Dès le jour suivant, la stratégie de Mathilde porta ses fruits. Lorsque la Cour se retrouva au casino impérial pour une après-midi de jeux, elle et Rok furent entourés de Nobles avides de faire leur connaissance. Certains prenaient leur temps et les observaient de loin avant de se lancer, comme pour évaluer les risques de s’associer à eux. D’autres ne montraient pas tant de retenue.
Tout en jouant aux cartes avec eux, ils les assaillaient de conversations mondaines, mettant à l’épreuve leur éducation. Rok en particulier était submergé de questions politiques lancées à demi-mot et de réflexions philosophiques artificielles. Heureusement, l’enseignement de Lady Tymphos portait ses fruits et le Katchynien réussissait à discuter sans se tourner en ridicule.
Cela dit, pour ce qui était de feindre de l’intérêt, c’était moins évident. Rok n’arrivait pas à réprimer le mépris qui naissait sur son visage lorsqu’un Noble cherchait à le coincer par un mot d’esprit. Mathilde s’interposait régulièrement pour apaiser les tensions et le rappeler à l’ordre d’un coup de coude, auquel le géant répondait par un grognement agacé, la tête plongée dans son jeu de cartes. L’hypocrisie lui était toujours aussi insupportable.
Cependant, au lieu de lui causer du tort, ce comportement valut à Rok d’attirer à lui des Nobles plus compatibles à son caractère. Le Solstice d’été avait ramené à la capitale des officiers de tout l’Archipel, y compris ceux d’ordinaire en mission sur les terres Finkadiennes conquises par l’Empire. Des lieutenants, colonels et même des généraux assistaient aux festivités.
On observait une nette différence entre les officiers de l’Archipel et ceux en mission en Finkadie. La peau tannée par le soleil, le visage sérieux, ils déambulaient au milieu des courtisans sans vraiment se mêler à eux, comme s’ils faisaient partie d’un autre monde. La plupart des officiers portaient leurs uniformes d’apparat rouge et or, épée cérémonielle au côté et képi sous le bras.
La gravité qu’ils affichaient s’expliquait en un mot : la guerre. Tous ici en avaient entendu parler, eux l’avaient vécue. Mathilde leur trouvait dans le regard une dureté qui lui rappelait Rok. Sans doute était-ce pour cela qu’ils vinrent lui parler. Le Katchynien avait une stature intéressante pour un militaire, et aux yeux de ces officiers de terrains, qu’il soit ou non à l’aise à la Cour n’avait pas d’importance.
Lorsqu’ils approchèrent Rok, Mathilde s’écarta. Il n’aurait pas de mal à convaincre ces gens-là de sa compétence. Ils parlaient le même langage. Elle resta un moment à distance, pour surveiller son coéquipier du coin de l’œil.
Il échangeait avec un Tarmaxien massif, roux comme un feu de joie et qui arborait une moustache si fournie qu’elle s’unifiait à ses favoris. Les insignes sur son uniforme rutilant indiquaient qu’il s’agissait d’un général. Pourtant, son rang élevé contrastait avec ses manières joviales et bourrues. Mathilde sourit, rassurée. Non, vraiment, elle n’avait pas à s’en faire.
Elle s’assit à une table de poker et sympathisa avec plusieurs Nobles, en particulier une certaine Lady Hilaris ad Hostiliam. C’était une Mauve réputée pour être l’une des plus grands mécènes d’Impera. Riche à outrance et friande de tout ce qui touchait à l’art, elle apportait son soutien aux talents inconnus qu’elle jugeait digne de se montrer sur scène. Elle était également une grande amie de Jadice ainsi que sa principale bienfaitrice.
— Votre sœur m’a dit grand bien de vos talents musicaux, lui dit-elle une fois les premières mondanités écartées. Envisagez-vous d’un jour nous les partager ?
— Eh bien… c’eut été avec plaisir, croyez-moi, soupira Mathilde en tentant de donner un ton jovial à sa voix. Cependant, je crains que cette décision ne soit pas de mon ressort. Comme vous le savez, j’appartiens à l’Empereur maintenant, et son armée n’est pas connue pour se donner en spectacle.
