Après des jours de négociations intensives, de contestations, et de disputes, les trois stratèges du groupe étaient enfin parvenus à une conclusion. Ils s’étaient remémoré tous les détails possibles de leur précédente expédition, et étaient certains d’avoir trouvé la meilleure des cibles : un ouvrier. Tous avaient pu observer les grands symboles Rebelles en chantier à l’aller. Le plan établi était de capturer l’un des ouvriers à la nuit tombée, lorsqu’ils quitteraient leur poste. La gorge nouée, Taïe les avait observés se préparer pour le départ. Ils étaient partis alors que le soleil amorçait sa descente, sous le regard d’Elyie, l’appréhension se lisant dans ses yeux noirs. Ils seraient partis plusieurs jours, le temps de retourner aux montagnes en longeant l’Aléane, puis d’y pénétrer et enfin d’accomplir le chemin du retour. Une fois que leur silhouette eut disparu entre les troncs, la soigneuse vint s’asseoir aux côtés de Taïe. Ce jour-là, la guerrière n’était pas au meilleur de sa forme.
“Cette situation ne me plaît pas, déclara Elyie en cueillant un brin d’herbe. Nous ne devrions pas nous séparer ainsi. Lo’hic et Ban’eh d’un côté, leur petit groupe d’un autre, et nous deux ici.”
Le silence se fit, et Taïe devina la peur qui taraudait Elyie. Toutes deux, Taïe étant malade, elles étaient vulnérables. Allongée sur une couverture, la tête légèrement surélevée, la guerrière se sentait tremblante.
“Je te protégerai, tu sais.
-Comment ?”
La soigneuse la dévisagea de haut en bas.
“Tant que la crise ne sera pas passée, tu seras faible, Taïe. Dans les pires moments, tu ne parviens même pas à tenir ton bol, alors je ne te parle pas de saisir un poignard, et encore moins de te lever. "
Bien refroidie, Taïe laissa reposer sa tête contre son rocher.
Heureusement, rien ne vint troubler les deux amies pendant l’absence de leurs camarades. Quelques jours après le départ du groupe en direction des montagnes, Lo’hic et Ban’eh revinrent. Tous deux montaient de grands chevaux élancés, l’un bai et l’autre gris. En voyant la guerrière marcher, Lo’hic eut un sourire.
“Taïe ! Tu as l’air d’aller mieux.
-Disons que certains jours passent mieux que d’autres. Selon Elyie, cela signifie que la crise sera bientôt passée.”
Le sage acquiesça et sortit un flacon de son sac, qu’il lui tendit.
“Et voilà de quoi retarder la prochaine au maximum.”
Sans plus attendre, Taïe saisit la fiole et en avala le contenu écarlate. Le goût, légèrement amer, n’était pas si désagréable que ça.
“Où sont les autres ? s’inquiéta Ban’eh. Tout s’est bien passé durant notre absence ?”
Elyie se hâta de leur exposer la situation, avant qu’ils n’aient pu s’inquiéter outre mesure. Les deux oedoriens furent d’abord sceptiques, puis, comprenant que l’action avait été mûrement réfléchie, ils se détendirent.
Le retour des deux hommes n’avait en fin de compte pas changé grand-chose. Ils attendaient à nouveau le retour de la petite troupe, impatients. Lo’hic avait ramené de Feli’ah une bonne quantité de vivres, que Elyie insista pour cuisiner elle-même.
“Ce serait dommage de les gâcher ainsi”, avait-elle déclaré en prenant le sac des mains du sage.
Lo’hic avait froncé les sourcils sans comprendre, tandis que Ban’eh et Taïe se retenaient pour ne pas éclater de rire.
Cependant, quelque chose le tourmentait. Lorsqu’il se retrouvait avec du temps pour penser, Taïe le voyait s’asseoir, les sourcils froncés, et regarder vers les montagnes Radvenhengs d’un air songeur et préoccupé. Lorsqu’elle l’avait interrogé, il avait annoncé qu’il avait des nouvelles de Feli’ah, mais qu’il souhaitait attendre le retour des autres membres du groupe pour en parler.
