suffisants.
La nuit se faisait de plus en plus fraîche et Mathilde commençait à regretter de ne pas avoir une étole pour se couvrir. Le col évasé de sa robe découvrait ses épaules et la rendait vulnérable au vent nocturne. Elle rentra la tête dans les épaules et se frictionna ses bras.
— Tu peux rentrer si tu as froid, marmonna Rok, je ne t’oblige pas à rester.
— Ne t’en fais pas pour moi, je survivrai. Dis-moi plutôt, quelle heure est-il ?
Rok sortit une montre à gousset de la poche de son veston.
— Presque 1 h du matin. Le bal va bientôt prendre fin pour nous.
Il était convenu que les Filleuls quittent la Cour pour la nuit et y reviennent seulement pour les festivités du lendemain. Après tout, ils avaient toujours leurs cours en parallèle. Mathilde frémit en songeant aux reproches qu’on leur ferait pour n’avoir trouvé aucun appui chez les Nobles.
— Penses-tu que Lady Tymphos nous punira si elle apprend que nous n’avons pas obtenu de sponsor ?
— Elle en serait capable, grogna Rok avec un froncement de sourcil. Elle y prendrait même plaisir.
Mathilde se pencha en avant, la tête dans les mains. Elle ne tenait pas à se faire réprimander et Rok avait raison, Lady Tymphos ne manquerait pas cette occasion de les surcharger de tâches supplémentaires. Avec le temps qu’il leur restait, ils ne pourraient pas vraiment entrer en contact avec un Noble, à moins de déjà le connaître. Or, à part l’Ambassadeur, Mathilde ne connaissait personne et il en était de même pour Rok.
Mais peut-être existait-il une autre solution ? Ils n’avaient pas besoin d’avoir fini leur recherche de sponsor dès le premier soir à la Cour. Il leur suffirait de se faire assez remarquer pour que lors de la fête suivante, les Nobles soient tentés de leur adresser la parole.
— Je crois que j’ai une idée, dit-elle, mais elle ne pourra fonctionner que si tu veux bien y participer.
— Dit toujours.
Il était sur ses gardes. Mathilde s’efforça d’expliquer sans le brusquer.
— Il nous suffit d’attirer l’attention des Nobles, n’est-ce pas ? Dans ce cas, pourquoi ne pas leur fournir un spectacle assez insolite pour les surprendre ? Nous n’avons pas besoin d’entrer en contact avec eux pour cela.
— Et quel spectacle as-tu en tête ?
Mathilde le désigna du doigt avec un petit sourire.
— Invite-moi à danser.
Il écarquilla les yeux, et Mathilde vit l’ombre d’un sourire passer sur les lèvres du Katchynien.
— Je ne vois pas bien ce qu’il y a d’insolite à ça, répliqua-t-il. C’est un bal, les gens y dansent.
— Certes, mais c’est aussi là où tous les Nobles observent attentivement les danseurs. Toi et moi, nous formerions un couple assez étrange pour attirer leur attention.
— Pourquoi ? À cause de la différence de taille ?
Mathilde hocha la tête.
— Bien sûr, mais il n’y a pas que cela. Tout le monde t’a refusé, m’as-tu dit, alors te voir danser les surprendra. Et puis, ta partenaire ne sera pas n’importe qui.
Elle déploya son éventail avec un air dramatique, imitant une posture que Galis prenait souvent lorsqu’il caricaturait les Nobles imbus d’eux-mêmes.
— Je sais que je n’en ai pas l’air, mais je viens d’une famille prestigieuse. Les Eth’Arken sont connus dans tout l’Archipel, et bien que je n’en sois pas le membre le plus lumineux, mon nom suffira à attirer les curieux.
Rok grimaça, sans perdre ce léger sourire.
— Un privilège assez injuste pour tous les Filleuls Roturiers…
— Je te l’accorde, mais employé à bon escient, il peut enfin me servir à quelque chose, et te venir en aide. En tout cas, je ne vois pas d’autre issue pour l’instant.
Elle hésita. C’était sans doute un changement radical pour lui, qui n’approchait personne depuis le début de leur entraînement. Elle-même avait du mal à réaliser ce qu’elle proposait. Mais la menace de la punition de Lady Tymphos était bien réelle.
— Si mon idée te rebute, ajouta Mathilde, tu peux toujours penser à cette danse comme un travail d’équipe. Après tout, tu as déjà été mon partenaire deux, trois fois pendant nos cours de danse.
Le géant pencha la tête sur le côté, les yeux dans le vague.
— Je suppose que ça pourrait marcher.
Il se leva, s’étira, puis rajusta sa tenue pour la rendre à nouveau présentable. Enfin, il tendit la main dans sa direction.
— Tentons le coup. Si ça peut m’éviter un savon de la harpie, c’est toujours ça de gagné.
Mathilde posa sa main dans la sienne et se laissa guider vers la salle de bal, un immense sourire sur les lèvres. Il avait accepté de coopérer ! Alors qu’il la menait sur la piste de danse, elle ne remarqua pas les yeux qui se tournaient vers eux ni les remarques qui fleurissaient à leur passage. Rok avait consenti à travailler en équipe avec elle !
Cela avait sans doute un rapport avec le fait qu’il la voyait à présent plus comme une Roturière qu’une Noble, mais Mathilde n’en avait que faire. Si c’était le moyen pour que leur équipe se consolide, c’était bien suffisant.