Lady Hilaris balaya son argument d’un claquement d’éventail.
— Rassurez-vous, les mœurs de l’armée ne vous concerneront qu’une fois vos études de Filleules terminées. Même là, vous aurez l’opportunité de vous choisir un poste qui vous plaira.
— Je ne suis pas sûre de vous suivre.
La Mauve prit un air attendri devant sa confusion.
— Chère enfant, avec le bon appui, vous pourrez obtenir la place que vous voudrez à cette Cour. Vos talents seront votre seule limite. À moins d’être choisie par un Sylphe, vous pourrez mener la vie de vos rêves !
— Pourtant, Lady Tymphos…
Lady Hilaris éclata de rire, la main délicatement posée sur son corsage perlé.
— Je vous en prie, les professeurs du Collegium sont des exceptions. Ils sont tellement passionnés par cette affaire de Filleuls qu’ils lui ont dédiés leurs vies. La majorité des Filleuls qui n’ont pas été choisis se fondent parmi les Nobles d’Impera pour profiter de leur nouvelle vie !
— Vous voulez dire qu’il y en a en ce moment parmi nous ?
— Bien sûr. La plupart ne portent plus leurs médaillons, cela leur évite de recevoir des remarques désagréables.
— Comment cela ?
La Mauve se pencha vers elle et lui murmura sur un ton complice.
— Enfin, ma chère, ces Filleuls ont échoué à recevoir un Sylphe. Ils font partie de la « Réserve », mais je n’en connais aucun qui a été choisi après la conclusion de son entraînement. Ils préfèrent faire oublier au monde qu’ils sont Filleuls. C’est là que nous autres, Nobles de la Cour Impériale, vous venons en aide.
Mathilde déglutit. Voilà un aspect de la vie de Filleul bien différent de la gloire ad vitam qu’on leur avait promise. Ainsi, même en étant épargnée par le choix d’un Sylphe, elle ne serait pas sortie d’affaire ! Elle deviendrait la risée de la Cour jusqu’à ce que celle-ci veuille bien cesser de lui prêter attention. Elle comprenait mieux l’insistance de Lady Tymphos à propos de l’importance de trouver des appuis parmi les Nobles. Sans cela, elle se condamnait à être pour toujours regardée comme un échec.
— On m’a dit que les Filleuls de… « réserve » devaient se destiner à une carrière dans l’armée ou l’état tout comme les Filleuls qui obtiennent un Sylphe, objecta-t-elle les sourcils froncés.
Lady Hilaris hocha son menton pointu.
— C’est bien vrai, mais il existe des ramifications plus pénibles que d’autres. Vous pourriez passer le reste de votre vie dans un bureau par exemple, ou être envoyée dans tout l’Archipel comme représentant de l’Empire. La décision finale revient aux Augures, mais si quelques mots de recommandation viennent appuyer votre candidature pour un poste plus élevé, c’est toujours cela de gagné.
Elle lui fit un clin d’œil amusé et Mathilde lui répondit par un sourire crispé. Elle ignorait que son avenir dépendait autant du bon vouloir de la Noblesse Imperienne. En y réfléchissant, du point de vue de l’Empire, peu importait où ses Filleuls étaient placés tant qu’ils restaient à portée de main pour sa « Réserve ».
Finalement, laisser les Nobles Imperiens se départager leur sort devait être la distraction annuelle, un jeu pour savoir qui obtiendrait la meilleure place pour son protégé … Mathilde fit de son mieux pour garder contenance, masquant sa confusion derrière son jeu de cartes. Elle perdit lamentablement la partie, ce qui disposa davantage encore Lady Hilaris à son égard. Appelée par une comtesse à un jeu de bridge, elle abandonna Mathilde avec toutes les amitiés du monde et la promesse d’avoir de ses nouvelles sous peu.
Mathilde prit congé du petit groupe, la tête pleine de questions quant à sa découverte. Elle se mit à regarder plus attentivement les Nobles autour d’elle. Il n’y avait pas un médaillon en vue hormis ceux de ses camarades de classe. Tout semblait lissé par un filtre lumineux, un masque de luxe somptueux. Qui parmi eux était Filleul de Réserve ? La honte de ne pas avoir été choisi par un Sylphe était-elle grande au point de se cacher du monde ?