Ainsi, quand ils revinrent enfin, Taïe n’arrivait pas à se montrer aussi joyeuse qu’eux face au succès de leur mission. Ils étaient parvenus à capturer un ouvrier isolé, à la tombée du jour, puis avaient fui les montagnes aussi vite que possible. Leur prisonnier, les yeux bandés, avait cessé de se débattre depuis longtemps. Ses poignets étaient entravés, de même que ses chevilles : les liens étaient assez longs pour qu’il puisse marcher sans contrainte, mais trop restreints pour lui permettre de courir. Il fut attaché à un rocher, et mis sous surveillance. Une fois cela fait, Lo’hic décida de retarder l’interrogatoire afin de partager les nouvelles venant de Feli’ah. Ils se regroupèrent tous autour du feu, qui brûlait plus fort que jamais depuis que Pavel était revenu. Lo’hic, à l’aide son affinité, se chargea de faire souffler un courant d’air permanent dans les oreilles du Radvenheng, afin qu’il ne puisse entendre leur conversation.
“Nous sommes retournés à Feli’ah, commença Lo’hic, et les nouvelles ne sont malheureusement pas aussi bonnes que nous le souhaiterions. Les rebelles… ont continué leurs offensives sur les villages de la Forêt de la Vie. En y entrant, nous sommes passés devant des hameaux détruits, pillés. Puis, quand nous sommes entrés dans la capitale, j’ai pu m’entretenir avec le guide. Les zones touchées ne sont plus les mêmes. Après avoir massacré les villages de la lisière ouest, ils se sont attaqués à ceux au sud, se rapprochant de plus en plus de la zone détemporalisée et du Mont Tsadis. Ka’ni…”
Lo’hic prit une grande inspiration et se tourna vers le jeune homme.
“Le village de ton frère et de tes parents a été attaqué. Les rebelles ont laissé quelques survivants. Ta famille n’en faisait pas partie.”
Le Soboemn regarda un instant le sage, sous le choc. Ses grands yeux marron s’écarquillaient à mesure qu’il prenait conscience de ce qui s’était passé.
“Aucun d’eux n’a survécu ? Tu en es sûr ?”
La supplication dans sa voix déchira le cœur de Taïe. Elle aussi scrutait Lo’hic, dans l’impossible espoir qu’il secoue la tête et annonce que ce n’était pas vrai… mais cela était impossible. Jamais il n’aurait fait une telle plaisanterie. Le jeune homme se leva et s’enfonça entre les troncs sombres, la tête baissée. Pavel s’apprêta à se lever, mais Nali’ah le retint.
“Il vaut mieux le laisser seul un moment.”
Après cette sombre annonce, la soirée fut d’un silence macabre. Seul le prisonnier se faisait parfois entendre, troublant la quiétude de la forêt en lâchant des insultes dès qu’il entendait quelqu’un passer près de lui. Après tant d’émotions, ils avaient préféré reporter son interrogatoire au lendemain. Quand il fut l’heure de dîner, Pavel avait saisi l’un des bols et était parti retrouver Ka’ni. Personne n’avait soulevé d’objection, tous sachant pertinemment qu’ils n’avaient malheureusement pas le temps de faire le deuil. Les deux camarades étaient revenus, le Korafiè ayant passé un bras autour des épaules du Soboemn. Lorsque Nali’ah lui avait demandé comment il allait, il avait esquissé un petit sourire triste.
“Mieux, merci. Grâce à toi, mon ami”, avait-t-il ajouté en assénant une petite tape sur l’épaule de Pavel.
À ces mots, le sourire du Korafiè avait disparu brièvement avant de reparaître, crispé, un peu froid, et il s’était rapidement détourné de son ami pour revenir s’asseoir, seul. Ka’ni, qui n’avait rien remarqué, contemplait les flammes d’un air absent.
La nuit fut courte, et, tôt le lendemain, tous étaient rassemblés autour du Radvenheng qui, lui, dormait toujours.
“Qui réveille ce fainéant ?”
Nali’ah, sans se donner la peine de répondre, effectua de son poignet un mouvement gracieux qui envoya une gerbe d’eau s’écraser sur son visage. L’homme de pierre se réveilla aussitôt en crachotant.
“Non mais ça va pas ? cria-t-il. Qu’est ce qui vous prend ?
-Je ne crois pas que tu sois en position d’émettre des plaintes, remarqua froidement Lo’hic.
-Qu’est ce que vous me voulez ?
-Tu es bien un rebelle ?
-Non, je suis un Fervent.”