Radieuse, elle dansa avec Rok au son d’une valse majestueuse, et lorsque les Filleuls quittèrent la fête, la Cour parlait encore du couple étrange qui avait attendu le dernier moment pour fouler les planches.
Et j'adore ce moment ! Vaaaaaaalse !!
J'invite vivement tous tes lecteurs qui liraient ce commentaire à aller regarder ta page instagram car les illustrations sont folles !! 🤩 D'autant plus qu'il y a une illustration des deux filleuls en train de danser !
C'est vrai qu'au final, ce chapitre est plus centré sur leur conversation (enfin, ils parlent !! c'est pas du luxe, après trois mois, mais la communication débute enfin ;) )
Pour une fois, ta description n'est pas suffisante, pas à mes yeux en tout cas. À moins que tu en parles dans le chapitre suivant... mais bon, j'étais toute excitée ! :P C'est un moment important dans la relation de ces deux rigolos.
On dirait que mes dessins ont un désavantage après tout : mettre la barre de l'imagination trop haut ^^'
Mais bon, qui sais, je trouverai peut-être l'occasion d'étoffer cette scène dans ma réécriture ? ;)
Ah ! Nous y voilà enfin ! Nos deux camarades s'associent enfin, discute, échange et s'allie pour tenter un coup. L'idée de Mathilde est vraiment chouette. Je la trouve très logique, un tout pour le tout, une sorte de pied de nez un peu aussi. J'aime beaucoup l'esprit !
Deux petites choses que j'ai noté:
"qu’elle était la propriété de l’Empir"
Empire
"Presque 1 h du matin."
une heure ?
Bon repos d'écriture ! Je retrouverai tes personnages avec grand plaisir en septembre ! :)
Je continue donc à te répondre (je ne finirai probablement pas aujourd'hui vu mon retard, mais j'avance !)
Ce chapitre était le dernier avant ma grande pause du mois d'août et ce n'est que maintenant que j'ai le loisir de consulter mes mails et tous mes commentaires de retard (quand je parle de pause, je m'y suis prise au sérieux XD)
Bref, ça me fait trop plaisir de te lire et d'apprendre que ce chapitre clef t'a plu. Il était très important pour moi et pour l'avancée de l'histoire. C'était une vrai satisfaction pour moi d'écrire cette première vrai discussion entre Mathilde et Rok !
Et oui, le pari de Mathilde est un peu un "pied de nez" XD
A bientôt ! =^v^=
Emmy
ça fait un bail que je n'ai pas commenté tes chapitres, je suis désolée, mais ça ne m'a pas empêcher d'attendre la sortie de chacun avec grande impatience! Je me suis vraiment prise dans ton histoire, alors j'attends la suite avec grande impatience!!!! Ce chapitre est l'un de mes préférés, ENFIN Rok et Mathilde et en plus c'est en dansant!! Moi qui suis férue de danse, je trouve ça génial!! Bref, j'espère ne pas attendre trop longtemps avant de lire la suite parce que ça devient encore mieux qu'avant (si c'était possible ^^)
Profite bien de tes vacances!
Blanche
PS: Tes illustrations sur insta subliment vraiment le tout!
Quelle plaisir de te lire après tout ce temps (désolée pour la réponse tardive, j'ai fait une pause réseaux sociaux en août ^^')
Bref, ton commentaire m'a fait trop plaisir!! Il ne faut pas t'excuser de ne pas en faire à chaque chapitre, ça me touche déjà beaucoup que tu suives mon histoire avec autant de régularité ;)
Enfin, je suis contente que cette scène de bal t'ai plu. Je suis moi aussi passionnée de danse, et bien que ma valse laisse un peu à désirer, j'ai aimé à lui faire prendre vie dans ce chapitre.
La suite est déjà en route, si tu te posais la question (les chapitre 37 et 38 sont sortis ;) et cela continuera ainsi tous les prochains vendredis (sauf empêchements perso bien sûr ^^').
J'espère que ta rentrée s'est bien passée et que tu commence cette nouvelle année (scolaire? d'étude?) paisiblement.
A bientôt ! =^v^=
Emmy
PS: Merci beaucoup pour tes compliments sur mes illustrations, ça me fait trop plaisir !
Bon, même si c'est un peu évident qu'elle allait tomber sur Rok en fuyant la soirée, je l'attendais avec impatience, et cette conversation, et cette décision de collaborer pour chercher des sponsors, c'est génial! (au moins Lady Tymphos a servi à quelque chose !!) En plus, cette collaboration consiste en une danse donc je suis RA-VIE :D ;) On est vraiment content que leur relation évolue enfin, ça augure bien pour la suite :) Et j'ai hâte de voir les résultats de leur stratégie !!
Quelques petites coquilles/remarques:
- « son poignet la brûlait encore à l’endroit ou l’Ambassadeur avait refermé sa poigne » → répétition entre poigne et poignet
- « la propriété de l’Empir » → Empire
Trop triste de ne pas te lire avant un certain temps, mais profite bien de tes vacances ;)
Des bisous <3
Merci pour ce commentaire débordant d'enthousiasme !
Je suis super contente que cette conversation entre Rok et Mathilde t'ai plue, ainsi que la décision finale de ce chapitre.
On a enfin l'occasion de voir leur relation faire un vrai pas en avant, et j'ai hâte de développer cette lente ascension.
Merci encore pour les petites coquilles et je te te retrouverais dans les chapitres suivants.
A bientôt ! =^v^=
Emmy