Pour sa part, elle n’en avait rien à faire du regard d’autrui. Cette histoire de Sylphe échappait à son contrôle, et elle ne voyait pas le mal à être Filleule de Réserve. Au contraire, c’était la liberté à ses yeux. L’Empire n’aurait plus d’attente envers elle. Elle pourrait passer sa vie tranquillement derrière un bureau, et mettre autant d’énergie qu’elle voudrait dans sa musique.
On lui demanderait sûrement des tâches prenantes de temps à autre, mais si elle se débrouillait bien avec Lady Hilaris, celle-ci pourrait sûrement lui obtenir un poste qui lui permettrait d’exercer sa passion et — qui sait ? — peut-être de la partager sur scène ?
Rassurée par cette pensée, elle se dirigea vers le fond de la salle, où on servait du thé dans de très confortables fauteuils. Elle avait fait sa part du marché : elle s’était trouvé une alliée parmi la Noblesse Impérienne. Elle avait bien le droit de se reposer un peu. Elle s’assit au milieu des dames qui agitaient leurs éventails en minaudant, et se remplit une tasse pleine de thé.
Alors qu’elle trempait ses lèvres dans le breuvage brûlant, quelqu’un s’assit en face d’elle en secouant la tête.
— Mademoiselle, comment pouvez-vous boire une telle horreur !
Elle toussa et faillit éclabousser Artag, qui se versait son propre thé depuis un thermos en forme de flasque qu’il tenait dans une poche intérieure de sa veste.
— Sir ? Que faites-vous ici ?
Il haussa les sourcils, plissant son grand front gris.
— Je prends mon thé. Un bien plus délicat que cette immondice qu’ils servent ici. Bien trop fumé, si vous voulez mon avis. On croirait boire de la cendre.
Il porta sa tasse à ses lèvres et sirota son contenu avec une expression d’intense satisfaction.
— Ah… j’attends ce moment depuis le lever du soleil. Ces fêtes sont épuisantes.
Il baissa les yeux vers elle et ses prunelles se tintèrent d’un vert curieux.
— Quant à vous Mademoiselle, vous me paraissez particulièrement satisfaite en ce moment. J’avoue que ce n’est pas l’état dans lequel je m’attendais à vous trouver dans ce genre de réception.
Mathilde fit la moue et se laissa aller contre son dossier.
— Pourquoi ? Vous vous attendiez peut-être à me trouver perchée dans un arbre ?
Artag maîtrisa avec peine le rire qui naissait dans sa gorge.
— Pas tout à fait. Rok est venu me voir hier soir, furieux…
— Furieux ? Mais je pensais…
Mathilde baissa la tête, mordillant sa lèvre inférieure. Pourquoi ? La soirée s’était bien finie… Artag prit une nouvelle gorgée de son thé parfumé.
— Oh, je puis vous l’assurer, notre géant était en colère. Pas contre vous, si ça peut vous rassurer. Il est venu me raconter votre aventure d’hier soir avec l’Ambassadeur de Nimar, et se plaindre du comportement « inadmissible » des Nobles… enfin, vous le connaissez.
Mathilde était bouche bée.
— Il… Il a fait ça ?
Les yeux du Chambellan virèrent au rose framboise de l’amusement.
— Vous savez, Mademoiselle, ce garçon peut être très volubile lorsqu’il se trouve en présence de gens de confiance… ou lorsqu’il est très énervé.
Mathilde arrivait à peine à comprendre les mots d’Artag tant elle était choquée. Jamais elle n’aurait pensé… Mais avait-il fait cela pour elle, ou uniquement pour se plaindre des Nobles ? Le second était plus plausible.
Les Nobles s’étaient très mal comportés envers lui cette soirée-là, il avait probablement eu besoin de lâcher sa frustration sur quelqu’un. Artag était le choix logique, Mathilde avait remarqué que Rok lui vouait un immense respect. Mathilde planta son regard dans celui de son Tuteur.