Un grand silence suivit ses paroles.
“Évidemment que non, bande d’imbéciles ! Bien sûr que je suis un rebelle. Pourquoi me serais-je retrouvé à graver un immense symbole dans la montagne, autrement ?”
Exaspéré, Ban’eh s’approcha de lui.
“Arrête tout de suite de plaisanter, Radvenheng, car je ne suis pas d’humeur”, gronda-t-il.
Et, d’un mouvement sec de la main, l’eau encore présente sur le visage du prisonnier se gela et des pointes glacées apparurent, collées à ses joues. Il paniqua et tenta de se frotter le visage, mais ses mains étaient liées dans son dos.
“Enlevez-moi ça ! hurla-t-il.
-Seulement si tu coopères, déclara Taïe. Dis-nous comment traverser la Forêt de Brume.
-Ah ! Vous pensez vraiment que je vais céder si faci…”
Il s’interrompit dans un cri de douleur. Ban’eh avait resserré ses doigts, et les pics de glace s’étaient retournés pour s’enfoncer dans la peau de pierre.
“La Brume ne vous laissera jamais passer. Elle ne vous reconnaîtra pas. Vous ne savez pas de quoi elle est faite, n’est ce pas ?
-Car toi oui ?
-Tous les Radvenhengs, oui.”
Tous se turent, attendant la suite.
“Vous pensiez que j’allais vous le dire ? Ha !”
Il commença à rire, puis s’arrêta sous la pression redoublée de la glace.
“Dis-nous comment traverser, insista Elyie. Saziel le peut. Toi aussi, j’imagine.
-Oui. Mais la traversée nous est défendue. Sous peine de mort, Saziel est intransigeant là-dessus. Pour rien au monde je ne déciderai d’endurer les souffrances qui m’attendent quand il le découvrira. Et non, ajouta-t-il avant que Elyie ne reprenne la parole, je ne vous dirai pas pourquoi. C’est bien plus marrant de vous voir chercher !
-Est ce que tous les rebelles ont un sens de l’humour semblable ? râla Pavel.
-J’imagine que si je ne vous permets pas de passer, vous me tuerez ? demanda le prisonnier d’un air sombre.
-Non”, dit Taïe avant que Nali’ah n’ait pu parler.
La princesse la regarda sans comprendre, l’air contrarié. À l’évidence, elle s’apprêtait à dire le contraire.
“Non, reprit Taïe. Nous n’allons pas te tuer. Je vais te dire que qui t’attends et après tu décideras de ce qui est pire. Moi, la mort, ou Saziel.”
Elle parlait d’une voix douce, s’approchant lentement du Radvenheng jusqu’à s’agenouiller en fasse de lui.
“Tout d’abord, j’épargnerai ta tête, afin que tu sois conscient jusqu’au bout. Je laisserai aussi tes jambes, afin que tu puisses nous conduire à travers la Brume. Je prendrais donc tes doigts, un par un. Je leur ferai remonter leur ligne temporelle au fur et à mesure, et tes ongles de pierre se résorberont lentement jusqu’à disparaître en se renfonçant dans ta chair. Les uns après les autres, les os de tes doigts rétréciront. Alors, quand ta main sera redevenue celle d’un enfant, je ramènerai tes os à leur taille d’adulte. Ils transperceront ta peau de pierre, car ils seront devenus trop grands par rapport à ta peau d’enfant. Tes avant-bras suivront, puis tes bras, puis tes épaules… et quand j’en aurai terminé avec toutes les parties de ton corps possibles, je recommencerai. Et encore. Et encore.”
De sa main, qu’elle avait approchée tout près du visage du Radvenheng, elle saisit l’un des pics de glace et l’arracha en produisant un craquement sinistre. Le prisonnier tremblait, la tête appuyée contre son rocher pour s’éloigner de Taïe. En se retournant, la guerrière vit que tous ses camarades l’observaient en silence. Ils ne l’avaient jamais vue ainsi.
“J’en ai marre de subir Saziel, déclara-t-elle à leur intention. Nos actions sont dictées par les limites qu’il a étiquetées. Alors nous aussi, pillons, incendions des villages si c’est nécessaire. Soyons violents si nous le devons. Seulement, seuls les coupables paieront. Les innocents ont assez subi.”