— Êtes-vous là à cause de ce qu’il vous a dit ? l’interrogea-t-elle.
— Pour être plus précis, il m’a transmis son inquiétude et je suis venu à sa demande.
— Il vous a demandé de venir me voir ?
Son étonnement fut de trop pour Artag, qui éclata de rire.
— Je dirais plus qu’il ne vous a pas fait confiance lorsque vous lui avez dit « aller bien » après votre altercation avec l’Ambassadeur. Il n’arrive toujours pas à faire la différence entre le vrai et le faux dans le miel des convenances Nobles, alors il s’est dit que le mieux placé pour élucider cette affaire était le détenteur du Sylphe de l’Empathe.
Le Chambellan avait l’air de trouver ce détail particulièrement drôle, d’autant que Mathilde n’en finissait plus d’écarquiller les yeux.
— Il a ajouté que si un membre de votre équipe devenait instable, vous perdriez le peu d’équilibre que vous avez péniblement acquis.
Il laissa passer un moment, puis voyant que Mathilde le fixait toujours sans comprendre, il simplifia.
— Il s’inquiète.
— Oh.
Donc c’était bien pour elle… ou pour leur équipe. De la part de Rok, ce n’était pas seulement inattendu, c’était difficile à croire. Elle ne l’avait jamais vu s’inquiéter pour personne. Artag reposa sa tasse vide et capta le regarde de Mathilde, soudain plus sérieux.
— La question est : a-t-il raison de s’inquiéter ?
Il la sondait sans retenue, examinant sans doute chaque fluctuation de ses émotions. Mathilde expira longuement, se remémorant l’incident de la veille, la main de l’Ambassadeur enserrant son poignet, son haleine alcoolisée dans sa nuque. Enfin, elle sourit.
— Non, répondit-elle sans contrainte. Je vais bien. Ce qui s’est passé hier soir était le fruit de mon imprudence.
— Vraiment ? Je vois bien que vous croyez à vos propres mots, mais vous émanez d’une colère sourde.
— Contre moi-même.
Il tiqua et fronça les sourcils.
— Mademoiselle… la vérité s’il vous plaît.
Mathilde soupira.
— J’essaie. Je suis vraiment en colère contre moi-même ! Je n’aurais pas dû m’isoler… Mais je suppose que j’éprouve aussi de l’animosité envers l’Ambassadeur. Sa performance d’hier soir n’était pas très agréable.
L’air grave, Artag hocha doucement la tête.
— Hum… Je vois. Si c’est bien tout, alors nous en resterons là. La prochaine fois, ne vous reposez pas sur notre géant pour me remonter tous les tords que vous fait la Noblesse Imperienne.
Son regard se fit tranchant.
— N’hésitez pas à venir me voir si ce genre d’incident se reproduit. Pour ces occasions, je dispose d’arguments assez… persuasifs.
Ses yeux étincelèrent d’un éclat menaçant qui réchauffa le cœur de Mathilde. Aussi terrifiant qu’avait l’air le Chambellan en cet instant précis, ses iris multicolores étincelant dans ses profondes orbites, une expression sévère gravée dans ses rides, elle se sentait à l’abri. Protégée.
« Je devrais peut-être prendre l’exemple de Rok et aller lui parler plus souvent » songea-t-elle en plongeant son nez dans sa tasse.
Une gorgée plus tard, elle se remit à tousser. Artag avait raison : beaucoup trop fumé, ce thé.
Et on retrouve Artag ! A force, tu sais à quel point ça me réjouit ^^ Surtout que je ne m'y attendais pas du tout (alors qu'il est le Chambellan donc c'est assez logique qu'il soit présent). Franchement, c'était une idée géniale de lui donner ces yeux si particuliers, ça aide en quelque sorte à le cerner mieux, tout en restant sur des émotions qui ne sont pas forcément définies, et c'est absolument génial (c'est comme si on le voyait vraiment, on devine, interprète ses émotions, ses réactions, ça le rend plus vivant)
Cela dit, je ne sais pas ce qui te plait le plus dans ce perso : son caractère, son soutien de ses Filleuls ou ses yeux multicolores ! XD
Bon, je ne sais pas si je fais bien d'alimenter cette romance que je m'imagine, je me fourre peut-être le doigt dans l'oeil... mais pour l'instant, laisse-moi rêver !
...
Nan, vraiment, je ne dis rien !
(en tout cas, ça me fait plaisir de te faire rêver comme ça ^v^)
Un chapitre très bon, retrouver Artag fait toujours du bien, et apprendre que Rok s'est énervé pour Mathilde est TELLEMENT cool! De plus les perspectives d'avenir de Mathilde semblent s'éclairer un peu, en tout cas elle a l'air de s'être fait une alliée donc c'est plutôt engageant :)
Bref comme toujours, hâte de lire la suite!
Les petites coquilles rituelles:
- « une après-midi » → un après-midi
- « elle n’en avait rien à faire du regard d’autrui » → elle n’avait
- « tous les tords » → torts
Je m'en vais tout de suite commenter le prochain chapitre ;)
Ton enthousiasme fait toujours autant plaisir à lire
Je suis super contente que mes personnages te plaisent autant (je ne m'attendais pas à ce qu'Artag ait autant de succès ^^)
Comme d'habitude merci pour les coquilles et à la prochaine ! =^v^=
Emmy
Un vrai plaisir de retrouver ta plume et Mathilde ! :) J'espère que les vacances se sont bien passées et ont été reposantes à souhait !
On a un Rok qui va peut-être un peu plus naviguer dans son élément. J'aime beaucoup ton approche de dire que les nobles revenant du front l'approchent plus facilement et inversement. C'est vraiment logique et permet de faire avancer Rok très naturellement. :).
Artag est toujours chouette ! Il a raison le thé trop fumé, c'est pas bon ! :D
J'espère qu'on le verra encore mettre des petits coups de pression à de vilains nobles.
Intéressante perspective pour Mathilde, mais ça ne serait pas trop simple qu'elle obtienne ce qu'elle souhaite ? A mon avis, tu nous réserves bien des surprises ! :)
A bientôt !
Je continue sur ma lancée !
Merci pour ce commentaire qui fut si prompt à apparaître sur mon premier chapitre de cette année (d'étude). Mes vacances se sont bien passées, bien qu'un peu chargée, mais je suis prête à reprendre la Mémoire des Sylphes avec une énergie renouvelée !
Rok trouve en effet chaussure à son pied dans ce chapitre, et bien que Mathilde s'inquiète un peu au début, elle le réalise bien assez tôt.
Je suis contente qu'Artag te plaise toujours autant, il est l'un de mes personnages préférés à écrire. Et oui, nous sommes tous d'accord, un thé trop fumé, ce n'est pas bon ! XD
Mathilde va-t-elle obtenir ce qu'elle souhaite? Je ne peux pas répondre, mais pour ce qui est des surprises, je ferais de mon mieux ;p
Encore merci et à tout de suite ! =^v^=
Emmy
J'ai bien aimé la stupéfaction de Mathilde lorsqu'elle découvre que Rok s'inquiète pour elle. Ils ont au moins un point en commun: ils ont du mal à décrypter les actions de l'un envers l'autre et Mathilde apprend de Rok comment y remédier. Artag est la solution dans ce chapitre.
En tous les cas la vie à la cour est pleine de surprises, j'ai hâte de connaître la suite et les intentions de lady Hilaris. Est-elle vraiment une alliée pour Mathilde?
Bonne continuation.
A bientôt Emmy.
Brétie
Merci pour ton commentaire !
Mathilde et Rok ont en effet tout les deux du mal à se comprendre. En même temps, ils viennent de mondes si différents... Artag est en effet la solution! En plus d'être le confident de l'Empereur, il semblerait qu'il endosse peu à peu le même rôle auprès de ses protégés ;)
Lady Hilaris est-elle une alliée? La vraie question est: qu'a-t-elle à gagner en prenant une demoiselle Eth'Arken sous son aile ?
Merci encore et à bientôt ! =^v^=
Emmy