Sur cette dernière phrase, ses pensées s’étaient tournées vers Naïde. Elle se retourna vers son prisonnier et jeta le pic de glace à ses pieds.
“Alors ?”
Sa voix était aussi glaciale que son projectile.
“…oui, finit-il par murmurer. Je vous conduirai à travers la Brume. Mais à une seule condition.
-Je ne crois pas que tu sois en mesure de négocier quoi que ce…
-Tuez-moi à l’arrivée. C’est tout ce que je vous demande.”
Taïe le dévisagea. Il avait la tête baissée, et la glace sur son visage commençait à fondre misérablement.
“Ça peut s’arranger.”
Ils décidèrent de partir sur-le-champ, le soleil n’ayant même pas atteint son apogée. De plus, la crise de Taïe était enfin passée, et elle se sentait étrangement bien. Seule une légère douleur dans son dos et des nausées fréquentes lui rappelaient parfois qu’elle était malade.
Le Radvenheng ayant refusé de leur donner son nom, ils l’avaient baptisé Ouvrier, en référence à son métier. Ce n’était pas très subtil, mais cela leur permettait de l’appeler et le désigner sans toujours l’appeler “le prisonnier”, “le rebelle”, ou “le Radvenheng”. Ils l’avaient contraint à expliquer à tout le groupe le chemin exact qu’ils suivraient dans la Forêt. De mauvaise grâce, il avait obéi.
“Nous allons devoir remonter au nord, et nous rapprocher des Montagnes Masiths. Je sais que ça ne vous plaît pas car nous nous rapprochons des rebelles, mais c’est la seule solution. Nous devons passer la Forêt à l’extrême nord, car nous contourneront ainsi les Montagnes Laires. Nous traverserons tout droit, en longeant leur pied, puis nous déboucherons en Helere. Sur une plaine, si je ne me trompe pas, ou alors quelque chose dans ce genre. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas vu une carte d’Helere…
-Longtemps ?”
Nali’ah avait posé la question d’un air inquiet.
“Cela ne peut pas faire longtemps. Tu ne devrais jamais en avoir vu. "
Elle se leva et s’approcha d’un air menaçant. Ouvrier ne pouvait pas la voir, mais il entendait le bruit de ses pas qui se rapprochaient lentement de lui.
“Le peuple Néréein est le seul à posséder des cartes de l’intégralité de la terre de Lynes depuis des siècles. La possession de tels documents par n’importe quel autre peuple est strictement interdite, de même que personne d’autre que les Soboemns n’est autorisé à posséder quelque sorte de documentation au sujet des Tsadiens. Les Radvenhengs ont beau être isolés, ils ne sont en aucun cas exclus de cet accord. Possédez-vous des cartes ?”
La princesse avait craché cette dernière phrase avec tant de rage que le rebelle aurait dû être effrayé, mais il se contenta de sourire. Il avait le même air satisfait que lorsqu’il avait parlé de l’interdiction de traverser la Forêt. Comme s’il savait quelque chose d’important que les autres ignoraient.
“Cet accord… n’a pas toujours existé.”
Il choisissait ses mots avec soin, les yeux pétillant de malice.
“Vous ignorez tant de choses… j’en viendrai presque à espérer que vous retrouverez Saziel en Helere.
-Pourquoi ? Il n’y est pas ?”
La panique commençait à envahir Taïe.
Trouve la vérité trouve la vérité trouve trouve la vérité la vérité…
SILENCE ! Elle prit sa tête entre ses mains , et frappa l’air de son bras d’un geste rageur. Avait-elle hurlé tout haut ? Il lui semblait que oui. Au moins, les voix s’étaient légèrement étouffées. Tout le groupe la dévisageait. Stupéfaite, elle se rendit compte que son mouvement avait totalement déformé l’un des troncs qui l’entourait. Une légère brume dorée s’échappait encore de la détemporalisation qu’elle avait causée : le bois était méconnaissable. Difforme, le sapin se tordait de manière terrible, tantôt usé comme un centenaire, tantôt aussi frais qu’une jeune pousse. Taïe se retourna vers ses camarades et haussa les épaules.
“Rien d’important”, marmonna-t-elle.
Elle reporta son attention sur Ouvrier, qui attendait patiemment.
“Laisse tomber les cartes, Nali’ah. Le plus important est de traverser la Forêt.
-Je… protesta la princesse, bon. Cependant, il se trompe. Si nous traversons la forêt au nord, nous déboucherons sur d’autres montagnes.”
Tout le monde se tourna vers Ouvrier, qui haussa les épaules.
“Peut-être, je ne sais pas. Je vous l’ai dit, ça fait longtemps. En revanche, je peux répondre avec certitude à l’une de tes questions. Saziel est bien parti en Helere. C’est un homme occupé, vous savez.
-Ne… reprit la princesse, toujours agacée par l’histoire des cartes.
-Nali’ah, ça suffit.”
Taïe avait parlé d’une voix froide, en lui barrant le chemin de son bras. Elle-même stupéfaite de son audace, elle s’attendit à voir la princesse protester, mais elle se contenta d’observer le bras de sa rivale et de tourner les talons. Quelques volutes dorées dansaient encore sur la peau de la guerrière.
Tous approuvèrent le plan d’Ouvrier, bien qu’ils soient réticents à l’idée de se rapprocher tant des Montagnes Radvenhengs. C’est pourquoi ils avaient décidé qu’ils traverseraient cet endroit de nuit, à l’abri dans l’obscurité. Il leur fallut deux jours pour se rapprocher des montagnes. Ils étaient si près que, en se taisant, ils pouvaient entendre la cascade dans laquelle ils étaient tombés lors de l’attaque de Saziel. Taïe retenait son souffle, craignant de voir sa silhouette encapuchonnée surgir à tout instant. Mes terreurs sont folles, songea-t-elle. Ouvrier nous a confirmé qu’il se trouve en Helere. Il leur fallut quelques jours de plus, après avoir traversé l’Aléane, pour atteindre la lisière de la Forêt qui se dressait, menaçante. Ses tentacules dardaient leurs pointes brumeuses en leur direction, affamées. Du moins c’était l’impression que Taïe avait. Ouvrier s’avança, confiant malgré le tissu qui lui bandait les yeux. Il passait ses mains dans la Brume mouvante en souriant doucement. Il se retourna vers eux en ouvrant les bras. La lune se reflétait sur son corps de pierre.
“Alors, lança-t-il d’une voix rocailleuse, vous ne venez pas ?”
Tout le groupe prit une grande inspiration et marcha vers la Forêt.
Quel chapitre intéressant !
On en apprends un peu plus sur ces peuples et les interdits qui les régissent. Pourquoi les autres peuples autre que les Néréeins ne peuvent posséder de carte complète ? Et pourquoi les Soboem sont les seuls à pouvoir posséder de la documention sur les Tsadiens ? C'est un pan historique de ce monde qui mérite plus d'explication.
Mon dieux Thaïe ! La maladie semble avoir raison de sa conscience en la menant droit vers la folie ! La scène de menace est particulièrement bien décrite, on s'imagine très bien voir les actions de son pouvoir sur la main du prisonnier 😅
Que s'est-il passé entre Ka'ni et Pavel ? De l'amour ou de la jalousie dans l'air ?
A bientôt
Bonne remarque sur les différentes interdictions qui régissent Oedoria... si ça mérite un approfondissement, je vais le faire.
Tant mieux si la scène de Taïe fait peur 🤣 c'était le but.
À bientôt !
Un chapitre intéressant, qui s'étend un peu plus sur la psychée malade de Taïe et les conséquences sur son corps et l'environnement.
On voit qu'il s'est passé quelque chose entre Pavel et Ka'ni, je me demande pourquoi Pavel a réagit de la sorte quand son camarade l'appelle "ami" j'ai peut être ma petite idée mais c'est trop tôt pour la confirmer. J'aurais voulu voir un peu plus des conséquences de la perte de sa famille, son village entier sur Ka'ni ; Peut être aurons nous plus de descriptifs émotionnels par la suite, car je trouve ça bien que Taïe (la protagoniste) ne soit pas au courant de tout, ni celle qui parle à tout le monde en cas de problème.
Le groupe semble vrai, ils ont leurs propres interactions entre eux sans avoir besoin des protagonistes.
A une prochaine ! Bon courage !
J'ai hâte de savoir ce que tu penses sur Ka'ni et Pavel... je n'avais pas forcément pensé à rajouter énormément de descriptif sur la tristesse de Ka'ni, ( il y en avait forcément, mais si tu trouves que ça manque je vais peut être en faire quelque chose de plus important ).